5. La mémoire à court terme et la mémoire de travail Flashcards

1
Q

Ds quoi le processus de la mémoire est impliqué?

A

La mémoire est le processus impliqué dans la rétention, la récupération et l’utilisation d’informations sur des stimuli, des images, des événements, des idées et des capacités lorsque les informations originales ne sont plus présentes.

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2
Q

Qd est-ce que la mémoire est active?

A

La mémoire est active à chaque moment où une expérience passée a un effet sur votre façon de penser ou de vous comporter maintenant ou dans le futur
On peut retenir des choses, mais pas être capable de récupérer la chose au bon moment (un savoir pdt une épreuve).

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3
Q

Qu’est-ce que guide la mémoire?

A

Notre comportement

Ex. faire du vélo

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4
Q

Quelle est l’idée fausse que se font les personnes concernant la mémoire à court terme?

A

Les gens pensent qu’elle se réfère à des événements qui se sont produits il y des minutes, heures, ou même des jours. En réalité, la durée de la mémoire à court terme est beaucoup plus restreinte.

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5
Q

Quel est le modèle modal de Richard Atkinson et Richard Shiffrin?

A

Composantes structurelles (=étapes), les 3 types de mémoires :
• mémoire sensorielle: capacité illimitée pour plusieurs secondes ou fractions de seconde
• mémoire à court terme: capacité de 5 à 7 items pour 15 à 20 secondes. On peut retenir grâce à la répétition et ensuite certains peuvent passer ds la m. à long terme et être reprise ds la m à court terme.
• mémoire à long terme: grande capacité pour des années ou décennies
Processus de contrôle: (1) répétition (2) stratégies qui rendent le stimulus plus mémorisable, p. ex. établir des relations avec d’autres objets (3) stratégies d’attention pour focaliser l’information pertinente

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6
Q

Quelle est la définition de la mémoire sensorielle?

A

La rétention des effets de la stimulation sensorielle pour une courte période.

Exemples:
•Feu de Bengale: La trajectoire perçue dans l’obscurité est une création de l’esprit. L’image de la trajectoire est créée par la persistance de la vision. Ça laisse une trace ds notre mémoire sensorielle et pas ds l’espace. Car il y a un grd contraste entre le noir et la lumière-> qd on présente un stimuli très fort, ça reste plus lgt ds la mémoire sensorielle, ça reste plus lgt.
• Perception d’une séquence continue dans le cinéma: en réalité, les images sont séparées par l’obscurité. Il y a de l’obscurité ms l’image qu’on a vu avant persiste, les trous sont r emplis car le stimuli continue à vivre ds la mémoire sensorielle.

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7
Q

Qu’est-ce que stocke la mémoire sensorielle?

A

Presque toutes les informations de nos récepteurs (large capacité) pendant plusieurs seconds ou moins d’une seconde (rétention très limitée). Tout est disponible mais c’est très bref

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8
Q

A quoi s’intéresse la mémoire iconique?

A

stimuli visuels

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9
Q

A quoi s’intéresse la mémoire échoïque?

A

stimuli acoustiques

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10
Q

Quelles sont les fonctions de la mémoire sensorielle?

A

– Accumulation de l’information à traiter
– Stocker l’information pendant le traitement initial
– Combler les lacunes quand la stimulation est intermittente

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11
Q

Expérience avec la mémoire à court terme

A

– Les sujets sont confrontés à des stimuli et après un délai, on leur demande de se rappeler d’autant d’items que possible.
– La performance mnésique peut être mesurée en termes du pourcentage des stimuli rappelés. Par exemple, si on se rappelle de 3 mots d’une liste de 10, le rappel est de 30%.
– Le rappel peut être analysé selon des catégories. Par exemple, est-ce que le sujet s’est rappelé de plus de noms impliquant des voitures que de noms impliquant des fruits?
– Le rappel peut concerner des événements de la vie (année de la maturité? quel collège?) ou des faits sémantiques (capitale de l’Allemagne?)
Mémoire court terme: très important, elle intéresse bcp les gens.
La méthode utilisée est le rappel.
On parle de %, ce qu’on donne comme matériel aux sujets: on donne 10mots et ils en ont retenu 3 -> 30% de rappel.
Le contenu le plus retenu -> les sujets ramènent ils le groupe de mots ds des catégories (fruits, meubles, etc).
Les choses à rappelées sont contrôlées par l’expérimentateur.
Il y a des rappels des événements de vie -> l’expérimentateur a moins de contrôle car ça dépend de ce qu’on se rappelle et c’est propre à chacun.

