7. Les troubles du comportement à l’adolescence Flashcards
Pourquoi parle-t-on de palette de comportements pour les troubles du comportement ?
Car les comportements sont divers ça peut aller de la crise de colère ou la désobéissance, jusqu’aux actes ou agressions graves tels que le viol, le vol
D’après Chabrol, qu’est-ce qu’un trouble du comportement ?
Ensemble de comportements répétés et persistants, caractérisés par la violation des droits fondamentaux des autres et des règles communes (antisociaux)
Est-ce que la régulation émotionnelle est impliquée dans les troubles du comportement ?
Oui
Est-ce que la fréquence et l’intensité est important dans les troubles du comportement ?
Oui
Est-ce que l’impact est positif des troubles du comportement d’un ado sur les autres, le groupe et la société ?
Non ça a un impact négatif
Les troubles du comportement/ troubles externalisés sont des symptomes associés à quelles entités diagnostiques ?
- Troubles de conduites, troubles oppositionnels
- Troubles mixtes de conduites et des émotions
- TDAH
- Troubles de la personnalité limite
Comment sera le diagnostic en fonction du développement et des catégories ?
Il sera diverse
Quelle est la définition du CIM-10 pour les troubles de conduite ?
Le trouble de conduite se définit avant tout par la répétition et la persistance de conduites à travers lesquelles sont bafoués les droits d’autrui et les normes sociales
Qu’est-ce que le trouble de la conduite entraine chez l’ado ?
Ce comportement entraine également une conduite de prise de risques: consommation de substances, risques d’accidents (recherche de sensations), comportement sexuel à risque, problématique suicidaire
Qu’est-ce que la déliaison sociale et est-ce que le trouble des conduites l’impacte ?
C’est le délitement du lien social
Oui c’est un facteur qui est à la base de ce problème
Quand est-ce que le trouble des conduites apparait-il ?
Souvent ça commence à l’enfance et continue à l’adolescence
Souvent comment le trouble des conduites est perçu ?
Comme le résultat d’un défaut ou manque d’éducation ou de cadre. (cadre judiciaire souple) et pas comme un véritable trouble psychique
Dans quelles dimensions ce trouble préoccupe surtout ?
Souvent ces troubles préoccupent plus par leurs implications sociales que par les conséquences désastreuses sur le développement chez les jeunes en question
Comment est l’évolution du trouble des conduites ?
Le comportement problématique chez l’enfant a un impact très important à l’adolescence
Quelle est la prévalence de ce trouble ?
En augmentation dans les pays occidentaux et liés à une dégradation significative de l’avenir des personnes impliquées: usage de substances, tr de la personnalité, échecs dans la vie professionnelle, etc
En france et aux USA, ces troubles consituent quoi avec les troubles anxieux ?
presque la moitié des motifs de consultation dans les services d’urgence
Ex. Agressions à la personne?
Brutalités, incivilités, harcèlement…
Ex. Violences envers des biens matériels
- Destructions, vols, violation de règles
Quelle est la prévalence entre fille et garçons ?
Très fréquents chez les adolescents surtout chez les garçons. Prévalence variable : entre 5 et 16 % chez les garçons et entre 2 et 9 % chez les filles.
Pourquoi y-a-t-il une variabilité de la prévalence du trouble des conduites ?
Variabilité en lien avec les critères diagnostiques et des méthodes de recollection des données (auto-répertoriés, évaluations diagnostiques…)
Pour les cliniciens travaillant dans des consultations tout-venants, comment considèrent-ils ces situations ?
peu fréquentes, mais complexes et chronophages
Quels les traits généraux ?
- Impulsivité.
- Tendance à l’agir en détriment de la pensé.
- Associé à la difficulté à poursuivre une action qui ne conduit pas à une récompense immédiate.
- Etat affectif paranoïde.
- Réflexivité restreinte.
- Associé à la recherche de sensations.
- Irritabilité : “ça me soule”
Intolérance aux frustrations
- Besoin de réponse immédiate.
- Incapacité à différer la satisfaction
Défauts de mentalisation de soi et d’autrui
Défaut d’empathie
- Absence (ou très peu) de remords.
- Incapacité à reconnaitre et comprendre les besoins, émotions des autres
- Capable de comprendre les règles, mais peu d’intégration entre les cognitions et les émotions
- Mauvais pronostic
Quelles sont les comorbidités du trouble ?
- Dépression, difficultés scolaires, basse estime de soi, problématiques de dépendance, impulsivité, suicide.
- Anxiété: Intolérance à la frustration, gestion émotionnelle défaillante
- Avec la consommation de substances: recherche de sensations, comportement évitant.
- Avec le THADA: impulsivité.
- Troubles de la personnalité.
- Troubles bipolaires
Que montre la littérature concernant les factezrs de risque et les facteurs de protection ?
L’influence des facteurs de risques peut être compensée par des facteurs de protection
Quels sont les facteurs de risque et les facteurs de protection ?
