12. Résolution de problème Flashcards

1
Q

définition de problème

A

Définition de « problème » : Un obstacle se trouve entre l’état actuel et le but et la manière de le contourner n’est pas tout de suite évidente.

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2
Q

Que suppose l’approche gestaltiste dans la résolution des problèmes ?

A

L’approche Gestaltiste suppose que la résolution de problèmes implique surtout :
o La représentation de ce problème dans l’esprit des sujets,
o Une réorganisation ou restructuration de cette représentation.

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3
Q

Le problème du cercle, “quelle est la longueur du segment x si le rayon est r ?”
comment résoudre ce problème ?

A

La clé pour résoudre ce problème est de se rendre compte que x est la diagonale du petit rectangle, ce qui nous permet de créer l’autre diagonale (les deux diagonales ont la même longueur) qui est égale au rayon.
Il y a une restructuration.

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4
Q

Qu’es que la restructuration ?

A

La solution est obtenue en percevant d’abord l’objet, puis en le représentant d’une manière différente.
La restructuration est associée avec la compréhension soudaine de la résolution du problème.

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5
Q

L’approche Gestaltiste : la compréhension soudaine

Y a-t-il une différence qualitative entre les problèmes de compréhension soudaine (expériences « Aha ! Euréka ») et d’autres types de problèmes ?

Exemple de Metcalfe & Wiebe (1987)

A

Deux types de problèmes : (1) compréhension soudaine (trouver d’un coup) ; (2) problèmes mathématiques (raisonnement vers le but).
Mesure : estimation de la distance entre l’état présent et la solution (estimation de la « chaleur ») pendant la résolution des problèmes.

Résultat : pour les problèmes de compréhension soudaine, les estimations de la chaleur changent rapidement entre « froid » et « chaud ». Pour les problèmes de mathématique, la transition est graduelle. La solution pour des problèmes « d’aperçu » (= gestaltistes / compréhension soudaine) survient subitement

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6
Q

Quels peuvent être les obstacles à la compréhension ?

A
  • L’expérience préalable d’un sujet peut rendre le changement de la représentation plus difficile et peut agir comme obstacle à la compréhension.
  • Fixité : La tendance à se focaliser sur une caractéristique spécifique du problème qui empêche d’arriver à la solution.
  • Fixité fonctionnelle : la focalisation sur la fonction habituelle peut inhiber la capacité de la personne à utiliser l’objet pour une autre fonction.
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7
Q

Expliquer l’exemple de la bougie pour illustrer les obstacles à la compréhension

A

Le problème de la bougie (Duncker, 1945),
« Vous êtes dans une chambre avec un panneau d’affichage en liège sur le mur. Essayez de mettre une bougie sur le panneau sans que des gouttes de cire tombent sur le plancher. Vous avez les matériaux suivants à votre disposition ».
(a) Les matériaux sont présentés dans de petites boîtes en carton.
(b) Les matériaux sont hors des boîtes et les boîtes sont vides.

Résolution : il faut changer la représentation de la bougie comme support -> problème de fixité fonctionnelle.

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8
Q

Illustrer la fixité fonctionnelle avec le problème des deux cordes

A

Maier (1931) : le problème des deux cordes,
Il faut attacher deux cordes suspendues au plafond, mais il est impossible d’attraper l’une en tenant l’autre ; d’autres objets sont disponibles : une chaise, une pince.

Pour résoudre le problème, il faut attacher la pince à une des cordes afin de créer un pendule.

Résultats : 60% des sujets n’ont pas résolu le problème parce qu’ils n’ont pas pensé à utiliser la pince comme poids.
Quand Maier met « accidentellement » la corde en mouvement, 23 des 37 sujets qui n’ont pas résolu le problème après 10 minutes ont trouvé la solution après 60 sec.

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9
Q

Qu’es que la tendance mentale ?

A

La tendance mentale (« mental set ») : Une notion préconçue d’approcher un problème basé sur les expériences d’une personne ou sur ce qui a fonctionné dans le passé.
La fixité fonctionnelle crée la tendance mentale en dirigeant l’attention vers une fonction particulière de l’objet.

