Cours 2 C Flashcards
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
Pourquoi la notion de déterminisme est-elle si importante en science, et plus particulièrement en psychologie?
La notion de déterminisme joue un rôle fondamental dans la science, car elle sous-tend notre capacité à comprendre et à prédire les phénomènes naturels. Le déterminisme implique que chaque événement a des causes précédentes qui suivent les lois de la nature. En l’absence de déterminisme, notre pensée repose sur le hasard, ce qui rendrait inutile l’étude de tout sujet particulier, que ce soit en science pure, où l’on cherche à prédire le comportement de la matière et des phénomènes naturels, ou en psychologie, où l’on s’intéresse aux comportements humains.
En psychologie, le déterminisme revêt une importance particulière, car il nous permet de déterminer la part de responsabilité individuelle dans les choix et les conséquences des individus. Il existe différents types de déterminisme, notamment le déterminisme rude, qui attribue une responsabilité nulle à autrui, et le déterminisme adouci, qui reconnaît une certaine influence des circonstances extérieures sur les comportements. Le choix d’adopter l’une de ces conceptions influence la manière dont un psychologue perçoit une problématique et guide ses interventions.
En fin de compte, le déterminisme est essentiel pour la science, car il nous permet de faire des prédictions et d’expliquer les phénomènes naturels. En psychologie, il nous aide à comprendre les comportements des individus et à déterminer comment nos interventions peuvent influencer le changement chez une personne, en supposant que celle-ci possède une volonté de changement. En somme, le déterminisme est un concept central qui soutient notre quête de compréhension et de prédictibilité dans le monde qui nous entoure.
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
À propos du débat sur le déterminisme, bien que la plupart des scientifiques adhèrent à la présence de déterminisme dans l’univers, certains d’entre eux avancent que le déterminisme démontrerait certaines limites. À partir de ce que nous avons vu dans le cours, nommez ces deux limites et expliquez en quoi elles n’en seraient pas véritablement dans l’absolu.
En ce qui concerne le débat sur le déterminisme, la plupart des scientifiques soutiennent l’idée de la présence du déterminisme dans l’univers, mais certains d’entre eux avancent que le déterminisme présente certaines limites. Deux de ces limites sont la surdétermination et le hasard.
La surdétermination se réfère au fait qu’un phénomène n’est pas le résultat d’une cause unique, mais plutôt d’un ensemble de causes interagissant entre elles. Cela pose un défi au déterminisme car il devient difficile de déterminer quelle cause précise détermine le comportement d’un individu ou d’un phénomène. Cependant, il est important de noter que le déterminisme en tant que principe n’exige pas nécessairement la connaissance de toutes les causes (1). De plus, des prédictions plus solides peuvent être obtenues à mesure que nous identifions davantage de causes d’un événement (2). Des simulations informatiques basées sur la théorie du chaos ont également montré que même les phénomènes apparemment aléatoires ont tendance à présenter une certaine organisation (3). Enfin, il est difficile de générer véritablement des événements aléatoires en informatique, car même les processus pseudorandoms sont soumis à des lois et donc déterminés (4).
Le hasard représente une autre limite du déterminisme. Certains phénomènes en science ne peuvent être expliqués que par le hasard, ce qui conduit souvent à des prédictions de nature probabiliste. Cependant, il est important de noter que le hasard ne signifie pas nécessairement quelque chose d’incalculable, mais plutôt une absence de déterminisme strict. Les phénomènes qui semblent résulter du hasard peuvent en réalité découler de facteurs inconnus ou de limites dans nos instruments de mesure. De plus, ce qui est souvent attribué au hasard peut être une manifestation du libre arbitre.
En fin de compte, bien que le déterminisme soit un concept central en science, il est important de reconnaître ces limites, notamment la surdétermination et le rôle du hasard dans certains phénomènes, pour une compréhension plus nuancée de la manière dont nous expliquons et prédisons les événements dans l’univers.
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
En quoi l’étude de l’histoire en psychologie peut nous être utile?
