Cours 4.1 Flashcards

1
Q

Quel est le manque important avec le traitement ascendant? Que fait-on pour y remédier?

A

❖ Ne tient pas compte du contexte et des attentes
❖ Pour tenir compte de ces effets, on doit postuler un autre type de traitement
❖ Traitement descendant (ou basé sur les concepts)
Traitement qui est influencé par le contexte et les connaissances de haut niveau
Utilisation d’information déjà acquise pour guider notre interprétation du stimulus (patron) entrant

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2
Q

Quelle est la preuve empirique pour traitement descendant?

A

❖ Effet de supériorité du mot (Reicher, 1969)
❖ Tâche: Identification de lettres avec choix forcé (Forced-choice letter identification task)
❖ Matériel: Trois types de stimuli utilisés : Mot de quatre lettres, non-mot de quatre lettre, lettre

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3
Q

Quelle est la procédure de l’effet de supériorité du mot?

A

-Croix de fixation
-Mot, Non-mot ou Lettre pendant 35, 60 ou 85 ms
-Masque
-Choix forcé
-Réponse

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4
Q

Quels sont les résultats et l’interprétation que l’on peut en faire de l’effet de supériorité du mot?

A

❖ En moyenne, plus facile d’identifier une lettrelorsqu’elle fait partie d’un mot
Taux d’exactitude: Mot > Non-mot
Taux d’exactitude: Mot > Lettre
❖ Même lettre testée avec 3 types de stimuli dans la même position
Ne peut pas être un effet ascendant (même entrée)

Interprétation
❖ Pour obtenir ce résultat, on doit postuler:
Un mécanisme ascendant
Un mécanisme descendant
Qui interagissent et traitent l’info en parallèle

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5
Q

Qu’est-ce que le modèle d’activation interactive?

A

❖ Comment nos connaissances établies interagissent-elles avec l’entrée?
❖ Un « pandémonium connexioniste ++ » !
Reconnaissance de lettres et mots (+ lecture…)
Composé de couches d’unités de traitement
Interconnexions
Transfert d’activation
Ascendant + Descendant

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6
Q

Quels sont les postulats généraux du modèle d’activation interactive?

A
  1. Une unité pour chaque mot et chaque lettre (dans chaque position)
  2. Unités organisées en niveaux
  3. Connexions peuvent être ascendantes ou descendantes
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7
Q

Quels sont les postulats de représentations du modèle d’activation interactive?

A

❖ Traitement perceptuel se fait dans un système dans lequel:
Il y a plusieurs niveaux de traitement
Chaque niveau forme une représentation à un niveau d’abstraction différent (Caractéristiques, Lettres, Mots)
❖ Perception visuelle implique traitement en parallèle
❖ Traitement visuel se fait à plusieurs niveaux simultanément (en parallèle)

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8
Q

Quels sont les postulats d’opérations du modèle d’activation interactive?

A

❖ Lors de la présentation d’un stimulus, un ensemble d’entrées sous forme de caractéristiques est disponible au système
❖ Initialement, toutes les unités sont en mode inactif
❖ Caractéristiques activent lettres (ascendant) augmente
❖ Lettres activent mots (ascendant) augmente
❖ Mots retournent activation aux lettres (descendant) diminue
❖ Réponse du système: Lettre/Mot avec le plus d’activation à un moment précis

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9
Q

Quelles conclusions peut-on émettre sur le modèle d’activation interactive ?

A

❖ Avec un nombre limité de postulats clairement définis, le modèle propose une explication formelle de l’effet de supériorité du mot
❖ Souligne la nécessité du traitement descendant dans la compréhension du processus de reconnaissance de patrons

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10
Q

Quels sont les théories sur les objets dans des scènes connues?

A

❖ Palmer (1975): The effect of contextual scenes on the identification of objects
❖ On connaît bien la position attendue des objets dans les scènes visuelles du monde extérieur
❖ Plausible que l’on utilise cette connaissance (attentes au niveau des scènes visuelles) pour identifier les objets que l’on voit
❖ Prédictions
Contexte visuel approprié aide à l’identification
Contexte visuel inapproprié nuit à l’identification
Indices contextuels devraient transférer à objets similaires

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11
Q

Quel matériel est utilisé pour comprendre le rôle du contexte visuel?

A

❖ 18 dessins de scènes/6 rectangles vides/24 objets
❖ Dessins d’objets appropriés ou inappropriés pour la scène

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12
Q

Quelles sont les conditions d’expérimentation du rôle du contexte visuel?

A

-Contexte approprié (a)
-Contexte inapproprié, objets similaires (b)
-Aucun contexte
-Contexte inapproprié, objets différents (c)

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13
Q

Quelle est la procédure de l’expérimentation des effets de contexte visuel?

A

Croix de fixation
Présentation de scène (scène ou vide) pendant 2s
Délai de 1300ms
Objet pendant 20/40/60/120 ms
Identification pendant 20s

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14
Q

Quels sont les résultats de l’effet du contexte visuel?

A

❖ Contexte visuel approprié aide (>Pas de contexte)
Contexte visuel facilite interprétation d’objet
❖ Contexte visuel inapproprié nuit (<Pas de contexte)
Contexte visuel complique interprétation d’objet
Similarité à l’objet valide a un effet négatif

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15
Q

Quelles conclusions peut-on émettre sur l’effet du contexte visuel?

