Biophy - Chap 1 Flashcards
Rayonnements ionisants
- Tout rayonnement (particules ou photons) dont l’énergie est supérieure à l’énergie de liaison des électrons les moins liés des atomes constituant la matière vivante : C , H , O , N
- On a choisi l’énergie nécessaire pour ioniser l’atome d’H = 13,6 eV (autres ≃ 12,4 eV)
Rayonnements non ionisants mais excitants, électromagnétiques (photons) avec hν < 13,6 eV
- UV (même si > 13,6 !)
- Visible
- IR
- µ ondes
- Ondes radio
Rayonnements ionisants, électromagnétiques (photons) avec hν > 13,6 eV
- Photons X
- Photons 𝛾
Rayonnements ionisants, particules avec E > 13,6 eV
- Non chargées : neutrons
- Chargées : 𝛃+, 𝛃- (légères) et ⍺, p+ (lourdes)
Nature et origine des rayons X
Rayonnements électromagnétiques ionisants, d’origine purement électronique
1ère origine : collision électron-électron : les raies X
- Raies X possèdent une énergie bien définie (et toujours > 1,25 keV sinon ne sort pas de la cible = auto-absorption)
- Émission isotrope = dans toutes les directions de l’espace
- le nombre de protons (et donc d’électrons) de la cible est grand, + on trouvera de raies énergétiques
2e origine : le bremsstrahlung, rayonnement de freinage
- Possibilité d’arrêt complet de l’électron s’il libère la totalité de son énergie cinétique
- Tous les degrés de freinage sont possibles mais rayons X de freinage vont de 1,25 keV (si < → auto-absorption) jusqu’à la valeur de l’énergie cinétique de l’électron
- Émission non isotrope
Spectre lors de la collision électron-électron
Spectre de raie
Spectre lors du bremsstrahlung
- Fond continu
- Forme du spectre d’émission dépend du nombre de protons de la cible ( Z ↗︎ alors nb de photons émis ↗︎) et de paramètres réglables avec tube de Coolidge
Le tube de Coolidge
- Radiodiagnostic surtout mais aussi radiothérapie pour tumeurs superficielles
- Produit des rayons X d’énergie relativement faible : 1,25 à 220 keV
- Il faut que l’ensemble du système soit dans une ampoule sous vide
THT du tube de Coolidge
- THT accélère les électrons
- THT augmente donc le nb de rayons X et leur énergie max
THT du tube de Coolidge : Si ΔV = 150 000 V alors Ec = ?
150 000 eV max soit 150 keV
Basse tension du tube de Coolidge
- Augmente le nb d’électrons disponibles pour être accélérés
- Augmente donc le nb de rayons X produits
Filtres du tube de Coolidge
En sortie du faisceau de RX, pour éliminer les RX “mous” dangereux pour la peau)
Résistance du tube de Coolidge
Où passe un courant
Diaphragme du tube de Coolidge
Règle l’ouverture du faisceau (collimation) afin de limiter l’exposition inutile
Anode en tungstène du tube de Coolidge
Cible tournante
Accélérateurs linéaires
- Radiothérapie
- Produit des rayons X de forte énergie : 1 à 25-30 MeV
- e- sont accélérés par une série d’électrodes portées à des potentiels croissants
- Rayons X produits par «paquets» : ils sortent de façon discontinue car les électrodes sont soumises à une tension alternative
Que représente A ?
Nombre de masse / nucléons / nb baryonique
Que représente Z ?
Numéro atomique / nombre de protons, électrons, charge
Que représente N ?
= A-Z = nombre de neutrons
Élément chimique
Ensemble des particules (atomes, ions) ayant le même Z et donc le même X
Isotopes
Même Z
Isotones
Même N
Isobares
Même A
Isomères
- Même Z, A et N mais niveau d’énergie interne ≠
→ noyau excité (État fondamental ≠ État isomérique, excité à durée de vie courte ; «métastables» si durée de vie longue)
Interaction forte
- Force nucléaire forte : attraction entre nucléons
- Cohésion du noyau
- À très courte distance (diamètre noyau)
Interaction électromagnétique
- 2 formes (électrique et magnétique)
- Fait s’attirer ou repousser deux charges et tend ainsi à déstabiliser la cohésion du noyau
- Portée à l’infini mais 4 fois plus faible à distance double
- 100 à 1000 x plus faible qu’interaction forte mais + importantes lorsque le nb de protons augmente
- Sous-tend les propriétés chimiques des atomes (cortèges électroniques)
Interaction faible
- 100 000 x plus faible qu’interaction forte
- Portée extrêmement faible (qq centièmes de la taille d’un nucléon)
- Responsables des désintégrations β