Cours 3 - Aspects génétiques Flashcards

1
Q

Pourquoi on parle plus d’épigénétique que de génétique

A

On cherche des séquences de gène et comment ces couches d’informations seront utilisées par une cellule, plutôt que des gènes uniques.

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Q

D’où viennent les études en génétique

A

Eugénisme
- mouvement de base : encourager les enfants en meilleure santé
- dérive : exclusion des “plus faible” basée sur des critères arbitraire (éliminer, stériliser).

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3
Q

Quel est le facteur le plus reconnu en terme de risque de développer un TMG

A

L’historique familial

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4
Q

Qu’est-ce que les études récentes sur la famille suggèrent ?

A

Elles mentionnent la présence d’une histoire familiale dans seulement 30 % des cas

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5
Q

Qu’est-ce que les études familiales indiquent sur les TMG

A

Les problèmes en santé mentale se regroupe dans les mêmes familles.
Il y a quelque chose de prédestiné : les personnes souffrent de leur naissance, et cette souffrance est comme un héritage familial.

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6
Q

Quel est le but de l’études de jumeaux et qu’est-ce qu’elles indiquent sur les TMG

A

But : comparer le % de concordance de TMG entre les jumeaux MZ (qui devrait avoir 100 % si la transmission est seulement génétique) et celui de DZ (qui devrait avoir 50 %).

La réalité indique que pour la schizo, les MZ : 50 % et DZ : 15 % de concordance.
- alcool, MZ : 50 % et DZ : 30 %
- TOC, MZ : 80 % et DZ : 40 %
- bipolaire, MZ : 70 % et DZ : 20 %

Implication : part environnementale indéniable.

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7
Q

Quelles sont les deux façons de regarder les études d’adoption

A

1) Les études d’adoptés : on part en regardant en premier les parents biologiques qui ont un TMG. Ensuite, on observe si l’enfant dans la famille adoptive développera un TMG ou non.

2) Les études de familles d’adoptés : on part en regardant les enfants qui ont un TMG. Parmi ceux-ci, on va comparer les parents biologiques aux parents adoptés.

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8
Q

Définir l’héritabilité et l’environnementabilité

A

Héritabilité : fraction de la variabilité d’un trait (dans la population) qui est causée par des différences génétiques

Environnementabilité : fraction de la variabilité d’un trait (dans la population) qui est causée par des différences environnementales.

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9
Q

Quels sont les % de l’héritabilité et l’environnementabilité pour la schizo, bipolaire, dépression majeure et trouble panique

A

Héritabilité facteur prédominant dans :
1- Schizo : 60-80 % H
2- Bipolaire : 70-85 % H

Alors qu’environnementabilité est le facteur prédominant dans :
1- Dépression majeure : 60-70 %
2- Trouble panique : 54-65 %

Implication : aucun n’est à 100 %, besoin de l’implication des deux.

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10
Q

Qu’est-ce que les études nous disent sur la contribution des gènes dans les TMG

A

Les gènes contribuent de manière importante à l’étiologie des TMG, mais ne causent pas les TMG à eux seuls.
Certains pourraient avoir des bagages génétiques plus à risque, mais puisqu’ils sont dans un environnement favorable, ils ne développeront jamais de symptôme.

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11
Q

Quels sont les risques de schizophrénie

A

Population générale : 1 %
Si j’ai un frère/soeur qui a la schizo, mon risque : 8-14 %
Si j’ai un jumeau MZ, mon risque est de 40-50 %
Si un de mes parents : 9-16 %, si mes deux parents : 45%

Par contre, important de comprendre que les risques ne sont pas additifs de façon pure.

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12
Q

Quels sont les risques du trouble bipolaire

A

Population générale de 1-2 %
Si j’ai un frère/soeur, alors 13 %, mais si jumeau MZ alors 70 %.
Si j’ai un parent alors 15 %, si mes deux parents alors 50%

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13
Q

Quelles sont les limites des risques empiriques

A

Basé sur des gènes apparents (des symptômes) mais possible d’être porteur sans le développer

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14
Q

Nommer quelques exemples de facteurs environnementaux (7) et leur risque relatif

A

1- Complications obstétriques : 2-4x
2- Drogue 2x (cannabis 3x)
3- Naissance en hiver 1.1-2x (virus)
4- Vie urbaine 2-3x
5- Immigration forcée 4-10x
6- Intimidation/trauma 3x
7- Blessure à la tête 2x

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15
Q

Qu’est-ce qui rend difficile l’identification des gènes des TMG (2)

A

1- Hétérogénéité des TMG
2- Les gènes qui contribuent aux TMG sont des gènes de susceptibilité/prédisposition et non de causalité

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16
Q

Qu’est-ce que les études de linkage

A

Étude des régions de chromosome qui sont transmises ensemble, avec la maladie, d’une génération à l’autre

17
Q

Nommer 3 raisons pourquoi les études de linkage n’ont pas de conclusions importantes

A

1- Plusieurs facteurs génétiques sont liés au même phénotypes (donc plus d’une région de différents chromosomes peuvent être responsable d’un seul symptômes schizo).

2- Pléiotropie : un même gène peut être responsable de plusieurs phénotypes (plusieurs symptômes)

3- Pénétrance incomplète : plusieurs personnes peuvent porter le gène sans avoir des phénotypes (car environnement fait que le gène ne s’exprime jamais).

18
Q

Qu’est-ce que les études d’association

A

Comparer dans une population avec des TMG vs dans une population contrôle, la fréquence des mutations dans les gènes potentiellement candidats (uniques).

