Week 6-7 : Inférences spontannées de traits et inférences évaluatives spontanées Flashcards
Formation d'impression
Inférence spontanées de traits (IST)
Ce sont des inférences sémantiques sur les traits qu’un individu possède, qui deviennent les propriétés de cet individu dans notre représentation mentale.
Inférence spontanées de traits basée sur l’apparence physique (attractiveness halo)
On a tendance a donner des attributions positives aux individus “plus attractifs” plus souvent que les individus “moins attractifs”. Méta-analyse d’Alice Eagly et al. (1991)
Le méta-analyse de Judith Langlois et al. (2000) montre le même effet chez les enfants.
Il n’y a pas d’effet du genre, d’âge, ni familiarité et il y a un consensus inter- et intra- culturel et ethnicité.
On a également tendance à donner de qualités morales aux personnes attractives (Klebl et al., 2021)
Discrimination sur l’apparence/l’attirance physique
Selon un enquête sur les jeunes en 2021, l’apparence physique est une des plus grands motifs de discrimination dans le travail, juste après le couleur de peau. Alors, l’apparence physique est une source de discrimination plus important que le genre, sexualité, handicap et âge, etc.
Inférence spontanées de traits basée sur le comportement
hint : selfie
Dans une étude de Krämer et al. (2017) les participants regarde des faux profils d’un individu cible :
- selfie vs. photo
- homme vs femme
- seul vs groupe
Puis ils ont évalué l’individu sur des caractéristiques.
Les résultats montrent qu’une personne qui poste des selfies est globalement perçue plus négativement qu’une personne qui poste des photos tradi.
De plus, ils considèrent que ceux qui postent des selfies sont plus préoccupés à contrôler l’impression qu’elle donne sur autrui, à l’idée de se montrer positivement, d’obtenir de l’attention et des commentaires positifs.
Les inférences évaluatives spontannées (IES)
Ce sont des réactions affectives
positives ou négatives à un stimulus comportemental d’un cible, qui se forment sans intentionnalité et souvent est inconscient de l’observateur (Olcaysoy Okten et al., 2019)
Inférences spontannées de traits (IST) vs Inférences évaluatives spontanées (INS)
La différence est que l’INS est la dimension affective de formation d’impression est l’IST est la dimension sémantique.
Les IST et les IES sont-elles corrigées après avoir d’informations contextuelles?
Étude de Olcaysoy Okten et al. 2019
Phase d’apprentissage : contexte partiel (“je crie sur un enfant”) vs contexte complet (“…car il approche un four brûlant”).
Phase test : Association d’image de l’individu cible avec un mot parmi 2 mots présentés (1 mot manipulé et 1 mot neutre).
- S’il y a une correction de l’IST, alors il y a une même probabilité de choisir le trait contrôle que le trait mainpulé.
- S’il y a une correction de l’IES, alors l’évaluation diffère entre les 2 conditions.
Les résultats montrent aucune correction de l’IST. Ainsi, les IST sont formées sur la base du comportement initial ET sur la base du comportement en contexte. On peut faire l’hypothèse qu’il faudrait observer d’autres comportements qui seraient associés à d’autres traits. Ces IST sont stockées en mémoire et leur accessibilité est équivalente.
- Par contre, il y a un biais de temps dans cette étude. Autre études qui donne plus de temps au participants montre une correction de l’IST.
Les résultats montre une correction de l’IES. On fait l’hypothèse que l’IES se forme et se reforme plus rapidement que l’IST