APP 6 Flashcards
Différenciation :
Degré de similitude entre les cellules de la néoplasie et les cellules du parenchyme d’origine au niveau morphologique et fonctionnel.
Anaplasie :
Absence de différenciation. Implique une dédifférenciation ou une perte de la différenciation structurelle
et fonctionnelle d’une cellule normale.
o Toutefois, certains cancers surviennent de cellules souches. Dans leurs cas, l’anaplasie se définirait plutôt par
l’incapacité de différenciation plutôt que la dédifférenciation de cellules spécialisées.
o Les cellules anaplasiques tumorales sont moins portées à avoir une activité fonctionnelle spécialisée
Pléomorphisme:
Variation dans la taille et la forme des cellules et des noyaux
Anormalités nucléaires :
o Hyperchromatisme (plus foncé), variation dans la forme/taille des noyaux, proéminence du ou des nucléoles,
rapport noyau/cytoplasme augmenté
* Formation de cellules géantes tumorales :
o Cellules considérablement plus grandes que les cellules avoisinantes, pouvant avoir un énorme nucléole ou
plusieurs nucléus.
Mitoses anormales (ex : en forme) et abondantes
Perte de la polarité cellulaire :
o Perte de l’organisation/orientation
o Patron de croissance → désorganisé et au hasard
▪ En feuillet ; Autour des vaisseaux sanguins et des nerfs ; Formation papillaires ; Rosettes
Dysplasie :
Prolifération désordonnée
o Dysplasie épithéliale reconnue par la perte de l’uniformité des cellules individuelles et par l’orientation de leur
architecture.
o Les cellules dysplasiques sont caractérisées par : pléomorphisme, grand noyau hyperchromatique, mitoses
atypiques et abondantes, anarchie architecturale.
o N’est PAS synonyme de cancer.
▪ Les dysplasies légères/modérées n’impliquent pas l’entièreté de l’épithélium et peuvent se rétracter
complètement (surtout si les causes sont enlevées).
▪ Toutefois, elles sont souvent présentes près de néoplasies malignes. La présence de dysplasie augmente
les risques que le tissu se développe en cancer envahissant.
Néoplasie bénigne :
o En général, composée de cellules bien différenciées qui ressemblent aux cellules normales autour.
o La mitose est rare et est de configuration normale.
- Néoplasie maligne :
o Montre un grand éventail de différenciation cellulaire dans le parenchyme.
o La majorité des cellules montrent des altérations morphologiques qui trahissent leur nature maligne.
o Dans des cas de cancers malins bien différenciés, ces caractéristiques peuvent être plus difficiles à apercevoir
et il faudrait donc se baser sur d’autres critères.
* Le stroma fournissant l’apport sanguin est crucial pour la croissance des tumeurs, mais ne permet pas de différencier
si celle-ci est bénigne ou maligne.
o La quantité de tissu conjonctif du stroma détermine toutefois la consistance de la néoplasie.
- Néoplasie bénigne :
o Tumeur localisée
o La majorité des tumeurs bénignes croissent en des masses qui demeurent localisées dans leur site d’origine.
o Croissance souvent lente des tumeurs bénignes → peuvent développer une capsule fibreuse (pas toutes).
▪ Mécanisme : Expansion de la tumeur → dommages hypoxiques aux cellules parenchymateuses →
activation des cellules du stroma (ex : fibroblastes) → déposition de la matrice extracellulaire qui va
former une capsule fibreuse autour de la masse
▪ La formation d’une capsule permet de mieux délimiter la tumeur, la rend plus mobile (non fixée) et plus
facilement excisable par chirurgie.
- Néoplasie maligne :
o Tumeur qui envahit à distance.
▪ Envahissement dans les vaisseaux sanguins et dans les vaisseaux lymphatiques.
