11. Dépendances et troubles du comportement alimentaires TCA Flashcards

1
Q

Quelle est la définition de la dépendance ?

A

l’envie de répétée et irrépressible de faire ou de consommer quelque chose en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s’y soustraire.

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2
Q

Quelles sont les conduites de dépendance ?

A
  • Consommation de substances
  • Les écrans, smartphones
  • Jeux : argent, vidéo
  • Dépendance relationnelle / affective : est moins bien défini mais est très présent dans la psychologie actuelle, notamment avec les relations de couple
  • La pratique sportive
  • En lien avec le comportement sexuel
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3
Q

Dépendance pour le DSM ?

A
  • différences entre dépendance et abus
    • Abus : présence de l’un des 4 critères suivants : perturbation de l’adaptation sociale et ou scolaire, usage en situation dangereuse, problèmes légaux, problèmes familiaux
    • Dépendance : présence de 3 critères parmi les 7 suivants :
      • Tolérance
      • Signes de sevrage : quand on arrête de consommer, on a du manque
      • Augmentation progressive de la consommation
      • Échec des tentatives de réduction
      • Plus de temps à s’en procurer qu’à consommer : obséder à trouver la substance
      • Réduction des activités
      • Poursuite de la consommation, même si elle entraine des problèmes psychiques/physiologiques
    • Usage récréatif : notion controversée
  • Il faut faire une évaluation globale qui tient compte des différentes dimensions
  • Un ado de 15 ans qui boit parfois de l’alcool en famille/amis que qn qui n’a pas de famille et qui boit et qui a aussi des comportements de mise à risque
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4
Q

Comment est la consommation d’alcool en Suisse chez les ado ?

A

chez les hommes de 14 à 24 ans, l’alcool est responsable de près de 20% des décès (accidents et blessures). La consommation des jeunes stagne à un niveau élevé

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5
Q

Comment est la consommation de tabac en Suisse chez les ado ?

A

à l’âge de 15 ans, 5 à 6% des garçons et 3.6% des filles fument régulièrement

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6
Q

Comment est la consommation de cannabis en Suisse chez les ado ?

A

environ 1 écolier sur 4 rapporte avoir déjà consommé du cannabis dans sa vie. Chez les jeunes âgés de 15 ans, 13.7% des garçons et 8.7% des filles ont consommé du cannabis durant le dernier mois de l’enquête

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7
Q

Comment est la consommation de cocaines et d’ecstasy en Suisse chez les ado ?

A
  • les données suggèrent une hausse du nombre des consommateurs
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8
Q

Comment est la consommation de médicaments en Suisse chez les ado ?

A
  • Environ 4% des jeunes de 15 ans disent avoir pris au moins 1 fois un médicament dans le but de ressentir des effets psychoactifs (ex. sirop pour la toux, codéine)
  • se retrouve de plus en plus chez les ado évalués
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9
Q

Quand commence la consommation de cannabis?

A
  • Début durant l’adolescence, d’abord comme une consommation cool (faire comme les autres, appartenir à un groupe)
  • De plus en plus précoce : on assiste à des consommations qui début presque à la fin de l’enfant (10-11ans)
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10
Q

Quels sont les effets de la consommation à long-terme ?

A
  • Déficits des performances cognitives
  • Difficultés d’intégration sociale et professionnelle
  • Facteurs aggravant la prédisposition à la psychose débutante
  • Ceux avec une prédisposition d’une désorganisation psychique, l’apport du cannabis va augmenter ces symptômes
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11
Q

Quels sont les types de consommation, selon l’intention, ce qu’on cherche dans la substance ?

A
  • Festive ou récréative
  • Auto-thérapeutique : faire baisser une tension, effacer des souvenirs, ne pas penser à qch
  • Toxicomaniaque : effet cherché est l’anesthésie (s’empecher de penser/sentir tout court)
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12
Q

La dépendance est associée à quoi?

A

Associée à une dégradation cognitive du contexte psychosocial

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13
Q

Quelle est la prévalence de cannabis chez les ado?

A
  • de 17% à 40% des consommateurs
  • varie avec l’âge, ce qu’on cherche dans l’étude. on sait que c’est très présent dans la vie des étudiants en Suisse
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14
Q

Quels sont les Facteurs associées à la dépendance?

A
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15
Q

Quelles sont les Approches explicatives?

A
  • Biologique
  • Psychosociale et humaniste
  • Psychodynamique
  • Cognitive

Si on trouve un dénominateur commun entre ces approches : consommation utilisée comme un moyen de soulager un état de tension, d’angoisse ou d’anxiété

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16
Q

En résumé

A
  • La consommation à haute dose et à long terme pénalise le développement des ado
  • Pas toujours de différenciation entre la consommation de cannabis et consommation d’autres substances
  • La consommation constitue un moyen de combattre des états de tensions (anxiété)
  • Importance du parcours développemental
  • Importance du contexte social, des liens sociaux (les individus font des liens avec ceux qui consomment pour s’en procurer)
  • Peu de travaux sur les mécanismes amenant à la dépendance au cannabis (bcp en consomment, mais ne deviennent pas dépendants)
17
Q

Comment expliquer la dépendance ?

