Cours 12 Flashcards

1
Q

SCPD de la MA

A
o Agitation/Agressivité
o Symptômes psychotiques 
o Dépression
o Apathie
o Anxiété
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Q

Différencie entre Apathie et Dépression

A

Différence avec dépression : Rapport d’inconfort et dit qu’il ne se sens pas bien
• Avec apathie c’est les proches qui font le rapport

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3
Q

Arbre hiérarchique de la mémoire

A

Mémoire à court terme
o Mémoire perceptuelle
o Mémoire de travail

Mémoire à long terme

o Mémoire explicite
	Mémoire épisodique
	Mémoire sémantique
o Mémoire implicite
	Mémoire procédurale
	Mémoire émotionnelle
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4
Q

Caractéristiques de la mémoire émotionnelle

A

Pas toucher par la maladie

Les liens émotionnels avec les différentes personnes restent en place  garder le même personnel

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5
Q

Stratégies a employer quand les patients MA vivent leur passé comme étant la réalité

A

 Éviter de l’orienter à la réalité  trop confrontant
 Parler de ce qui est significatif pour lui
 Lui parler du passé au passé
 Comprendre l’émotion derrière
 Faire diversion (photos, livre, religion, ce qui est significatif pour l’usager)
 Tenter de l’occuper

Valider inquiétude –> apaiser –> diversion –> occuper

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6
Q

SCPD de la maladie vasculaire

A

o Psychose
o Dépression
o Apathie
o Anxiété

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7
Q

Caractéristiques différentes des 3 types de dégénérescence lobaire frontotemporale

A

Deux types affectant principalement le langage (aphasie primaire progressive de type non fluente et de type sémantique)

Un type comportemental provoquant :
 Désinhibition comportementale précoce (Incapacité à inhiber ses comportements)
 Apathie ou inertie précoce
 Perte précoce de sympathie ou d’empathie
 Comportements stéréotypés, persévératifs, rituels précoces (ex : Tapper dans les mains)
 Hyperoralité, changements des goûts alimentaires et gloutonnerie

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8
Q

SCPD de la dégénérescence lobaire frontotemporale

A
o	Agressivité : 
o	Symptomes compulsifs 
o	Dépression : 
o	Apathie : 
o	Déshinbition :
o	Psychose rare sauf variante C9ORF72
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9
Q

SPCD maladie ç corps de Lewy

A
	Agitation 
	Troubles du sommeil 
	Dépression 
	Apathie 
	Anxiété 
	Hallucinations visuelles
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10
Q

SPCD maladie de parkinson

A
o	Anxiété (comorbide avec dépression) 
o	Dépression 
o	Symptomes dépressifs
o	Apathie 
o	Fluctuations non-motrices psychiatriques ; anxiété, labilité, attaques de panique
o	Psychose
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11
Q

Définition de SCPD

A

Désignent des symptômes de trouble de la perception, du contenu de la pensée, de l’humeur et du comportement fréquemment observés chez les personnes présentant une démence.

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12
Q

SCPD les plus fréquents

A

Apathie, dépression, anxiété (l’apathie est le symptôme le plus persistant)

Haute prévalence d’apathie, d’agitation et de comportements moteurs stéréotypés aux stades avancés de la démence

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13
Q

Évolution des SCPD

A

Symptômes présents à tous les stades et augmentent avec l’évolution de la maladie

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14
Q

Spécificités selon le sexe des SCPD

A

Hommes = plus d’agressivité

Femmes = plus de symptômes dépressifs

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15
Q

Les SCPD sont sous-diagnostiqués et sous-traités, ce qui entraîne les conséquences suivantes

A

Déclin cognitif plus rapide

Augmentation institutionnalisation

Augmentation incapacité fonctionnelle

Augmentation mortalité

Baisse qualité de vie de l’usager et de sa famille

Augmentation dépression et anxiété chez les aidants

Augmentation utilisation de contentions physiques et chimiques

Augmentation coûts

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16
Q

3 catégories de SCPD

A

Troubles de l’humeur (Dépression, anxiété, apathie)

Psychose (Délire, hallucinations)

Comportements hyperactifs et frontaux
• Désinhibition
• Euphorie
• Comportements moteurs aberrants

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17
Q

SCPD dans les troubles de l’humeur

A

Dépression
Anxiété
Apathie

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18
Q

Caractéristiques de la dépression comme SCPD

qu’entraine-elle?

A

Sous-diagnostiquée et pourtant la dépression cause :
 une plus grande atteinte fonctionnelle;
 un déclin cognitif plus rapide;
 une mortalité relativement plus élevée;
 plus de comorbidité médicale;
 plus d’hospitalisation;
 plus de douleur.

