Chap 1 - Fonctions exécutives 2/3 Flashcards

1
Q

Définir les FE

A

processus permettant l’adaptation
à des conditions nouvelles

grâce à modulation du comportement et des émotions
dans des situations inhabituelles
> fonctions de direction et de régulation

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Q

Quels sont les 3 types de raisonnement
possibles que l’on utilise au quotidien ?

Dans quelles situations les utilise-t-on ?

A
  • automatique
    > situation familière nécessitant peu d’attention
  • analogique
    > réutilisation adaptée d’une solution connue
    à une situation présentant des points communs
    avec un pb vu antérieurement
  • inférentiel
    > pb jamais rencontré, pas de solution préexistante à appliquer
    > travail de déduction, formulation et vérif d’hypothèses pour aboutir à solution possibles
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3
Q

Selon Rabbit 1997
quelles sont les 7 situations
pouvant impliquer significativement
les FE ?

> rép 1 à 3

1/ réalisation
2/ rch
3/ mise en place

A

1/ réalisation d’une nouvelle tâche

2/ rch d’infos en mémoire
> si récupération active et non automatique

3/ mise en place de nouveaux comportements,
arrêt activité en cours
ou inhibition d’une réponse habituelle

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4
Q

Selon Rabbit 1997
quelles sont les 7 situations
pouvant impliquer significativement
les FE ?

> rép 4 à 7

4/ évitement
5/ coordination
6/ maintien
7/ contrôle

A

4/ évitement réponses non appropriées au contexte

5/ coordination entre 2 tâches

6/ maintien de l’attention soutenue
(concentration)

7/ contrôle volontaire
de l’allocation des ressources attentionnelles
d’une séquence de comportement à une autre
selon exigences de l’environnement

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5
Q

Les FE ont elles un caractère unitaire ?

A

Non, c’est leur assimilation historique aux lobes frontaux qui laisse penser ça

Bien qu’il existe des structures communes
elles sont dissociables
> patients peuvent échouer à certaines tâches exéc
et en réussir d’autres
> grandes différences interindividuelles,
scores ont des degrés d’intercorrélation faibles
selon Letho 1996

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6
Q

Modèle de Miyake et al. 2000

Les FE correspondent à une décomposition de…

Etude destinée à fournir quoi ?

A

de l’administrateur central de Baddeley

but = fournir une base empirique
nécessaire au dév d’une théorie des FE

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7
Q

Modèle de Miyake et al. 2000

étude centrée sur quelles fonctions ?

pourquoi ?
>
>

A

3 fonctions :

1/ shifting
> capacité à déplacer son attention
d’une tâche à l’autre

2/ updating
> MàJ contenu de la MDT

3/ capacités d’inhibition

> fonctions bien définies et opérationnalisables
mais sans prétendre à l’exhaustivité
(d’autres chercheurs ont proposé
d’autres découpages des FE)

> fonctions indépendantes
mais partageant un mécanisme sous-jacent commun
(unity & diversity)

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8
Q

Miyake et al 2000

A quelle difficulté méthodologique importante
se heurte l’étude des FE ?

A

pour tout construit psychologique,
mesure “pure” impossible à obtenir :

d’autres facteurs que le construit cible
interviennent dans réussite aux tâches
et influencent les scores

> particulièrement marqué pour les FE

car tâches exécutives
impliquent tjs des processus non exécutifs
dont la diversité pourrait expliquer
la faiblesse des corrélations entre les tâches exéc

exp : langage, traitements visuospatiaux…

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9
Q

Que font Miyake et al pour dépasser
difficulté inhérente à
l’aspect composite des tâches exécutives ?

A
Administrent 3 tâches pour chaque processus
puis en extraient des variables latentes
construites sur la base de 
la part de variance commune 
aux différentes tâches de même type
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10
Q

Modèle des FE de Luria 1966, 1973

conçu sur quelle base ?

suggère nécessité de ?

sous unités ?

1/ région m…
2 fonctions =
> identification…
> synthèse…

2/ région d…
= confrontation entre…
pour…

3/ région p…
= assure…
(exécution…)

A

Base anatomique > lobe frontal

Suggère nécessité
d’un fractionnement du syndrome frontal

3 sous unités :

1/ région médio-basale (orbitaire)
2 fonctions =
> identification et maintien de l’activité
> synthèse des infos provenant du milieu interne

2/ région dorso-latérale
= confrontation entre infos des milieux externe et interne
pour engendrer décision d’action, planification et contrôle

3/ région prémotrice
= assure l’organisation dynamique de l’action
(exécution du programme)

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11
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

objectifs ?