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10
Q

Illustrer la tendance mentale avec le problème des carafes d’eau

A

Luchins (1942) : problèmes des carafes d’eau,
Des carafes de contenances différentes.
Tâche : mesurer la quantité d’eau souhaitée à l’aide des carafes A, B et C (sur papier).
Tous les problèmes peuvent être résolus par la formule : quantité souhaitée QS = B – A – 2C, mais les problèmes 7 à 8 peuvent être résolus plus facilement QS = A + C ou A – C.

Résultats : Groupe « tendance mentale » : résout les problèmes 1-5 d’abord ce qui induit une tendance mentale et aboutit à une solution inefficace des problèmes 7-8.
Groupe « sans tendance mentale » : ne résout que les problèmes 7-8 et choisit la solution efficace.
-> démontre le rôle important de l’apprentissage préalable

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11
Q

L’approche du traitement de l’information: la solution d’un problème comme une recherche

A

Les Gestaltistes n’expliquent pas précisément ce qui se passe pendant qu’une personne résout un problème.

Newell & Simon (1972), Les sujets s’approchent de la solution d’un problème dans un espace du problème qui contient les éléments suivants :
o L’état initial : les conditions au début du problème,
o L’état but : les conditions à la fin du problème,
o Les états intermédiaires : situations diverses rencontrées entre l’état initial et l’état but,
o Les opérateurs : des mouvements acceptables (par rapport à des règles) vers l’état but.

L’espace du problème ressemble à un labyrinthe ; le chemin le plus court représente la solution la plus efficace.Le choix du chemin est déterminé par une analyse fins-moyens qui a comme objectif de réduire la différence entre l’état initial et l’état but et qui crée des sous-buts qui sont plus proches de l’état but.

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12
Q

Illustrer l’approche du traitement de l’information avec la tour de hanoi

A

État initial : une pile contenant un petit, moyen, et grand disque sur le piquet 1.
État but : les mêmes disques dans le même ordre sur le piquet 3.
Opérateurs :
1. Les disques sont déplacés un à la fois d’un piquet à l’autre.
2. Un disque ne peut être déplacé que s’il n’y a pas de disques au-dessus.
3. Un grand disque ne peut jamais être placé sur un disque plus petit.

Avec 64 disques, ça prend un billion d’années (si chaque déplacement est correct et s’il prend une seconde).

On ne peut pas résoudre le problème avec une seule opération -> sous-buts

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13
Q

La description du problème joue un rôle important, sa description peut influencer la difficulté du problème, démontre cette affirmation avec l’exemple de l’échiquier mutilé

A

Kaplan & Simon (1990) : le problème de l’échiquier mutilé,
Un échiquier contient 64 carrés. Les carrés peuvent être complètement couverts par 32 dominos de telle sorte que chaque domino couvre 2 carrés. Si on enlève 2 carrés (aux coins opposés), est-ce qu’on peut couvrir les carrés qui restent avec 31 dominos ?
Réponses : « oui » ou « non » ?

Quatre conditions : (1) échiquier blanc ; (2) échiquier coloré : rose et noir ; (3) échiquier avec les mots rose et noir ; (4) échiquier avec les mots pain et beurre.

Solution : Chaque domino couvre deux carrés et les carrés doivent être de couleurs différentes. Donc, enlever deux carrés de la même couleur rend la solution impossible.
Les quatre versions fournissent plus ou moins d’informations par rapport au principe de solution.
Si on remplace l’echequier par des paires tel que pain et beurre, le groupe « pain et beurre » a besoin de 1 indice pour trouver la solution tandis que le groupe « échiquier blanc » nécessite 3.15 indices.

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14
Q

Quel est l’autre méthode permettant de faciliter la résolution d’un problème ?

A

Présenter un problème similaire (une analogie)
Ex : le problème du mariage russe pour l’échiquier mutilé : il y a 32 couples hétérosexuels, dont 2 hommes meurent. Est-ce qu’on arrive à trouver 31 couples hétérosexuels à partir des 62 personnes qui restent ?

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15
Q

Qu’es que le transfert analogique ?

A

Transfert analogique : Transférer l’expérience de résoudre un problème à la solution d’un problème similaire :
o Problème cible : Problème que le sujet est en train de résoudre.
o Problème source : Problème différent qui partage quelques similitudes avec le problème cible et qui illustre une façon de résoudre le problème cible.

