Cours 5 - Théorie environnementale Flashcards

1
Q

Cmb de personnes avec TMG mentionnent avoir vécu de l’abus physique/sexuel dans l’enfance ? (vs pop générale)

A

34-53 % vs 0,9-1,3 % dans la pop générale

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2
Q

Quelle est l’exposition à la violence des personnes avec TMG 1) au cours de la vie, 2) dans la dernière année ?

A

1) 43-81 %
2) 38 % en suède et 79 % aux É-U (+ sans-abris et pas de domicile fixe = facteur de risque victimisation).

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3
Q

Cmb de % de femmes sans abris sont 1) victimes de violences, et 2) été abusées comme enfant ?

A

1) 97 %
2) 77 %

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4
Q

À quoi l’abus physique/sexuel est lié chez une personne avec TMG ? (2)

A

1- Symptômes plus sévères au niveau des hallucinations, délires, dépression, suicide, anxiété, hostilité, difficultés interpersonnelles, somatisation et dissociation
2- Coûts plus élevés d’hospitalisation et services psychiatriques.

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5
Q

À quoi serait associé des agressions physiques répétées et des AS à l’enfance et expliquer résultat de l’étude à l’appui pour les AS

A

physiques : + symptômes positifs
AS : + hallucinations auditives (dans une étude avec personnes avec tr bipolaire, abus sexuel à l’enfance = 73 % hallucinations auditives alors que seulement 23 % chez ceux pas d’abus).

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6
Q

Quel est le lien entre traumatisme à l’enfance et psychose ?

A

Les personnes avec psychose ont 2.8 fois plus de probabilité d’avoir été exposé à des traumatismes durant l’enfance.

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7
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur l’intimidation au Royaume-Uni (3) et leur conclusion ?

A

6437 adolescents dont 48 % ont été victimes d’intimidation à 8 ou 10 ans.
De ceux-ci,
1) 13,7 % = symptômes pseudo psychotiques (p.ex., pensée magique)
2) 11.5 % = symptômes psychotiques occasionnels (p.ex., en période de stress)
3) 5,6 % = réel symptômes psychotiques.

Conclusion : vivre intimidation double le risque de dév des symptômes psychotiques à l’adolescence.

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8
Q

Est-ce que l’effet de l’intimidation peut être contré par le soutien familial ?

A

Oui, un bon soutien familial peut éliminer effet de l’intimidation.

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9
Q

Quelles sont les 2 explications du lien entre psychose et traumatisme à l’enfance

A

1- Débalancement de l’axe HPA –> cortisol
2- Lien avec TSPT

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10
Q

Quelle est la théorie explicative de la relation entre trauma et psychose - cortisol ?

A

Trauma répétée –> débalancement de l’axe HPA.
Trop de sollicitation fait que corps sous-sécrète le cortisol et donc plus aucune réaction.
Ce dérèglement amènerait des dérégulations dans d’autres systèmes, notamment celui de dopamine.

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11
Q

Quelle est la théorie explicative en lien avec un TSPT de la relation entre trauma et psychose ?
- expliquer les 3 critères du TSPT et ensuite le lien entre les trois.

A

TSPT : 1) trauma est revécu de façon persistante (p.ex., hallucinations), 2) évitements persistants des stimuli associés, 3) hyperactivité neurovégétative (palpitation cardiaque, main moite).

29-43 % avec un TSPT chez TMG (seul dans le dossier médical de 5 %) - vs 8-12 % dans la pop générale.
Lien entre trauma à l’enfance et psychose + lien entre trauma à l’enfance et TSPT + personnes avec TSPT sont 5x plus à risque de psychose.
La première hospitalisation = choc traumatique (TSPT possible).

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12
Q

Expliquer le modèle de Mueser (2002)

A

un historique de trauma à l’enfance (et/ou un trauma à l’âge adulte) peut amener un TSPT (expérience le trauma à nouveau, sur-stimulé, évitement des stimulus reliés au trauma). Ceci peut amener la personne vers la consommation de substance. Ainsi, le trauma, la consommation de substance et le TSPT vont venir aggraver les symptômes et causer des rechutes. Parce que l’alliance thérapeutique est difficile, la gestion des services d’aide est difficile.

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13
Q

Quelles sont les 2 hypothèses pour expliquer le fait qu’il y a plus de schizophrénie parmi la population qui habite dans des milieux urbains ?

A

1- Environnement plus stressant en raison de la pollution, manque de vitamine D, infection - donc la vie est un facteur de risque en soi

2- Migration sélective où les personnes qui ont déjà un TMG choisissent la ville pour être plus proche des services, garder l’anonymat, etc.

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14
Q

Pourquoi est-ce que l’urbanisation comme facteur de risque est encore plus puissant chez les immigrants de 2e génération ?