L’étude de l’histoire en psychologie est extrêmement utile car elle nous permet d’élargir notre compréhension et de construire une arborescence de connaissances plus robuste. Lorsque nous acquérons de nouvelles connaissances, nous avons la possibilité de créer des liens avec notre savoir actuel, ce qui favorise la génération de nouvelles idées, d’hypothèses, et guide notre recherche. En outre, la psychologie est une discipline multidisciplinaire, et l’histoire de la psychologie nous expose à une variété de connaissances provenant de différentes disciplines, ce qui élargit nos perspectives et nous donne une vision moins déformée de la science.
L’étude de l’histoire nous permet également de développer une conscience historique en comprenant l’origine des modèles, des théories, des paradigmes, et des concepts qui façonnent notre représentation du monde en psychologie. Cette conscience historique nous aide à prendre du recul par rapport à notre objet d’étude, ce qui est essentiel pour prévenir les erreurs en science. Comme le dicton le dit : “Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter”. En comprenant l’évolution des paradigmes en sciences, y compris leurs succès et leurs échecs, nous sommes mieux équipés pour avancer dans notre recherche et contribuer à la croissance de la discipline de la psychologie.
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
Dans un contexte historiographique, pour quelles raisons dit-on que l’approche par les grands personnages représente certaines limites?
Dans un contexte historiographique, l’approche par les grands personnages présente des limites importantes. Tout d’abord, il est crucial de se rappeler que l’histoire est souvent façonnée par les vainqueurs, ce qui peut conduire à une magnification excessive de certaines figures historiques. Ces personnages peuvent être romantiquement idéalisés, mais il est essentiel de garder à l’esprit que de nombreux individus ont arrangé leur propre histoire pour la rendre positive et flatteuse.
En outre, il est essentiel de reconnaître que de nombreux grands penseurs et scientifiques étaient des hommes privilégiés, souvent issus de classes sociales élevées. Par conséquent, les grandes idées et les découvertes provenaient souvent de personnes très puissantes, ce qui peut biaiser notre perception de leur importance. De plus, il existe une compétition intense pour l’approbation des idées, et cela a conduit à plusieurs cas d’imposture et d’appropriation indue dans l’histoire.
Enfin, il est important de reconnaître que les idées ne proviennent généralement pas d’un seul individu, mais sont souvent le résultat de contributions multiples de chercheurs qui ont travaillé au fil du temps. Malheureusement, de nombreuses découvertes historiques ont été attribuées à un homme, ignorant les contributions essentielles des femmes et d’autres personnes qui ont contribué au progrès de la science. En somme, l’approche par les grands personnages peut entraîner une vision déformée de l’histoire en surestimant le rôle individuel et en négligeant les influences et les contributions collectives qui ont façonné notre compréhension du monde.
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
À quoi fait référence le concept de complémentarité nature-culture et quel lien peut-on établir entre ce concept et la génétique?
Le concept de complémentarité nature-culture se réfère à l’idée que notre comportement est le produit de deux influences essentielles : la biologie innée (nature) et l’environnement culturel (culture). Ces deux facteurs interagissent pour façonner notre comportement.
En lien avec la génétique, la complémentarité nature-culture se manifeste de diverses manières. La génétique explore les aspects biologiques du comportement (la “nature”), en examinant par exemple l’influence de l’hérédité sur les maladies mentales ou en comparant les comportements humains à ceux des animaux pour identifier des gènes associés à des traits spécifiques.
D’un autre côté, la complémentarité entre nature et culture est illustrée par l’épigénétique, qui montre comment notre environnement peut activer ou désactiver certains gènes. Par exemple, un individu porteur d’un gène prédisposé au trouble de stress post-traumatique (TSPT) peut développer ce trouble si exposé à un environnement stressant, grâce à des mécanismes de méthylation.
En résumé, la complémentarité nature-culture souligne que notre comportement résulte de l’interaction complexe entre des facteurs biologiques et environnementaux, et la génétique joue un rôle central en influençant notre prédisposition à réagir de certaines manières en fonction de notre environnement.
