COURS 5 : Le développement de l'imitation, apprentissage social effets des écran Flashcards

1
Q

L’imitation néonatale

A

→ ZAZZO
- il a observer les imitation de la protrusion de la langue chez son fils âgé de 25 jours : l’enfant imite il donc ?

CONTEXTE : dans ses années 50,60, la méthode PIAGET domine la psychologie. Il part du principe que pour qu’un enfant imite il doit être capable d’avoir une représentation mentale, hors cela est impossible dès la naissance selon PIAGET

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2
Q

Expérience METZOFF & MOORE (1997)

A

SITUATION, expérience 1 :
- 6 bébés de 2 semaines
- PHASE 1 : visage passif pdn 90 sec

  • PHASE 2 : 4 gestes successifs de 15 sec :
    - protusion de la lèvre
    -protusion de la langue
    - ouverture de la bouche
    - mouvement de doigts avec des ouvertures et fermeture de main

PHASE 3: pour chaque modèle, l’exposition est suivie immédiatement d’une période de réponse de 20 sec + visage passif

RESULATS :
- geste qui a été spécifié pour une période réponse donnée est celui qui correspond au modèle présenté
- imitation du modèle

CONCLUSIONS :
- l’imitation requiert des appariement entre le gestes modèles (vision) et les actions propres du bébé (proprioception)
- système de représentation amodale ou supramodale pré-cablé
- remise en question de la position PIAGETIENNE

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3
Q

Les recherches de VINTER (1985)

A

→ approches transversales et longitudinale (suivis d’un bébé) de sa naissance à ses 3 mois

  • on constate une baisse progressive de l’imitation au cours des premiers mois( elle est présente à la naissance puis disparait petit à petit autour de 3 mois)
  • le bébé est capable de reproduire seulement des modèles dynamique mais pas des positions statiques
    → rôle des mouvement biologique : le bébé préfère mouvement biologique à non biologique
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4
Q

L’imitation est elle uniquement propre à l’humain ?

A

NON
- auparavant on considérait les animaux comme des objets et donc on pensait que les animaux n’avait pas de capacité d’imitation à la naissance.
→ mais c’est faux, auj on sait que les bébés macaques ont les même capacités d’imitation (nouveau nés macques sont capables d’imiter des actions faciales et vocales produites par des humains adultes)

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5
Q

Le développement de l’imitation de 0 à 6 mois chez les primates humains.
→ Quels sont les deux tendances dans le développement ?

A
  1. Le déclin des mouvements comme la protusion de la langue
  2. Emergence d’imitation de mouvements sociaux comme :
    • les posture corporelles et leur utilisation dans les situations sociales d’interactions
    • la capacité d’anticipation d’évènement sociaux

→ la capacité d’imitation néonatale disparait et laisse place à de nouvelles compétences d’imitation mais cette fois ci sociales

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6
Q

Développement de l’imitation à partir de 6 à 9 semaines

A
  1. Pt de vue du déclin :
    - imitation de la protusion de la langue est en déclin( suivit de celui du clignement de yeux)
    - suggère une INHIBITION du déclenchement de ces mouvements
  2. Pt de vue de l’émergence au cours d’interactions en face à face :
    • imitation de mouvements de la tête, des bras et des mains (NADEL ET AL2000)
    • Imitation d’expression faciales se diversifient + ont une signification dans le contexte sociale (le cas des sourires)

→ DEBUT D’IMITATION SOCIALE qui permet l’adaptation et permet d’entrer en contact avec autrui

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7
Q

développement de l’imitation après 6 mois

A

🔴Evolution rapide en relation avec une Innovation de taille:
→ apparition d’actions et non plus de mouvement

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8
Q

Quels sont les 2 niveaux de mécanisme décrit par Rizzolatti et al en 2001 a partir de l’âge de 6 mois ?

