Cours 3:Cooccurrences/Collocations, Dénotation/Connotation Flashcards
Les cooccurrences et les collocations sont :
Des syntagmes(ou groupes de mots) dont il est impossible de traduire chaque mot individuellement(non-sens)
Cooccurrences et collocations : Comment respecter ces idiotismes figés :
bon découpage du texte et utilisation judicieuse des dictionnaires(répertoriés dans les dictionnaires)
Repérer une cooccurrence est une opération plus délicate car :
les syntagmes sont groupés plus librement qu’une collocation
La cooccurrence désigne :
la présence d’au moins deux unités linguistiques distinctes dans un énoncé liées par un rapport de proximité syntaxique et de relative dépendance
Un cooccurrent est :
un élément du discours qui apparaît souvent dans le même énoncé qu’un terme donné
Les cooccurrents coexistent dans un même champ lexical, ce qui veut dire :
qu’ils forment un ensemble de mots référant à un même thème original
La collocation est :
une expression idiomatique (propre à une langue donnée) fondée sur une cooccurrence systématique entre deux mots
La collocation peut être formée à partir de :
d’un nom, d’un adjectif, d’un verbe, d’un participe passé
On peut considéré comme groupement par affinité l’appariement entre un verbe (ou un nom) et une préposition, aller à l’encontre de ces affinités (comme lors d’un calque) :
Nuit à l’idiomacité du syntagme
Ne pas respecter la collocation entraîne :
une rupture de l’idiomaticité dans la formulation, c’est cette rupture qui trahira la traduction
La dénotation est :
l’ensemble de sens d’un signe, objet d’un consentement entre les usagers d’une langue
La connotation est :
un concept servant à nommer tout ce qui, dans la signification, ne relève pas de la dénotation
Deux grandes catégorisations de connotations :
les connotations stylistiques et les connotations énonciatives
Les connotations stylistiques : l’appartenance du message à telle langue ou sous-langue. Peuvent être (5) :
- Géographiques (variante régionale : septante / soixante-dix)
- Sociales (niveau de langue : enfant / môme)
- Historiques (variante archaïque ou moderniste : forclore / exclure)
- De genre (poétique : onde / océan)
- Scientifiques (naevus / grain de beauté)
Les connotations énonciatives apportent des informations non pas sur le message mais sur le locuteur, pouvant illustrer soit (4) :
- Son appartenance dialectale (connotations socio-géographiques)
- Son affectivité (connotations émotionnelles)
- Ses systèmes d’évaluation (connotations axiologiques)
- Son emprise culturelle (connotations idéologiques)
Sens intellectuel des mots :
mots employés dans un sens intellectuels ne démontrent aucune connotation affective, ils sont purement informatifs et sont dénotatifs (signification invariante et non subjective)
Sens affectif des mots :
mots qui sont purement affectifs, donc qui ne peuvent jamais s’employer sans engager notre sensibilité. Sont dits connotés car ils évoquent des notions qui viennent se superposer à leur sens ordinaire
Qu’est-ce qui détermine si un mot à une valeur affective ou intellectuelle que véhicule un mot :
Le contexte ou l’emploi
Sens propre d’un mot :
celui qui est considéré comme antérieur aux autres, logiquement ou historiquement
Sens figuré d’un mot :
comporte le transfert sémantique d’une image concrète à des relations abstraites. Il résulte d’un transfert notionnel : concret vers l’abstrait, animé vers l’inanimé, etc.
Tous les mots n’ont pas nécessairement de sens figuré, ce qui peut causer problème dans le transfert d’une langue à l’autre, trois cas en traduction :
- Le terme anglais et son équivalent français peuvent tous deux s’employer au sens figuré
- Le terme anglais et son équivalent français peuvent tous deux s’employer au sens figuré, mais pas dans le même contexte
- Le mot anglais revêt un sens figuré, mais pas son équivalent français
Sens technique et sens usuel :
Il est fréquent que l’une des deux langues possède deux synonymes dont l’un est technique et l’autre d’usage courant, alors que l’autre langue ne dispose que d’un terme, qui s’emploie par conséquent et dans le langage technique et dans la langue usuelle
Animisme : Consiste à prêter des actions ou des sentiments à des choses ou à des concepts. 2 choses à savoir :
- Le recours à une tournure impersonnelle (au moyen du pronom on ou du il impersonnel) représente d’ailleurs souvent une bonne solution pour éviter l’animisme abusif.
- Vérifier dans les dictionnaires si un verbe donné peut s’employer avec un sujet chose ou un sujet personne