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
Qu’est-ce que l’effet Mathilda? Donnez deux exemples réels et pertinents qui démontrent cet effet.
L’Effet Matilda désigne le phénomène selon lequel de nombreuses découvertes scientifiques réalisées par des femmes sont attribuées à des hommes, ce qui entraîne une sous-reconnaissance ou une absence de reconnaissance du travail des femmes dans le domaine scientifique. Deux exemples concrets de cet effet sont les suivants :
- Mileva Einstein : Mileva Einstein était la seule femme à l’Institut polytechnique de Zurich, où elle a rencontré Albert Einstein. Ils ont commencé à travailler ensemble et se sont mariés. Bien qu’Albert Einstein ait publié plusieurs articles en son nom seul, il est évident d’après leurs lettres privées qu’ils ont collaboré étroitement sur leur travail scientifique. Cependant, la reconnaissance du travail de Mileva Einstein en physique est encore sujette à débat aujourd’hui.
- Lise Meitner : Lise Meitner a travaillé en physique nucléaire et a collaboré avec Otto Hahn et Fritz Strassman sur le projet de recherche sur l’uranium. Leur travail a conduit à la découverte du principe de la fission nucléaire. Malheureusement, bien que leurs découvertes aient été fondamentales, seuls Hahn et Strassman ont reçu le prix Nobel de chimie pour cette découverte, tandis que Lise Meitner a été ignorée par le comité Nobel.
Ces deux exemples illustrent l’injustice de l’Effet Matilda, où les contributions significatives des femmes à la science ont été minimisées ou attribuées à leurs collègues masculins, ce qui a eu des conséquences importantes sur la reconnaissance et les opportunités pour les femmes dans le domaine scientifique.
QUESTIONS À LONG-DÉVELOPPEMENT
Les deux expériences de Libet, Wright & Gleason (1983) et Vohs & Schooler (2008) en neuropsychologie semblent avoir bouleversé notre façon de concevoir le déterminisme. À partir de que nous avons vu dans le cours sur le déterminisme, dites en quoi consistait l’objet de ces expériences et rapportez les conclusions de ces études.
Ces expériences en neuropsychologie menées par Libet, Wright & Gleason (1983) ainsi que Vohs & Schooler (2008) ont remis en question notre conception du libre arbitre.
Dans l’expérience de Libet, les sujets devaient décider consciemment du moment où ils bougeraient leur doigt, mais les résultats ont montré que l’activité cérébrale liée au mouvement précédait cette décision consciente, soulevant des questions sur le rôle de la conscience dans la prise de décision.
Dans l’expérience de Vohs & Schooler, l’IRM fonctionnelle a été utilisée pour mesurer l’activité cérébrale liée à la préparation du mouvement. Les résultats ont révélé que cette activité cérébrale pouvait être observée 7 à 10 secondes avant que les sujets ne prennent consciemment la décision de bouger leur doigt, remettant ainsi en question l’idée du libre arbitre.
En résumé, ces expériences suggèrent que l’activité cérébrale précède la décision consciente, ce qui suscite des interrogations sur l’existence du libre arbitre. Cependant, elles ne fournissent pas de preuves directes de la non-existence du libre arbitre et ouvrent plutôt la voie à une réflexion sur la complexe relation entre la conscience et les processus cérébraux dans la prise de décision.
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Maria souffre d’un trouble alimentaire. Elle sait que les causes de sa maladie sont multifactorielles, mais elle attribue sa maladie à trois causes principales. Elle pense que c’est l’apport combiné (1) de dérèglements neurochimiques; (2) de la pression qu’elle reçoit de ses parents à la maison et (3) de l’idéal de minceur prôné par la société qui explique mieux la survenue de son trouble alimentaire.
Selon le modèle écologique de Bronfenbrenner, quels sont les trois systèmes impliqués dans l’attribution causale que Maria fait de son trouble alimentaire ?
