APE 2 Flashcards

1
Q

3 composantes principales des liposaccharides (LPS) et rôle

A
  1. Polysaccharide O : classification de la souche dans sa propre espèce
  2. Core polysaccharide ; classification de la souche comme faisant partie des entérobactéries
  3. Lipide A: permet activité d’endotoxine des LPS
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2
Q

Noms des entérobactéries étudiées dans ce cours

A
  1. E. coli
  2. Klebsiella pneumoniae
  3. Salmonella
  4. Shigella
  5. Yersinia enterolitica
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3
Q

V ou F
Des entérobactéries sont sporulées
Pourquoi?

A

FAUX

Toutes les entérobactéries sont des bâtonnets gram -, et les bactéries sporulées ne sont que des bâtonnets gram +

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4
Q

V ou F

Les entérobactéries ne sont retrouvées que dans l’environnement comme “flore normale”

A

FAUX
On retrouve plusieurs entérobactéries dans la flore normale des humains ou des animaux, mais on en retrouve aussi ubiquitaires dans l’environnement : les sols, les légumes, les fleurs, l’eau

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5
Q

Les entérobactéries causent ____ des bactériémies, et ____ des infections urinaires et infections intestinales

A

1/4 -1/3 des bactériémies

70% des UTIs et des infections intestinales

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6
Q

3 grandes maladies causées par les entérobactéries

A

Gastroentérites (souvent source exogène)
Méningites néonatales
Infections urinaires

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7
Q

Liste des 7 facteurs de virulence communs aux entérobactéries

A
  1. Endotoxine
  2. Capsule
  3. Variation des phases d’antigènes
  4. Système de sécrétion type III
  5. Séquestration de facteurs de croissance
  6. Résistance au sérum killing
  7. Résistance aux antibiotiques
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8
Q

Endotoxine (LPS) : explication du fonctionnement (étapes…)

A
  1. Dépend du lipide A des LPS relâché avec la lyse de la cellule
  2. Entraîne …
    a. Activation du complément
    b. Hausse des cytokines
    c. Leucocytose
    d. Thrombocytopénie
    e. Coagulation intramusculaire disséminée
    f. Fièvre
    g. Diminution de la circulation systémique
    h. Choc septique (baisse pression)
    i. Mort
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9
Q

V ou F

Les endotoxines lps sont juste dans les aérobies

A

FAUX

Possible dans quelques anaérobies aussi

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10
Q

Capsule : rôle et fonctionnement : comment elle s’y prend?

A

Capsule : Anti-phagocytose : les antigènes hydrophiles de la capsule repoussent la surface hydrophobe des cellules phagocytaires

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11
Q

La capsule empêche donc…

A

La liaison capsule bactérie - anticorps

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12
Q

V ou F

L’un des mécanismes d’action de la capsule est qu’elle active le complément

A

FAUX

Capsule = pauvre activateur de complément et pauvre immunogènes

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13
Q

Comment le corps peut-il contourner la présence de la capsule et quand même tuer la bactérie?

A

Le corps doit avoir des Ac pour les antigènes de la capsule

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14
Q

Variation des phases d’antigènes : explication et sert à quoi?

A

Variation de l’expression des anticorps somatique O, capsulaires K et flagellaires H par la bactérie

Entraîne protection contre les anticorps : immunité humorale

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15
Q

Système de sécrétion type III

A

“Seringue” de +/- 20 protéines qui permet entrée des facteurs de virulence dans la bactérie

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16
Q

Séquestration des facteurs de croissance : 2 modes de fonctionnement

A
  1. Production sidérophores et agents chélateurs de fer qui séparent le fer des protéines d’hèmes et des protéines chélatrices de fer dans la cellule et s’y lie
  2. Hémolysine qui libèrent le fer de la cellule

FER= FACTEUR DE CROISSANCE POUR LA BACTÉRIE

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17
Q

Résistance au sérum killing

A

Capsule permet la résistance à la liaison du complément dans le sang

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18
Q

Résistance aux antibiotiques

A

Acquisition de gènes de résistance aux antibiotique sur des plasmides transférables entre les bactéries d’une même espèce/famille, ou même entre les espèces/familles