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12
Q

Quelle est la durée de la mémoire à court terme?

A

• Brown (1958); Peterson & Peterson (1959):
– Présentation de trois lettres à mémoriser, puis les sujets doivent compter à rebours d’un nombre indiqué:
• Essai 1: BFT 100
• Essai 2: QSD 96
• …
– Après un délai de 3 ou 18 secondes, le sujet doit rappeler les lettres
– Résultats: après seulement 18 secondes, les sujets ont oublié presque toutes les lettres
– Interprétation: sans répétition, la mémoire se désintègre spontanément

Les personnes comptent à rebours les chiffres. Après trois secondes, on les interrompt ds le comptage à rebours et on demande qu’elles étaient les chiffres -> il y a déjà une perte d’information. S’il les interrompt à 18 secondes: encore moins de rappel. Donc la mémoire à court terme serait de 18secondes.

Keppel & Underwood (1962): réplication de Brown-Peterson
– La mémoire pour les lettres change peu après un délai dans le premier essai.
– L’effet du délai augmente au fur et à mesure que l’expérience progresse (voir essai 3)
– Interprétation: la difficulté n’est pas due à une désintégration spontanée, mais à l’interférence proactive
– Conclusion: La durée de la rétention dans la MCT est d’approximativement 15 -20 s parce que dans notre vie quotidienne, il y a constamment de l’interférence.
• Interférence proactive: Les informations apprises précédemment interfèrent avec l’acquisition de nouvelles informations. Ce qu’on a appris avant
• Interférence rétroactive: L’apprentissage interfère avec les souvenirs précédemment acquis.
Au 1er essai, pas d’oubli entre 3 et 18 secondes. Il n’y a pas la perte d’info importante. Mais plus lions ds l’expérience (le3e), la chute est plus prononcée qu’au 1er.
Le1er essai est mieux car peut être les gens sont plus motivés et aussi qu’au 1er essai, c’est la 1er fois qu’il voit la tâche donc ils n’ont pas d’autres stimuli. Alors qu’au 3e essai qd il voit les lettres, ils peuvent confondre avec les essais d’avant. = interférence pro-active -> notre apprentissage précédente est mélangée avec ce qu’on apprend mtn.

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13
Q

Quelle est la capacité de la mémoire à court terme?

A

• La capacité de la mémoire à court terme est limitée.
• L’empan de chiffres: le nombre de chiffres une personne arrive à retenir
– La capacité moyenne est entre 5 et 8 chiffres.
– Miller publie un article intitulé « le chiffre magique sept, plus ou moins deux »: preuve que la capacité varie entre 5-9 items : 2149, 39678, 649784, 7382015
• La détection de changements
– La capacité est évaluée à 4 items.
– L’estimation de la capacité tient pour des stimuli visuels et verbaux.

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14
Q

Qu’est-ce que le chunking (groupement)?

A

Petites unités (comme des mots) peuvent être combinées en unités plus grandes et significatives (comme des phrases). On peut grouper les infos, on donne un sens pour pouvoir mieux s’en rappeler.

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15
Q

Qu’est-ce que le chunk (groupe)?

A

des éléments qui sont fortement associés entre eux, mais très faiblement aux éléments d’autres groupes

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16
Q

Quelles sont les capacités de la MCT (mémoire courte de travail)’?

A
  • On arrive à retenir 5-8 mots non associés, mais 20 mots ou plus quand les mots forment une phrase.
    Équipe, bruit, salle, foule, entraînement, projection, football, film. Ils ont peu de cohérence alors on aura plus de la peine à les reconnaitre
    Équipe de football, film d’entraînement, bruit de la foule, salle de projection. Ici on les met ensemble, on réduit la quantité d’info à retenir.
    L’équipe de football a regardé un film d’entraînement sur le bruit de la foule dans la salle de projection. C’est plus facile car tout est associé, c’est une unité seule.
17
Q

Que se passe-t-il avec un groupement de chiffres avec sens?