- Ontosystème : Les dérèglements neurochimiques, qu’ils soient acquis au fil du temps ou innés, pourraient être à l’origine du trouble alimentaire de Maria.
- Microsystème : Les interactions directes de Maria avec ses parents à la maison, y compris la pression exercée sur son alimentation et son poids, peuvent induire du stress et de l’anxiété, contribuant ainsi au développement de son trouble alimentaire.
- Macrosystème : Les normes de minceur véhiculées par la société peuvent influencer les pensées et les émotions de Maria concernant son apparence, entraînant des perceptions erronées.
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Puisqu’elle n’arrive pas à se concentrer en classe, les enseignants d’Annie et ses parents décident de se rencontrer pour trouver des pistes de solution. À partir du modèle proposé par Brofenbrenner, du point de vue de Annie, cette rencontre représente quel système?
Mésosystème
puisque c’est l’interaction entre deux microsystème. En effet, le premier microsystème qui représente les enseignants d’Annie, entre en interaction avec le deuxième microsystème qui représente les parents qui sont en interaction constante avec leur fille. Cette relation entre les parents et les enseignants représente le mésosystème.
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Antoine, 22 ans, a décidé de quitter les HEC pour concevoir sa propre startup en cryptomonnaie. Content de voir son fils faire preuve d’un esprit d’entrepreneur, son père décide de lui faire un prêt de 125 000$ pour mettre en place son projet. Se souvenant d’une publication Facebook qui l’a marqué « Fake it till you make it” Antoine décide de prendre l’argent pour s’acheter une BMW, histoire de donner confiance aux investisseurs. Malheureusement, après avoir perdu presque tout l’argent de ses investisseurs, ce dernier réalise qu’il risque de perdre sa nouvelle voiture. Apeuré, Antoine décide alors de mettre en place un système de vente collaboratif, basé sur le recrutement, prenant la forme d’un « prisme triangulaire ». Deux jours plus tard, on le retrouve en face d’un juge, accusé d’avoir manigancé une pyramide de Ponzi. Lors de son procès, pour contribuer à la défense de son fils, son père décide de témoigner en sa faveur. Voici le témoignage en question :
« Mon fils Antoine ne peut pas être coupable, car le sens des affaires fait partie de notre patrimoine génétique familial et les mécanismes cérébraux à l’origine de l’inhibition des comportements criminels sont défectueux. De plus, il ne faut pas oublier la pression énorme que la société fait peser sur les gens pour qu’ils démontrent une certaine réussite sociale. Mon fils n’est qu’une victime de son code génétique et les choix auxquels il devait faire face étaient déjà tracés à l’avance. Je vous demande sincèrement, Madame la Juge, de laisser tomber les charges pour que mon fils puisse retourner terminer ses études. C’est un bon petit garçon qui mange toujours ses légumes avant de passer au dessert ».
En ne prenant pas en considération que le témoignage du père fut ridiculisé par la juge (qui a tout de même condamné Antoine à se taper 540 heures de travaux communautaires en plus du dossier criminel qui le suivra pendant plusieurs années), sur quelle conception du déterminisme le plaidoyer de son père repose-t-il? (En passant, les autres questions ne seront pas aussi longues. On a juste mis le paquet sur celle-ci.
Le déterminisme rude
puisqu’il insinue que le comportement de son fils Antoine est généré automatiquement. En effet, il dit que les mécanismes cérébraux à l’origine de l’inhibition des comportements criminels sont défectueux, insinuant qu’il n’a pas de contrôle sur son code génétique qui l’a poussé à mal agir. Il exprime que son fils n’a aucune responsabilité sur la situation, puisque les choix auxquels ils devait faire face étaient déjà tracés avant.
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Mariette veut devenir une professionnelle dans le décryptage de textes anciens et historiques. Elle est fondamentalement passionnée par tout ce qui à trait à l’histoire des années 1850. Présentement à sa dernière année du BAC en histoire, elle vous demande quel choix prendre entre quatre options de spécialisation. Selon ses intérêts, quelle spécialisation devrait-elle prendre pour sa dernière année (c’est une université unique qui offre des spécialisations assez spéciales) ?