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16
Q

Illustre le transfert analogique avec le problème de la radiation et l’histoire de la forteresse

A

Duncker (1945) : le problème de la radiation,
Problème cible : il faut détruire la tumeur dans l’estomac à l’aide de rayons radioactifs sans endommager le tissu qui l’entoure.

Résultats : Très peu de sujets arrivent à trouver la solution (que 10%, selon Gick & Holyoak, 1980).

Solution : Bombarder la tumeur avec un grand nombre de rayons de basse intensité de différentes directions. La tumeur est détruite sans endommager le tissu sain autour. La procédure est vraiment utilisée en radiographie moderne.

L’histoire de la forteresse
Un général veut s’emparer d’un château fort. Les nombreux chemins qui aboutissent au château sont minés et les mines explosent si toute l’armée du général prend le même chemin. Alors, le général divise ses troupes sur différents chemins afin d’éviter l’explosion.

Analogies : La forteresse correspond à la tumeur. Les petits groupes de militaires envoyés à travers différentes routes correspondent aux rayons de basse intensité dirigés vers la tumeur.

Problème de radiation : sans l’histoire de la forteresse, 10% des sujets résolvent le problème vs. avec l’histoire de la forteresse, 30% des sujets résolvent le problème.

17
Q

Le processus de résolution par analogie implique trois etapes, lesquels ?

A

o Étape 1 : Se rendre compte qu’il existe une relation d’analogie entre l’histoire source et le problème cible. C’est l’étape la plus difficile ( Effet de l’indice).
o Étape 2 : Etablir des correspondances entre les éléments du problème source et du problème cible (château fort et tumeur).
o Étape 3 : Appliquer les correspondances pour générer une solution par analogie (généraliser des petits groupes de militaires à l’usage de plusieurs rayons faibles).

Les étapes 1 et 2 sont plus difficiles quand les éléments des problèmes sources et cibles sont superficiellement différents (tumeur vs. forteresse).

18
Q

Facilitation u transfert analogique par similarité superficielle, illustration avec le problème de l’ampoule

A

Holyoak & Koh (1987) : le problème de l’ampoule,
Problème cible : Une ampoule spéciale s’est cassée dans un laboratoire de physique. Le filament s’est déchiré en deux parties, mais le verre autour est sans dommage. Le filament peut être réparé en le fusionnant avec un laser de haute intensité. Malheureusement, le verre fragile ne supporte pas de laser à haute intensité, mais un laser à basse intensité ne suffit pas pour fusionner le filament. Question : Comment réparer l’ampoule ?
Problème source : Le problème de la radiation de Duncker.
o Le groupe expérimental apprend le problème de la radiation dans un cours de psychologie avant d’essayer le problème de l’ampoule.
o Le groupe contrôle ne connaissait pas le problème de radiation.

Résultats : 81% des sujets du groupe expérimental résolvent le problème, mais seulement 10% dans le groupe contrôle.

19
Q

Quel autre élément a un effet sur l’analogie ?

A

La structure a elle aussi un effet sur l’analogie. Caractéristiques structurelles : Les principes sous-jacents qui déterminent la solution.

20
Q

Illustre l’effet des caractéristiques structurelles avec le transfert analogique avec l’exemple des radiations

A

Holyoak & Koh (1987),
Problème cible : Problème de radiation (on garde les similitudes superficielles).
Deux versions du problème source (le problème de l’ampoule) :

  1. La première version est la même qu’avant. Le problème est qu’un laser trop fort casse le verre de l’ampoule.
    Résultat : 60% résolvent le problème de radiation.
  2. La deuxième version présente un changement des caractéristiques structurelles. Le problème est que le laser ne génère que des rayons faibles qui ne sont pas suffisants pour fusionner le filament. La solution est la même qu’avant, il faut combiner l’effet de plusieurs lasers faibles.
    Résultat : 33% résolvent le problème de radiation.

=> Le transfert analogique s’améliore quand les caractéristiques structurelles de la source et la cible sont similaires.

21
Q

Qu’es que l’encodage analogique ?