A
  • Un des facteurs explicatifs de la consommation de cannabis est l’anxiété.
  • En faisant des régressions logistiques, la seule variable qui n’expliquait pas était l’anxiété. Alors que dans les approches explicatrices, ça dit que l’anxiété est très importante
  • Alors qu’en fait c’est les liens sociaux et le coping qui étaient les plus grands prédicteurs
  • C’est surtout le coping d’évitement : fumer pour ne pas penser
18
Q

Équation structurelle

A

Ceux qui avaient une grave consommation de cannabis étaient très anxieux et cela faisait qu’ils évitaient la difficulté plutôt que de l’affronter et ce qui déterminaient les liens sociaux.

19
Q

Pourquoi parle-t-on de Causalité circulaire?

A

Dans le parcours dèv, quand les liens sociaux sont précaires (moins sécure), on est plus prédisposé et génère une vulnérabilité et qui sont aggravées par les tâches développementales de l’adolescence. Si on a accès au cannabis, alors le cannabis va nous aider à éviter le pb. Alors augmentation de la tension d’anxiété. Car le cannabis aide pour les problèmes dans l’immédiat, mais ensuite on a tjrs les pb. Ce qui amène à une consommation régulière du cannabis

On ne consomme plus pour avoir du plaisir, mais plutôt pour ne pas sentir du déplaisir..

20
Q

Schéma de la Causalité circulaire

A
21
Q

Comment est l’évaluation lors d’une consommation de substances?

A
  • Demande : problématique affichée ou émergence d’une problématique cachée
  • Évaluation de la fréquence et de l’intensité
  • Évaluation des modes de consommation en lien avec le parcours développemental et des liens sociaux
  • Symptômes d’anxiété
  • Évaluation du sevrage : que se passe-t-il quand ils arrêtent de consommer
    • Fatigue, démotivation, difficultés de concentration, réduction de l’appétit, troubles du sommeil, vomissements, diarrhées sevrage très rude
22
Q

Quelles sont les origines des troubles du comportement alimentaire?

A

Multifactorielle

23
Q

Diagnostique DSM de l’anorexie

A
  • Restriction des apports énergétiques conduisant à un poids significativement bas
  • Peur intense de prendre du poids et de devenir gros
  • Altération de la perception du poids et de la forme
  • Faible estime de soi :ont une relation très compliqué avec soi-même
  • Début souvent au moment des transformations corporelles de la puberté
  • Attention à la banalisation : si on contrôle l’alimentation de l’enfant, on brise les liens et on ne peut pas accompagner l’enfant
24
Q

Diagnostique DSM de la boulimie?

A
  • Survenue d’épisodes d’hyperphagie incontrôlée
  • Mise en œuvre de comportements compensatoires visant à perdre du poids
  • L’estime de soi est perturbée de manière excessive par la forme et la prise de poids
  • Débute souvent dans les suites d’un régime strict
  • Peut débuter souvent dans les suites d’un régime strict.
  • Peut débuter secondairement à un traumatisme ou une perte.
25
Q

Différentes études exploratoires et longitudinales montrent une différence importante entre les filles et les garçons

A
26
Q

Quelle est l’émergence clinique de l’anorexie?

A
  • Débute avec l’insatisfaction de l’image de soi (corps, poids, look)
  • Restrictions alimentaires et autres manières de perdre du poids (pratique intense du sport, travail scolaire intensif)
  • Cliniquement décrit par des phases :
    • Optimiste : sensation de contrôle
    • Détresse : désillusion, aggravation de l’insatisfaction et intensification des restrictions, ralentissement somatique, idéation noire [ne pas s’aimer]
    • Rémission : passage de la terreur de la reprise de poids à une sensation de soulagement
27
Q

Quelle est l’émergence clinique de la boulimie?

A
  • Apparition entre 15 et 18 ans
  • Comportement de frénésie alimentaire ou crises d’hyperphagie suivie de vomissements provoqués
  • Grande insatisfaction corporelle associée à une insécurité accompagnée de tristesse et faible estime de soi
  • Pathologie rythmée par des crises: consommation rapide en un temps limité d’une très grande quantité d’aliments.
  • Sentiment de perte de contrôle, grande culpabilité, suivie de comportements compensatoires tels que les jeûnes.
28
Q

Comment doit-‘etre l’évaluation?

A
  • Différences lorsque la demande vient de l’adolescent/e elle/lui-même ou de l’entourage.
  • Evaluation globale des difficultés et des ressources (sortir d’une dynamique culpabilisante).
  • Importance du lien de confiance.
  • Importance de la comorbidité: tr. anxieux, tr. de personnalité, dépression. On peut s’aider avec des questionnaires semi structurés:
    • Eating Attitude Test (plus utilisé en recherche mais complémentaire à une évaluation clinique).
    • Eating Disorder Inventory.
29
Q

Comment sont les traitements?

A

Recommandation de traitements multimodaux associant :

  • Prise en charge psychothérapeutique individuelle ou en groupe
  • Prise en charge familiale (psychoéducation et thérapie), groupe de familles
  • Prise en charge somatique nutritionnelle
  • Hospitalisation pour les cas graves
  • Accompagnement social (insertion scolaire et autres activités)