L’herméneutique
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Après avoir passé des heures à étudier pour votre examen d’histoire critique, vous décidez d’aller prendre un café avec votre ami Jean-Lou pour vous divertir un peu avant l’examen. Malheureusement, pour des raisons que vous ignorez (et qui semblent visiblement enquiquiner Jean-Lou), vous ne pouvez pas vous empêcher de parler des philosophes de l’Antiquité. Soudainement, alors que vous êtes en train de lui expliquer pourquoi les Grecs croyaient à l’époque que la matière pouvait être animée, ce dernier vous interrompt pour vous dire à quel point ils étaient « stupides » ces Grecs. Il ne comprend pas pourquoi ces derniers croyaient de telles sottises. En parlant de la sorte, à partir de quelle vision historiographique Jean-Lou appréhende-t-il l’histoire?
Au présentisme, puisqu’en essayant de comprendre la croyance des Grecs sur le fait que la matière pouvait être animée à l’époque, il se base sur les connaissances et normes actuelles de son époque la fois. Il n’essaye pas de comprendre ces croyances là en fonction des conditions émergentes qui ont fait en sorte qu’elle prédominait à l’époque de l’Antiquité mais bien avec notre ère.
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Danika est une chercheuse émérite du Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Kuujjuaq. Elle appelle un chercheur de France puisqu’elle aimerait avoir son avis sur un futur protocole de recherche. À son grand étonnement, ce chercheur dit à Danika qu’il a déjà tenté de faire une expérience similaire, mais que les résultats n’étaient pas significatifs et ne menaient à rien. Danika s’étonne d’apprendre cela, puisqu’après avoir fait une revue extensive de la littérature sur son sujet, elle n’a pas vu aucune étude de ce chercheur portant sur son sujet de recherche. À quel problème contemporain en science fait-on référence dans cet exemple ?
Biais de publication. En effet, le chercheur français n’a pas pris la peine de publier ses découvertes qui ont engendrer des résultats négatifs.
QUESTIONS À COURT-DÉVELOPPEMENT
Lorena 11 ans, enfant d’une classe sociale particulièrement très élevée, est souvent turbulente dans ses cours. Ses tendances à s’opposer à ses enseignants l’amènent parfois à faire des crises si imposantes, qu’elle en vient parfois à frapper ses camarades de classe. Préoccupés par cette situation, les parents de Lorena décident d’aller se magasiner un psychologue. Suite à une simple anamnèse, le premier d’entre eux diagnostique un trouble d’hyperactivité héréditaire qui serait issu d’un dérèglement neurochimique génétique très compliqué à expliquer dans une question d’examen, mais qui doit absolument être traité avec de la médication. Il recommande donc un cocktail de pilules expérimentales. Peu satisfaits de ce diagnostic, les parents décident alors d’aller consulter un autre psychologue afin d’obtenir un autre avis. Après avoir procédé à une courte anamnèse, le second psychologue estime qu’une absence d’attention à la maison (liée à des parents un peu trop investis dans leur travail) ferait en sorte que Lorena recherche de l’attention à travers ses comportements. Trouvant cette piste totalement idiote, les parents décident donc de consulter un troisième psychologue qui détecte immédiatement de la douance chez elle, et ce, dès les premières minutes de leur entretien. Selon lui, le fait que les parents soient riches démontrerait une très haute intelligence et par héritage génétique, la douance de Lorena ferait en sorte qu’elle s’ennuie en classe, ce qui expliquerait ses comportements antisociaux. Heureux d’avoir enfin trouvé le problème, les parents de Lorena décident alors de la placer dans une école privée hors de prix pour enfants surdoués. Deux semaines plus tard, il se retrouvent chez un quatrième psychologue. À partir de cet exemple plutôt bidon, lequel des trois psychologues présente une hypothèse empiriste? Justifiez votre réponse au besoin.