cours 2 : La mesure de l'intelligence dans le cadre des approches psychométriques : intro + Spearman (les théories factorielles en commençant par les Bifactorielles) Flashcards
Dans le cadre des théories de l’intelligence, la préoccupation centrale des tenants de l’approche psychométrique concerne…
…la mesure des différences individuelles au plan des habiletés intellectuelles.
Quelles sont les 3 traditions des approches psychométriques de la mesure de l’intelligence?
La tradition de Galton : Les composantes biologiques et neurosciences
La tradition de Spearman : Les théories factorielles
La tradition de Binet : Les habiletés supérieures
À quoi a servi la contribution des pionniers du QI?
Leur contribution comprend la mise au point d’outils statistiques qui a permis à leur successeurs de concevoir de meilleurs outils de mesure et, par conséquent, de déceler avec plus de précision les principales sources de variations sous-jacentes aux différences individuelles observées.
Pourquoi est-ce que la mesure de l’intelligence a su s’imposer au début du 2oe siècle?
Parce qu’elle a pu répondre au besoin de repérer les enfants inaptes à profiter de l’enseignement régulier.
Qui a publié la première version d’un test d’intelligence?
Binet et Simon.
Les tests de QI sont les épreuves les plus utilisées au monde , mais probablement aussi les plus mal comprises.
Vrai
À quoi servent les tests de QI?
Constituent un moyen adéquat de différencier les individus quant à leurs habiletés intellectuelles en général et leur capacité d’apprendre en particulier.
Avant le premier test d’intelligence de Binet et Simon, qui a jeté les bases de l’analyse factorielle?
Spearman
Dans la tradition de Spearman, les acteurs s’emploient à :
Dégager les structures de l’intelligence à l’aide de l’analyse factorielle.
Qu’est-ce que l’analyse factorielle?
Une technique statistique pour étudier la structure et les composantes de l’intelligence.
Sert à déterminer ou à confirmer empiriquement la structure factorielle d’un phénomène multifactoriel latent comme l’intelligence.
On l’utilise pour regrouper les tâches cognitives corrélées fortement, c’est-à-dire réussies de façon similaire.
Comment Spearman en est-il arrivé à considérer un facteur d’intelligence général qu’il appelé facteur g?
En calculant les patrons de corrélation entre les habiletés (analyses factorielles par composantes), il a pu dégager une composante principale.
Comment est la base empirique de la théorie de l’intelligence générale de Spearman et pourquoi?
Faible.
Résultats de 2 épreuves seulement (à la manière de Galton) et les notes dans 5 matières scolaire d’élèves fréquentant les établissements scolaires de quelques villages anglais.
Pourquoi dit-on alors de la théorie de Spearman qu’elle est bifactorielle?
Parce que malgré la prépondérance d’un facteur général de l’intelligence gouvernant toutes les habiletés cognitives, les résultats empiriques de Spearman ont toujours indiqué qu’une part de la variance de chaque habileté cognitive ne pouvait pas être totalement résumée par son facteur général.
Ce constat contraint à postuler la présence d’un 2e facteur résiduel spécifique s dans chaque tâche cognitive.
Que retient-on de Spearman?
1) Le père de l’analyse factorielle
2) Sa conception bifactorielle de l’intelligence
3) L’importance qu’il accorde au facteur g.
Pourquoi Spearman a-t-il abandonné le terme intelligence générale et par quoi l’a-t-il remplacé?
Il l’a jugé trop émotivement chargé. Il l’a remplacé par facteur g qu’il considère plus neutre.