CM : Les mouvements anormaux Flashcards
Définir les mouvements anormaux ou dyskinésies.
Troubles de la programmation et/ou de l’exécution du mouvement, non contrôlés par la volonté et survenant en l’absence de paralysie, certains sont induits par les neuroleptiques.
Quels sont les différents types de mouvements anormaux ?
Tremblement, Chorée, Dystonie, Myoclonies, Tics
Définir le tremblement.
Mouvement anormal involontaire le plus commun, de nature oscillatoire et résultant d’une série de contractions alternatives rythmiques de muscles antagonistes
Définir la chorée.
Mouvement anormal involontaires arythmiques, brusque, rapide, aléatoire, touchant des territoires variés, survenant sur un fond d’hypotonie, lorsque la chorée présente une grande amplitude on parle de ballisme.
Définir le dystonie.
Contractions musculaires involontaires prolongées, à l’origine de mouvements répétitifs de torsions et/ou de prise de postures anormales
Définir la Myoclonie.
Secousses musculaires très brèves (« en éclair »), focales, segmentaires ou généralisées, rythmiques ou non. Elles peuvent être de nature épileptique.
Définir les tics.
Mouvements habituellement brefs et soudains mais stéréotypés et coordonnés, ce qui leur donne un aspect de « caricature de geste naturel »
Quels sont les 2 types de tremblements ? Expliquer.
- Tremblement de repos (maladie de Parkinson) : présent au repos complet et disparaît lors du mouvement (ou diminue d’amplitude lors de tremblements de repos très sévères).
- Tremblement d’action (syndrome cérébelleux) : présent lors d’un mouvement dynamique, il est examiné lors de différentes tâches de posture → Un tremblement d’action qui s’aggrave à l’approche d’une cible est un signe qui plaide fortement pour un syndrome cérébelleux (atteinte du cervelet).
Expliquer le tremblement parkinsonien.
S’accompagne de rigidité musculaire et d’akinésie (= absence de mouvement). Le tremblement est maximal au repos, diminue d’amplitude au cours de mouvements et disparaît pendant le sommeil. Le tremblement de repos asymétrique, en l’absence de tout autre signe, est un argument fort en faveur d’une maladie de Parkinson. Un tremblement symétrique doit faire évoquer la prise de neuroleptiques.
Expliquer le tremblement physiologique.
Il est physiologiquement normal d’avoir un tremblement fin et rapide des doigts. Mais certains facteurs peuvent favoriser ou amplifier ce tremblement : anxiété, stress, fatigue musculaire, sevrage alcoolique, certains toxines (café, nicotine), corticoïdes, etc. Le traitement du tremblement physiologique dépendra de son caractère invalidant ou non et de sa cause
Expliquer le tremblement essentiel.
Cause la plus fréquente de tremblement, son origine est inconnue. Il existe des antécédents familiaux dans plus de la moitié des cas. Facilement calmé par la prise d’alcool.
Expliquer le tremblement cérébelleux.
L’atteinte du cervelet (sclérose en plaques, lésions vasculaires, maladie de Wilson, maladie de Kuru) provoque un syndrome cérébelleux dont le tremblement fait partie.
Syndrome cérébelleux :
- Tremblement d’action qui s’aggrave à l’approche d’une cible (appelé aussi « tremblement d’intention »).
- Tremblement d’attitude avec titubation de la tête et du corps (= oscillation lente et régulière) apparaissant en position orthostatique (= debout) et disparaissant en décubitus (= allongé).
Traitement difficile car ne répondent pas aux traitements médicamenteux mais la stimulation thalamique profonde reste possible (moins efficace que dans la maladie de Parkinson cependant).
Expliquer la dystonie.
Les dystonies sont définies cliniquement par la survenue de contractions musculaires involontaires à l’origine de mouvements répétitifs de torsion, et/ou de prose de postures anormales.
Comment sont classés les différentes formes de dystonies.
- Dystonies primaires : survenant de façon isolée sans étiologie génétique, elles intéressent un segment du corps ou le corps entier (lorsqu’elles apparaissent avant 6 ans)
- Dystonies secondaires : liés à des lésions cérébrales des noyaux gris centraux ou du thalamus dues à une anoxie néonatale
- Dystonies iatrogènes (= induites par les médicaments) : liées aux neuroleptiques qui provoquent des dyskinésies tardives (troubles de mouvement) : plus intentes avec les neuroleptiques antipsychotiques (neuroleptiques incisifs, ex HALDOL), moins intenses avec les neuroleptiques sédatifs (ex : MELLERIL)
Expliquer la maladie de Huntington.
Maladie génétique autosomique dominante, la maladie s’exprime à révélation tardive. Présence de chorée. Il s’agit d’une anomalie génétique.
Pénétrance de la maladie : totale
Risque de transmission : 50 %
Durée moyenne de la maladie : 15 ans en trois étapes de 5 ans caractéristiques de l’aggravation :
- Troubles comportementaux et chorée
- Handicap moteur et déclin cognitif
- Grabatisation et apparition d’un syndrome parkinsonien