C11 Flashcards

1
Q

La culture organisationnelle se définit comme

A

’ensemble des valeurs,
croyances, attentes et normes au travail reconnues par les membres de
l’organisation et qui permettent à l’entreprise
de se définir une identité distinctive.

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2
Q

Les valeurs concernent

A

l’application des croyances dans les actions des
employés et de l’organisation.
‒ Exemples : le professionnalisme, le bien-être au travail, l’équité, la
créativité.

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3
Q

Les croyances ou postulats encapsulent

A

la conception ou l’interprétation
des gestionnaires ou des employés au sujet de la nature humaine et
organisationnelle.
‒ Exemple : les employés sont motivés par leur travail.

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4
Q

Les normes au travail sont

A

des règles de conduite formelles et informelles
dans l’organisation.
‒ Exemple : les normes d’évaluation du rendement, ce qui est attendu de la
part des employés comme la présence, l’assiduité ou la qualité du travail.

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5
Q

La culture organisationnelle a deux principales fonctions :

A

1) Favoriser la socialisation des employés afin qu’ils assimilent ce qui est valorisé dans l’organisation. Par la culture organisationnelle, les employés comprendront notamment les comportements désirés et ceux à éviter dans l’organisation.

2) Agir comme un ancrage qui permet le positionnement de l’organisation dans son environnement. Elle favorise l’adhésion des membres de l’organisation à un consensus.

Il s’avère donc important de bien comprendre la culture de l’organisation
(ainsi que ses sous-cultures). L’analyse culturelle s’avère un moyen privilégié
d’y parvenir.

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6
Q

Plusieurs modèles permettent de définir les différents types de cultures
organisationnelles. Cinq sont décrits ici.

A
  1. Le modèle d’Hofstede
  2. Le modèle de Dean et Kennedy
  3. Le modèle de Schein et Pastor
  4. Le modèle de Cameron et Quinn
  5. Le modèle de Dolan
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7
Q

Def Le modèle d’Hofstede

A

Ce modèle se fonde sur six dimensions des cultures nationales et régionales
qui influencent les organisations.

1) La distance au pouvoir (ou distance hiérarchique) : le degré d’acceptation face à la répartition inégale du pouvoir.

2) L’incertitude et la tolérance à l’ambiguïté : le degré de préférence des individus (sociétés ou organisations) au regard du niveau de risque des situations.

3) L’individualisme vs le collectivisme : l’importance accordée aux intérêts
personnels ou aux enjeux organisationnels ainsi qu’aux défis de la communauté susceptibles d’orienter la trajectoire organisationnelle.

4) Le masculin vs le féminin : la distribution des rôles masculins et féminins
et des valeurs correspondantes.

5) Le court terme vs le long terme : l’importance accordée au futur comparativement au passé et au présent.

6) La sollicitude vs la sévérité : le degré auquel les individus satisfont leurs désirs fondés sur le bonheur ou le plaisir.

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8
Q

Def Le modèle de Dean et Kennedy

A

Ce modèle propose une typologie des cultures issues du croisement de deux
variables : le degré de risque et la vitesse de rétroaction.

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9
Q

Def Le modèle de Schein et Pastor

A

La culture organisationnelle aurait trois composantes distinctives: les postulats de
base, les valeurs et les artéfacts culturels.

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10
Q

Pastor établit qu’il existe trois niveaux de la culture organisationnelle:

A

1) Les vecteurs d’expression des membres de l’organisation: les mythes, les symboles (par exemple, son drapeau, son logo, ses slogans), les rites, les particularités langagières, etc.

2) Le niveau stratégique: les approches, croyances et styles que l’entreprise souhaite voir adopter par ses membres.

3) Le noyau dur: les valeurs profondes et fondamentales qui animent l’organisation et ses membres.

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11
Q

Def Le modèle de Cameron et Quinn

A

Quatre types de cultures organisationnelles (le clan, l’adhocratie, la hiérarchie ou la culture de marché) se dessinent à la lumière de deux dimensions :

▪ la flexibilité des organisations : l’agilité organisationnelle ou la marge de manœuvre nécessaire pour réaliser des transformations organisationnelles ;

▪ l’orientation interne ou externe : la préoccupation organisationnelle à l’égard du fonctionnement optimal des opérations (orientation interne) et à l’égard de la définition des relations externes de l’organisation avec son environnement (orientation externe).