Nécessite un traitement approprié

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19
Q

Caractéristiques de l’anxiété comme SCPD

A

 des pensées (appréhension, inquiétudes diverses);
 des émotions (anxiété, peur);
 des sensations physiques (tension musculaire, palpitations, dyspnée, diaphorèse, malaises gastro-intestinaux, céphalées);
 des comportements (évitement, demandes répétitives, dépendance excessive, agitation)
 Quand la personne ne peut pas l’exprimer on le voit par les comportements ou changements physiques

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20
Q

Caractéristiques de l’apathie comme SCPD

A

Perte ou baisse de motivation relativement au niveau fonctionnel préalable de l’usager

Amotivation touche le comportement, les pensées et les émotions

N’égale pas dépression mais peut y être associée

Usager silencieux

Souffrance de l’entourage

RAPPORTER PAR L’ENTOURAGE

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21
Q

Quels sont les symptomes psychotiques dans la catégories psychose des SCPD

A

Délire :
 Conviction fausse et irrationnelle à laquelle le sujet adhère de façon inébranlable –Les plus fréquents en démence :
• Paranoïde
• Troubles d’identification
 Impossible de les faire changer d’avis  ils vont trouver une facon de tourner l’histoire

Hallucination :
 Fausse perception qui n’est pas associée à un stimulus externe réel
• Ex. entendre des voix

22
Q

Quels sont les symptomes dans la catégories comportements hyperactifs et frontaux des SCPD

A
o	Errance
o	Vocalisations répétitives
o	Mouvements répétitifs ou stéréotypés
o	Désinhibition aggressive
o	Désinhibition sexuelle
o	Gloutonnerie
o	Comportements d’utilisation
o	Comportements d’imitation
23
Q

Définition d’agitation

A

l’agitation se définit comme une activité verbale, vocale ou motrice inappropriée par sa fréquence ou par sa survenue dans un contexte social.

24
Q

Quand est le pic d’agitation

A

16 h (syndrome crépusculaire)

25
Q

Qu’est-ce qui augmente l’agitation

A

le stress et l’anxiété

26
Q

Quels sont les types d’agitation

A

o Agitation verbale sans agressivité

o Agitation verbale avec agressivité

o Agitation physique sans agressivité

o Agitation physique avec agressivité

27
Q

Dans l’évaluation de SCPD, que vfaut-il faire

A

Il faut éliminer le plus de possibilités quand il y a des changements pour trouver les raisons des comportements récents

28
Q

Quelles sont les différentes étape des questions cliniques

A

Étape 1 : bilan médicale

Étape 2 : L’usager a-t-il de la douleur?

Étape 3 : L’usager pourrait-il avoir un effet secondaire d’une médication?

Étape 4 : L’usager pourrait-il abuser de substances qui influent son comportement?

Étape 5 : L’usager est-il déprimé? Est-il psychotique?

Étape 6 : A t-on répondu à tous les besoins de l’usager?

29
Q

Questions sur le milieu de vie

A

Y a-t-il un niveau de stimulation sensoriel adéquat dans son environnement?

Y a-t-il une routine quotidienne adaptée à l’usager?

Y a-t-il des repères de temps et d’espace?

Est-ce que l’usager s’ennuie ou est-il isolé?

L’approche du personnel soignant est-elle adaptée?

30
Q

Pourquoi la routine quotidienne doit être adaptée à l’usager

A

la démence amène une perte de repères. Ainsi, l’usager a une plus grande difficulté à s’adapter.

31
Q

Que faut-il faire pour avoir une bonne description du comportement

A

Identifier avec précision le comportement le plus problématique.

Décrire le comportement à prioriser en terme observable et mesurable.

32
Q

Quels sont les questions à poser lors de l’analyse du comportement

A

Quand?
o Lors des interventions?
o Depuis quand le comportement est-il présent?
o À quel moment de la journée se manisfeste-t-il?
o Quelle est la fréquence? (Aux heures, à tous les jours, chaque semaine)
o Y a t-il un moment où le comportement est absent ou plus fréquent

  • Où?
  • Avec qui?
  • Quels sont les signes précurseurs du comportement?
  • Y a-t-il une nécessité d’intervenir?
  • Quelles sont les interventions faites suite au comportement?
33
Q

Quels sont les outils d’évaluation et ce qu’ils évaluent

A

NPI-R
 Évalue les délires, saut d’humeur, anxiété, FAIT LE TOUR DES SYMPTOMES POSSIBLES
 Évalue présence, gravité et le retentissement (niveau de détresse de l’entourage)

Inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield
 Évalue l’agitation

Échelle révisée de déambulation d’Algase
 Évalue l’errance

34
Q

Le plan d’intervention pour le comportement problématique ciblé doit être

A

connu de tous les intervenants;

appliqué par tous les intervenants, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7;

appliqué pendant un temps suffisant avant de conclure à son inefficacité;

réévalué après quatre semaines et ajusté en équipe, si nécessaire.

