328c-Etat de choc septique : Flashcards

1
Q

Cellules de l’immunité inée : (7)

A
  • Cellules épithéliales
  • Cellules endothéliales
  • Monocytes
  • Macrophages
  • Neutrophiles
  • Cellules NK
  • Cellule dendritique

=> Reconnaissent l’agent pathogène et activent la réponse immunitaire inée.

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2
Q

Physiopathologie du déséquilibres de la réponse immunitaire dans le choc septique :

A

En fonction des facteurs du pathogènes et de l’hôte, les réponses immunes inées deviennent délétères car excessives et extensibres (systémiques et décompartimentalisées).

=> Les médiateurs inflmmatoires sécrétés en masse se déversent dans la circulation et active les cellules inées circulantes qui à leur tour sécrétent des médiateur => cercle vicieux d’auto-amplification.

=> De même, l’activation du complément et de la coagulation sont intenses et se propagent jusqu’a constituer une véritable coagulopathie du sepsis entretenant également l’infllamation.

=> En parallèle, la réponse anti-inflammatoire et l’apoptose dépassent leur role de maintient de l’homéostasie et entraine une immunodépression à l’origine d’une suceptibilité accrue aux infections nosocomiales.

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3
Q

Physiopathologie de la défailllance macrocirculatoire du choc septique :

A
  • Les médiateurs inflammatoires entrainent une vasoplégie

=> Hypovolémie relative par vasodilatation du système veineux.

  • Les médiateurs entrainent également une hyperperméabilité capillaire entrainant une fuite plasmatique cers le secteur interstitiel

=> Hypovolémie vraie.

=> Cette hypovolémie mixte est responsable d’une diminution du retour veineux vers le coeur entrainant dans un premier temps des mécanismes de compensation (tachycardie, vasoconstriction périphériqueà puis quand ces mécanismes sont dépassés (PAM<65/70mmHg), le débit cardiaque diminue.

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4
Q

Physiopathologie de la défaillance microcirculatoire du choc septique :

A

=> 2 mécanisme :

  • Diminution du débit cardique par la défaillance macrocirculatoire +++
  • Troubles de la perfusion microcirculatoire par :

* Oedeme intersitiel lié à la fuite capillaire

* Microthrombi qui résultent de la coagulopathie du sepsis

* Défaillance septique des fonctions endothéliales des micro-vaisseaux des organes.

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5
Q

Phsyiopathologie de la dysoxie tissulaire/cellulaire du choc septique + conséquences :

A

La défaillance micro et macro circulatoire entraine une diminution de l’apport de l’oxygène aux cellllules. De plus, le sepsis entraine une augmentation de la demande en oxygène de l’organisme (tachycardie, hyperthermie). => Inadéquation entre apport en oxygène et besoins des cellules.

Les cellules sont d’abors capable d’augmenter l’extraction en oxygènes (EO2) mais lorsque ce mécanisme est dépassé, il existe une hypoxie tissulaire, entrainant l’arret du cycle de Krebs et la glycolyse anaérobie aboutissant à la formation de lactate et une quantité insuffisante d’ATP (19x moins)

=> Se traduisant par une acidose métabolique et une hyperlactatémie.

A cette hypoxie peut s’associer un véritable trouble d’utilisation cellulaire de l’oxygène par dysfonction mitochondriale.

Cette hypoxie entraine une défaillance d’organe, puis un syndrome de défaillance multiviscérale puis le décès.

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6
Q

Définition + diagnostic de SRIS :

A

Association de plusieurs signes peu spécifiques pouvant traduire une réponse immune innée généralisée aigue à l’infection (mais aussi au traumatisme, à l’hémorragie, à la chirurgie, à une pancréatite).

=> Pour les diagnostic, au moins 2 des signes suivant :

  • Température corporelle > 38°C ou < 36°C
  • Rythme cardiaque > 90 bpm
  • Rythme respiratoire > 20/min ou hyperventilation se traduisant par une PaCO2 < 32 mmHg (<4,3 kPa) en air ambiant
  • Leucocytes > 12 000/mm3 ou < 4 000/mm3 ou >10% des cellules immatures (en l’absence d’autre cause connues)
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7
Q

Définition du sepsis :

A

Association du SRIS avec une infection cliniquement suspectée ou microbiologiquement documentée.

Nouvelle définition : Dysfonction d’organe menacant le pronostic vital (mortalité >10%), provoquée par une réaction déréglée de l’hôte à l’infection.