A

o Ericson et al. (1980): étudiant E.F. (un coureur) avait un empan mnésique de 7 items au début qui a augmenté à 79 items après un entraînement de 230 heures: p. ex. 3492 devient « 3 minutes et 49 virgule 2 secondes, près du record mondial » pour lui; 893 devient « 89 virgule 3, vieil homme »; etc. jusqu’où on peut pousser la mémoire de travail.
Empan mnésique normal: 1234567
Empan mnésique de E.F.:
12345678901234567890123456789012345678901234567890123456789012345678901 23456789
• Les chiffres sont groupés selon sa connaissance des temps des coureurs: un exemple de l’interaction entre MLT et MCT. Il a réussit à apprendre les chiffres en les assemblant, car il a donné un sens à ces chiffres. C’était un coureur alors il a donné des temps de course. Il a formé un groupe et donc réduire le nombre d’items à apprendre. Pour pousser la mémoire amnésique, il faut utiliser qch qu’on a dans la mémoire à long terme, alors c’est propre à chacun.

18
Q

Combien d’informations peuvent être retenues en MCT?

A
  • Souvent, la capacité est décrite en termes de nombre d’items, mais il y a des raisons de croire que la quantité d’informations contribue également.
  • Pour des objets visuels, la quantité d’informations a été définie comme attributs visuels ou détails de l’objet qu’il faut garder en mémoire.
  • Plus l’image contient d’informations, moins d’items peuvent être gardés en mémoire.
  • Quelle que soit la perspective (nombre d’items ou quantité d’informations), la limite supérieure
19
Q

Comment est le système de capacité de la mémoire de travail?

A

La mémoire de travail est un système à capacité limitée pour le stockage temporaire et la manipulation d’informations pour une tâche complexe telle que la compréhension, l’apprentissage et le raisonnement.

20
Q

A quoi aussi la mémoire de travail sert ?

A

• La mémoire à court terme ne sert pas seulement à stocker les infos, aussi à les manipuler. C’est pas complet, on doit pouvoir manipuler les infos qu’on a retenu.
• La mémoire à court terme est concernée par le stockage d’informations pour une brève période (p. ex. mémoriser un numéro de téléphone) tandis que la mémoire de travail est concernée par la manipulation d’informations qui se produit lors de la cognition complexe (p. ex. se rappeler de chiffres durant la lecture).
• Il est impossible de faire ce calcul sans manipulations. Le stockage seul ne suffit pas.
– Un système de capacité limitée pour le stockage temporaire et la manipulation de l’information pour des tâches complexes comme la compréhension, l’apprentissage et le raisonnement.

21
Q

Quelles sont les composantes de la mémoire de travail?

A

• La boucle phonologique: on se la répète
o Garde l’information verbale et auditive (p. ex. un numéro de téléphone)
o Deux parties: (a) passive: stockage de l’information pendant 2 sec., information se désintègre si on ne la répète pas après 2 sec. (b) active: repetition
• (2) Système visuo-spatial: ex on fait un puzzle : On garde en tête la pièce qui manque
o Garde l’information visuelle et spatiale (p. ex. faire un puzzle)
• (3) Système exécutif central:  le système décide de quoi on va se focaliser. Il gère aussi l’info
o Coordination de (1) et (2), focaliser l’attention sur un aspect d’une tâche et reporter l’attention entre plusieurs aspects
o Tire de l’information de la MLT

22
Q

Qu’est-ce que l’effet de similitude phonologique ?

A

la confusion de lettres ou mots qui partagent des sons. C’est lié au son. La représentation est phonologique et pas visuel, on doit trouver les preuves.

23
Q

Que fait Conrad concernant l’effet de similitude phonologique?

A

Il s’intéressait aux erreurs commises par les sujets quand ils doivent répéter des lettres présentées en série rapide sur l’écran sont liées à la similitude phonologique: les lettres dont les sons se ressemblent sont confondues. Il voulait comprendre ce qu’il avait dit à la place.
– La lettre F a été plus fréquemment confondue avec S ou X, deux lettres qui commencent par le même son (è) quand on les prononce, mais pas avec des lettres qui sont visuellement similaires (E). il y a une similitude phonologique plus importante entre S, X et F  on se base pour rapporter les lettres sur un codage phonologique car on se trompe par rapport aux sons et pas visuelle sinon ça aurait été avec le E que le F aurait été dit. On stocke le son qu’on prononce.
– Les lettres visuelles sont retenues comme sons, un stockage phonologique.

24
Q

Que peut-on dire de l’effet de la longueur?

A

il est plus facile de mémoriser des mots courts que des mots longs parce que répéter des longs mots nécessite plus de temps. La longueur du mot a un impact. Les mots courts sont plus facile à retenir, on en retient plus. = effet de la longueur du mots car c’est une boucle. On répète qch en boucle pour retenir les mots. Si les mots sont longs, ils sont plus longs à prononcer alors la boucle sera plus longues et lentes. Alors ça sera plus compliquer de les dire. Car on perd l’info qd on repart dans le début, on a déjà oublier les 1er mots car ils ont pris trop de temps.

