COUR DES COMPTES Flashcards
Indicateurs LOLF
89
Objectif 1 : garantir la qualité des comptes
- Indic 1 : part des cites controlés en masse financière Cour 16%-CRC22%)
- Indic 2 : effet des travaux de certification 38% de correction prises en compte)
Objectif 2 : contribuer à l’amélioration de la gestion publique
- Indic 1 : suite donnée aux recommandations; 70% mises en oeuvre
- Indic 2 : délai moyen des ROD ; 15 mois CRC)
Objectif 3 : assister les pouvoirs publics (34 auditions devant la commission parlementaire)
Objectif 4 : informer le citoyen (via les rapports thématiques, communication des jugements, retombées presse)
Objectif 5 : sanctionner les irrégularités et la mauvaise gestion
- Indic : délai de jugement 9 mois en CRC
Objectif 6 : améliorer le fonctionnement des JF
- Indic : effectif gérant/gérés 2,33% en 2015
Chiffres clés sur la Cour
115
- Budget : 213 millions €
- PROG 164 “Pouvoirs publics”
- masse salariale : 185 millions € 1840 agents dt 746 à la Cour (85 M€)
- Activité :
- Ressort 1 000 Mds € de Dépenses publiques contrôlées
- 38 M€ de débet
- 312 Observations définitives (ROD, communications, référés)
- 35 400 citations
- 112 jeux de données
Missions de la Cour
105
Cour est une JURIDICTION et une ISC de la gestion publique indispensable au bon fonctionnement de la démocratie.
- Article 47-2 Const. consacre le double rôle institutionnel : “assister les pouvoirs publics (parlement et gouvernement)” ds le contrôle de l’exec LF et lois d’application LFSS et ds l’Eval des PP ; “contibuer à l’information du citoyen”
- Article 15 DDHC la Cour veille via un contrôle administratif au bon emploi des fonds publics, cad à la gestion financière de l’Etat, de ses démembrements et des organismes de Sécurité sociale
-
Article 58-1 LOLF
- Mission d’assistance aux pouvoirs publics s’agissant de l’Exécution LF,
- Application des LFSS,
- Contrôle des actes du gouvernement
-
Article 58-2 LOLF Mission de Certification
- Certification des comptes de l’Etat,
- Certification des comptes de la Sécu sociale
4 Axes stratégiques Cour
- Respect de la trajectoire de redressement des finances publiques
- Efficience et efficacité des politiques publiques
- Maitriser les risques liés à la Probité et à la Régularité
- Gouvernance et Management de la gestion publique
Organisation des chambres COUR
1ère chambre : FINANCES PUBLIQUES ET PILOTAGE DE L’ECONOMIE
2e chambre : ENVIR. CLIMAT ÉNERGIE
3e chambre : ORGANISME D’ENSEIGN. SUPER. ET RECHERCHE et AGRICOLE
4e chambre : SÉCURITÉ ET DÉFENSE
5e chambre : SOLIDARITÉ COHÉSION TERRITORIALE ET SOCIALE, PRESTATIONS FAMILIALES IMMIGRATION INTÉGRATION
6e chambre : PROTECTION SOCIALE, MÉDICO-SOCIAL
Chambre CRPP
les publications de la Cour
- les communications :
- observations définitives assorties de recommandations,
- les NEB qui analyse l’exécution par mission et par programme (maitrises des dépenses, grandes composantes de la dépense, conformité et performance),
- les référés (signés par le PP, adressés aux ministres pour suggérer une modification de la loi ou l’inflexion d’une PP et transmis aux commissions des finances et commissions permanentes du Parlement et publiés avec ou sans réponse du ministre concerné)
- rapports examinés par le CRPP :
- rapport 58-2 LOLF demandés par le parlement,
- rapport sur les emplois des dons,
- rapports demandés par le gouvernement
- rapports examinés par le PP et la chambre du Conseil :
- rapport public annuel,
- 6 rapports sur les FP, FPSS, FPL,
- rapport sur la qualité des comptes des APU assujettis à la certification
Refonte 2017 du CJF
En matière statutaire :
- Cour : statut d’emploi expert, conseiller expert, contractuel de la certification
- CRTC : vérificateurs de Nouvelle-Calédonie reconnus comme collaborateur ; 3 ans d’incompatibilité dans le ressort de la CRC pour Pdt. VPdt. Procureur financier, 3 ans de mobilité pour les PS, détachement entrant limité à 6 ans Collégialité : - invariabilité de la formation de délibéré - jugement des comptes : le Pdt n’a plus voix prépondérante, vote à la majorité
- COUR-CRTC : FIJ 1 conduit les travaux FIJ 2 coordonne les travaux
Perspectives pour les JF
Il serait intéressant de :
- Renforcer l’office du juge en améliorant le régime de responsabilité des gestionnaires, en simplifiant le régime des comptables
- Donner au juge financier un pouvoir d’injonction sous astreinte à l’encontre des ordonnateurs
- Durcir le CAB quand l’Exécutif n’applique pas les recommandations de la CRC et la décision du préfet
Cour des comptes européenne (1975, puis institution européenne avec Tr Maastricht 1993)
La Cour des comptes siège à Luxembourg. Elle a été instituée par le traité de Bruxelles du 22 juillet 1975, et est entrée en fonction en octobre 1977.
Elle a été élevée au rang d’institution européenne le 1er novembre 1993, lors de l’entrée en vigueur du traité de Maastricht.
La Cour des comptes contrôle les comptes de l’Union européenne et de tout organisme créé par celle-ci (sauf exception).