=> La dysfonction d’organe est écalité par le score de SOFA.

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8
Q

Définition du sepsis sévère :

A

Sepsis avec au moins une défaillance d’ofane ou signe d’hypoperfusion tissulaire.

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9
Q

Définition du choc septique :

A

Sepsis avec hypotension refractaire au remplissage.

Nouvelle définition : Sepsis de particulière gravité au cours duquel de profondes anomalies circulatoires, cellulaires et métaboliques sont associés à une mortalité importante (>40%). Les patients en choc septiques sont identifiés sur des données cliniques et biologqiues :

  • Nécessité de recours aux vasopresseurs pour maintenir la pression artérielle moyenne > 65mmHg
  • Présence d’une hyperlactatémie > 2 mmol/L malgré l’expansion volémique rapide en moins d’une heure (>30mL/kg chez l’adulte et > 40mL/kg chez l’enfant)
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10
Q

Score qSOFA (=Quick SOFA) :

A

=> Détecte précocement les patients qui développent un sepsis en dehors des services de réanimations lorsqu’il associe au moins deux signes parmis :

  • Fréquence respiratoire > 22/min
  • Altération de l’état de conscience
  • Perssion artérielle systolique < 100 mmHg
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11
Q

Foyers les plus fréquents d’infection : (3)

A
  • Pulmonaire
  • Intra-abdominaux
  • Appareil urinaire.
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12
Q

Bilan infectieux minimals INDISPENSABLE :

A
  • Prélévements microbiologiques avant antibiothérapie mais sans la retarder :

* Au moins 2 série d’hémocultures (aéro/anaérobies) sur veine périphérique par ponction directe

* hémocultures sur milieux fongiques si facteurs de risque d’infection fongique

* Bandelette urinaire avec rechercher de leucocytes nitrites (+/-ECBU si positive)

* Aspiration endotrachéale si intubation

  • Imagerie :

* Radiographie de thorax de face

* Imagerie tomodensitométrique (abdominopelvienne) orientée par la clinique.

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13
Q

Facteurs de risque de fongémie : (5)

A
  • Immunodépression
  • Antibiothérapie préalable
  • Dispositifs intravasculaires de longue durée
  • Insuffiance réanales
  • Chirurgie difestive récente.
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14
Q

Diagnostics différentiels : (5)

A

=> Certaines pathologies non septiques peuvent entrainer une réactions inflammatoires systémiques intenses. Si doute, faire CRP et PCT (procalcitonie) qui ont une forte valeur prédictive négative des infections.

  • Pathologies lésionnelles
  • Pathologies endocrineinnes
  • Pathologies inflammatoires
  • Iatrogènes
  • Néoplasie
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15
Q

Pathologies lésionnelles entrainant un SRIS : (5)

A
  • Chirurgies/traumatismes
  • Thromboses/embolies/ischémies (IDM, EP)
  • Pancréatite aigue
  • Hémorragie méningée
  • Rejet de greffe
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16
Q

Pathologies endocriniennes pouvant entrainer un SRIS : (2)

A
  • Crise hyperthyroidienne
  • Insuffisance surrénale aigue
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17
Q

Patholgoies inflammatoires pouvant entrainer un SRIS : (6)

A
  • Maladie de Stillde l’adulte
  • Poussée de lupus érythémateux (aigue) disséminé
  • Syndrome catastrophique des antiphospholipides
  • Microangiopathies thrombotiques
  • Purpura thrombopénique thrombocytopathique (PTT)
  • Syndrome hémolytiques urémique (SHU)
18
Q

Pathologies iatrogènes pouvant entrainer un SRIS : (7)

A
  • Syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse
  • Erythrodermies
  • Réaction à produit dérivé du sang
  • Adminisatration de cytokines et biothérapies
  • Syndrome malin des neuroleptiques
  • Hyperthermie maligne (halogénés, succinylcholine)
  • Syndrome de sevrage
19
Q

Néoplasie pouvant entrainner un SIRS : (3)

A
  • Cancers solides
  • Lymphome s
  • Syndrome de lyse tumorale.
20
Q

Définition de la défaillance d’organe du choc septique :

A

Elle ne prend pas en compte l’éventuelle défaillance d’organe liée à une atteinte infectieuse directe de l’organe (ainsi, une défaillance repsireatoire liée à une foyer de pneumonie n’est pas un signe de choc septique mais un signe de gravité de la penumonie)