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19
Q

Bactéries (entero ou non : dans les bâtonnets gram -) dans la flore normale GI des humains et à quel endroit (3)

A

E. coli : GI
Klebsiella pneumoniae : GI
Bacteroides fragilis : muqueuses et mini peu GI

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20
Q

Bactéries dont le réservoir est dans les animaux (3) et quels animaux

A

Salmonella : animaux à sang froid (tortues, reptiles), bétail, rongeurs, animaux de compagnie, volaille, oiseaux

Yersinia enterolitica : Bétail, rongeurs, lapins, cochons

E. coli EPEC souches atypiques sont dans les animaux

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21
Q

Maladies uniquement présentes chez les humains (2)

A

Salmonella Typhii et Paratyphii

Shigella

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22
Q

Entérobactéries qui fermentent le lactose : Gélose MacConkey rose/mauve

A

E. coli

Klebsiella pneumoniae

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23
Q

Bactéries oxydases + : test oxydase est positif

A

Pseudomonas aeruginosa

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24
Q

ENTÉROBACTÉRIES

A

ENTÉROBACTÉRIES

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25
Q

ESCHERICHIA COLI

A

E. coli

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26
Q

E. coli est-il aérobie ou anaérobie?

A

Les 2 : il est un anaérobies facultatif

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27
Q

Réservoir E. coli

A

Flore normale du GI des humains

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28
Q

Transmission E. coli (2)

A

Auto-infection : auto-inoculation depuis la bactérie de son côlon

Eau/nourriture contaminée

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29
Q

Quels sont les personnes à risque de se faire une auto-infection?

A

Trauma abdominal qui entraine une brèche intestinale qui laisse sortir la bactérie

Immunosuppression

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30
Q

V ou F

E. coli possède une capsule

A

FAUX

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31
Q

Manifestations intestinales de E. coli : nommer uniquement

A

ETEC : E. coli enthérotoxinogène

EPEC : E. coli enthéropathogène

EAEC : E. coli enthéroaggrégaire

STEC : E. coli producteur de Shiga toxines

EIEC : E. coli enthéroinvasif

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32
Q

ETEC : description générale fonctionnement

A

ETEC : diarrhée du voyageur
Via nourriture/eau contaminée
Production toxine STa et LT-I : STa hausse la sécrétion de liquide et LT-I hausse sécrétion de Cl- et diminue réabsorption de Na+
= hausse prostaglnadines
= hausse cytokines = réaction inflammatoire

Diarrhée sécrétoire liquide + nausées

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33
Q

EPEC : description générale

A

EPEC : différenciées souches typiques (humains) et atypiques (animaux) selon la présence de Facteur d’adhérence E. coli (EFA)

Via eau/nourriture contaminé

Destruction microvillis = malabsorption = diarrhée

< 2 ans : diarrhée liquide rapide + vomissements

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34
Q

EAEC : description

A

Bactéries forment des “briques” dans les intestins
Diarrhée chronique + retards de croissance
Diarrhée aigue ou persistante (VIH) : sécrétoire, fière, V et D, douleurs abdominales

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35
Q

STEC : Description

A

Maladie du hamburger

Transmission via la viande hachée/eau/légumes/jus et cidre de pomme

Shiga toxines 1 et 2 qui entraînent la destruction de la muqueuse intestinale ; diarrhée inflammatoire sanglante avec vomissements (50%) mais sans fièvre

SHU : syndrome hémolytique urémique : destruction des glomérules par les Shiga toxines 2 = thrombus dans les vx = insuffisance rénale < 10 ans (5-10% des cas)

< 5 ans, été

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36
Q

EIEC : E. coli entéroinvasif description

A

Invasion et destruction de la muqueuse intestinale
Diarrhée liquide
Possibilité (minorité) : dysenterie (diarrhée sanglante) + fièvre + douleurs abdominales et leucocytes