- Elle présente chaque année au Parlement européen un rapport sur l’exercice financier de l’année écoulée. C’est sur cette base que le Parlement approuve ou non la gestion du budget par la Commission.
- Elle s’assure de la fiabilité des comptes, de la légalité et de la régularité des recettes et des dépenses et de la bonne gestion financière.
Le contrôle peut s’effectuer sur place auprès des institutions de l’Union, de ses organismes ou dans les États membres bénéficiant d’une aide de l’UE.
La Cour dispose aussi de compétences consultatives. À la demande d’autres institutions, elle peut émettre des avis sur la législation financière et sur la lutte contre la fraude.
La Cour peut aussi présenter ses observations à tout moment par l’intermédiaire de rapports spéciaux.
La Cour a t-elle un rôle politique?
Quelles missions demain ?
Rôle politique :
- la Cour ne formule ses observations et ses recommandations qu’à la lueur des textes votés par le Parlement
- il faut éviter d’être « gouvernement des juges »
Missions possibles demain (correpondent aux missions développées par les ISC non juridictionnelles) :
- Axer les audits autant sur la qualité du service public et ses prestations que sur les coûts et la recherche d’économies.
- Inclure la consultation systématique des ONG et des alertes citoyennes dans l’exercice de programmation.
- Consacrer l’audit au respect des objectifs de DD
- Associer davantage le citoyen
Qui contrôle la Cour des comptes ?
- le Parlement (membres des commissions finances de l’AN et du Sénat, membres de la commission des lois du Sénat amenés à effectuer des contrôles sur place et sur pièces)
- le contrôleur budgétaire et comptable ministériel contrôle la soutenabilité des engagements, vise la gestion prévisionnelle des effectifs et des dépenses
- Appel a un cabinet d’expert comptable désigné par l’Ordre des experts comptables
-
audit externe « revue par les pairs » par des ISC qui formulent des observations :
- Tribunal de Contas du Portugal sur l’org et les procédures de la Cour
- Bureau national d’audit de Finlande sur l’org des missions de certification
- Contrôle fédéral des finances Suisse sur l’org et fonctionnement des SI
- la mission permanente d’audit, de contrôle et d’inspection contrôlant les services et effectuant des missions d’inspection ddée par le PP
Le Premier président de la Cour des comptes (ses missions)
Il est investi de compétences réglementaires concernant la gestion et le fonctionnement des JF
- soit par le législateur,
- soit par le pouvoir règlementaire: - décret février 2015 sur la dématérialisation des échanges et le recours à des applications garantissant la fiabilité, intégrité, confidentialité dans l’utilisation et la conservation des données.
Fixer de normes professionnelles
Déléguer le jugement des comptes et le CCG des Ets publics nationaux aux CRTC
Faire contrôler par la Cour des organismes (sauf parti politique) recevant un concours financier État, UE (subvention,aide, PO)
Contrôler le caractère caritatif de l’emploi des fonds par les organismes faisant appel à la générosité publique. -
Présider :
- CDBF, HCFP, CPO,
- CSupCrCptes, CSupCRTC,
- Cté Coût et Rendement du SP
Etre commissaire aux comptes de : UNESCO, OCDE, CPI, PAM, OTICE
Quelle efficacité de l’EPP des JF ?
Révision constit juillet 2008 -> La Cour assiste le Parlement dans l’évaluation des PP (insertion de cette mission lors de la Réforme 2011)
L’EPP à la Cour se distingue du contrôle organique (contrôle de conformité des comptes) et du contrôle de la performance d’une politique publique (au sens de la Lolf).
Débat :
- l’évaluation apparait de plus en plus comme une exigence de la démocratie (car rendre compte de la régularité des gestions est indispensable mais ne suffit plus à satisfaire l’exigence de transparence)
- l’évaluation introduit dans la gestion publique de nouvelles perspectives, une vision dynamique consistant à quantifier et comparer les résultats. Cela nécessite une démarche de questionnement.
Politique d’archivage
- Contrôle budgétaire : 5 ans
- CCG : 15 ans DLR, RIOP, RIOD, ROD
- Réquisition : 15 ans
- Gestion de fait : 15 ans
- Jugement : 15 ans
La programmation pluriannuelle 2019-2021
de la Cour des comptes
Au regard du contexte :
- “corset financier” càd les finances publiques contraintes
- attentes sociales et sociétales fortes
- tensions internationales
Au regard des enjeux : sécurité, maîtrise des DEP et réduction de l’endettement, compétitivité de l’économie, csq du vieillissement, formation et révolution numérique
La COUR se doit :
- d’amplifier l’évaluation des politiques publiques
- d’amplifier son assistance au gouvernement et au parlement
- conserver ses priorités permanentes :
- optimiser les FP (redressement des FP)
- contribuer à la modernisation de la gestion publique
- maîtrise des risques liés à la régularité et à la probité
- accentuer l’efficience des PP
- d’infléchir sa programmation vers des priorités transversales :
- le numérique au service de la transformation publique (conduite de projet SI, protection et valorisation des données)
- l’adaptation de la GRH aux nouveaux enjeux (maitrise des effectifs et de la masse salariale)
- l’amélioration du service rendu aux usagers du SP (réformes pour qualité, efficacité, efficience des PP)
- résultats et mesure de la performance de la gestion publique (pilotage des SP)
Nouveaux principes directeurs de la Cour :
- une programmation plus resserrée
- un juste équilibre entre les métiers et les missions
- une meilleure prise en compte de l’impératif de publication
- un renforcement de l’approche territoriale et des comparaisons internationales
- une optimisation de l’allocation des ressources