A

→ on découvre que à 6 mois l’enfant reproduit des actions et non des mouvements

  1. mécanisme de bas niveau de résonnance : présent d’est la naissance, responsable de l’imitation néonatale. Réagit sur des fonctions motrices
  2. Mécanisme de haut niveau de résonnance : apparaît après quelques mois de vie, dérivant d’une association entre la REPRESENTATION de l’action motrices et les CONSEQUENCES DE L’ACTION :
    - ce mécanisme ne déclencherai pas une réponse motrice mais déclenche sa REPRESENTATION
    - il ne compose pas les mouvements qui compose la réponse motrice mais plutôt l’ensembles de gestes susceptibles de réaliser l’action.
    - similarité aux schèmes de PIAGET
    - ce mécanisme explique le type d’imitation qui se concentre par sur le mouvement ou l’action en tant que tel mais se concentre sur le BUT/ LE PROGRAMME/ L’INTENTION
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9
Q

Développement de l’imitation à partir de 14 mois

A

→ MELTZOFF (1995)
- enfant reproduit le but et non l’action ratée
→ compréhension de l’intentionnalité derrière des mouvements

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10
Q

Développement de l’imitation à partir de 16 à 20 mois

A

→ KILLEN ET UGIRIS 1981)
- enfant accepte d’imiter des actions qui nécessite des objet inapproprié (exemple faire semblant de boire dans une voiture)

→ ces imitations nécessitent la capacité:
- de planification de l’action
- d’inhibition de l’action
- de représentation de but et de l’intention derrière une action

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11
Q

le développement de l’imitation entre 6 et 12 mois

A

→ gros progrès
- non seulement constitution d’un répertoire d’actions, d’encodage en terme de représentation (de schèmes)
mais également
- la mise en jeu de processus contrôlés par les fonction exécutives, processus eux même considéré comme la base d’une méta représentation

→ imitation différée : imitation avec une conscience du but de l’action, capacité d’avoir des représentation mentale qui permet à l’enfant d’agir de manière convenable

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12
Q

Conclusions et résumé des différentes phase du développement de l’imitation chez l’enfant depuis la naissance à 2 ans

A
  • enfant a développé des capacités d’imitation qui évoluent en fonction de son développement cognitif et qui suivent ses acquisitions sensori motrices
  • A 2 mois il devient capable d’imiter des mouvement du bras, de la mains etc.
  • après 6 mois il est capable d’imiter des actions impliquant des objet basé sur deux modèles (un primaire et un autre basé sur des représentation)
  • A 9-12 mois l’enfant imitent des actions qui implique la compréhension de l’intention du modèle
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13
Q

Imitation et communication :
→ comment mettre en évidence cette forme de communication sans mots (NADEL 2001)

A

SITUATION :
- salle familière de la crèche avec 10 objets tous en double exemplaire
- introduction deux enfants du même âge qui se connaissent sans être familier
- enfant entre 18-48 mois
- enfants laissé seuls dans la salle, sans suggestion que quoi faire

RESULTATS :
- jusqu’à 42 mois, l’imitation est systématiquement utilisé comme moyen de communiquer

→ imiter et reconnaître être initier sont alors 2 facettes coordonnées du même phénomène permettant d’alterner deux rôles comme le tours de paroles sans langage

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14
Q

Imitation et communication : comment évolue la communication sans parole des enfants ?
→ A 2 ANS

A

NADEL et BAUDONNIERE
- intérêt des enfant de 2 ans à être imités,
- alternance contrôlé du rôle d’imitateur et d’imité

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15
Q

Imitation et communication : comment évolue la communication sans parole des enfants ?
→ A 18 MOIS

A
  • propension (tendance naturelle) à imiter en retour leur imitateur
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16
Q

Imitation et communication : comment évolue la communication sans parole des enfants ?
→ A 14 MOIS

A

SITUATION
- enfant mis en présence de 2 adultes, l’un qui les imite l’autre qui les imite spas, regardent sourient et test + l’adulte qui les imite

17
Q

Imitation et communication : comment évolue la communication sans parole des enfants ?
→ JUSQU’A 4 ANS

A
  • imitation utilisée comme méthode de communication fonctionne jusq’a 4 ans mais après plis
18
Q

Imitation et communication : comment évolue la communication sans parole des enfants ?
→ APRES 4 ANS