Par le codage, les gènes modifient les neurotransmetteurs ce qui amène au phénotype. Ainsi, certaines études se sont intéressées au lien entre certains gènes et des protéines impliquées dans le codage de certains récepteurs.

19
Q

Quel est le paradoxe des TMG en lien avec la théorie de la sélection naturelle

A

Les TMG ne devraient plus exister puisqu’ils ne sont pas adaptatifs dans notre société et que les personnes avec des TMG se reproduisent moins.

20
Q

Qu’est-ce qui explique la persistance des TMG à travers le temps selon Keller et Miller

A

La sélection-mutation polygénique : il y a plusieurs régions de différents chromosomes qui contribuent au phénotype d’un trouble mental, donc une seule mutation sur un gène peut amener l’expression d’un symptôme.

Cette hypothèse est soutenue par les études sur le trauma, la comorbidité, la consanguinité, et l’âge paternel.

21
Q

Quel est le lien de l’âge paternel et le risque de schizophrénie chez l’enfant (à partir de quel âge?)

A

Plus l’homme est vieux, plus le risque augmente pour l’enfant - car plus de risque que le bagage génétique du père ait subi des mutations qui se soient transmises au fil du temps.
Risque augmente à partir de 50 ans, 1/47 naissances.

22
Q

Quelles sont les conclusions des méta-analyse des études génétiques (3)

A

1- Environ 150 études par année, mais pas un seul gène/une seule variation de gène qui est systématiquement associée avec la schizo

2- Méta-analyse suggère 24 variantes génétiques de 16 différents gènes - chaque gène de manière indépendante augmenterait le risque de 1.23

3- Régions cibles les plus prometteuses sont les régions sur les chromosomes 8p, 13q et 22q.

23
Q

Quel est le seul gène qui a été trouvé comme un gène plausible dans la schizo ?

A

Gène C4 qui a un rôle dans l’élagage.
Élagage = débarrassement des connexions synaptiques inutiles à l’adolescence.
Ce gène amènerait cependant un trop gros ménage qui causerait des troubles de la pensée et des troubles immunitaires.

24
Q

Qu’est-ce que les études récentes sur le score de risque polygénique et la régression du score de déséquilibre nous disent sur la schizophrénie

A

1- Il y a un chevauchement des facteurs de risques génétiques communs pour la schizo avec la dépression, le trouble bipolaire et le TPL

2- Contribution polygénique au risque de schizo est associée à un fonctionnement cognitif moins bon et à un certains nb d’affections non psychiatriques (diabète, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Crohn, sclérose latérale amyotrophique)

25
Q

Quel est le neurotransmetteur influencé par les gènes, de quelle façon, et 4 preuves de cela

A

neurotransmetteurs du glutamate via les récepteurs NMDA

1- Niveau anormal de glutamate dans le liquide rachidien
2- Autopsie révèle une anormalité au niveau des récepteurs glutaminergiques
3- PCP et kétamine (drogues) agissent sur les récepteurs de NMDA –> symptômes positifs
4- Études animales impliquent aussi des récepteurs.

26
Q

Comment est-ce que la marijuana peut influencer l’apparition d’une psychose ?

A

Il existe deux variations de gène qui expliquent pourquoi certaines personnes développeront un trouble psychotique en fumant alors que d’autres non.

Gènes :
1- AKT 1 avec la variation CC : ind fume moins qu’une fois/semaine, un peu plus à risque, mais pour la personne qui fume à chaque jour 7x plus à risque.
2- COMT Val/Val : plus à risque.

27
Q

Qu’est-ce que le syndrome du 22q11 (deletion syndrome) et implication ?

A

1- traits faciaux : prononciation nasale, palais anormal, traits du visage typique
2- difficulté d’apprentissage, retard mental
3- problèmes cardiaques et désordres congénitaux
4- hypocalcémie (Calcium trop bas)
5- 30x plus de risque de schizo (avec symptômes psychotiques pareil).

Si prise en charge à l’adolescence, possible de prévoir la psychose en donnant des stratégies de gestion du stress.
Expliquerait toutefois seulement 2-3 % des cas de schizophrénie.

28
Q

Quand doit-on considérer un syndrome génétique ? (2)

A

1- Présence de plusieurs anomalies touchant à plusieurs systèmes (p.ex. déficience intellectuelle et perte musculaire)

2- Présence d’une combinaison bizarre de problèmes (p.ex., diabète, perte ouïe, pb de santé mentale –> syndrome de Wolfram).

29
Q

Qu’est-ce que les études utilisant le génome complet ont trouvé

A

Seulement le single nucleotide polymorphism sur 6p
Donc la copie est identique sauf à un seul endroit.
Peu d’espoir pour ce genre d’études qui cherchent à trouver un gène unique.

30
Q

Implication des connaissances génétiques (4)

A

1- On ne peut identifier les personnes à risque (et même si on devenait capable, pb éthique possible)

2- Bagage génétique ne change pas, mais environnement oui. Donc psychose 1x n’implique pas qu’on va en refaire nécessairement.

3- Études liées aux endophéontypes (gène lié aux symptômes) plus prometteuses.

4- Pharmacogénomique : possibilité d’offrir un traitement efficace selon design génétique et non par essais-erreur qui amènent bcp de symptômes secondaires.
- dyskinésie tardive = effet secondaire d’un antipsychotique si variation de gène
- prise de poids si variation de gène