▪ À partir d’une tumeur précurseur (dysplasie ou carcinome in situ).
o La croissance des cancers est accompagnée d’une infiltration progressive, d’une invasion et d’une destruction
des tissus avoisinants.
o Les cancers n’ont pas de capsules bien définies. Il est possible de voir de petites extensions qui vont infiltrer les
structures adjacentes (d’où la nécessité d’enlever une bonne marge de tissu normal autour de la masse maligne
lors de chirurgie).
MÉTASTASES (TUMEURS SECONDAIRES):
- Signifie la propagation d’une tumeur à des sites qui sont physiquement discontinués avec la tumeur primaire et
marque sans équivoque que la masse néoplasique est maligne. - L’aspect envahissant des cancers leur permet de pénétrer les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques et les
cavités du corps pour se propager.
o 30% des cancers diagnostiqués ont des métastases au moment du diagnostic.
o 20% des cancers ont des métastases « cachées » au moment du diagnostic. - En général, plus la néoplasie primaire est large et anaplasique, plus elle a de risques de se propager. Il y a toutefois
des exceptions :
o ex : Les très petits cancers ont tendance à se métastaser et une partie des très gros pourraient ne pas le faire.
o ex : Les carcinomes des cellules basales de la peau et la majorité des tumeurs du système nerveux central sont
hautement invasifs localement, mais vont rarement faire des métastases. - Circonstances spéciales :
o Les leucémies et les lymphomes sont, sauf exception, toujours considérés malins au diagnostic.
▪ Ces tumeurs dérivent des cellules hématopoïétiques qui ont naturellement l’habileté de circuler dans le
flot sanguin et de voyager à grandes distances. - Études complémentaires pour trouver l’origine (tumeur primaire).
o Immunohistochimie, étude moléculaire
Les néoplasies malignes se disséminent par une de ces voies :
o Ensemencement dans les cavités corporelles (spread by seeding)
▪ Invasion d’une cavité corporelle par la néoplasie.
▪ Ensemencement particulièrement caractéristique des cancers de l’ovaire, qui couvrent grandement la
surface péritonéale.
▪ ex : Médulloblastome pouvant rejoindre les ventricules et se propager dans le liquide céphalo-rachidien
(LCR).
o Réseau lymphatique
▪ Voie favorisée des carcinomes.
▪ L’utilisation du réseau lymphatique par la tumeur dépend du site de la tumeur et de la voie naturelle du
drainage lymphatique.
- ex : Carcinome des poumons passe par les nœuds lymphatiques bronchiaux – trachéo – bronchiaux
– hilaires.
- ex : Carcinome du sein passe par les nœuds lymphatiques axillaires, sauf la partie médiale qui se
draine dans les nœuds accompagnant l’artère mammaire interne. Il peut y avoir dissémination par
les nœuds supra- et intra-claviculaires.
- Les cellules tumorales peuvent traverser tous les nœuds lymphatiques pour éventuellement se
drainer dans le canal thoracique.
▪ Ganglion sentinelle :
- 1
er ganglion à recevoir le flot d’une tumeur au stade primaire. Identification par utilisation de
teinture bleue ou des marqueurs radioactifs injectés dans la tumeur primaire.
- Attention : Bien qu’une excroissance d’un nœud puisse signifier la présence de métastases, cela peut
être dû à autres choses, telles que la nécrose dans la tumeur, qui engendre une réponse des
macrophages et l’inflammation ou l’hyperplasie des follicules.
➢ Il est donc nécessaire de faire une analyse histologique.
o Réseau vasculaire
▪ Voie favorisée des sarcomes (mais peut aussi être empruntée par des carcinomes).
▪ Affecte surtout les veines et moins les artères, qui sont plus rigides.
▪ La cellule tumorale suit le flot sanguin et s’arrête généralement au premier lit capillaire qu’elle rencontre.
- Puisque le drainage du système porte mène toujours au foie, et que tout le sang de la veine cave
passe aux poumons, ces deux endroits sont souvent des sites secondaires de métastases par
dissémination vasculaire.
