328b-Choc cardiogénique Flashcards
Dynamique de l’incidence du choc cardiogénique :
Son incidence augmente avec l’augmentation des insuffisances cardiaque chronique car le viellissement de la population augmente et la suirvie post-IDM augmente aussi.
Principale étiologie des Choc cardiogénique chez le sujet agé : (1)
=> Coronaropathie +++ : 60 à 70% et ses complications
Principales étiologies du choc cardiogénique chez les jeunes : (5)
- Arythmie +++
- Cardiomyopathies dilatées
- Valvulopathie
- Cardiopathie congénitales
- Myocardites
Définition de l’insuffisance cardiaque aigue :
Apparition rapide de symtomes et signes liés à une anomalie de la fonctions cardiaques de novo ou décompensée une insuffisance cardiaque chronique.
Définition du choc cardiogènique :
Tableau clinique d’insuffisance cardiaque aigue avec une insuffisance cardiaque décompensée, insuffisance cardiaque aigue hypertensive, oedeme aigue du poumon, insuffisance cardiaque à haut débit et insuffisance cardiaque droite.
=> Se définit par l’existance d’une hypoperfusion tissulaire liée à une insuffisance cardiaque apr!s correction de la précharge.
Associée ou non à des signes de congestion d’organe.
Signes cliniques du choc cardiogénique : (7)
- Fréquence cardiaque >60bpm ou >90bpm si forme sévère
- Pression artérielle systolique <85mmHg ou chute >30mmHg de la PAM (pression artérielle moyenne)
- Index cardiaque <2,2 L/min/m2 ou <1,8 L/min/m2 si forme sévère
- Pression capillaire pulmonaire >16mmHg ou >18mmHg si forme sévère
- Oligurie avec diurèse <0,5ml/kg/h
- Hypoperfusion périphérique (extrémités froides, marbrures, cyanoses)
- Signes d’hypoperfusion d’organes (oligurie, confusion)
Physioipathologie du choc cardiogénique :
Altération de la fonction systolique du ventricule gauche entrainant une réduction du débit cardiaque avec une baisse de la perfusion systémique associée à une hypotension.
=> Majorant l’éventuelle ischémie myocardique par réduction du débit coronaire.
Il existe également une dysfonction diastolique concomitante à la dysfonction du VG.
- Si choc post-IDM = résistance vasculaire normale ou basse
- Si choc post-syndrome inflammatoire : résistanc vasculaire éffondrée.
Etiologies d’un choc cardiogénique : (9)
- Dysfonction aigue du VG : IDM du VG et complication mécanique, myocardite, post-CEC, cardiopathie dilatée, contusion myocardique
- Dysfonction aigue du VD : tamponnade liquidienne ou gazeuse, embolie pulmonaire, IDM du VD, syndrome de détresse respiratoire aigue
- Intoxications : b-bloquants, anticalciques, anti-arythmiques, antidépresseures tricycliques
- Troubles de conduction ; BAV de haut degré, maladie de l’oreillette, TV soutenue, torsade de pointe, FV, tachycardie supra ventriculaire
- Valvulopathies : rétrécissement aortique, rétrecissement mitral insuffisance mitral, insuffisance aortique
- Obstacles à l’éjection du VG : cardiomyopathie hyperthrophique obstructive, myxome de l’oreillette gauche
- Choc septique
- Syndrome de Tako-Tsubo
- rejet aigu de greffon cardiaque
Pronostic du choc cardiogénique :
=> Mortalité élevée à court et moyen termes
- 50% de mortalité des choc cardiogénique à la phase aigue post-IDM.
Examens complémentaires :
- ECG immédiat avec dérivation droite et postérieur
- Bilan biologique : troponine, NFS, bilan de coagulation, D-Dimère, iono, glycémie, CRP, bilan hépatique, GdS, BNP, SvO2, lactate.
- Radiographie du thorax : précocement
- Scanner throracique ou ETT si suspicion de dissection aortique
- Angiographie coronaire en URGENCE si SCA-ST+ à visée diagnostic et thérapeutique.
- ETT ++ : examen clé du diagnostic positif et étiologique.
Prise en charge du choc cardiogénique :
=> URGENCE diagnostic et thérapeutique.
- Hospitalisation en USIC = unité de soins intensifs en cardiologie
- Monitorage : Scope, VVC, suveillance biologique réguliere, cathéter artériel pulmonaire (Swan-Ganz)
- Ttt symtomatique : control de l’hypoxémie, de la surcharge, des troubles du rythme et de l’hypotension artérielle => par inotrope, vasopresseur et assisance respiratoire en pression positive.
- Ttt étiologique
Formule pour calculer l’extraction d’oxigène (EO2) :
EO2 = 1 - SvO2
Caractéristiques du cathéter artériel pulmonaire : (indication, utilité, retrait)
- Utilisé chez les patients instables sur le plan hémodynamique et qui ne sont pas répondeurs aux ttt habituels et chez les patients associent une hhpoperfusion et des signes de congestion
- Permet d’assurer un remplissage vnetriculaire adéquat et d’optimiser l’administration des drogues inotropes et des agents vasoactifs.
- Doit etre retiré dès que possible car les risques de complication sont élevés
Méthode de correction de l’hypoxémie du choc cardiogénique :
- Oxigénothérapie et/ou support centilatoire nécessaire si SpO2 <90% ou PaO2 <60 mmHg
- Assisante respiratoire non invasive à pression positive continue : CPAP=continuous positive airway pressure ou NIPPV= non invasive positive pressure ventilation
=> Permet un meilleur recrutement pulmonaire avec une augmentation de la capacité résiduelle pulmonaire. => Diminue le travail respiratoire et la demande métabolique globale. et favorise une diminution de la post-charge du VG.
- Si echec ou trouble neurologique : assistance repsiratoire avec intubation trachéale.
Méthode de correction de la surcharge :
- Si signe de surcharge présent : notamment pulmoanire
- Diurétiques de l’anse
- Si echec : épuration éxtra-rénale
- Morphiniques si OAP (oedeme aigue du poumon) pour réduire l’anxité liée à la dyspnée et leur action veinodilatation qui réduit la précharge et le tonus sympathique
=> Attention, ils peuvent induirent des nausées et une dépression respiratoire