A

Encodage analogique : Le processus de comparer deux problèmes et de déterminer la similitude entre les deux

22
Q

Illustrer l’encodage analogique avec l’exemple du compromis et de la contingence de Gentner & Goldinger

A

Gentner & Goldinger-Meadow (2003),

Les sujets reçoivent des informations sur deux stratégies de négociation: compromis (« trade-off ») et contingence (obtention si condition accomplie).

o Un groupe reçoit deux exemples qui impliquent des solutions de compromis. Les sujets devaient comparer les deux cas pour arriver à une négociation réussie.
o Dans un autre groupe, la même consigne est donnée pour deux cas de contingence.
o Puis, les deux groupes reçoivent un nouveau cas qui peut être résolu soit par compromis, soit par contingence.

Résultats : Pour le nouveau cas, en cas d’ambiguïté, les sujets ont tendance à utiliser la stratégie déjà utilisée précédemment. De plus, pour le cas de contingence, la différence est moins grande.

-> Comparer des histoires de source est une manière effective de faire l’encodage analogique parce que les sujets sont forcés de faire attention aux caractéristiques structurelles ce qui améliore leur capacité à résoudre d’autres problèmes

23
Q

Comment les experts résolvent ils les problème ?

A

Les experts dans un domaine donné résolvent des problèmes plus rapidement avec plus de succès que des novices.
Les experts ont plus de connaissances dans leur domaine.

Chase & Simon (1973),
Comparaison de joueurs d’échecs experts (> 10’000 heures) et novices (< 100 heures) dans la reproduction des positions des pièces sur un échiquier après 5 secondes.

Résultats : Meilleures performances pour les experts que les novices pour des configurations possibles, mais aucune différence pour des configurations aléatoires.

Les experts ont stocké beaucoup de configurations dans leur mémoire à long terme. Donc, ils peuvent créer des « chunks » de 4 à 6 pièces qui forment des schémas significatifs.

Avec des configurations aléatoires, les schémas significatifs sont détruits.

24
Q

Les expert organisent les connaissances différement, illustrer cette affirmation

A

Chi et al. (1982),
Présentation de 24 problèmes de physique soit à des profs de physique, soit à des novices (étudiants de physique du 1er semestre).

Tâche : trier les problèmes selon leur similitude.

Résultats : Novices trient selon des caractéristiques superficielles et les experts selon des caractéristiques structurelles. Les experts passent plus de temps sur l’analyse du problème en soi.

25
Q

Qu’elles sont les avantages et les limites de l’expertise ? Illustrer avec le problème de l’agriculture en russie

A

L’expertise est seulement un avantage dans le domaine de l’expertise. Dans d’autres domaines, les experts fonctionnent comme tout le monde.

Voss et al. (1983) : Problèmes d’agriculture en Russie,
Les chercheurs en sciences politiques sont meilleurs que des novices en sciences politiques et des experts en chimie.

L’avantage est dû à plus de connaissances et une meilleure organisation des connaissances dans le domaine d’expertise.

L’expertise peut être un désavantage quand un problème nécessite une réflexion flexible et des nouvelles procédures. On est focalisé sur nos connaissances. Donc, des découvertes révolutionnaires sont souvent accomplies par de chercheurs jeunes. Ex : fixité fonctionnelle.

26
Q

Définition de la créativité

A

Il y a beaucoup de définitions pour la créativité.
Une définition qui focalise sur la pensée divergente : la pensée sans fin définie qui implique un grand nombre de solutions possibles.

Kaufman (2009) : Une réponse créative à un problème est originale et en plus, elle est utile.

Simth et al. (2009) : Tout objet fait par l’humain qui est original et possède une valeur ou une utilité potentielle.

Les définitions ci-dessus marchent bien pour le design, mais elles ne marchent pas pour les arts.

Il y a beaucoup de définitions pour la créativité.
Une définition qui focalise sur la pensée divergente : la pensée sans fin définie qui implique un grand nombre de solutions possibles.

Kaufman (2009) : Une réponse créative à un problème est originale et en plus, elle est utile.

Simth et al. (2009) : Tout objet fait par l’humain qui est original et possède une valeur ou une utilité potentielle.

Les définitions ci-dessus marchent bien pour le design, mais elles ne marchent pas pour les arts.

27
Q

Illustrer la créativité pratique

A

George de Mestral (1948) : Après une promenade avec son chien, il se demande pourquoi les bardanes collent au chien et à ses pantalons. Il examine la structure des bardanes sous le microscope et il perçoit plein de petits crochets.

Par analogie, il crée une fermeture avec des petites boucles d’un côté et des petits crochets de l’autre. En 1955, il dépose le brevet pour la fermeture velcro.