A

Conflit entre les valeurs d’origines (vouloir faire plaisir à ses parents, qu’ils soient fiers) et les valeurs de la société actuelle (désir de s’intégrer).

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15
Q

Quelle est la prévalence de tr de substances chez les personnes avec psychose/TMG ?

A

Prévalence à vie de troubles de substance auprès des personnes avec psychose ou TMG = 50 %

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16
Q

À quelle période la consommation de substance est + risquée

A

15-21 ans, cerveau en développement, risque de psychose triple.

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17
Q

Quelles sont les 3 hypothèses pourquoi prévalence d’abus de substance si important chez personnes avec TMG ?

A

1- Automédication
2-Hypersensibilité
3- Théorie du facteur commun

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18
Q

Pourquoi est-ce que l’hypothèse de l’automédication ne fonctionne pas pour les symptômes primaires (3) ?

A

1- pas de lien temporel entre prise de substance et symptômes. pas nécessairement après l’épisode, donc pas pour se réguler.
2- pas de lien entre type de substance et symptômes, donc pas nécessairement une substance pour contrer les symptômes.
3- raisons similaires avec les personnes qui n’ont pas de TMG (se dégêner, faire partie du groupe).

19
Q

Expliquer l’hypervulnérabilité comme lien entre psychose et abus de substance ?

A

Les personnes avec un TMG seraient plus vulnérables à devenir accroc en raison d’une prédisposition génétique dans la dérégulation de la dopamine, théorie de récompense. Ces personnes réagiraient plus à de moins grandes quantités.

Drogues = stress en soi = augmente vulnérabilité à la psychose.

20
Q

Quelle est l’exception de l’hypervulnérabilité de la psychose en consommant des substances ?

A

Psychose dû aux méthamphétamines (stimulants).
Plus de 30 % de ces personnes continuent à présenter des symptômes psychotiques sévères dans le temps (nb d’années de consommation, âge, psychopathologie, dépression, traits délirants).
Psychose toxique avec stimulant = aussi affecté que personnes avec schizophrénie.

21
Q

Quelle est la théorie du facteur commun pour expliquer le lien entre psychose et abus de substance ?

A

Prévalence de toxicomanie dans les TMG serait expliquée par la prévalence de toxico auprès des personnalités antisociales, et taux élevé de personnalité antisociale chez TMG.

22
Q

Expliquer le lien entre la psychose et l’influence familiale par les problèmes de communication (déviance)

A

Parents qui ont une communication vague, fragmentée, contradiction –> enfants avec trouble de la pensée.

Expression vague = traits indiquant que les parents seraient porteurs d’un risque génétique sans que celui-ci s’expriment.

23
Q

Expliquer le lien entre la psychose et l’influence familiale par les problèmes de communication (conflit)

A

Lien entre conflit avec les parents à l’adolescent et dév de psychose (facteurs additifs p.ex. avec intimidation).

24
Q

Quels sont les résultats de l’étude qui a suivi 65 enfants sur 15 ans en lien avec l’influence familiale et la psychose ?

A

Dév de la psychose prédit par pb de communication déviance et émotions exprimées (EE) négatives des parents.

25
Q

Quels sont les 2 résultats de l’étude de Brown sur l’impact de la famille après hospitalisation pour personnes avec schizo ?

A

1- Ceux qui retournent avec leur famille/conjoint ont un taux de rechute et de réhospitalisation supérieur à ceux vivant seul, en foyer, avec fratrie.
2- famille très impliquée/envahissante : taux de rechute + élevé.

26
Q

Quelles sont les 5 échelles de Brown et Rutter pour évaluer la présence d’émotions exprimées négatives dans la famille et quelles sont associées à la psychose ?

A

1- Commentaires critiques sur cpt spécifique
2- Hostilité des parents
3- Surinvestissement émotionnel
4- Commentaires positifs
5- Chaleur.

Psychose rechute : 1-2-3.

27
Q

Quel est le lien entre les émotions exprimées dans la famille et les rechutes psychotiques ?

A

Famille avec faible taux d’EE négatives : seulement 20 % rechute sur 2 ans.
Famille avec haut taux d’EE négatives : 62 % rechutes sur 2 ans.

28
Q

Qu’est-ce que l’étude finlandaise de Mhyrman en 1996 avec 11 000 enfants suivis pendant 28 ans indique ?

A

Une grossesse non-désirée augmente de 4x les risques d’avoir un enfant qui devient psychotique.

29
Q

Expliquer lien entre style d’attachement et psychose ?

A

La psychose serait associée à un style d’attachement insécure.
Logique si on pense que l’attachement sécure reflète un sentiment de bien-être et de sécurité dans son environnement, alors que l’attachement insécure reflète le contrait, particulièrement avec les parents (1er lien d’attachement). Et une psychose = peur de l’autre, du danger.

30
Q

Est-ce que la famille peut causer un TMG ?