35
Q

Qu’Arrive-t-il si un intervenant applique pas le plan d’intervention

A

 les risques que les SCPD persistent;

 les risques de conséquences pour l’usager ou pour vous, intervenant, perdurent (ex. : risques de blessures).

36
Q

Qu’est-ce qui devrait etre viser par les objectifs des interventions

A

Une diminution de 30 à 50 % du comportement problématique est signe d’efficacité de l’intervention

37
Q

Quelles sont les approches des interventions en SCPD

A

Approches pharmacologiques

Approches environnementales

Approches non pharmacologiques

38
Q

Qu’est-ce que la bonne pratique

A

La plupart des guides de pratiques recommandent d’intervenir d’abord avec des approches non pharmacologiques, principalement lorsque les symptômes sont légers à modérés et ne sont pas associés avec une dangerosité pour le résident ou autrui.

39
Q

Que faire avec les interventions si les SCPD sont trop intense

A

Justifier de commencer les interventions pharmaco et non-pharmaco en même temps

40
Q

L’approche pharmacologique est à utiliser quand?

A

Lorsque les SCPD sont d’intensité modérée à sévère (ou lorsqu’il y une indication claire (ex. antidépresseur pour dépression);

Lorsqu’il y présence de risque pour la santé et la sécurité de l’usager ou pour autrui;

Lorsque les bénéfices dépassent les risques associés au traitement

41
Q

Quelles sont les modalités d’utilisation des approches pharmacologiques

A

Faire un essai pharmacologique à la fois

Viser une dose d’entretien stable afin d’éviter les PRN
Faire une réévaluation après 3 mois de stabilité

42
Q

Quels symptomes ne répondent pas à la pharmacologie

A
  • Errance
  • Fugue
  • Cris et mouvements répétitifs
  • Rituels de collection
  • Oralité
  • Comportements d’élimination inappropriés
  • Comportements d’habillement inappropriés
43
Q

Quelles sont les considérations à avoir dans les approches environnementales

A
  • Le niveau de stimulation visuelle et auditive
  • Le niveau d’activité physique et sociale
  • Le camouflage des stimuli à risque
  • Les indices d’orientation temporaux-spatiaux
  • Le niveau d’encadrement et d’attention fourni
  • La personnalisation de l’espace
  • La stabilité des routines

 Il faut mettre l’environnement le plus homogène possible pour éviter que les patients aillent manipuler tout les objets (Ascenseur, armoir, poignée)  peinture fait pour modifier les portes
 Les toilettes doivent être contrastés par rapport au mur

44
Q

Interventions sensorielles dans l’approche non pharmaco

A
  • Musicothérapie
  • Aromathérapie
  • Massage et toucher thérapeutique ; massage des mains
  • Intervention dans une salle Snoezelen (thérapie multisensorielle)
  • Luminothérapie
45
Q

Activités structurées dans l’approche non pharmaco

A
  • Artisanat
  • Horticulture et arrangement floral
  • Thérapie par l’art
  • Thérapie occupationnelle présentant un intérêt pour la personne (pliage de serviettes, timbrage d’enveloppes, etc.)
  • Thérapie biographique ou de réminiscence
  • Manipulation d’objets
  • Stimulation cognitive : orientation à la réalité ; stimulation de la mémoire
46
Q

Activités physiques dans l’approche non pharmaco

A
  • Marche
  • Danse
  • Séances d’Exercices
47
Q

Contacts sociaux dans l’approche non pharmaco

A
  • Contacts humains « un à un »
  • Zoothérapie
  • Contact social simulé (photos de famille, vidéos, enregistrements sonores)
48
Q

Approche environnementale dans l’approche non pharmaco

A
  • Mise en place de conditions simulant la nature
  • Accès à un jardin extérieur
  • Aménagement comparable à celui de la maison
  • Aménagement de repères spatiaux
  • Installation de barrières visuelles
49
Q

Approche comportementale dans l’Approche non pharmaco

A
  • Renforcement différentiel (Comportement désirables récompensés)
  • Approche confort-stimulation-distraction
50
Q

Qu’est-ce que l’approche de base

A

Se mettre a la hauteur de la personne, avoir un ton calme et reposé, pas aller trop vite dans la bulle de la personne, maintenir une distance, s’Assurer que la personne nous accepte, avoir des bonnes prises de mains

Une approche de base adéquate est essentielle pour la gestion des SCPD

L’approche de base s’emploie en tout temps, avec toute clientèle aînée

51
Q

Conclusion

A

Il est important de toujours considérer les approches non pharmacologiques

Une évaluation systématique permet d’identifier les causes des SCPD et de mettre en place un plan d’intervention personnalisé

La collaboration interprofessionnelle ainsi qu’avec la personne et/ou son proche aidant est nécessaire