A

> rendre compte des perturbations comportementales des malades porteurs de lésions frontales

mais surtout

> comprendre le rôle dans l’attention dans l’action
= processus essentiel pour inhibition ou planification

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12
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

3 composantes ?

A

1/ schémas

2/ gestionnaire des conflits

3/ SAS (système attentionnel superviseur)

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13
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

1/ rôle des schémas

> k qui…

activation via…
>

désactivé quand…

A

1/ Schémas =
unité de base du modèle

> connaissances qui contrôlent séquences d’actions ou de pensées sur-apprises (conduite auto…)

activation via infos perceptives externes ou internes
> automatique passé un certain seuil
déterminé par rapport excitation/inhibition

désactivé quand but action atteint
ou inhibé par schémas concurrents

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14
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

2/ rôle du gestionnaire des conflits GC

et mode de déclenchement

A

2/ Gestionnaire des conflits =

coordonne les schémas les + pertinents
au regard du but poursuivi

gère compétition grâce à mécanisme d’inhibition
qui empêche sélection simultanée de schémas exigeant les mêmes ressources

> processus rapide de déclenchement,
concerne uniquement les situations familières

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15
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

3/ rôle du système de supervision attentionnelle

intervient dans quels types de situations ? (5)

A

3/ SAS intervient dans les situations impliquant :

  1. planification et/ou prise de décision
  2. correction d’erreur
  3. de nouveaux apprentissages
  4. situations dangereuses et techniquement difficiles
  5. inhibition de réponses fortement renforcées
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16
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

3/ rôle du système de supervision attentionnelle

quand intervient-il, en somme ?

quel mode d’intervention ?

A

SAS intervient quand procédures de déclenchement automatique des schémas ne suffisent plus

SAS module le GC
en introduisant une plus grande flexibilité
17
Q

Modèle de Norman et Shallice 1986

altération du SAS correspond à quels troubles ?

que se passe-t-il :

> quand les conditions habituelles d’un schémas
sont réunies ?

> quand les conditions d’activations sont trop faibles ?

A

troubles comportementaux d’origine frontale :

En effet, l’atteinte du S.A.S place l’organisme
sous contrôle exclusif du gestionnaire des conflits.

Autrement dit, dans toutes les situations
où les conditions habituelles d’activation d’un schéma seront réunies,
celui-ci sera sélectionné et déclenché,
induisant des conduites persévératives.

A l’inverse,
lorsque les conditions d’activations sont trop faibles,
des stimuli environnementaux non pertinents
pourront prendre le contrôle de la situation
et induire des phénomènes de distractibilité
ou des conduites inappropriées,
» ce qui permettrait d’expliquer
les phénomènes de désinhibition
voire les comportements d’imitation ou d’utilisation.

18
Q

Damasio 1994 - théorie des marqueurs somatiques

Damasio et ses collaborateurs (Eslinger et Damasio, 1985)
se sont notamment intéressés
aux troubles du comportement observés
chez des personnes porteuses de lésions principalement…

quelles particularités cliniques ont-elles ?
> pas de…
> mais…

perturbation de mécanismes permettant de ?

A

lésions pcpalement ventrales et médianes =

> pas de pertrurbation signif
dans les épreuves neuropsy classiques mesurant les FE

> mais + grandes difficultés
à s’engager avec pertinence dans la vie quotidienne,
à ajuster leurs comportements sociaux,
à réagir de façon adaptée à diverses situations pro ou perso

>> perturbation dans les mécanismes permettant de 
prendre des décisions conformes 
aux intérêts de la personne, 
aux conventions sociales 
ou aux principes moraux.
19
Q

Damasio 1994 - théorie des marqueurs somatiques

cette difficulté dans les prises de décision
et dans les procédures de choix stratégique
se double de…

comment l’a-t-on mis en évidence ?

contraste avec ?

A

réactions émotionnelles inappropriées :

pas de variation de conductance cutanée
lors de la présentation d’images à forte connotation émotionnelle

contraste avec le fait qu'elles peuvent
accéder aux connaissances relatives 
aux émotions et états somatiques 
liés aux situations représentées
et les évoquer verbalement
20
Q

Damasio 1994 - théorie des marqueurs somatiques

Hypothèse ?

Que sont ces marqueurs ?

> rôle…

A

Existence de marqueurs somatiques =
Selon cette hypothèse, certaines structures préfrontales
seraient nécessaires à l’acquisition de liens associatifs
entre des situations et des états émotionnels
habituellement associés à ces situations.

