COURS 6 : le rôle de l'imagination dans le développement psychologique Flashcards

1
Q

définition de l’imagination

A
  • représente toutes les autres possibles (passé et futur)
    → raisonnement contrefactuel (et si…?)
    → imagination ≠ créativité
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2
Q

utilité de l’imagination

A

→ intervient lorsque qqn parle d’évènements dont nous n’avons pas été témoins
→ visualiser imaginer un évènement

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3
Q

Différence entre représentations mentales et imagination

A
  • représentation mentale: concept formé uniquement à partir du réel qui nous entoure.
  • imagination : permet de se représenter ce que les choses sont et ce qu’elles auraient pu être
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4
Q

Vision de l’imagination de Freud et Piaget

A

→ VISION NEGATIVE: il faut la canaliser
→ enfant est envahit par imagination
→ imagination éloigne enfant de la réalité(empêche d’atteindre objectivité)
→ FREUD :”processus primaire”
→ PIAGET:” pensée autistique”
(rappel : Piaget est influencé par la psychanalyse)

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5
Q

Approche de l’imagination de PAUL HARRIS

A

→ vision POSITIVE
→ imaginaire ne domine pas la pensée de l’enfant au début de sa vie : c’est un processus qui émerge progressivement
→ pas besoin d’être retenue, ni contrôlée par une pensée rationnelle
→ imagination est nécessaire pour enfant DES 18 mois et continue jusqu’en dans la vie d’adulte

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6
Q

Comment se développe l’imagination ?
→ le jeu symbolique

A

→ à travers l’étude du jeu symbolique ou du “faire semblant”
- le jeu symbolique :
1. Une situation imaginaire
2. Des rôles
3. Des règles (correspondant aux rôles)
→ observations de PIAGET :
- l’enfant réutilise et remet en scènes
des petits scriptes de la vie
quotidienne qu’il a vécu.
dans le 2eme année : reproduisent représentation mais en dehors du contexte (avec des peluches p.ex)

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7
Q

les différents degrés de développement et l’imaginaire

A
  • influencé par degrés de dev. de manière corrélées par la fréquence du jeu et sa durée
    → + les enfants jouent avec de partenaires expérimentés + le jeu durent longtemps et se complexifie
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8
Q

Pourquoi l’intervention de l’enseignant.e est important dans le jeu du faire semblant ?

A

Car elle permet de
- guider les élèves pour enrichir le jeu
- compléter les scénarii

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9
Q

Le jeu du faire semblant est il propre à l’humain ?

A

NON.
des forme de jeu symbolique existe chez les primates non humains MAIS uniquement sous “forme primaire”. Il n’existe pas de jeu de collaboration entre les individus contrairement aux jeux du faire semblant chez les humains
→ on retrouve chez les être humains un développement de l’enfant et des interactions + poussé que chez d’autre primates
donc –> imagination = avantage

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10
Q

Quels sont les deux types d’imaginaires que l’enfant doit distinguer ?

A
  • il faut distinguer la fiction que l’enfant invente pour lui ET celle à laquelle il est confronté dans un livre ou à la télévision.
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11
Q

La fiction que l’enfant invente

A

SITUATION :
- enfant de 3 ans imagine qu’il a un chien, il joue avec même si personne ne le voit
- tout d’un coup le chien peut se transformer en un dinosaure
- si on interroge l’enfant, il est capable de faire la différence entre des idées qu’il a générées dans son esprit et le monde réel

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12
Q

La fiction à la télé ou dans les livres

A
  • c’est + compliqué que fiction crée par enfant car :
    → les images de la tv ne contiennent pas de “ ceci est vrai ou ceci est faux” ou de “ ceci est le fruit de l’imagination”
    → donc pour distinguer les deux, le développement de l’enfant va dépendre de son environnement culturel (parents, famille etc.)
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13
Q

La démarche prosaïque et directe de l’enfant pour distinguer réalité et image de la tv

A
  • même démarche que pour d’autres apprentissages conceptuels:
    → utilise représentation particulière de la TV et y recherche des indices pour décider si il s’agit de réalité ou d’une fiction
    → c comme pour la différence entre fruit et légumes ; la majorité du temps il y arrive mais pour la tomate c’est + dur
  • dans ce cas, il doit faire intervenir d’autre éléments et d’information
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14
Q

Imagination et émotions : Vision de PIAGET et de FREUD

A
  • l’imaginaire est dirigé par les émotions et les désirs
    PIAGET raconte histoire d’une petite fille à qui ont interdit de jouer dans l’eau, donc elle va chercher une bassine et agir comme si il y avait de l’eau dedans pour combler le désir.
    → utilisation de l’imaginaire pour combler un besoin qui n’est pas comblé dans la réalité
    Chez FREUD, on y retrouve dans l’imagination un moyen de combler les désirs frustrés par la réalité.
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15
Q