28
Q

La résolution créative d’un prblème est un processus composé de plusieurs étapes, lesquels ?

A

1) Génération du problème,
2) Formulation du problème,
3) Résolution du problème,
4) Implémentation de la solution

29
Q

Quel est le problème avec les connaissances ?

A

Les connaissances peuvent empêcher les découvertes. Les idées préconçues peuvent également inhiber la créativité

30
Q

Quel méthode permet d’éviter inhibition de la créativité suite aux idées préconçues ?

A

Le brainstroming
Mais : Moins d’idées sont générées par le brainstorming en groupe que par le brainstorming individuel.
Raisons : dominance de certaines personnes, peur d’être jugé, attention allouée aux autres.
Résultats : Donc, le brainstorming en groupe n’est pas très efficace, trop de processus inhibiteurs. Mais le brainstorming individuel peut l’être.

31
Q

Illustrer la cognition créative avec l’exemple de Finke (1995)

A

Tâche : Les sujets recevaient trois objets de base qu’il fallait combiner dans un objet complexe. Puis, les sujets devaient l’interpréter comme objet d’une certaine catégorie (Ex : comme tournevis ou cuillère pour la catégorie « outils »).

Résultats : Les résultats sont des « formes préinventives » parce que les idées précèdent la création d’un produit créatif terminé. Le produit n’est pas fini mais possède une idée de départ.
Sur les 360 objets créés, bon nombre sont jugés « inventions pratiques » (120) et inventions créatives (65), même si les sujets n’ont pas été sélectionnés pour leur créativité.

Il est plus facile de trouver une utilité pour un objet inventé soi-même que pour un objet inventé par quelqu’un d’autre : le même principe pour la cognition créative que pour d’autres domaines (cf. la mémoire, 07-18). Faire les choses soi-même facilitent les choses.

32
Q

y a t’il un lien entre créativité et maladie mentale ?

A

Des gens créatifs (chercheurs, artistes) n’ont pas plus de chances de souffrir de troubles psychiatriques (à l’exception des écrivains).
Par contre, les proches (frères et sœurs, parents) sains de personnes avec schizophrénie ou trouble bipolaire ont plus de chances d’être dans une profession créative.

33
Q

Qu’es que l’inhibition latente ?

A

Inhibition latente : la capacité de filtrer des stimuli non pertinents.
En cas de faible inhibition, des stimuli que nous ignorons normalement sont plus facilement accessibles.
La créativité et les troubles mentaux sont associés à une faible inhibition latente. Elle est leur inhibition latente.

34
Q

Illustrer l’inhibition latente

A

Carson et al. (2003) : Des étudiants remplissent des questionnaires sur leur performance créative (exposition de tableaux ou articles scientifiques) et l’inhibition latente.

Résultats : Des sujets avec des scores d’inhibition latente faibles ont une meilleure performance créative, en particulier pour des sujets avec une intelligence supérieure.

Carson (2011) : Une inhibition latente faible améliore la créativité en augmentant les stimuli non-filtrés disponibles à la conscience. Ceci augmente la possibilité de combiner des stimuli d’une manière originale et utile.

=> Quand on sait pas filtrer, on a plus de contenu dans notre conscience, tandis que les autres n’y ont pas accès parce qu’ils l’ont inhibé.

35
Q

Quel est le rôle du “anterior temporal lobe” (ATL)

A

Syndrome des « savants » : personnes avec autisme qui ont des capacités cognitives remarquables (cf. « Rain Man » de 1988), souvent avec une lésion dans le lobe temporal antérieur (ATL, cf. 09-38).
Snyder propose que les capacités extraordinaires soient présentes chez tout le monde, mais n’atteignent pas la conscience.

36
Q

Illustrer l’ATL avec le problème en 9 points

A

Chi et Snyder (2011, 2012) : Présentation du problème des 9 points,
Résultats : En indiquant que les lignes peuvent dépasser le carré, 40% arrivent à trouver la solution.
Avec désactivation de l’ATL, 40% aussi arrivent à résoudre le problème.
=> Désactivation de l’ATL peut ouvrir la possibilité de percevoir les stimuli différemment (et non basé sur notre expérience et les principes de Gestalt) et accentuer la créativité.