A

NON, relation dysfonctionnelle avec parents pas suffisante pour créer psychose - mais agit comme stress supplémentaire.

31
Q

Expliquer le modèle vulnérabilité - stress - compétence

A

Les facteurs de vulnérabilité psychobiologique (complications obstétriques, infection, anomalies neuro-développementaires) interagissent avec les stresseurs socio-environnementaux (trauma, EE, vie urbaine, drogue, stigmatisation) - et les deux ensemble peuvent amener vers des symptômes et rechutes psychose.

Toutefois, il y a également des facteurs de protection qui peuvent prévenir ou aider à la rémission et rétablissement.

32
Q

Quelle est la définition et les critères pour la rémission ?

A

liée au fonctionnement optimal sans l’apparence de symptômes aigus. La personne doit, pendant au moins 6 mois, avoir un score modéré ou moins (moins que 3 sur BPRS) dans les hallucinations, illusions, discours désorganisés, cpts désorganisés/catatoniques, et symptômes négatifs.

33
Q

Définir le rétablissement

A

processus personnel par lequel la personne se reconstruit au niveau personnel, social, environnemental et spirituel. L’individu réajuste ses attitudes, sentiments, perceptions et buts dans la vie dans un contexte de découverte personnelle, de renouveau et de transformation (n’égale pas à une vie sans symptômes, mais plutôt une habileté et résilience à gérer ses symptômes).

34
Q

Expliquer les 5 stades du rétablissement

A

1- Moratoire : déni de la maladie, confusion identitaire, retrait social, désespoir

2- Conscience : réalisation qu’un futur meilleur est possible et qu’on peut se définir autrement que par la maladie

3- Préparation : premiers pas vers le rétablissement en identifiant ses forces et valeurs, en s’affiliant aux autres, développement de ses habiletés.

4- Reconstruction (+ gros du travail) : formation d’une id positive, identification des buts à atteindre et prise de responsabilité.

5- Croissance : sens à sa vie, vision de soi positive, résilience, capacité à gérer la maladie malgré les rechutes parce que la personne se connait assez bien.

35
Q

Nommer 6 facteurs de protection

A

1- habiletés sociales
2- soutien familial et social
3- coping
4- estime de soi
5- médication
6- hygiène de vie.

36
Q

Définir les habiletés sociales

A

communication, capacité de demander de l’information ou de l’aide, et de pouvoir créer des liens d’amitié.

37
Q

À quoi sont-ils liés les déficits au niveau des habiletés sociales ? (6)

A

1- Prédisent fonctionnement de la personne indépendamment des déficits cognitifs
2- Plus d’isolement,
3- Moins de demande d’aide
4- Anxiété sociale
5- Réseau social restreint
6- difficultés interpersonnelles (Plus que déficits neurocognitifs)

38
Q

Expliquer l’impact du soutien social et familial

A

Modère l’impact négatif de la stigmatisation pour les 1er épisodes psychotiques

39
Q

Quel style de coping est plus protecteur et pourquoi ?

A

Plus protecteur : coping actif (agir sur la situation) et coping émotionnelle (régulation émotions).

Raison : sentiment d’efficacité personnelle, rétablissement, plus apte à faire face aux prochains défis.

40
Q

Définir l’estime de soi, et indiquer à quoi ça serait lié (4) pour les personnes avec une schizo ?

A

Bonne estime de soi = se sentir apte à gérer les défis de la vie et sentir que l’on mérite d’être heureux.

Liens avec fonctionnement social, qualité de vie, dépression et moins de symptômes psychotiques.

41
Q

Comment est-ce que le trouble affecte-t-il l’estime de soi ?

A

Instabilité de l’estime de soi en lien avec la paranoia et l’environnement extérieur.

42
Q

1) Qu’est-ce qu’un arrêt de médication amène ?
2) Quel % de personnes cesse leur médication, et en moyenne cmb de % de la dose est prise ?
3) À quoi sont-elles liées la plupart des rechutes ? (3)

A

1- Moins bonne réponse au traitement, apparition de nouveaux symptômes ou nouveaux effets secondaires
2- 50 % cesse pendant 1ère année et ceux qui continuent prennent en moyenne 58 % de la dose.
3- La plupart des rechutes sont liées à la diminution/arrêt médication, modification ou mauvaise habitudes de vie, stress important

43
Q

Quelles sont les deux hypothèses concernant la médication comme facteur de protection des rechutes ?

A

1- Réellement un facteur de protection pour certains,

2- Symptômes de sevrage : une personne qui prend un antipsychotique pendant 6 mois ou plus –> cerveau s’habitue et ne produit plus par lui-même les neurotransmetteurs. Donc, quand la personne arrête la médication, il y a une période (en attendant que le cerveau s’ajuste et recommence la production de neurotransmetteur) où les symptômes sont intenses.