CM9 génétique & néoplasies Flashcards
méthodes cytogénétiques
- caryotypage (on voit tout le génome)
- FISH (aN ciblées, on doit savoir ce qu’on cherche)
méthode bio moléculaire
PCR quantitative en temps réel
(séquençage, pour mutations spécifiques, ponctuelles, étude des anomalies de l’ADN)
phase pour caryotype vs FISH
caryotype: métaphase
FISH: interphase
étapes pour faire un caryotype
- culture du spécimen sang ou MO
- arrêt en métaphase avec colchicine
- choc hypotonique, étalement lame et fixation
- digestion trypsine et coloration Giemsa
- Photo ou numérisation
- résolution
aN identifiables par caryotype standard
anomalies de nombre (aneuploïdie) et de structure (translocations, larges délétions)
- permet de prouver clonalité, diagnostic et pronostic
points négatifs du caryotypage
- basse résolution
- peu sensible (20 ¢ examinées)
- plus long
FISH
Utilise segments d’ADN fluorescents sous forme d’amorces spécifiques -> se lient à des séquences d’ADN connues -> dénaturation/hybridation => cherche signal d’hybridation
avantages FISH > caryotype
- plus rapide (24h vs 2 sem)
- plus sensible (500 ¢)
- pas besoin métaphase
aN détectées par un FISH
Aneuploïdie, translocations
** on doit savoir ce qu’on cherche pour mettre sonde sur les bons chR
But du PCR
amplification de séquences d’ADN cibles en utilisant des amorces spécifiques
- permet quantification
- sensible ++++
- surveille mx résiduelle minime (réponse au tx)
RT-PCR: reverse transcriptase PCR utile quand
utile quand les « break
points » potentiels dans la séquence d’ADN couvrent de
grandes distances et sont nombreux.
Ex. LMC: breakpoint potentiels entre BCR et ABL couvrent plusieurs kilobases de séquences d’ADN, DONC amplification d’ADN laborieuse avec besoin de plusieurs amorces différentes (impossible!) vs mRNA = prévisible avec juste 2 splicing variants
v ou f
Leucémies myéloïdes aiguës ont TOUJOURS un caryotype anormal
f
50% des LMA ont un caryotype normal
mais peut être utile pour déterminer le pronostic
Mutation LMA à mauvais pronostic
c-KIT
FLT-3 ITD
Mutation LMA à pronostic positif
NPM1
CEBPA
phénotype clinique d’une mutation FLT-3
- LMA rapidement proliférative
- hyperleucocytaire
- sensibles à chimio mais récidive rapidement
mutation FLT-3 particularités
30% des LMA
- acquise tardivement dans leucemogénèse
- fardeau allélique variable
Récepteur à activité Tyr kinase hautement exprimé dans les progéniteurs et LMAs
Récepteur FLT-3
Rôle Récepteur FLT-3
survie, prolifération, différentiation cellules hématopoiétiques
Mutations rc FLT-3
Mutation duplication interne (ITD) dans l’exon 14: 20-25%
* intercale un peptide = activation constitutive
Mutation ponctuelle d835 (tyrosine kinase domain; TKD) exon 20: 5 -10%
Inhibiteurs de FLT-3 en développement clinique en ordre de sélectivité kinase
- Midostaurin
- Sorafenib +
- Gilteritinib ++
(du moins sélectif au plus sélectif)
Inhibition de FLT-3 : Agents 1ere ligne et entretien:
Midostaurin incorporé à la chimiothérapie d’induction ( si mutation FLT-3 ITD/TKD)
Sorafenib: entretien post greffe allogénéique (pour LMA avec mutation FLT-3 ITD)
Gilterinib
pour traiter une rechute de LMA FLT-3 ITD/TKD en remplacement d’une chimiothérapie d’induction
(prendre une pilule chez soi sans besoin tx chimio à l’hôpital)
FAB M3
Leucémie promyélocytaire
3-10% des LMA
- Arrêt de maturation au stade promyélocyte
- Granules +++, corps d’Auer
- Coagulopathie (hémorragie)
translocation associée à LPMA (M3)
t (15;17) (q22;q21)
gène de fusion: PML-RARA
PML: apoptose, sénescence, régulation épigénétique CSH
RARA: rc acide rétinoïque respo de différentiation et transcription de gènes cibles
donc PML-RARa se lie aux répresseurs de la transcription et empêche la différenciation ¢: bloque la maturation, d’où la leucémie AIGUË