Possibilité ulcère intestinal

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37
Q

Manifestations extra-intestinales E. coli (3)

A
  1. Infections urinaires
  2. Méningite néonatale ; antigènes capsulaires K1 responsables de 75% des méningites néonatales à E. coli
  3. Septicémie : invasion via le GI ou GU : mortalité élevée immunodéficients et infection abdominale ou SNC
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38
Q

V ou F

Avoir E. coli une fois protège de la réinfection

A

NON

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39
Q

Identification de E. coli

A

Lactose + : Rose du MacConkey et Bleu sur EMB (éosine-méthylène)

Oxydase - test oxydase

Sorbitol - sur gélose S-Mac (MacConkey au sorbitol : pas de croissance)

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40
Q

V ou F

E. coli est une bactérie qui croît bien dans la plupart des milieux : pas capricieux

A

VRAI

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41
Q

Pathogénèse infection urinaire à E.coli

A
  1. Origine côlon flore normale : selles
  2. Migration vers urètre –> vessie –> reins ou prostate
  3. Adhésines permettent à E. coli de rester accrocher aux parois du GU et de ne pas être éliminé par urine
  4. Hémolyse HlyA : lyse GR et autres cellules =relâche cytokines et réaction inflammatoire
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42
Q

KLEBSIELLA PNEUMONIAE

A

K. pneumoniae

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43
Q

Apparence de klebsiella pneumoniae particulière in vivo

A

Capsule très proéminente = apparence mucoïde in vivo

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44
Q

Transmission klebsiella pneumoniae

A
  1. Nosocomial

2. À l’hôpital

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45
Q

Réservoir Klebsiella pneumoniae

A

Flore normale GI humains

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46
Q

Particularité de la pathogénèse/défense de K. pneumoniae

A

Résistance aux antibiotiques : aux B-lactames, surtout les carbapénèmes

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47
Q

3 signes cliniques de K. pneumoniae

A
  1. Pneumonie lobaire : destruction nécrotique des alvéoles + formation de cavités + expectorations sanglantes
  2. Lésions et infection des tissus mous
  3. Infection urinaire
48
Q

Identification de K. pneumoniae

A

Fermentation lactose + : croissance rose/mauve sur gélose MacConkey/bleue sur éolien-méthylène

49
Q

SALMONELLA

A

Salmonella

50
Q

Réservoir salmonella

A

Animaux : bétail, volaille, rongeurs, animaux de compagnie, oiseaux, reptiles (animaux à sang froid)

Typhi/paratyphii : dans la vésicule biliaire des humains uniquement

51
Q

Facteurs de risque (5) salmonella

A
  1. Été, automne
  2. < 5 ans > 60 ans
  3. Immunodéficients
  4. Maladie sous-jacente : anémie falciforme, splénectomie, leucémie, lymphome
  5. acidité gastrique réduire
52
Q

3 modes de transmission salmonella

A
  1. Eau/nourriture contaminée : poulet, oeufs, lait
  2. Transmission fécale-orale chez les enfants
  3. Personne-personne
53
Q

Identification salmonella

A

Lactose - : ne croit pas sur gélose MacConkey

Oxydase -

54
Q

4 manifestations cliniques de salmonella

A
  1. Gastroentérite
    - Incubation 6-48h
    - Diarrhée non-sanglante + nausées
    -Fièvre +myalgie + céphalées
    Forme aiguë : sx côlon
    Guérison spontanée 2-7 J
  2. Septicémie
    Ri : pédiatrie/gériatrie + immunodéficients
    10% : complications suppuratives : ostéomyélite + arthrite + endocardite
3. Fièvre entérique
Thyphii : fièvre typhoïde
Paratyphii : fièvre paratyphoïde
- Fièvre graduelle + myalgie + céphalées + anorexie
- Ensuite : sx GI
  1. Colonisation chronique asymptomatique
    Colonisation asymptomatique de la vésicule biliaire par salmonella
    1-5% colonisation chronique : encore présente 1 an après infection
55
Q

Comment fonctionne la fièvre entérique et ses autres sx ? Par quel mécanisme que circulation de la bactérie dans le corps?