- Les cancers aux sites près de la colonne vertébrale (ex : thyroïde, prostate) ont tendance à se
disséminer par le plexus paravertébral et à aller faire des métastases vertébrales.
- Certains carcinomes peuvent croître préférentiellement dans les veines.
➢ ex : Carcinome rénal envahit souvent la veine cave inférieure vers le cœur droit.
➢ ex : Les carcinomes hépatocellulaires peuvent pénétrer et croitre dans les veines portes et
hépatiques pour ensuite rejoindre la circulation veineuse systémique.
▪ Le drainage veineux et la localisation anatomique ne peuvent pas, à eux seuls, expliquer la distribution
systémique des métastases.
- Certaines métastases croissent à des endroits préférentiels.
➢ Carcinome bronchique vers l’os ou vers la glande surrénale et le cerveau.
➢ Neuroblastome dans le foie et les os.
- Les muscles squelettiques, qui sont très riches en capillaires, ne sont que très rarement atteints.
VITESSE DE CROISSANCE
En général, une croissance rapide peut être maligne, mais plusieurs tumeurs malignes peuvent croître lentement. Ainsi,
le taux de croissance n’est pas un critère à utiliser pour distinguer les types de tumeurs.
Résumé caractéristiques bénins vs malignes?
Mortalité tumeurs malignes
Mortelles
Tumeurs bénignes :
Non mortelles, sauf…
* À certaines localisations :
o Intracrânienne → méningiome faisant pression au cerveau
o Cardiaque → myxome obstruant l’orifice de la valve mitrale
o Paroi digestive → tumeur mésenchymateuse avec érosion de la muqueuse, ulcération et hémorragie
* Si fonctionnelles (produit des hormones) :
o Tumeur endocrine
▪ Insulinome : hypoglycémie
▪ Phéochromocytome : crise hypertensive
Malgré tout, il existe des tumeurs à potentiel de malignité incertain qu’on n’est pas capable de classifier.
Qu’est-ce que l’hyperplasie, la métaplasie et la dysplasie?
Représentent des adaptations cellulaires physiologiques ou pathologiques au stress.
Tableau comparatif hyperplasie, métaplasie et dysplasie?
HYPERPLASIE
Définition : Augmentation du nombre de cellules dans un organe résultant d’une prolifération accrue de cellules
différenciées ou, dans certains cas, de cellules progénitrices moins différenciées.
* Elle peut être physiologique ou pathologique.
* Dans les deux cas, la prolifération cellulaire est stimulée par des facteurs de croissance.
- Hyperplasie physiologique
L’hyperplasie est le résultat d’une prolifération de cellules matures influencée par des facteurs de croissance, et dans
certains cas, d’une augmentation de la production de cellules à partir de cellules souches.
* Se subdivise en deux catégories :
o Hyperplasie hormonale : Augmente la capacité fonctionnelle d’un organe au besoin.
▪ ex : Développement des glandes mammaires durant la grossesse et la puberté
o Hyperplasie compensatrice : Augmente la masse tissulaire suite à des dommages ou une résection partielle.
▪ ex : Quand on enlève une partie du foie, il se reforme grâce à une augmentation de l’activité mitotique.
- Il y aura une augmentation des facteurs de croissance produits par les hépatocytes non lésés et par
les cellules non-parenchymateuses du foie. Après la prolifération, le foie produit plusieurs facteurs
de croissance inhibiteurs pour cesser la prolifération cellulaire.
- Hyperplasie pathologique
La plupart des formes d’hyperplasie pathologique sont causées par un excès d’hormones ou de facteurs de croissance
agissant sur des cellules cibles.
* Hyperplasie endométriale : Stimulation excessive par des œstrogènes
* Hyperplasie bénigne de la prostate : Stimulation excessive par des androgènes
* Infections virales (ex : VPH) : Facteurs de croissance encodés par des gènes viraux ou par ceux de la cellule infectée.
