Cours 6 Flashcards
L’alzheimer et les maladies apparentés sont marqués par?
La maladie d’Alzheimer (MA) et les maladies apparentées sont marqués par une perte d’indépendance fonctionnelle et une perte d’autonomie cognitive
Indépendance fonctionnelle : indépendance dans la réalisation d’Activité quotidienne comme s’habiller et autre
o Plus les troubles cognitifs s’aggravent, plus ils causent de probleme dans la vie de tout les jours, on voit un impac du déclin cognitif sur les AVQ
Conséquences des maladies neurocognitives sur la personne
Ces maladies neurocognitives sont associées à un risque de chutes, de syndromes confusionnels, d’hospitalisation et d’institutionnalisation
o Maladie neurologique qui ont un impact sur différentes fonctions cognitives
o Troubles cognitifs qui s’installent très progressivement (mois/années) et qui s’aggravent lentement
o Associé à un risque de chute, hospitalisation, institutionnalisation et délirium
Quelle approche médicale est favorisée par rapport aux maladies neurocognitives
En l’absence d’accompagnement adapté, le risque d’épuisement des aidants est majeur
Un repérage précoce et une anticipation médico-sociale permettent un accompagnement des troubles et favorise le maintien à domicile
o Le déclin cognitif en CHSLD se fait plus rapidement
o Moins de stimulation cognitive et physique
Médication : aide les symptomes, mais ne guérit pas
Définition de démence
La démence désigne l’affaiblissement progressif et pathologique de l’ensemble des fonctions intellectuelles, mémoire, attention, jugement, capacité de raisonnement et les perturbations des conduites qui en résultent
N’a pas de lien de causalité avec le viillissement normal
DOIT AFFECTER LA VIE DE TOUT LES JOURS
Différence entre vieillissement normal et pathologique
Vieillissement normal
- Ralentissement
- mot sur le bout de la langue (Manque du mot) (Anomie quand important)
o Symptome cardinal dans l’aphasie primaire cognitive
- difficulté pour retrouver les noms propres
- difficulté doubles-tâches, tâches complexes, etc.
Vieillissement pathologie (démence)
- difficultés cognitives importantes (grosse perte de mémoire)
o Plus fréquents et importants (ALzheimer va vrm oublier avoir poser la question 20x deja)
- troubles du comportement (Colère, paranoia, jalousie qui vient apres sans raison alors que la personne était pas comme ca)
- perte d’autonomie (Sur 10 ans, les 8 premieres années la personne peut etre autonome, mais apres necesitte d’etre accompaganer)
Quand peut-on suspecter une démence
Une maladie neurocognitive peut être suspectée à partir :
o d’une plainte mnésique du patient ou de son entourage (La personne devient inconsciente de ses difficultés – Anosognosie)
o Déclin subjectif de la mémoire (Stade pré-clinique – avant le MCI) :Les participants ayant une plainte de mémoire + inquiétude, va evoluer de manière plus intense que ceux que ca inquiete pas
o de la survenue de troubles des autres fonctions cognitives ayant un impact significatif dans les activités de la vie quotidienne (Par exemple le langage au niveau de la production)
Quel terme ne doit plus etre utiliser?
démence sénile
(relié à l’âge)
Critères de démence du DSM-IV et les limites de celui-ci
A. Déficits cognitifs multiples dont la mémoire (Obligatoirement une plainte de memoire)
B. Déclin cognitif (Par rapport au fonctionnement préalable)
C. Début progressif et évolution continue (Installation insidieuse et aggravation lentement progressive)
D. Absence autre trouble neurologique
E. Absence confusion mentale (Réversible)
F. Absence dépression ou psychose
Limites critères du DSM
o Critères trop large comme trouble de la mémoire, mais d’autre forme de démence ont pas de trouble de mémoire (pas tout le storubles neuro-cognitifs commencent avec un probeme de tmemoire)
o Pas de critères diagnostic pour la trouble cognitif léger, stade de pasage entre vieillissement normal et démence
o Permet pas de distinguer différents types de démence
Caractéristiques des troubles neurocognitifs majeurs (démence)
Prévalence
Atteinte d’au moins 2 fonctions cognitives parmi la mémoire, les fonctions gnosiques (Fonctions perceptuelles), langagières, praxiques (Représentation symbolique et manipulation des gestes - PAS MOTEUR) et exécutives.