A

La bactérie salmonella cause une bactériémie qui entraîne la fièvre entérique, puis colonise la vésicule biliaire, ce qui cause une réinfection et entraîne des sx GI

C’est donc la réinfection depuis bactériémie initiale via la vésicule biliaire qui cause les sx GI associés avec la fièvre entérique

56
Q

Donc, peut-on dire que salmonella possède un 4ème mode de transmission ?

A

OUI : autoinfection via la vésicule biliaire

57
Q

V ou F

Salmonella est un anaérobies facultatif, et il est oxydase -

A

VRAI

58
Q

SHIGELLA

A

Shigella

59
Q

V ou F

Shigella peut causer des maladies chez les humains et les animaux

A

FAUX

Les humains sont le seul hôte de Shigella : cause juste des infections chez les humains

60
Q

Facteur de risque de Shigella

A

Enfants
Personnes vivant avec un individu infecté à Shigella
HARSAH
Communautés avec pauvre hygiène

61
Q

Modes de transmission en ordre d’importance shigella

A
  1. Fécal-oral : personne personne

2. Via l’eau/la nourriture contaminée

62
Q

Identification de Shigella

A

Lactose - : ne croît pas sur MacConkey

Oxydase -
Anaérobie facultatif

63
Q

Signes cliniques de Shigella

A
  1. Diarrhée non-sanglante médiée par une entérotoxine
    Présence de neutrophiles, GR et mucus dans les selles : 1er signe de l’infection
  2. Crampes abdominales basses + ténesme (forcer pour selles) : invasion de la muqueuse intestinale par Shigella
  3. Diarrhée sanglante + pus
64
Q

Temps incubation de Shigella

A

12h

65
Q

Fin de l’infection à Shigella après combien de temps?

A

1-3 jours

66
Q

V ou F

Une infection à Shigella peut être asymptomatique

A

VRAI = réservoir pour nouvelle infection

67
Q

YERSINIA ENTEROCOLITICA

A

Y. enterocolitica

68
Q

Réservoir

A

Animaux : bétail, rongeurs, lapins, cochons

69
Q

Transmission Yersinia enterocoliti :

A

Consommation lait, eau ou nourriture contaminée

Transfusion sanguine : choc endotoxique et bactériémie

70
Q

Identification de Y. enterocolitica

A

Gélose incubée à 4°C pendant 2 semaines avec mélange selles + solution saline
Croissance de Yersinia enterolitica mais pas des autres entérobactéries

71
Q

Signes cliniques de Y. enterocolitica

A
  1. Entérocolite
    2/3 des infections à Y. enterocolitica
    Diarrhée + fièvre + myalgie + douleurs abdominales intenses!!!!
    Dure 1-2 semaines
  2. Bactériémie + choc endotoxique : par transfusion sanguine
72
Q

Période d’incubation de l’entérocolite

A

1-10 jours (en moyenne 4-6J)

73
Q

V ou F

L’entérocolite dure 24h pour tous les patients

A

FAUX : forme entérocolite persistante qui dure pendant des mois est possible

74
Q

Yersinia enterocolitica imite quelle maladie? Quel signe indique encore plus qu’il peut s’agir de cette maladie?

A

Appendicite

Lymphadénopathie ganglions mésentériques

75
Q

Les pseudo-appendicites sont surtout chez les aînés

A

FAUX : plutôt chez les enfants

76
Q

V ou F
Un patient se présente avec une forte diarrhée liquide non-sanglante, de la fièvre et une myalgie. Il présente des douleurs abdominales. Le médecin décide de faire une hémoculture : quelles sont les entérobactéries qu’il pourrait identifier à l’hémoculture?

A

Salmonella

Yersinia Enterolitica

Klebsiella pneumoniae

*E. coli (STEC, ETEC), Shigella agissent via des toxines

77
Q

Quelle bactérie cause > 80% des UTIs acquis en communauté?