- Cancer vs. hyperplasie
- L’hyperplasie demeure un phénomène contrôlé, puisqu’il n’y a pas de mutation au niveau des gènes qui régulent la
division cellulaire, et qu’elle régresse lorsque la stimulation hormonale est éliminée. - Lors d’un cancer, le contrôle de la croissance est déréglé ou inefficace à cause d’aberrations génétiques, résultant
en une prolifération non restreinte. - L’hyperplasie pathologique constitue un terrain sur lequel une prolifération cancéreuse peut survenir
MÉTAPLASIE
Remplacement d’un type de cellule par un autre. Il s’agit d’un phénomène
adaptatif et réversible qui se produit le plus souvent en réponse à une
agression tissulaire répétée et prolongée. Le tissu de remplacement est
mieux armé que le tissu original contre ladite agression.
* Hypothèse : Causée par la reprogrammation des cellules souches
pour se différencier par une voie alternative.
o Avant, on pensait que ce phénomène était dû à une transdifférentiation (reprogrammation de cellules différenciées).
→ NON
o Autres exemples :
▪ Métaplasie épithéliale chez les fumeurs :
- Les cellules épithéliales cylindriques ciliées normales
de la trachée et des bronches sont remplacées par
des cellules épithéliales squameuses stratifiées, qui
leur permettent de survivre aux produits nocifs de la
cigarette.
- Processus à double tranchant, car cause aussi la perte de mécanismes protecteurs (sécrétion de
mucus et clairance ciliaire).
▪ Métaplasie et carence en vitamine A :
- La vitamine A est essentielle à la différenciation épithéliale normale ; sa carence peut également
induire une métaplasie squameuse dans l’épithélium respiratoire.
▪ Reflux gastrique chronique :
- L’épithélium squameux normal du bas de l’œsophage peut subir une transformation métaplastique
en épithélium cylindrique de type gastrique ou intestinal.
- Suite au reflux gastro-œsophagien, l’épithélium œsophagien est remplacé par un épithélium
gastrique.
▪ Métaplasie des cellules mésenchymateuses :
- Dans ce cas, ce serait une réaction pathologique et non une réponse adaptative au stress.
- ex : Retrouver des os qui sont parfois formés dans les tissus mous, en particulier dans les foyers de
lésions.
* Peut aussi entraîner des fonctions réduites ou une propension accrue à la transformation maligne (si le stimulus
persiste).
DYSPLASIE
Prolifération désordonnée caractérisée par une perte de l’uniformité des cellules individuelles et une perte dans
l’orientation architecturale.
Caractéristiques de la dysplasie
* Pléomorphisme : Variation dans la taille et la forme de la cellule
* Noyau hyperchromatique, large pour la taille de la cellule
* Figures mitotiques abondantes
* Les mitoses ne sont pas confinées à la couche basale.
* Anarchie architecturale
La dysplasie n’évolue pas nécessairement en cancer. Des changements légers à modérés qui n’impliquent pas la totalité
de l’épaisseur de l’épithélium peuvent être réversibles lorsque les causes incitatives sont retirées.
* Carcinome in situ (néoplasme pré-invasif) : Lorsque les changements dysplasiques sont marqués et impliquent toute
l’épaisseur de l’épithélium, mais les lésions demeurent confinées par la membrane basale.
* Tumeur invasive : Lorsque les cellules dysplasiques percent la membrane basale.