A
  • imitation pour communiquer ne fonctionne plus car
  • tester et contrôler intentionnalité de l’autre peut être réalisé à partir d’inférence méta représentationnelles
  • plus besoin de réaliser les intentions de l’autres ou de l’informer sur ses intentions en réalisant une action similaire
  • le rôle précurseur d’intentionnalité joué effectivement par le système imitatif ne fonctionne plus
  • théorie de l’esprit est un outils bcp + performant que l’imitation pour communiquer
19
Q

Imitation et apprentissage social

A

→ comprendre les comportement anti-sociaux
SITUATION : expérience de la poupée bobo
- exposer des jeunes enfants à des scènes dans lesquelles des adultes se comportaient de manière agressives envers une poupée
- puis mesurer si les enfants imiteraient spontanément ces comportement lorsqu’eux même seraient en présence de la poupée

RESULTATS:
comportements moteurs:
→ les enfants exposés au modèle adulte agressif étaient + propice é poser des gestes agressifs physique que les autres
→ garcon 3fois + violent que les filles
→ enfants sont influençable par le modèle du même sexe que eux

comportements verbaux:
→ +exposé alors expriment + de propos aggressifs
→ garcon et fille sont semblable

20
Q

A quoi s’oppose la théorie du développement de l’imitation ?

A
  • contraire à la théorie béhavioriste car l’enfant apprend sans récompense → aucun renforcement
  • contraire à la psychanalyse car l’exposition à la violence ne réduit pas le violence par effet cathartique
21
Q

Conclusions générales sur l’‘imitation

A
  • l’imitation exploite différentes ressources lies aux capacités de discrimination sociale et d’exécution contrôlée de l’action.
  • elle a toute les propriétés permettant de jouer un rôle transitoire comme mécanisme d’apprentissage en attendant le développement de la parole chez l’enfant
22
Q

les effets des écrans sur le développement de l’enfant

A
  • Il y a une exposition de plus en plus précoce des enfants aux écrans, et de plus en plus longue
  • Il ne faut pas que l’enfant soit exposé aux écrans avant l’âge de 1.5 ans (à l’exception des appels vidéo)
  • Après 1.5 ans, il faut limiter le temps d’exposition au maximum tout en favorisant l’accompagnement parental
    adapté au cours du visionnement
  • Les enfants qui regardent (ou même écoutent) des scènes violentes sur les écrans sont plus susceptibles de montrer
    des comportements violents (pousser, taper, provoquer) que les enfants qui ne regardent pas des scènes violentes
  • Plus un sujet est exposé à des images violentes, moins il présente de réaction émotionnelle à ces images.
  • Les enfants qui ont eu préalablement de l’expérience avec des films violents atteignent un stade de violence
    supérieur pour avertir un adulte, comparé aux enfants qui n’ont pas de l’expérience avec des films violents
  • Le visionnage de contenus violents entre 24 et 60 mois favorise des comportements antisociaux 5 ans après.
  • Chaque heure quotidienne de visionnage de contenus violents augmente de 10% la probabilité de comportements
    oppressifs avec ses pairs à l’école primaire.
23
Q

la violence nourrit par la peur

A
  • La théorie de l’acculturation : exposition à un monde très différent de notre réalité + influence la perception du
    monde réel
  • Le syndrome du grand méchant monde : victimisation, surestimation des chances d’être agressé
  • Les parents et les enfants exposés à des histoires de kidnapping dans les journaux télévisés affichent une peur
    irrationnelle de l’enlèvement
  • Les enfants qui sont plus exposés à la télévision montrent des scores significativement plus élevés à des tests
    d’anxiété et de dépression
  • On trouve aussi un lien entre l’exposition audiovisuelle et survenue de cauchemars chez l’enfant. Les films
    d’horreur crédibles peuvent créer du PTSD chez l’enfant de 10 ans.
  • Les enfants les plus jeunes sont davantage sensibles aux aspects sonores ou graphiques violents, et ensuite les
    enfants deviennent moins sensibles aux traits perceptifs des monstres, fantômes, et deviennent plus sensibles aux
    scènes de violence explicite.
  • Ce qui est perçu comme violence pour un enfant ne l’est peut-être pas pour un adulte – nécessité de s’informer
    auprès des éducateurs