A

E. coli

78
Q

Cause plus fréquente de colite hémorragique

A

E. coli

79
Q

Une patiente se présente avec une forte diarrhée sanglante, une myalgie et de la fièvre. Le cabinet du médecin est à court de géloses MacConkey et de géloses au sang régulières. Il décide donc de faire un TAAN afin d’éliminer la possibilité de certaines bactéries. Quelles sont les bactéries identifiables avec le TAAN?

A

E. coli
Salmonella
Shigella
Campilobacter

80
Q

V ou F

Yersinia enterolitica est un anaërobe strict

A

FAUX

C’est un anaérobie facultatif

81
Q

4 agents les plus responsables des infections urinaires

A

Escherichia coli
Klebsiella pneumoniae
Staphylococcus saprophyticus
Enterococcus

82
Q

V ou F

Une urine trouble ou malodorante est un sx inquiétant qui nécessite toujours une investigation plus poussée

A

FAUX

Ne pas investiguer si le patient à juste une urine trouble ou malodorante : on rassure le patient

83
Q

Bactériurie asymptomatique définition

A

Présence de bactéries dans l’urine du patient sans présentation de symptôme ou signe clinique

84
Q

Infection urinaire non-compliquée définition

A

Infection urinaire (cystite ou pyélonéphrite) chez une patiente femme en bonne santé, peu importe son âge, soit aiguë, sporadique ou récidivante

85
Q

Infection urinaire compliquée

A

Infection urinaire quelconque chez un patient homme, la femme enceinte, le patient avec anomalie système urinaire, cathéter urinaire, immunosupprimé, ayant subit une manipulation urologique ou pour qui le diabète est mal contrôlé.

86
Q

V ou F

Une infection urinaire nosocomiale chez la femme saine est non-compliquée

A

FAUX

Dès qu’une infection est nosocomiale, elle est compliquée

87
Q

Infection urinaire récidivante

A

Infection urinaire qui survient 2 x 6 mois ou 3 x 1 an
Dûe à réinsertion, ou à une infection urinaire persistante due à un mauvais traitement, une résistance aux antibiotiques ou une malformation de l’appareil urinaire
Survient généralement 2-4 semaines après traitement initial

88
Q

Une infection urinaire haute est une cystite et basse est une pyélonéphrite

A

FAUX

C’est l’inverse

89
Q

Signes évocateurs de cystite

A
  1. Dysurie
  2. Pollakiurie
  3. Douleur/brûlure à la miction
  4. Hématurie
  5. Douleur suspubienne
  6. Urine trouble ou malodorante
90
Q

Une patiente se présente à l’hôpital avec une brûlure à la miction : le Dr lui diagnostique une infection urinaire basse : cystite. A-t-il raison?

A

NON

La cystite doit combiner ces sx, en avoir 1 seul n’est pas suffisant

91
Q

Signes évocateurs de pyélonéphrite

A

1 . FIèvre

  1. Frissons
  2. Vomissements et nausées
  3. Punch rénal positif : douleur dors-lombaire au test de percussion
  4. Sx de cystite
92
Q

2 tests diagnostics des infections urinaires et indications : comment indique que patient malade, sur à quel point,

NE PAS DÉVELOPPER SUR LE 2EME TEST, JUSTE DIRE LE NOM

A
  1. Bandelette urinaire BU
    - - simple, efficace, fiable et peu dispendieux
    - - Efficace pour toutes les infections urinaires suspectées
    - -90% valeur prédictive positive : présence estérases leucocytaires et nitrite + symptômes
    - -90% valeur prédictive négative : absence estérases leucocytaires et nitrite en présence de symptômes
  2. Culture d’urine
93
Q

Une patiente de 22 ans sans antécédents médicaux se présente avec de la dysurie, de la pollakiurie et des douleurs comme des brûlures à la miction. Le médecin suspecte une cystite non-compliquée : doit-il faire une culture d’urine?