RAPPEL : PROGRESSION DE LA TUMEUR (SELON LE RÉSUMÉ UNICORNS)
Les mutations vont faire de sorte qu’en premier, une cellule normale va commencer à proliférer de façon moins contrôlée,
mais sans signes morphologiques d’un cancer ; c’est l’hyperplasie bénigne sans atypie. La cellule continue à accumuler
des mutations à cause de mécanismes de réparation inadéquats et d’une prolifération mal contrôlée, incitant des
changements morphologiques atypiques ; c’est l’hyperplasie atypique. Ceci peut se développer en tumeur maligne in
situ après une accumulation de plusieurs autres mutations. Enfin, des mutations permettant à la tumeur in situ de
pénétrer la membrane basale la rendent invasive ; c’est la tumeur maligne invasive. Elle va traverser la matrice
extracellulaire, se disséminer (par la voie lymphatique, les cavités et surface corporelles, et la voie hématogène) ; ceci va
mener à des métastases, des syndromes paranéoplasiques et la cachexie. Finalement, ceci va aboutir à des
dysfonctionnements des organes et la mort.
Fréquence cancer au Canada et É-U?
Au Canada, en 2019, la probabilité d’être atteint d’un cancer au cours de sa vie est de 44%. Selon les estimations, 220 400
nouveaux cas de cancer devraient être diagnostiqués en 2019. Les cancers les plus fréquents sont :
* Hommes : Prostate (20,3%) > Poumon et bronches (13,2%) > Colorectal (12,9%)
* Femmes : Sein (25,0%) > Poumon et bronches (13,5%) > Colorectal (10,9%)
Le cancer est la principale cause de décès au Canada et il est responsable de 29,6% de tous les décès (données de 2016).
Au Canada, on estime que 82 100 personnes vont mourir du cancer en 2019. Les principaux cancers en cause sont :
* Hommes : Poumon et bronches (25,2%) > Colorectal (12,0%) > Prostate (9,5%)
* Femmes : Poumon et bronches (26,1%) > Sein (12,9%) > Colorectal (11,4%)
États-Unis en 2016?
Incidence du cancer?
- Chiffres de l’OMS en 2012 : 14,1 millions de nouveaux cancers et 8,2 millions de morts (22 500 morts/jour)
- Prédictions de l’OMS pour 2035 : 24 millions de nouveaux cancers et 14,6 millions de morts
- Prédictions aux États-Unis pour 2016 : 1,69 millions de nouveaux cancers et 595 000 morts
L’incidence de cancer chez les hommes et les femmes est similaire, mais on observe une diminution du taux de mortalité
liée au cancer de 20% chez les hommes et de 10% chez les femmes. - 80% de cette diminution chez les hommes est due à un taux de mortalité diminué dans les cancers du poumon, de
la prostate et du côlon. - 60% de cette diminution chez les femmes est due à un taux de mortalité diminué dans les cancers du sein et colorectal.
- Diminution des décès liés au cancer du poumon due à une diminution de l’utilisation des cigarettes.
- Diminution des décès liés aux cancers du sein, de la prostate et colorectal, due à de meilleures techniques de
détections et à de meilleurs traitements. - Diminution des décès par cancer de l’estomac aux États-Unis.
- Diminution du cancer du col de l’utérus due au PAP test et au vaccin contre le VPH.
Facteurs environnementaux?
Cancer du sein 4-5 fois plus élevé aux États-Unis et en Europe qu’au Japon
* Carcinome de l’estomac 7 fois plus élevé au Japon qu’aux États-Unis
* Carcinome hépatique beaucoup plus fréquent en Afrique qu’aux États-Unis
* Les facteurs environnementaux sont omniprésents.
* Les facteurs les plus importants sont la diète, la cigarette, l’alcool, les hormones reproductrices et les agents
infectieux.
o Diète : Obésité
o Cigarette : Cause des cancers de la bouche, du pharynx, du larynx, de l’œsophage, de la vessie, du pancréas et
des poumons
o Alcool : Consommation excessive cause des cancers du larynx, du pharynx, de l’œsophage et du foie
o Hormones : Exposition prolongée aux œstrogènes (sans opposition par la progestérone) cause des cancers de
l’endomètre et des seins
o Agents infectieux : Responsables de 15% des cancers mondiaux
Occupational cancer?