Imagination et émotions : Vision de HARRIS

A
  1. pour lui, imagination( généralement) ≠ moyen pour combler un désir car :
    - nous imagions souvent des situations que l’on ne voudrait surtout pas voir arriver
    SITUATION :
    - parents emmènent petite fille au centre équestre
    - elle se plein que son poney imaginaire ne veut pas la suivre
    → il ne s’agit pas d’une utilisation de l’imagination pour combler un désir
    → les idées que l’on génèrent ne sont pas dirigées par nos désir : sinon pourquoi certaines nous rendraient tristes, ou apeuré ?
    AUTRE POINT : même si les enfant sont capable de différencier réalité et imaginaire, il dispose d’une vie imaginaire suffisamment forte pour susciter chez eux des émotions parfois très fortes (chez l’adulte également comme les films d’horreurs)
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16
Q

Quelles est donc la différence entre les émotions ressenties par un adulte qui voit un film d’horreur et la petite fille qui a son poney qui refuse de la suivre?

A
  • L’adulte est mieux capable de prendre conscience qu’il est le jouet de son imagination et donc arrive + facilement a baisser l’intensité des émotions ressenties

→ ce n’est donc pas une différence de capacité d’imagination mais une différence de capacité à REGULER SES EMOTIONS

17
Q

Pourquoi l’enfant se fait il peur avec son imagination ?

A
  • EXPLICATION 1:
  • permet de tester virtuellement les conséquences d’un possible et donc de vérifier les réactions émotionnelles que cela risque de développer chez lui.
    → c’est une sorte d’entrainement à la réalité
  • EXPLICATION 2:
  • le langage humain permet de parler d’évènements du passé
  • permet lorsque qqn nous raconte qqch qu’il a vécu de se représenter la situation avec toutes ses implication émotionnelles.
  • les conversation ordinaires nous permettent donc d’apprendre comment y réagir en fonction de l’expérience d’autrui
18
Q

Le rôle de l’adulte dans l’imagination

A

→ grand rôle dans la formation de l’imaginaire de l’enfant et dans la distinction entre réalité et fiction
- adulte va fournir 2 types d’infos :
1. informations objectives et scientifiques (permet de savoir ce qui est vrai)
2. informations des récits, aspect du monde que l’enfant ne peut pas observer (comme le père Noël, la petite souris)

19
Q

Les aspects positifs et négatifs du rôle de l’adulte dans l0imaginaire de l’enfant

A
  • l’enfant va croire ce qu’on lui dit en fonction de la fréquence et la consistance du récit
  • difficile de faire la différence entre faits et croyances religieuse

ANGLE POSITIF :
- permet d’amener l’enfant é se projeter dans différents modes de vie qui lui sont inconnus

ANGLE NEGAITF :
- une gd partie de ce qu’on raconte est accepté par l’enfant sans sens critique
- même si a 5,6 ans ils sont capables de comparer ce qui est dit avec d’autre récits, ils restent très actifs pour organiser l’info qui leur est fournie

20
Q

Quels sont les deux approches pour aider l’enfant a distinguer réalité de fiction ?

A
  • il faut fournir une indication sur le TYPE de fiction : fondée sur la réalité mais qui n’existe plus, sur l’imaginaire, sur des croyances non démontrées etc.

en pédagogie il y a 2 méthode :
1. Laisser enfants tout découvrir lui même
2. Fournir ce qu’il doit considérer comme la vérité

  • UNE SITUATION INTERMEDIAIRE est de l’aider à faire la part entre son imaginaire ET celui des autres ET la réalité
21
Q

A qui faire confiance ?
→ expérience

A

il faut croire mais pas tout le temps
EXPERIENCE (Harris 2013)
- enfant de 2ans et 2,5 ans (capable d’imaginer le mouvement d’un objet invisible)
- PHASE 1 : une peluche est cachée dans une cachette parmi plusieurs possibles
- PHASE 2: enfant dans une pièce voisine
- Groupe 1 : enfant qui voyait
expérimentatrice déplacer le jouet
dans une cachette (boite)
- Groupe 2 : enfant voit pas
expérimentatrice mais elle leur dit
“j’ai pris le jouet et je l’ai mis dans
la boite”
- PHASE 3 : retour dans la pièce pour retrouver l’objet caché

RESULTATS :
- A 2ans :
- groupe fenêtre : tt les enfants vont voir la boite
- groupe explication : enfant vont souvent vers le placard et ensuite se corrigent
-A 2.5ans :
- plus de différence, tous vont vers la boite direct

CONCLUSIONS :
- A partir de 2,5 ans, enfant accordent la même confiance au témoignage d’autrui qu’à ce qu’ils voient
- A partir d’un témoignage d’autrui nous élaborons des IMAGES MENTALES qui représentent le monde réel
- Nous admettons que ce que nous voyons n’est qu’une petite fraction de ce qui existe

22
Q

Qui les enfants choisissent ils de croire?

A

EXPERIENCE (Harris)
- enfant 3, 4 et 5 ans
- deux expérimentatrice connue VS pas connue proposent des affirmations contradictoire sur la façon de nommer ou d’utiliser des objet

RESULTATS:
- a tout âge enfant écoutent + éducatrices connue

CONCLUSIONS : Les enfants sont des apprenants séléctifs