A

C’est facultatif
Pour une cystite non-compliquée (ou récidivante déjà documentée) la culture d’urine est facultative : une BU serait suffisante

94
Q

Une famille se présente aux urgences
Le papa présente de la brûlure à la miction et une pollakiurie avec une hématurie.

La maman présente les mêmes symptômes que son mari, en plus de frissons, de fièvre et de vomissements. Elle est en bonne santé et a 40 ans

Leur fille de 20 ans présente une pollakiurie, une hématurie et une urine trouble et malodorante, avec une douleur suspubienne.

La fille présente ces symptômes depuis 3 mois, bien qu’elle ait pris des antibiotiques au début de ses symptômes.

Toute la famille revient d’une zone où les infections urinaire sont fréquentes.

Un test BU est effectué chez les 3 patients, et il revient négatif chez la fille.
Chez qui devra-t-on faire une culture d’urine, et pourquoi?

A

Chez le papa, car cystite compliquée

Chez maman, car pyélonéphrite non-compliquée

Chez la fille, car combinaison de symptômes de cystite mais absence de test BU positif, et elle présente une résistance aux antibiotiques

Pour toute la famille, car de retour d’une zone à risque

95
Q

Résumé des critères qui justifient une culture

A
  1. Résistance aux antibiotiques
  2. Pyélonéphrite non-compliquée
  3. Infection urinaire compliquée
  4. Combinaison de sx mais test BU négatif
  5. De retour de voyage d’une zone à risque
96
Q

Un patient hospitalisé avec un cathéter urinaire ne présente pas de signes de cystite. Avant une intervention, le médecin veut vérifier la présence de bactéries dans l’urine. Doit-il faire une culture d’urine?

A

NON : car il porte une sonde urinaire et est asx

97
Q

Indications pour le traitement d’une bactériurie asymptomatique

A

On ne traite personne

Sauf les femmes enceintes : elles sont traitées

98
Q

V ou F

Les probiotiques et le jus de canneberge sont recommandés pour prévenir les cystites

A

FAUX : absence de données probantes

99
Q

PSEUDOMONAS AERUGINOSA

A

P. aeruginosa

100
Q

V ou F

P. aeruginosa est dans la flore normale du côlon

A

FAUX
Présence ubiquitaire : dans les sols, les fleurs, les lavabos, les sièges de toilette, l’équipement de ventilation artificielle, équipement de dialyse

101
Q

Facteurs de risque P. aeruginosa (3)

A
  1. Fibrose kystique ou autre maladie pulmonaire chronique
  2. Neutropénie ou autre immunodéficience
  3. Grands brûlés
102
Q

Transmission de P. aeruginosa (3)

A
  1. Antibiotiques large-spectre : altèrent la flore normale
  2. Respirateur artificiel : introduit les bactéries dans les voies respiratoires inférieures et le GI
  3. Hospitalisation prolongée
103
Q

V ou F

P. aeruginosa possède une capsule :

A

VRAI elle est composée d’alginate

104
Q

3 grandes catégories de facteurs de virulence pour P. aeruginosa

A

Adhésines

Toxines et enzymes

Résistance aux antibiotiques

105
Q

Adhésines : 4 composantes et rôles de chacune et global?

A

Pili, flagelle, LPS et alginate

ADHÉSINES : ADHÉRENCE AUX CELLULES
Alginate : forme la capsule qui protège de la phagocytose et des antibiotiques

Pili et fragelle : mobilité de la bactérie

Lipide A de LPS : endotoxine

106
Q

Toxines et enzymes (7)

A

Exotoxine A (ETA) : empêche la synthèse de protéines par la cellule hôte

  • -dermatonécrose brûlures
  • -dommages cornéens
  • -dommages pulmonaires

Pyocyanine (pigment bleu) : formation de peroxyde de carbone et superoxyde —-> O2 toxique
Libération IL-8 : attire les neutrophiles

Pyoverdine (pigment vert) : agit comme sidérophore pour lier le Fer : Fer permet le métabolisme de la bactérie