25
Q

Combien de temps prend la boucle phonologique?

A

2 secondes

26
Q

Qu’est-ce que la suppression articulatoire?

A

Qd on bloque la boucle phonologique

–  Le sujet répète un son non pertinent (comme « the ») pendant qu’il entend des mots à mémoriser: prononcer « the » détériore la mémoire pour les mots parce que la prononciation interfère avec la boucle phonologique
–  Interaction avec l’effet de la longueur du mot: l’effet de la longueur est diminué par la suppression articulatoire parce que la répétition dans la boucle phonologique est bloquée;

La performance de base devrait diminuer si la boucle phonologique est occupée à autre chose  on le voit.
La diff entre les mots courts et longs disparait car on a supprimé la boucle phonologique. Les mots sont plus stockés dans la boucle phonologique, ils sont stockés ailleurs. Les choses mises dans cette boucle ne dépasse pas la durée de 2 secondes.

27
Q

De quoi traite le système visuo-spatial?

A

Il traite l’information visuelle et spatiale. Donc, il est impliqué dans l’imagerie mentale: la création d’images visuelles dans l’esprit en absence de stimulus visuel. Le focus est sur la transformation de l’information.

28
Q

Expérience de Shepard et Metzler sur le système visuo-spatial

A

– Les sujets doivent indiquer si deux objets sont pareils ou différents. On les tourne ds l’espace mais mentalement pour savoir si les structures sont pareils
– Les temps de réaction augmentent de manière linéaire avec la différence angulaire entre les deux objets.
– Cela montre que les sujets tournent l’image des objets dans l’esprit (rotation mentale) pour l’aligner avec l’autre. Le sujet doit faire une manipulation de l’image mentale. On doit les tourner. On a besoin d’une mémoire qui peut manipuler. On doit tourner la figure pour savoir si les formes sont les mêmes. Plus la diff angulaire est importante, plus les gens vont mettre du temps.

29
Q

Expérience de Della Sala sur le système visuo-spatial

A

– Les sujets devaient regarder des patterns visuels durant environ 3 secondes et les mémoriser.
– La taille de la matrice a été variée de 2x2 à 5x5 avec la moitié des carrés étant en noire.
– Les sujets étaient capables de se rappeler de 9 carrés en moyenne. La capacité est sup. on peut faire des groupements des infos visuelles car on peut voir un peu des lettres. On retient les formes qui résulte de comment la couleur est mise.
– Le fait que ce résultat est au-dessus de l’empan habituel pourrait s’expliquer par le fait que des carrés individuels peuvent être combinés en sous-pattern (une forme de «chunk»).

30
Q

Expérience de Brooks sur le système visuo-spatial

A

Il fallait savoir si le point pointe vers l’ext ou l’int
• Comme la boucle phonologique (cf. suppression articulatoire), le système visuo-spatial peut être perturbé.
• Visualisez « F » et indiquez si chaque coin pointe à l’extérieur ou à l’intérieur:
Tâche accessoires :
La manière de répondre :
• la manière verbale : plus facile, on dit oui ou non. On utilise la voix, pour traiter une voix visuo-spatiale
• Le pointage : on pourrait pointer sur une feuille (le dessin en bas)  tâche de pointage qui est aussi spatiale. On doit trouver le mot et le pointer. La tâche demande les mm capacités que la tâche principale = interférence car les deux tâches demandent la même capacité. Une autre tâche a beosin de la même ressource que la tâche principale
– Retenir l’image de la lettre en mémoire et la tâche de pointage dépendent les deux du système visuo-spatiale, donc la tâche de pointage produit de l’interférence.

31
Q

Quelle est la fonction de l’exécutif central?

A

Coordonner l’utilisation d’informations par la boucle phonologique et le système visuo-spatial

32
Q

Que contrôle l’exécutif central?

A

L’attention = la manière dont l’attention est focalisée sur une tâche spécifique, comment l’attention est divisée entre deux tâches et comment elle est basculée entre deux tâches.

33
Q

Exemple de lésion du lobe frontal (structure impliquée ds les fonctions de haut niveau, mémoire court terme, raisonnement, contrôle moteur)

A
  • Souvent, les patients souffrent de persévération.
  • Ils répètent une action même si l’action n’atteint pas le but envisagé.
  • Par exemple, quand la règle «ramasser les objets rouges» puis on change à «ramasser les objets bleus», les patients persévèrent à ramasser les objets rouges. Les patients ont du mal à passer d’une tâche à l’autre.
34
Q

Que peut-on dire du tampon épisodique?