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12
Q

Def Le modèle de Dolan

A

Trois axes permettent de classer les différentes valeurs, soit les axes
économique, émotionnel-développement de soi et éthique-social.

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13
Q

La culture organisationnelle peut prendre d’autres orientations dans la
littérature.
▪ La culture fondée sur l’équité, la diversité et l’inclusion : Une culture qui prône l’ouverture est considérée comme un impératif moral.

▪ La culture fondée sur l’éthique : Il s’avère essentiel d’étudier les valeurs afin de vérifier si elles sont susceptibles de faire émerger des dilemmes éthiques pour les employés. Un dilemme éthique implique une situation où l’employé doit choisir entre deux valeurs organisationnelles.

▪ La culture des PME : Les petites et moyennes entreprises adoptent souvent une culture entrepreneuriale qui témoigne de leur volonté d’entreprendre un processus d’innovation des produits et des services dans le but d’en faire profiter la collectivité ou la communauté.

A
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14
Q

La passation de questionnaires est un moyen de réaliser un diagnostic de la
culture organisationnelle. Parmi les différents questionnaires existants, deux
s’illustrent comme des instruments rigoureux et variés.

A

Organizational Culture Profile (O’Reilly, Chatman et Caldwell, 1991)
Organizational Culture Survey(Denison et Neale, 1996)

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15
Q

Def Organizational Culture Profile (O’Reilly, Chatman et Caldwell, 1991)

A

Sept dimensions de la culture organisationnelle sont mesurées :
1. Normes et stabilité (par exemple, la sécurité) ;
2. Respect des employés (par exemple, l’équité et la justice) ;
3. Orientation vers les résultats (par exemple, l’excellence) ;
4. Innovation (par exemple, l’expérimentation) ;
5. Style de décision (par exemple, la prévisibilité) ;
6. Attention aux détails (par exemple, esprit analytique) ;
7. Orientation vers l’équipe (par exemple, collaboration).

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16
Q

Def Organizational Culture Survey(Denison et Neale, 1996)

A

Quatre traits culturels sont mesurés :
1. Mission (par exemple, orientation stratégique) ;
2. Adaptabilité (par exemple, orientation client) ;
3. Engagement au travail des employés (par exemple, responsabilisation) ;
4. Cohérence dans les processus organisationnels (par exemple, application
des valeurs importantes de l’organisation).

17
Q

Un autre questionnaire peut aussi être utilisé, soit le Organizational Culture
Assessment Instrument (OCAI) de Cameron et Quinn (2006).
Il comporte six dimensions qui permettent de définir un profil de culture (le
clan, l’adhocratie, la hiérarchie ou la culture de marché) :

A
  1. Caractéristiques dominantes de l’organisation ;
  2. Style de leadership ;
  3. Style de gestion des personnes en milieu de travail ;
  4. Ciment de l’organisation ;
  5. Orientation stratégique ;
  6. Critères de succès.
18
Q

Selon les modèles présentés, la compatibilité entre les valeurs de l’individu
et celles de son organisation a des retombées positives dans le milieu de
travail.
Voici les principaux effets positifs de cette compatibilité, selon Morin, Paillé
et Reymond :

A

▪ Attraction organisationnelle ;
▪ Fidélisation du personnel ;
▪ Engagement organisationnel ;
▪ Performance au travail ;
▪ Comportements de citoyenneté organisationnelle ;
▪ Satisfaction au travail ;
▪ Faible intention de quitter l’organisation.

19
Q

Plusieurs caractéristiques sont communes aux cultures organisationnelles des
entreprises performantes :

A

▪ la mobilisation ;
▪ l’engagement au travail ;
▪ la responsabilisation et le développement professionnel ;
▪ la gestion efficace des équipes de travail ;
▪ la cohérence entre le discours managérial, les valeurs organisationnelles et
les comportements au travail ;
▪ l’adaptation organisationnelle à l’environnement ;
▪ une orientation claire de la trajectoire de l’organisation.

Gérer la culture organisationnelle s’avère une pratique permettant de
produire des retombées positives (entre autres la performance, l’innovation
et le bien-être au travail).

Renforcer la culture organisationnelle se fait par la mise en œuvre du
leadership, de la stratégie organisationnelle et des pratiques de gestion des
ressources humaines.

20
Q

Les quatre types de culture établis par Cameron et Quinn présentent des caractéristiques distinctives, et ont un rapport différent à l’efficacité.