Élastase A et B : dégrade élastine (dommages/hémorragies poumons) et inhibe le complément et les neutrophiles –> dommages aux tissus

Protéase alcaline : Dommages tissus + interfère avec la réponse SI

Phospholipase C : dégrade lipides et lécithine : dommages tissus

Exoenzymes T et S : dommages c épithéliales, facilite expansion B et invasion et tissus, nécrose

107
Q

Résistance aux antibiotique : fonctionnement et 3 sortes

A
  1. Résistance intrinsèque : la membrane est peu perméable à l’entrée des antibiotiques, et transporteurs efflux qui font ressortir les antibiotiques de la cellule
  2. Résistance acquise : contre les B-lactames et les ahminoglycosides
  3. Résistance adaptative : exposition aux stimulis environnement ou aux antibios spécifiques
108
Q

Infections P. aeruginosa

A
  1. Infection pulmonaire
    a. asx
    b. trachéobronchite
  2. bronchopneumonie nécrosante
    - - abcès pulmonaires
  3. Infections des tissus mous et peau
    a. Infections des brûlures : car région humide et absence de neutrophiles

b. Folliculite : infection des ongles ou des follicules pileux , causées eau (spa), nail salon, épilation, acné
c. Ostéochondrite : inflammation os/cartilage du pied après avoir pilé sur un clou
3. Infection urinaire : cathéter urinaire à long terme
4. Infections des oreilles : otites internes et externes (possibilité dommages os et nerfs crâniens)

  1. Infections cornéennes : suite à trauma cornée (verres de contact, égratignure) ou eau contaminée
    Développement d’un ulcère cornéen
  2. Bactériémie + endocardite
    Bactériémie : ecthyma gangrenosum : lésions cutanées
    Patients avec neutropénie, diabète sucré, brûlures, tumeurs malignes hématologiques

À partir des tissus mous, peau, GU ou voies resp que ça dissémine dans le corps

Endocardite rare et causées par des drogues intra-veineuses : implque souvent valve tricuspide

  1. Infections GI, SNC, musculosquelettique : réservoir humide et défenses SI compromises
109
Q

Identification(s) de P. aeruginosa

A

Lactose - : pas de croissance sur MacConkey

Oxydase + : test oxydase positif –> activité oxydase sur une gélose de sang de mouton

Pigment vert : mélange de la pyoverdine et de la pyocyanine

Odeur de raison

Croissance en bouillon : juste à l’interface avec l’air

110
Q

P. aeruginosa peut croître en milieu anaérobie, il est anaérobie facultatif

A

FAUX

Il est aérobie strict

111
Q

Flore normale bacteroides fragilis

A

Humain muqueuse et membre mineur flore normale GI humains et animaux

112
Q

Identification

A

Croissance sur la bile en milieu anaérobie

113
Q

Mode de transmission

A

Auto-infection

114
Q

3 facteurs de virulence de Bacteroides fragilis

A
  1. Fimbriae : adhésion aux cellules épithéliales et aux molécules extra-cellulaires : lactoferrine, fibrinogène, fibronectine
  2. Capsule : adhésion surface péritonéale et protection contre la phagocytose
  3. Toxine B. fragilis : hausse sécrétion Cl- et perte fluides : IL-8 : dommages intestins
115
Q

5 atteintes cliniques

A
  1. Infection intraabdominale
  2. Infections gynécologiques : vaginite, maladie inflammatoire pelvienne, abcès, endométrite, infections lésions chirurgicales
  3. Infections peau et tissus mous : entrée via morsure ou lésion : asx ou myonécrose
  4. Bactériémie
  5. Gastroentérite : diarrhée liquide < 5 ans
116
Q

V ou F

Bacteroides est le plus susceptible des bactéries vues de faire une odeur nauséabonde

A

VRAI : les anaérobies sont des odeurs nauséabondes

117
Q

La septicémie de E. coli entraîne 2 choses :

A
  1. Mort des immunisupprimés

2. Atteinte du SNC ou infection intra abdominale