21
Q

Signes de défaillance cérébrale + bilan :

A
  • Comportement : angoisse, afitation, confusion
  • Conscience : obnubilation voire coma

=> pas d’examen spécifique

22
Q

Signes de défaillance circulatoire + bilan :

A
  • Tachycardie > 120 bpm
  • HYpotension :

* Systolique PAs < 90 mmHg, ou diminution de plus de 40 mmHg de la PAs de base

* Diastolique PAd < 40 mmHg

* Moyenne PAM < 65-70 mmHg

=> Pas d’exmen spécifique en dehors du monitorage du débit cariaque permettant le calcul des résistances vasculaires systémiques.

23
Q

Signes de défaillance cardiaque + bilan :

A
  • INfractus du myocarde
  • Sidération myocardique
  • Troubles du rythme
  • Arrêt cardiaque

=> ECG, Echocardiographie, CPK, Troponine.

24
Q

Signes de défaillance cutanée + bilan :

A
  • Marbrures
  • Pâleur
  • Extrémités froides et cyanosées
  • Temps de recoloration cutanée > 3s

=> Pas d’examen spécifique

25
Q

Signes de défaillance pulmonaires :

A
  • Polypnée superficielle > 24/min
  • Tirage
  • Hypoxémie (SpO2 < 92%)
  • Arrêt respiratoire

=> GdS artériel, hypocapnie < 32mmHg, PaO2 <60mmHg, PaO2/FiO2 <300

26
Q

Signes de défaillance métabolique + bilan :

A
  • Acidose métabolique : pH < 7,35, lactémie > 2 mmol/L
  • Polypnée d’acidose : hypocapnie < 32 mmHg
  • Inadéquation besoins/apport O2 : saturation veineuse centrale (Svc02) < 70%
  • Insulinorésistance (en l’absence de diabète) : hyperglycémie > 7,7 mmol/L
27
Q

Signes de défaillance rénale + bilan :

A
  • Oligurie < 0,5 mL/kg/h ou Anurie : Elévation de la créatinémie de plus de 44 umol.L
28
Q

Signes de défaillance hépatiques + bilan :

A
  • Ictère
  • Encéphalopathie hépatique
  • Saignements
  • Oedemes

=> Bilirubinémie totale > 68 umol/L, ASAT et ALAT > 1,5xN, diminution des facteurs de la coagulation de plus de 30%, +/- hypoalbuminémie

29
Q

Signes de défaillance digestive + bilan :

A
  • Ileus voir abdomen aigue
  • +/- Ischémie mésentérique

=> Scanner abdominopelvien injecté.

30
Q

Prise en charge immédiat du choc septique :

A

=> URGENCE :

  • SMUR dès la suspicion de choc septique et idéaliement dès le stade de sepsis. + prise en charge par des médecins spécialisés (urgentiste, anesthésis- réanimateur)
  • Monitorage : pouls, scope, pression artérielle, saturation en oxygène, diurése horaire, +/- cathéter artérielle pour la PA, VVC dans la veine cave supérieur pou mesurer la PVC, administrer des vasopresseur si besoin et mesurer la SvcO2 (saturation veineuse centrale en oxygène)
31
Q

Mesures thérapeutiques du choc septique : (8)

A
  • Antibiothérapie : probabiliste à large spectre
  • Eradication du foyer infectieuw
  • Expansion volémique
  • Vasopressur
  • Ionotrope
  • Oxygénation et ventilation
  • Ttt adujuvant
  • Mesures générales
32
Q

Modalités de l’antibiothérapie dans les choc septique du pururpura fulminans :

A

=> Doit être administrée dans l’heure, où à defaut dans les 3 premieres heures : la mortalité augmente de 10% par jeure de délai ente hypotension et 1er administration d’ATB.

  • Si purpura fulminans (élément nécrotique ou ecchymotique >3mm) : seul cas de figure imposant l’administation immédiate de C3G avant l’arrivé du SAMU.
  • Cefritaxone IV sans lidocaine ou IM : 50 à 100 mg/kg chez le nourrisson et l’enfant sans dépasser 1g et 1 à 2g chez l’adulte
  • Céfotaxime IV sans lidocaine ou IM : 50 mg/kg chez le nourrisson et l’enfant sans dépasser 1g et 1g chez l’adulte.
  • A défaut : amoxicilline IV ou IM : 25mg/kg ou 50mg/kg chez le nourrisson ou l’enfant sans dépasser 1g et 1g chez l’adulte, à répéter dans les 2h.

