COURS 11: le développement du sens moral Flashcards
Le modèle de Kohlberg (1963, 1969)
- s’inspire de la théorie Piagétienne
- la pensée morale ne se réduit pas é un processus d’intériorisation des influences sociales → enfant est actif, il n’absorbe pas juste, il construit (opposé à la psychanalyse et au behaviorisme)
- la personne développe activement les structures de raisonnement mobilisés pour réfléchir à des problèmes moraux :
METHODE :
pour tester cela, Kohlberg met les gens face à des dilemmes moraux et étudie la réponse des gens. Face à des dilemme moraux, on invoque la justification qui découle de notre structure de raisonnement moral
Le modèle de Kohlberg (1963, 1969)
→ avec quoi évoluent les registres de justificatif moraux ?
- augmentation des capacité d’abstraction et de décentration (r+ avec QI)
- augmentation de la complexité des expérience sociales
- découverte que certains types de raisonnement ne sont pas adaptés
- conflits cognitifs de loyauté (la famille vs les lois)
- déséquilibres cognitifs : restructuration
Le modèle de Kohlberg (1963, 1969)
→ Que découvre Kohlberg suite aux réponses des individus ?
- Il remarque que les justifications des personnes pour agir sont souvent les mêmes ; cela nous affirme donc que les préférence de certain registre de justification découlent de la structure de raisonnement moral et cognitif
- Lors de l’analyse des réponses données aux dilemmes moraux, il se rend compte qu’il y a des réponses
systématiques données pour chaque âge :
il définit donc 3 niveaux dans lesquelles ils rangent différents niveaux de stades
Les 3 niveau dans le développement du sens moral selon Kohlberg
NIVEAU PRE-CONVENTIONNEL:
→ la personne se décide en fonction de ses intérêts personnels et des risques encourus
- stade 1 à 2: progrès de la décentration sociale
- stade 1(5-6 ans): les conséquences concrètes des actes (punition, récompense) suffisent à déterminer la qualité morale d’un acte.
origine des règles située hors individu
- stade 2 (6-8 ans): autrui est pris en compte comme MOYEN le procéder à un échange social de type égoïste et pragmatique (“donnant-donnant”)
NIVEAU CONVENTIONNEL
→ respect des liens et alliances ou de la loi
→ renonce à ses propres intérêts immédiats
→conformité loyale et intériorisées aux attentes familiales et aux groupes
-stade 3(8-10ans): la sensibilité des autres domine,
un comportement est moral s’il fait plaisir aux personne qui comptent pour lui
- stade 4 (10-12ans) : le respect des règles sociétales et de l’autorité devient prépondérante
NIVEAU POST CONVENTIONNEL
→ autonomie morale: enfant comprend que on a besoin de règle pour vivre ensemble et donc agis en fonction du contexte (même si le comportement choisis le contraint)
-stade 5 (après 13 ans): stade de contrat social: adhésion libre et impartiale aux règles élaborées socialement et reconnues par le plus grand nombre permet de garantir les droits individuel.
prise de conscience de la multiplicité des valeurs
- stade 6 (adulte) : l’individu adhère explicitement à des principes moraux qu’il considère é la fois comme des principes élaborés personnellement et comme des critères d’évaluations devant s’appliquer universellement
Les apport moderne de Haidt ( en 2001 et 2007): social intuitionist model
- lorsqu’on est face à une situation sociale, on a une intuition de notre morale, piloté par nos émotions
-Dans les jugement moraux(quotidien) que on fait, au début il y a une intuition spontanée qui correspond à notre système moral que l’on considère positif ou négatif (l’origine de nos jugements sont une résonnance affective que produit la situation(émotion))
→Spontanément on dit cela c’est bien ou ca c’est pas bien
→Mais c’est seulement après que on a le raisonnement qui apparaît (aspect cognitifs plus tardif pour justifier ou rationaliser notre jugement)
- Les intuitions morales sont construites au long terme, de façon implicite, au travers des activités et des interactions sociales durant l’enfance et l’adolescence et influencent la manières dont on agit dans la vie de tous les jours
Les enfants préverbaux sont ils capable d’emmètre des jugements moraux ?
expérience avec la colline verte ou il y a une forme qui aide
Le développement du sens de la justice et de la coopération
→Les bébés ont tout de même une intuition pour choisir le personnage avec une bonne morale dans un scénario –
ils sont alors capables d’un jugement social en observant le comportement social des autres.
→ Notre espèce est très sensible aux partages justes et équitables des ressources disponible, dès 5-7 ans. De plus, cette sensibilité est d’autant plus forte chez un groupe si les membres de ce dernier ont été amenés à coopérer dans l’exécution d’une tâche.
Expérience de Tomasello
Tâche proposée à des enfants de 3-4 ans un problème technique comme tirer une planche des deux extrémités
grâce à une ficelle – problème qui ne peut être résolu qu’en coordonnant les mouvements (coopération entre 2
enfants).
→Une fois le problème résolu, les enfants reçoivent une récompense, mais de manière non équitable (l’un reçoit beaucoup plus que l’autre).
→L’enfant favorisé partage spontanément sa récompense avec l’enfant lésé avec qui il a effectué la tâche –comportement qui n’existe pas dans le cas où les enfants ont résolu le problème de manière indépendante.
→Comportement de justice et équité présent dès 3 ans, propre à notre espèce.
Le sentiment d’élévation (Haidt)
→Il y a des modèles, des personnages qui inspirent le comportement des enfants. Les sentiments que nous infligent
les personnes de notre environnement (ex : éducatrice gentille) vont influencer des comportements prosociaux /
antisociaux.
→Origine du sens moral : plusieurs théories évolutionnistes tentent d’expliquer pourquoi l’homme est le seul être vivant doté d’un sens moral aussi élaboré (intuition de ce qui est bien et pas bien dans notre environnement)
Théorie évolutionnistes concernant le développement du sens moral de l’humain
→L’instinct de parenté : en aidant une personne de notre famille, nous favorisons la transmission de nos gènes, ceux que nous partageons avec nos proches
→Les bénéfices pour le groupe : en coopérant davantage avec les autres, nous serions plus performants que les autres groupes et aurions plus de chances de survivre contre l’autre groupe
→Les bénéfices sociaux : en nous comportant bien avec autrui, nous aurions une meilleure réputation et plus de chances de trouver des partenaires et donc de survivre
Les caractéristiques de la morale
→ sélectionnée par l’évolution
→ base précablée, intuition précoce
→ capacités psychologique avec des composants automatiques et inconscients