Ces marqueurs sont des traces 
de la valence émotionnelle ressentie 
lors d'une réponse comportementale
qui vont influencer les processus de 
raisonnement et prise de décision

> rôle d’incitation ou de contrainte
sur les processus de décision,
en prévenant les conséquences indésirables ou dangereuses
et en recherchant les solutions avantageuses ou agréables.

21
Q

objectif initial de l’approche anatomo-clinique

pour l’évaluation des FE ?

A

concevoir des outils d’évaluation
pour que le neuropsy puisse identifier
la présence d’une lésion frontale
= contribution au diag neurologique

22
Q

Citer les composantes des FE (7)

que les tests neuropsy vont évaluer

A
  • stratégie
  • planification
  • maintien de l’attention
  • déduction de règle
  • flexibilité mentale
  • inhibition
  • stratégie de recherche en mémoire
23
Q

Définir les composantes des FE suivantes :

  • stratégie
    > composante permettant d’effectuer le…
    pour…
  • planification
    > permet l’a… et l’o…
    = rôle…
  • maintien de l’attention
    > permet de maintenir en…
A

> La stratégie :
composante permettant d’effectuer
le choix autogénéré des moyens les plus appropriés
pour atteindre le but attendu.

> La planification : 
permet l’agencement 
et l’ordonnancement temporel en termes de priorité 
des différentes étapes nécessaires 
à la mise en place de la stratégie. 
= Rôle clé dans le contrôle exercé 
par le cortex préfrontal (Shallice).

> Le maintien de l’attention :
permet de maintenir en activation le plan
jusqu’à sa réalisation complète.

24
Q

Définir les composantes des FE suivantes :

- déduction de règle
> comprendre...
( ... )
= Analyse...
activité de... 
pour...
  • flexibilité mentale
    > composante nécessaire pour…
    = Capacité à…
A

> Déduction de règle :
comprendre une règle logique et l’appliquer (processus inférentiels).
= Analyse d’informations à classer,
activité de synthèse pour prendre en compte
un ensemble de données (Luria, 1966).

> La flexibilité mentale :
composante nécessaire
pour l’adaptation du plan d’action
en fonction des contingences environnementales.
= Capacité à déplacer le focus attentionnel
d’un type de stimuli ou de raisonnement
à un autre.

25
Q

Définir les composantes des FE suivantes :

  • inhibition
  • stratégie de recherche en mémoire
A

L’inhibition :
capacité à résister aux interférences
et à renoncer à tout comportement
inadapté ou automatique.

Stratégie de recherche en mémoire :
Lien entre mémoire et fonctions exécutives.
Mémoire de travail (manipulation de l’information).
Mémoire prospective (mémoire du futur).
Métamémoire (estimation de ses propres capacités).
Mémoire épisodique (recherche d’infos).

26
Q

A quel besoin répondent les travaux du GREFEX depuis 2001 ?

A

préciser et contribuer à la standardisation
des critères diag
et de l’évalution
du syndrome dysexécutif et du syndrome frontal

27
Q

Le GREFEX propose quelle classification clinique ?

selon quelle approche ?

A
  • syndrome dysexécutif cognitif
  • syndrome dysexécutif comportemental

> les perturbations pouvant prédominer dans l’un ou l’autre des domaines,
certains individus pouvant même présenter un déficit sélectif

> > approche descriptive

28
Q

Selon le GREFEX
4 principaux troubles du comportement
du syndrome dysexécutif ?

+ signes non spécifiques ?

quel type d’évaluation ?

A
  • Hypoactivité globale
    avec aboulie et/ou apathie et/ou aspontanéité.
  • Hyperactivité globale
    avec distractibilité et/ou impulsivité et/ou désinhibition.
  • Persévérations et comportement stéréotypé.
  • Syndrome de dépendance à l’environnement
    avec comportement d’imitation et d’utilisation.

+ non spécifiques =
les confabulations, l’anosognosie et l’anosodiaphorie (agnosie somatosensorielle),
les troubles émotionnels et du comportement social,
les troubles du comportement alimentaire, sexuel et sphinctérien.

> > évaluation = inventaires comportementaux

29
Q

Selon le GREFEX
5 principaux troubles cognitifs
du syndrome dysexécutif ?

quel type d’évaluation ?

A
  • Déficits d’initiation et d’inhibition de l’action
  • Déficit de division de l’attention
    et coordination entre deux tâches
  • Déficit de génération d’informations
  • Déficit de résolution de problèmes,
    déduction, maintien et commutation de règles
  • Déficit de la mémoire épisodique
    (processus de recherche stratégique en mémoire)

> > évaluation = tests neuropsy