A

❖ Ces expériences et modèles démontrent un rôle crucial du contexte et de la mémoire pour la perception
❖ Pour expliquer la reconnaissance d’objets, on doit absolument baser nos explications sur le traitement ascendant ET descendant

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16
Q

Quel est la différence entre traitement ascendant et descendant?

A

❖ Traitement ascendant ou basé sur les données
Guidé/influencé seulement par données entrantes

❖ Traitement descendant (ou basé sur les concepts)
Influencé par contexte/connaissances de haut niveau

17
Q

Quelles sont les hypothèses de la perception et action en neurophysiologie ?

A

❖ Deux « flux de traitement » (processing streams) liés à la perception (et peut-être l’action)
❖ Deux hypothèses
Ungerleider et Mishkin (1982) : Quoi vs. Où
Goodale, Milner, Jakobson et Carey (1991) : Perception visuospatiale vs. Contrôle visuospatial de l’action

18
Q

Comment avons-nous tester le quoi vs où?

A

❖ Ungerleider & Mishkin (1982)
Two cortical visual systems
❖ Sujets
Singes rhésus
❖ Méthode
Ablation cérébrale: lobes temporaux ou pariétaux
❖ But
Double dissociation entre flux de traitement pour les caractéristiques d’un objet vs. sa position
Tâches
-Problème de discrimination d’objet
Object discrimination problem
-Problème de discrimination de repère
Landmark discrimination problem

19
Q

En quoi consiste la discrimination d’objet?

A

❖ Choisir l’objet présenté précédemment pour obtenir récompense
❖ Flux du QUOI
Caractéristiques de l’objet

20
Q

En quoi consiste la discrimination de repère?

A

❖ Soulever la plaque du côté du repère pour obtenir récompense
❖ Flux du OÙ
Position de l’objet dans l’espace

21
Q

Quels sont les résultats de discrimination objet et repère ?

A

❖ Résultats des ablations cérébrales
Ablation temporale (ventral) affecte seulement réapprentissage pour discrimination d’objet (QUOI)
Ablation pariétale (dorsal) affecte seulement réapprentissage pour discrimination de repère (OÙ)

22
Q

Quelles conclusions peut-on faire sur le où et le quoi?

A

❖ En créant des lésions artificielles
-Si on retire le lobe temporal (lésion au système « ventral »), on retire la capacité d’identifier les caractéristiques des objets (QUOI)
-Si on retire le lobe pariétal (lésion au système « dorsal »), on retire la capacité de reconnaître la position des objets dans l’espace (OÙ)
❖ Double dissociation entre flux du QUOI et du OÙ
Deux « patients »
Lésions complémentaires
On « bloque » l’action d’un système en laissant l’autre intact et vice-versa

23
Q

Quelles données neuropsychologiques ont aider à comprendre le où et le quoi?

A

❖ Goodale, Milner, Jakobson et Carey (1991)
A new neurological dissociation between perceiving objects and grasping them
❖ Sujet unique
D.F., patiente avec agnosie de type visuel
Lésion au système « ventral »
Problème de reconnaissance d’objets (QUOI)
D.F.: Forme, orientation, taille
Pas un problème de système visuel
❖ Tâches
Orientation d’une fente
Épaisseur d’une plaque

24
Q

Qu’est-ce que la tâche d’orientation?

A

❖ Reproduire orientation de la
ente (main ou papier)
Résultats : Incapacité à utiliser le QUOI pour tâches perceptivo-cognitives
❖ Insérer plaquette dans fente (mouvement avec but)
Résultats : Capacité à utiliser le QUOI si mouvement avec but est impliqué

25
Q

Qu’est-ce que la tâche d’épaisseur de plaquette?

A

❖ Condition perceptuelle
-Patiente doit choisir la plaquette la plus mince ou la plus épaisse placées devant elle
Résultat: impossible de discriminer différentes tailles
-Patiente doit reproduire épaisseur d’une plaquette avec pouce et index
Mesure de la distance entre pouce et index mesurée à l’aide de caméra
Résultat: montre la même distance entre le pouce et l’index peu importe l’épaisseur de la plaquette

❖ Condition perceptuelle + mouvement avec but
❖ Patiente doit étirer le bras et saisir une plaquette entre son pouce et son index
Résultat: Patiente place son pouce et son index à une distance proportionnelle à l’épaisseur de la plaquette

26
Q

Quelles conclusions peut-on émettre suite aux données neuropsychologiques?

A

❖ Patiente montre un déficit au niveau du traitement de l’objet et de ses caractéristiques (agnosie)
❖ Elle peut toutefois utiliser cette information (QUOI) si la tâche implique le mouvement vers un but
❖ Indice d’une dissociation entre un système de perception visuelle et un système de contrôle visuospatial de l’action
Ne correspond pas à QUOI vs. OÙ

27
Q

Autre la tâche d’épaisseur de plaquette et d’orientation, quelles autres données neuropsychologiques ont aider à comprendre le quoi et le où?

A

❖ Résultats convergents: Ataxie optique
Lésion au niveau « dorsal » (OÙ)
❖ Perenin & Vighetto (1988): Optic ataxia – A specific disruption in visuomotor mechanisms
❖ Tâches
-Saisir un objet devant soi (déplacement latéral)
Résultat: Nombre d’erreurs significativement plus élevé que contrôles
-Discrimination de positions de points
Résultat: Performance similaire aux contrôles
-Deux tâches impliquent le flux de traitement du OÙ
❖ Soutient une dissociation entre un système de perception visuelle et un système de contrôle visuospatial de l’action