A
  • La mémoire de travail peut garder plus d’informations que prédit par la capacité de la boucle phonologique ou du système visuo-spatial.
  • Par exemple, on arrive à mémoriser des phrases de 15 à 20 mots.
  • L’augmentation de la capacité est liée au chunking et à la mémoire à long terme (connaissances sémantiques et grammaticales).
  • Le tampon épisodique fournit de la capacité de stockage supplémentaire et est lié à la mémoire à long terme.
35
Q

Quelles sont les conséquences d’une lésion du cortex préfrontal?

A

Pour mettre en évidence le cortex préfrontale, on regarde avec des lésions
• Un singe voit de la nourriture dans un de deux puits. Ensuite, les deux puits sont couverts et un cache est baissé. Quand le cache est levé, le singe doit se rappeler du puits qui contenait la nourriture. Enfin, il doit découvrir un des deux puits.
• Après ablation du cortex préfrontal, la performance du singe chute au niveau de chance
• Le CPF est important pour retenir de l’information pendant des brefs intervalles
• De même: le CPF n’est mature que 8 mois après la naissance: « loin des yeux, loin du cœur » chez les bébés. Ils pleurent quand la mère sort de la chambre. Ça disparait qd le cortex est plus mature

36
Q

Expérience sur la mémoire de travail et le substrat neuronal

A

• Funahashi et al. (1987): enregistrement cellulaire dans le cortex préfrontal pendant une tâche avec une réponse retardée:
– Présentation d’un stimulus dans une position aléatoire dans le champ visuel
> délai > une fois le point de fixation éteint, le singe doit bouger ses yeux
vers la position du stimulus.

On regarde les neurones individuels. Ds la tâche : le sujet doit garder en mémoire la position du carré en tête. Le singe doit maintenir une représentation de l’endroit du carré avant de regarder cet endroit.
– Résultats: des neurones dans le CPF déchargent quand le stimulus est
présenté à un endroit spécifique et pendant qu’il est absent (intervalle de
rétention) = code neuronal pour la mémoire

37
Q

Expérience pour maintenir l’information ds le cortex visuel

A

Prédire ce que fait le sujet sur la base de son cerveau. C’est un rêve.
• Le cortex préfrontal est le plus fréquemment associé à la mémoire de travail. Par contre, les détails visuels sont mieux représentés dans le cortex visuel.
• Pour tester si le cortex visuel est impliqué dans la rétention de stimuli visuels, les sujets devaient retenir l’orientation précise d’une des deux grilles présentées l’une après l’autre (a). Le stimulus à retenir était indiqué par un chiffre (b) et après le délai de rétention de 11 secondes (c), le sujet devait indiquer dans quel sens l’orientation de la cible différait d’une grille de test (d, e).

38
Q

Lire dans les pensées avec l’imagerie cérébrale

A

Machine qui peuvent lire dans la pensée. Il va essayer de comprendre l’activation ds le cerveau et voir les diff qd le sujet regarde une grille penchée à droite et qd il regarde une grille penchée à gauche. L’activation sera diff = période d’entrainement.
Puis il y a une phase teste : le décodeur en prenant l’activité cérébrale, de voir où le sujet regarde : d’abord le décodeur doit savoir, puis ensuite on teste de voir ce qu’à appris le décodeur. Ils ont besoins de données pour faire des classifications. Ça marche bien pour la perception : où le sujet regarde. Pour la mémoire de travail ça marche aussi.

  • L’imagerie cérébrale fonctionnelle mesure quels voxels dans le cerveau sont activés quand le sujet exécute une tâche.
  • Quand le sujet regarde une grille, le pattern d’activation change en fonction de l’orientation.
  • Les mesures de différentes orientations sont utilisées pour entraîner un décodeur à déterminer l’orientation présentée sur la base du pattern d’activation.
  • Enfin, le décodeur est validé. Pour cela, le décodeur essaie de prédire l’orientation de la grille la personne est en train de regarder sur la base de l’activation cérébrale.
  • Pour la perception, le taux de réussite de la prédiction varie entre 75% et 100%. Pour l’activité durant l’intervalle de rétention de 11 sec, le taux est de 83%. Donc, le cortex visuel est impliqué dans la mémoire de travail.
  • Donc, le CPF est le plus associé à la MCT, mais d’autres aires du cerveau sont impliquées (cf. représentation distribuée).