Âge et cancer?
- La plupart des décès liés aux cancers surviennent entre 55 et 75 ans à cause de la nécessité d’acquérir des mutations
somatiques dans le génome pour qu’une tumeur devienne maligne (la réparation se fait moins bien avec l’âge). - Il y a aussi un lien avec l’âge et la diminution des défenses immunitaires.
- 10% des décès chez les enfants de moins de 15 ans sont dus à des leucémies, des tumeurs du SNC, des lymphomes
et des sarcomes des tissus mous et des os.
Facteurs prédisposants?
- Inflammation chronique
o Les cancers les plus fréquemment engendrés par une inflammation chronique sont les carcinomes, mais aussi
les mésenthéliomes et lymphomes. - Statut d’immunodéficience
o Les cancers les plus fréquents engendrés par cet état sont les cancers induits par les virus (lymphomes,
carcinomes et sarcome-like). - Lésions précurseurs
o Épithélium qui s’est différencié anormalement dans des zones localisées.
o Risque augmenté de développer des carcinomes.
o Secondaire à l’inflammation ou à une sensibilité hormonale accrue.
o Les plus fréquents :
▪ Métaplasie squameuse et dysplasie de la muqueuse bronchique chez les fumeurs ; mènent à un
carcinome pulmonaire.
▪ Hyperplasie et dysplasie de l’endomètre lors d’exposition aux œstrogènes sans opposition par la
progestérone ; mènent à un carcinome endométrial.
▪ Leucoplasie de la cavité buccale, la vulve et le pénis ; mène à un carcinome des cellules squameuses.
▪ Adénome villeux du côlon peut se transformer en carcinome colorectal.
Inflammation chronique et cancer liste
Facteurs génétiques
- Les facteurs génétiques et environnementaux sont interreliés.
- Des variations dans les cytochromes P450 peuvent métaboliser des procarcinogènes en carcinogènes.
- Des mutations génétiques du BRCA 1 et 2 prédisposent au cancer du sein, mais les acteurs environnementaux,
comme l’obésité et les pratiques sexuelles, peuvent modifier ce risque.
CANCER DU POUMON
- 95% des tumeurs pulmonaires sont des carcinomes. Ces tumeurs sont les tumeurs les plus meurtrières dans les
pays industrialisés. - Au diagnostic, plus de 50% des patients ont déjà des métastases et 25% ont des atteintes dans leurs nœuds
lymphatiques.
Carcinome du poumon: Incidence
- Plus de 200 000 nouveaux cas par année aux États-Unis et plus de 150 000 décès
- Incidence ↓ chez les hommes
- Incidence ↑ chez les femmes, car les femmes fument plus depuis 50 ans qu’auparavant
- Touche surtout les adultes dans la cinquantaine et la soixantaine
Carcinome du poumon: Taux de survie à 5 ans
- 16% pour tous les stades de cancer du poumon combinés
- 45% pour les cancers localisés au poumon
Carcinome du poumon: Types de carcinomes
retrouvés et pronostic
Cancer du poumon à petites cellules (SCLC) :
* Métastases presque toujours présentes lors du diagnostic
* Plus sensible à la chimiothérapie
* Survie médiane de 1 an, 5% de survie après 10 ans
Cancer du poumon non à cellules petites (NSCLC) :
* Comprend : adénocarcinomes, carcinomes à grandes cellules et carcinomes à cellules
squameuses, en plus des carcinomes neuroendocrines.
* Sont plus facilement résécables, mais répondent moins à la chimiothérapie.
* Pronostic plus favorable que SCLC.
* Des thérapies ciblées existent maintenant pour l’adénocarcinome et le carcinome à
cellules squameuses.
Les carcinomes à cellules squameuses et à petites cellules (puis adénocarcinomes) sont les plus
typiques chez les fumeurs.
