Codex 1 : Évaluation et analyse Flashcards
Quel pourcentage des individus seraient affectés par une cervicalgie?
5 à 20%
Quelle est la définition d’une cervicalgie?
Une douleur perçue comme provenant de la région du cou
En pratique, les lésions cervicales causent souvent des douleurs dépassant la région du cou (dlr référée). Quelles sont les régions qui peuvent également être perçues comme douloureuses?
Dans les membres supérieurs, aux scapulas, à la région cervico-dorsale ou à la tête (céphalées cervicogéniques)
Pourquoi l’approche traditionnelle de l’évaluation pathoanatomique qui consiste à identifier les structures anatomiques spécifiques causant les douleurs et de les classer selon un diagnostic biomédical précis peut être limitée pour la prise en charge des affections à la colonne? (3)
- Le rachis est une structure complexe comprenant au moins trois articulations par vertèbres, se mobilisant selon plusieurs degrés de liberté et maintenues en place par plusieurs ligaments et muscles en plus des disques
- La sensibilisation périphérique retrouvée en aigu, de même que la sensibilisation centrale retrouvée en chronique diminuent le seuil de douleur de plusieurs structures, ce qui fausse les résultats des tests de mise en tension sélective des tissus.
- Plusieurs problèmes ont une origine multifactorielle (ex: biomédicale ET psychosociale)
Vrai ou faux: l’approche pathoanatomique est peu utile, puisque plusieurs tests doivent être effectués, ce qui peut être laborieux, irritant et entraîner des délais inutiles alors que plusieurs problèmes s’améliorent et se précisent significativement avec le temps.
Vrai
Vrai ou faux: étiqueter le patient avec un diagnostic spécifique diminue le risque de chronicité.
Faux, le fait d’étiqueter le patient avec un diagnostic spécifique risque d’entraîner des croyances fautives envers la douleur ainsi qu’en son pronostic de récupération, prédisposant ainsi encore plus à la chronicité
Quelle devrait-être la principale stratégie de raisonnement clinique qui devrait être utilisée par le physiothérapeute novice ou en présence d’un cas indifférencié, complexe ou atypique?
L’approche analytique hypothético-déductive
En quoi consiste l’approche analytique hypothético-déductive?
Considérer à chaque étape tous les catégories, diagnostics et différentiels pertinents (en s’aidant d’acronymes) et de les hiérarchiser/prioriser en fonction d’une collecte de données judicieuse
Qu’est-ce qui constituerait en un biais de confirmation?
Interpréter les Si et Sy et orienter les questions/tests selon notre impression diagnostique de départ en omettant des alternatives plus probantes
Quels sont les principaux éléments à noter afin d’établir le motif générale de consultation?
- Localisation du problème
a. Cervical
-Avec céphalée
-Avec douleur référée (brachialgie,
scapulalgie) = possibilité d’atteinte neurale
b. Dorsal
-Avec douleur thoracique = possibilité
d’atteinte costale ou viscérale
-Avec lombalgie - Symptôme principal : qualité, fréquence et intensité
- Apparition/évolution : de novo, récidive ou
rechutes/Aigue, Subaigue ou Chronique - Mécanisme : traumatique, surmenage vs
idiopathique - Irritabilité/sévérité : impact sur le fonctionnement
Une fois le motif général de consultation établi, quel sera la prochaine étape?
Éliminer les affections urgentes/semi urgentes potentiellement associées à ce portrait clinique
Que doit-on faire une fois les affections urgentes/semi-urgentes éliminées?
Grâce à un examen subjectif et objectif sommaire, il est possible d’arriver rapidement à un diagnostic/pronostic provisoire suffisant pour démarrer les soins sans diagnostic précis et orienter la suite de la prise en charge.
Quelle est l’approche à envisager lorsque la douleur est prédominante?
Modulation de la douleur adaptée en fonction de l’origine :
i. Inflammatoire (sensibilisation périphérique chimique aiguë): analgésie pharmacologie /électrophysique
ii. Nociceptive (mécanique) : analgésie et décharge
iii. Neuropathique : diligence antalgique
iv. Nociplastique (hypersensibilisation centrale chronique) : science de la douleur
Quelle est l’approche à envisager lorsque la douleur N’est PAS le problème prédominant?
i. Problème de mobilité : rééduquer les déficiences
ii. Problème de performance : reconditionnement/ quantification du stress
Vrai ou faux: une lésion nerveuse à généralement un bon pronostic.
Faux, une lésion nerveuse affecte généralement négativement le pronostic et ce dernier se détériore encore plus si cette lésion entraîne des douleurs neuropathiques.