A

clan
adhocratie
culture de marché
hiérarchie (bureaucratie)

21
Q

La culture organisationnelle, le climat organisationnel et le climat de travail sont
des concepts interreliés. Alors que les fondements de la culture sont assez
stables, les climats organisationnel et de travail s’appuient sur

A

une perception
partagée des employés à un moment donné, à l’égard des pratiques, des
politiques, des procédures et du mode de récompense de l’organisation.

22
Q

La force de la culture organisationnelle réfère au degré

A

d’homogénéité des
valeurs et des croyances entre une organisation et ses membres. Des valeurs
partagées par tous permettent de guider les comportements des employés
dans la direction désirée.

23
Q

Une culture forte présente un alignement des valeurs des équipes avec les
valeurs véhiculées par l’organisation..

▪ Une culture forte présente des avantages apparents. Toutefois, un bémol l’accompagne, soit le risque de pensée de groupe qui empêche les membres de remettre en question la façon dont l’organisation fonctionne.

Une culture faible présente très peu de concordance entre les valeurs de
l’organisation et celles de ses membres.

▪ Cela risque d’engendrer la réduction de la capacité d’innovation de l’organisation.

A
24
Q

La réingénierie de la culture organisationnelle implique

A

un changement des fondements de la culture, soit une remise en question des
postulats ou des croyances de même que des normes formelles ou informelles de
l’organisation.

25
Q

Processur de la réingénierie de la culture

A

phase initiale
phase 1 : définir les valeurs centrales communes
phase 2: élaborer un plan d’action et énoncer des objectifs
phase 3: élaborer ou aligner les programmes et les politiques
phase 4 gérer la transition des valeurs

26
Q

Def phase initiale

A

Dresser un portrait initial de la situation afin de déterminer
l’ampleur de l’écart observé entre les valeurs organisationnelles et
les valeurs des employés. Un écart important impliquera une
réingénierie importante et inversement lorsque l’écart est moins
grand.

27
Q

Def phase 1 définir les valeurs centrales communes

A

Établir un dialogue entre les différents membres de l’organisation
afin d’en arriver à une hiérarchisation des valeurs essentielles pour
l’organisation selon trois axes : économique, éthique-social,
émotionnel-développement de soi. Un comité de travail pourra
être instauré à cette étape afin de faciliter le processus.

28
Q

Def phase 2 élaborer un plan d’action et énoncer des objectifs

A

Établir un plan qui permettra la mise en action des valeurs retenues
à l’étape précédente.

29
Q

Def phase 3 élaborer ou aligner les programmes et les politiques

A

Transposer les valeurs dans différentes pratiques telles que la
sélection du personnel, la socialisation, la gestion du rendement et
la rémunération.

30
Q

Def phase 4 gérer la transition des valeurs

A

Évaluer régulièrement les valeurs afin de s’assurer que les pratiques
en place demeurent alignées sur les valeurs partagées.

31
Q

L’analyse biculturelle comporte trois principales étapes :

A

1) Étudier les caractéristiques des organisations et leurs modes de fonctionnement. Cela inclut la prise de mesures des cultures des deux organisations à fusionner (par des questionnaires, des entrevues et des groupes de discussion) afin de pouvoir les comparer.

2) Analyser les données collectées afin de dégager les similitudes et les différences qui se dessinent entre les deux cultures étudiées.

3) Produire un plan d’action en prenant soin d’élaborer la stratégie à suivre pour la fusion.

32
Q

Il existe trois stratégies majeures pour rapprocher deux cultures
organisationnelles :

A

▪ L’assimilation vise à ce que les employés de l’organisation acquise adhèrent de leur plein gré aux valeurs de l’organisation acquéreuse.

▪ La déculturation est utilisée lorsque l’organisation acquéreuse opte pour l’imposition de sa culture aux membres de l’organisation acquise. Cette stratégie est rarement choisie.

▪ L’intégration permet de jumeler les meilleurs aspects de chacune des cultures afin de produire une nouvelle culture commune.

▪ Si toutefois aucune de ces trois stratégies ne semble possible, la séparation (qui vise à se départir d’une partie de l’organisation) devrait être envisagée.

Quoi qu’il en soit, pour réussir une fusion culturelle, les organisations peuvent
suivre différentes recommandations comme l’établissement d’une bonne
communication avec les employés au sujet du processus de fusion, la
réalisation d’un diagnostic organisationnel, l’adaptation des pratiques de
gestion à la nouvelle culture, etc.