- Facteurs internes, propres à la personne (tempérament, gestion du stress, recherche des sensations) ou externes (famille, pairs, école, quartier….)
- La famille: Influence positive ou négative en lien avec le cadre, l’éducation et l’adéquation des règles, nomes, valeurs
- Soins précoces: facteur de protection
- Pairs: influence négative de la fréquentation de délinquants
- Statut socio-économique comme facteur de risque dans plusieurs études
Quels sont les catégories diagnostiques du trouble oppositionnel ?
- Opposition / désobéissance, (sans comportement dyssocial).
- Transgression.
- Provocation.
- Tout autorité est contestée, non reconnaissance des sexes et générations.
- Symétrie dans les liens.
- Négativisme / non coopération.
- Différence avec tr. de conduites: absences de comportements ou les droits fondamentaux sont enfreints.
Quelles sont les catégories diagnostiques sur les troubles mixtes de conduite et des émotions ?
- Persistances d’un comportement
- Agressif
- Dyssocial
- Provocateur
- Associé à des signes
- D’une dépression
- D’un trouble anxieux
- D’autres troubles émotionnels
- Fréquent chez les ado
- Dépression masquée : on ne la voit pas clairement et qui sera masquée par un comportement opposant et provocateur.
Quelles sont les difficultés dans la démarche d’évaluation clinique ?
- Expression de la demande
- Reconnaissance du besoin d’aide : reconnaitre qu’on a besoin de l’aide
- Relation de confiance, alliance thérapeutique, compliance
- Fiabilité des données (mensonges) : jeunes qui disent certaines choses pour éviter d’être placé à un endroit. C’est complexe à discerner
- Évaluation des traits :
- Impulsivité : fait parler l’autre
- Tolérance à la frustration
- Réflexivité
- Capacité d’empathie
- Identification à la victime
Qu’est-ce qui est aussi important d’évaluer lors d’un diagnostic ?
- Les éléments anamnestiques
- Caractéristiques symptomatiques (pour le patient et pour les autres)
- Significations
- Ensemble des conduites dyssociales, agressives ou provocatrices, répétitives et persistantes.
- Infraction des règles sociales.
- Plus grave que de “mauvais tours”
- Manifestations
- Perspective développementale
Les éléments anamnestiques ?
histoire, développement psycho-affectif, développement cognitif, qualité et stabilité des relations familiales et avec les pairs
Caractéristiques symptomatiques?
durée, fréquence, intensité, associations, facteurs déclencheurs
Significations
- valeur symbolique, fonctions culturelles, valeur identitaire
Manifestations
- bagarres,
- cruauté envers personnes et ou animaux,
- Tyrannie
- Destructions des biens
- Mensonges
- Fugues
Perspective développementale?
- Trouble débutant à l’enfance : dégradation cognitive, liens moins préservés.
- Trouble débutant chez l’adolescent/e (moins sévère, moins d’impulsivité et liens plus conservés
Quelles sont les approches explicatives ?
- TCC
- Systémique
- Psychanalytique
- TBM
L’explication de la TCC?
déficit des attitudes cognitives à contrôler les impulsions et à résoudre les problèmes
Explication de la systémique ?
accent sur le renversement hiérarchique dans le système familiale.
Explication de la psychanalytique ?
accent sur l’organisation psycho -affective infantile: expériences affectives négatives (négligence, instabilité..). Comportement comme mécanisme de défense d’un self affaibli. Différences selon l’organisation: névrotique, psychotique et limite.
Explication de la TBM ?
défaut de mentalisation
Que peut-on dire de l’efficacité des apprches thérapeutiques ?
- Majorité d’approches avec une efficacité très réduite, quasi inexistante
- Certaines même iatrogènes (groupe, institutions, etc.)
- Importance majeure de l’influence des autres. Immaturité psychique
- Besoin d’associer les approches et de faire un véritable de travail de réseau.
- Importance des interventions précoces (durant les premières années d’enfance et adolescence)
Quels peuvent être les possibilités de suivi ?
- Suivi individuel.
- Suivi de famille.
- Suivi de groupe?
- Suivi judiciaire…
- Accompagnement socio-educatif.
- Suivi médical.
- Programme TBM – OMP avec des Thérapies Ordonnées de Justice
- Dispositif pour traiter des adolescents ayant une problématique de comportement (avec des diagnostiques : Tr. De conduites, tr. De la personnalité, TDAH, etc).
- Suite à un jugement (Art. 14 Action socio-éducative et socioculturelle) de la Loi sur l’enfance et la jeunesse.
- Evaluation psycho-affective et à l’aide des échelles (réflexivité, dépression, anxiété, profil de mentalisation, etc…)
- Modèle : thérapies basées sur la mentalisation.
- 12 thérapeutes OMP
- Séances individuelles (hebdomadaires), de groupe (hebdomadaires) et de famille (1 x mois)
Comment est la trajectoire du traitement ?