Dans les dernières années, les adénocarcinomes prennent le dessus chez les fumeurs (habitudes
de consommation modifiées ?) et sont responsables des cancers chez les femmes, les non-fumeurs et les jeunes de < 45 ans
Carcinome du poumon: gènes les plus souvent mutés?
- Gènes suppresseurs de tumeurs du chromosome 3
- TP53
- KRAS
- Mutations activant le epidermal growth factor receptor (EGFR) dans les adénocarcinomes
o Stimule la croissance par voie impliquant RAS et PI3K
o Chez 10% des Caucasiens et 30% des Asiatiques - Mutations d’autres tyrosines kinases (ALK, ROS1, HER2, c-MET) dans les adénocarcinomes
Note : Les mutations de KRAS et EGFR sont mutuellement exclusives et sont présentes dans 30%
des adénocarcinomes.
Facteurs de risque carcinome du poumon?
CIGARETTE
* Fumeurs = 90% des cas de cancer du poumon
* Les risques de cancer sont 60 fois plus grands chez les grands fumeurs (40 paquets-année)
que chez les non-fumeurs.
o 11% des grands fumeurs développeront un cancer.
* Femmes > hommes à développer des carcinomes liés à la cigarette.
* Fumée secondaire augmente le risque de développer un cancer (la pipe et le cigare aussi).
Aussi :
* Amiante, mines d’uranium, inhalation d’arsenic, chrome, nickel et chlorure de vinyle
Caractéristiques
cliniques carcinomes du poumon?
- Très insidieux, se propage avant de provoquer des symptômes.
- Symptômes précoces : toux chronique, expectorations
- Voix rauque, douleur thoracique, symptômes associés à l’obstruction de la veine cave
supérieure, effusions pleurales et péricardiques, atélectasie (signes d’une maladie très
avancée à mauvais pronostic) - 3-10% des cancers du poumon développeront des syndromes paranéoplasiques
(hypercalcémie, syndrome de Cushing, SIADH, myasthénie, neuropathie, polymyosite,
clubbing digital, ostéoarthropathie, anomalies de coagulation).
Lieux préférentiels de
métastases de carcinomes du poumon?
- Cerveau
- Foie
- Os
- Glandes surrénales
Tumeur carcinoïde ?
Tumeurs malignes qui contiennent des noyaux neurosécrétoires. Elles peuvent parfois sécréter des
peptides hormonaux. Elles surviennent parfois dans des syndromes de néoplasies endocrines multiples. Elles sont
caractérisées comme typiques ou atypiques et représentent 5% des cancers du poumon. Elles sont facilement résécables.
Small cell vs non small cell carcinoma?
CANCER DU SEIN
Lésions épithéliales bénignes :
* Maladie non-proliférative → Pas associée au cancer du sein
o ex : Kyste, fibrose et adénose
* Maladie proliférative sans atypie → Un peu plus de risque de développer un cancer du sein
o ex : Hyperplasie épithéliale, adénose sclérosante, lésions sclérosantes
* Maladie proliférative atypique → 13 à 17% de chance de développer un cancer du sein
o ex : Hyperplasie lobulaire atypique (ALH), hyperplasie canalaire atypique (ADH)
Carcinomes :
* Tumeur maligne la plus fréquente chez la femme et formant la plus grande proportion de décès liés aux cancers chez
les femmes mondialement.
Incidence cancer du sein
- ↓ depuis 2002 aux États-Unis et semble s’être stabilisé (diminution de l’utilisation
d’hormonothérapie substitutive et utilisation de mammographies préventives) - ↑ incidence mondiale ALARMANTE – grossesses retardées, nombre de grossesses et allaitement
diminués, accès aux soins limités - Le risque de cancer du sein est de 1 personne sur 8 aux États-Unis.
- En 2016, par année : 250 000 cancers diagnostiqués et 40 000 morts
o La mortalité a tout de même diminué de 30% à moins de 20% à cause de meilleurs diagnostics
et traitements.