=> Transfert à l’hopital en URGENCE.

33
Q

Modalité de l’éradication du foyer infectieux :

A

La possibilité d’éradiquer un foyer infectieux accessible à une intervention ou un drainage chirurgical ou radiologique en urgence doit toujours être envisagée.

=> L’ATB ne dispense pas de cette éradication du foyer.

  • Lorsquelle est possible, elle doit être réalisée lorsque le patient est en cours de stabilisation
34
Q

Modalité de l’expansion volémique du choc septique :

A
  • Réalisé via un voie d’abord vasculaire périphérique de bon calibre (16G minumim)
  • Consite en l’administration de bolus répétés de cristalloides (NaCl 0,9% ou ringer lactate) de 500mL jsuqu’a plus de 30mL/kg au cours des 3 premieres heures.
  • Ce remplissage est poursuicit au cours des 6 premieres heures dans le but d’atteindre certaines cibles hémodynamiques

=> Colloides +/- contre indiqué dans le choc septique :

  • Albumines et gélatines midifiées : à évaluer
  • Hydroxyéthyamidons : contre-indiqués.
35
Q

Cibles hémodynamiques à atteindre au cours d’un choc septique : (5)

A
  • PVC entre 8 et 12 mmHg
  • PAM > 65 mmHg
  • Diurèse > 0,5 ml/kg/h
  • SvcO2 > 70%
  • Lactate < 2 mmol/L
36
Q

Modalité de la prescription de vasopresseur dans le choc septique :

A
  • Indiqué en cas de non atteinte des objectifs avec le remplissage seul ou si PAD très basse (<40mmHg) dès le début du remplissage
  • Noradrénaline en 1er intention
  • Par voie veineuse périphérique initialement mais nécessite à court terme la mise en place d’une voie veineuse centrale et s’administre en perfusion intraveineuse continue (0,5-1 mg/h)

=> Autres vasopresseurs : dopamine = inadaptés, vasopressione t terlipression = indicaton spécialisé.

37
Q

Modalité de prescription des ionotropes dans le choc septique :

A
  • Dobutamine et adréanline = indication restreintes et specialisé au cours du choc septique
  • Sous controle du débit cardiaque
  • Si complication du choc septique par atteinte réversible de l’ionotropisme cardique : si SvO2 >70% et lactatémie normale ou en baisse alors que les autres objectifs hémodynamqiues sont anormals.
38
Q

Modalité de l’oxygénation et de la ventilation du choc septique :

A
  • Au minimum = oxygène au masque à haute concentration double ailettes : 10 à 15 LO2/min
  • +/- intuber, ventiler même en dehors de la défaillance respiratoire
  • Faible volume courant (6-8ml/kg) et titrer la pression expiratoire positive (PEP)
  • Corriger toutes annémie en transfusan des culots globulaires pour Hb >7g/dL voire guider la transfusion par la saturation veineuse centrale en oxygène dans certains milieux spécialisés.
  • Diminuer en parrallele la consommation en oxygène : antalgiques, anxiolytiques, sédation chez les patients intubé ventilé.
39
Q

Ttt adjuvant du choc septique : (3)

A

=> Encore en cours d’investigation

  • protocole de controle de la glycémie : insuline en administration continue pour maintenant la glycémie entre 110 et 180 mg/dL
  • Epuration extra rénale par hémofiltration ceino-veineuse continue visant à éliminer les médiateurs et à corriger l’acidose métabolique septique surtout en cas d’instabilité hémodynamiques
  • Administration d’albumine humaine concentrée par ses effets anticoydants, immunomodulateurs, transporteur de proteines, oncotiques.
40
Q

Mesures thérapeutiques générales du choc septique : (3)

A
  • Ttt prophylactique par administration sous-cutanée quotidienne d’une HBPM ou intra veineuse continue d’HNF car les patients sont à haut risque thromboembolitiques. +/- associé aux compressions pneumatiques intermittentes

=> Si contre indication aux héparines : compression pneumatique intermittente uniquement recommandée.

  • Antihistaminique ou inhibiteur de la pompe a proton en prévention des ulcuères de stress
  • Nutrition hypercalorique orale ou entérale dès que possible voire mixte parentérale/entérale