Impact sur les aptitudes à la vie quotidienne
Trouble objectivé par une évaluation neurocognitive (Sous la moyenne quand on contrôle pour variables confondantes)
Évolution lente et insidieuse avec une rupture avec l’état antérieur
Prévalence
o 1 à 2% à 65 ans
o 30% à 85 ans
Caractéristiques des troubles neurocognitifs mineurs (TCL ou MCI)
Prévalence
Formes transitoires caractérisées par une atteinte légère d’une ou de plusieurs fonctions cognitives
Objectivables par des tests neuropsychologiques mais sans retentissement sur les activités de la vie quotidienne
Plusieurs types de TCL qui vont évoluer vers différents types de démences
Prévalence :
65 ans – 2 à 10% ont un TCL mineur
85 ans – 5 à 25%
SPCD de l’alzheimer
Avant : Retrait social,idées suicidaires, dépression, paranoia, rythme diurne, anxiété
Pendant : accusation, modifications thymiques
Après: irritabilité, délire, agitation, agressivité, hallucinations
Quelles sont les pathologies neurodégénératives, vasculaires et mixtes
Les pathologies neurodégénératives :
Maladie d’Alzheimer
Démences fronto-temporales
Maladies à corps de Lewy incluant l’atteinte cognitive de la maladie de Parkinson
Dégénérescence cortico-basale
Paralysie supra-nucléaire progressive
Les pathologies vasculaires :
altérations secondaires à des accidents vasculaires cérébraux (Séquentielle cognitive post-AVC)
Une démence vasculaire n’Est pas considéré une démence dégénératives
Formes mixtes
Démences mixtes alzheimer et vasculaire
Quels sont les différents types de démences dégénératives et les maladies qui leur appartiennent
MA
Huntington
PSP
DFT
DCL
Atrophie focale : APP
Parkinson
DCB
Corticales
MA : maladie d’Alzheimer –> attaque les aires associatives et de traitement
DFT : démence fronto-temporale
Atrophies focales : aphasies primaires progressives
• atrophie corticale postérieure (Visuel, visuo-spatial, lecture touché)
Sous-corticales
Atteintes : noyaux gris centraux (Putamen, thalamus, etc. et tronc cérébrale)
MP : maladie de Parkinson
Maladie de Huntington
• Héréditaire 50% de chance de la donnée à nos enfants
• Apparition de problèmes moteurs importants, comme contrôle mouvement volontaire
• Troubles cognitifs et psychiatriques
- PSP : paralysie supranucléaire progressive
Cortico-sous-corticales (Noyaux gris centraux)
Premier plan : atteinte cognitive et psychiatrique (Visuo-sspaitale, attention , hallucination et convictions délirantes)
DCL : démence à corps de Lewy
• Hallucination visuels très riche
DCB : dégénérescence cortico-basale
Pathologies du motoneurone (ex. SLA)
Quelles sont les démences non-dégénératives?
o démences vasculaires
o tumeurs
o démences toxiques
o démences infectieuses (Peut venir du sida)
démences à prions (maladie de Creutzfeldt-Jakob)
Maladie de vache folle
Évolution rapide
démences inflammatoires
Démence sclérose en plaques
démences métaboliques et nutritionnelles
Carrence en B12 –> démence nutritionnelles
Démence de Korsakov en fait partie (Alcoolique ne mange plus donc perte vitamin)
Problème de santé qui modifie les processus physiques et chimiques normaux dans le corps diabete/maladie thyroides et peut causer démence
démences séquellaires (Démence de Korsakov en fait partie)
Séquelle à un AVC
Quelles sont les démences atypiques
Démence traumatique :
Athlète de haut niveau
• Autre terme : encéphalopathie traumatique chronique
coups répétés à la tête ou choc très important
changements humeur, comportement, cognitifs, moteurs
• Devienne colérique, distrait, difficulté de planification, confus
trouble mémoire, aphasie, apraxie. . .
Problèmes moteurs et musculaire
• Coordination, élocution
Démence pugilistique :
démence du boxeur
Démence infectieuse :
démence neurosyphilitique
encéphalite herpétique –> (attaque lobe frontaux, cause syndrome amnésique sévère)
SIDA
Maladie de Lyme
Maladie du prion
Caractéristiques des évaluations de dépistage
Les différents tests existants
Qu’Est-ce qui doit être chercher mise à part la démence
Les tests de dépistage doivent couvrir les différents champs des fonctions cognitives :
Ex. le Mini-Mental Status Examination de Folstein (MMSE), Montreal Cognitive Asssesment (MoCA), évaluation des fonctions frontales (BREF)
• MMSE : questionnaire de 30 et concentré sur problème de mémoire
• MoCA : Évalue plusieurs formes de démences
• BREF : Même style que MoCA
La recherche d’un syndrome dépressif doit être menée en parallèle:
Utilisation de la Geriatric Depression Scale (GDS)
En cas d’anomalie de ces tests de repérages, le patient doit être adressé en consultation spécialisée
Quels sont les différents plans d’évaluation clinique
Sur le plan neurologique :
La recherche d’un syndrome pyramidal (signe potentiel d’AVC)
• Symptomes qui résultent du faisceau pyramidal (fonction de commande motrice volontaire)
La recherche d’un syndrome extra-pyramidal (signe potentiel d’une atteinte vasculaire ou dégénérative des noyaux gris centraux, contre-indiquant les neuroleptiques)
• Ex : Parkinson
L’évaluation de l’occulomotricité
• Direction du regard et contorle du mouvement oculaire
• Incapacité à faire certains mouvements des yeux
L’évaluation des reflexes frontaux
• Grasping : Préhension automatique d’objets qu’on met dans la main d’un patient
Sur le plan général :
Un examen de la marche (Vitesse de marche, TUG, test du lever de chaise)
Une évaluation du poids et / ou d’une perte de poids
Une évaluation de l’état d’hygiène
Sur le plan neuropsychologique
Un examen approfondi des fonctions cognitives et du retentissement de difficultés dans la vie quotidienne
Caractéristiques du motoric cognitive Risk syndrome
Risque de troubles neurocognitifs sévères majorés si :
Altération de la vitesse de marche
Plainte cognitive objectivée
AVQ préservés
Pas de critères de troubles neurocognitifs majeurs
Combinaison vitesse de marche et plainte cognitive –> démence possibles à 50%
c’est un facteur de risque de développer une démence. On le remarque surtout par une réduction de la vitesse de marche. Les autres symptômes sont des plaintes cognitives (la personne se plaint de certains aspects de son fonctionnement cognitif) et la préservation des AVQ (donc évidemment la personne n’atteint pas les critères de la démence).
Quelle évaluation en imagerie/biologique médicale?
Imagerie : un bilan en imagerie, idéalement une IRM cérébrale, permet de faciliter l’orientation étiologique et d’écarter une partie des diagnostics différentiels
Biologie : afin d’écarter un syndrome confusionnel, un bilan médical relativement large doit être réalisé incluant un dosage
de la TSH
des vitamines B9 et B12
selon les situations, une sérologie syphilitique
Maladies associés aux troubles suivants
o Troubles progressifs de la mémoire épisodique
o Troubles progressifs de la mémoire sémantique
o Troubles progressifs des fonctions exécutives :
o Troubles comportementaux progressifs :
o Troubles gestuels progressifs :
o Troubles progressifs du langage
o Troubles visuels progressifs
o Troubles progressifs de la mémoire épisodique : MA
o Troubles progressifs de la mémoire sémantique : APPvs (Aphasie primaire progressive variant sémantique)
o Troubles progressifs des fonctions exécutives : DCL, DFT (Démence corps lewy)
o Troubles comportementaux progressifs : DFT ( démence fronto-temporal)
o Troubles gestuels progressifs : DCB (dégénérescence cortico-basale)
o Troubles progressifs du langage : APPnf et APPl (Logopénique Aphasie primaire progressive non fluente vs. Logopénique)
o Troubles visuels progressifs : DCL et ACP (MA atypique) (Démence corps lewy) (Atrophie cortical postérieur)