Week 5 - la théorie implicite de la personnalité Flashcards

Formation d’impression

1
Q

Théorie implicite de la personnalité

A

Elle désignent les processus qui permettent à un individu de juger la personnalité d’un autre.

Les individus prennent différents traits de personnalité d’autrui et les intègre dans un tout cohérent qui construit une impression unique de la personne. C’est une structure cognitive hypothétique qui comprend en compte chacune de ses caractéristiques, et les liens entre elles.

Ces théories implicites de la personnalité sont implicites, c’est-à-dire qu’elles sont tacites, mais pas forcément inconscientes, et elles sont non fondées scientifiquement.

Cette théorie s’appuie sur l’origine de la Gestalt.

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2
Q

L’étude d’Asch (1946) sur la théorie implicite de la personnalité

A

Deux groupes ont été exposés de deux listes quasi-identique sauf pour deux mots. Dans un groupe, ils ont vu le trait “froid” et dans l’autre le trait “chaleureux”. Les résultats montrent que le pourcentage d’attribution des traits positifs est plus grand lorsque ils ont vu “chaleureux”.

Pourquoi? Les traits chaleureux et froids sont des traits centraux. Qu’est-ce qui se passe si on utilise des traits périphérique comme “poli” et “bourru” ? On trouve différence plus petite d’attribution des impressions positives entre les deux listes.

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3
Q

Les traits centraux et traits périphériques

A

Les traits centraux sont des traits qui influent fortement notre impression d’une personne.

Les traits périphériques sont des traits qui ont un poids plus léger dans notre impression de l’individu

La centralité d’un trait dépend de son degré d’association avec l’une des dimensions fondementales de la formation d’impression, mais aussi du contexte (effet de primauté). Ex. un trait est central quand il est fortement lié à l’une de ces dimensions.

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4
Q

Étude de Rosenberg et al. (1968) sur les dimensions fondementales à la formation d’impression

A

Ils ont présenté aux étudiants 64 traits de personnalité. La consigne était de regrouper les traits allant bien ensemble. Les analyses statistiques ont permis de dégager deux dimensions : la dimension sociale et la dimension intellectuelle, qui sont elles-mêmes caractérisées par un pôle positif et un pôle négatif.

Ce sont les dimensions fondamentales à la formation d’impression car elles :

  • organisent la façon dont on perçoit autrui.
  • sont partagées socialement.
  • sont mises en évidence dans de nombreuses populations.
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5
Q

Jugement de chaleur et jugement de compétence

A

Lorsqu’on rencontre une personne, deux questions se posent : ses intentions à notre égard (jugement de chaleur) et les moyens utilisé pour mettre en œuvre ses intentions (jugement de compétence).

  • Dimensions chaleur → sous-dimension sociabilité + sous-dimension moralité
  • Dimension compétence → sous-dimension capacité + sous-dimension assertivité
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6
Q

Effet de primauté sur la formation d’impressions

A

Si on présente deux listes avec les mêmes traits de personnalités mais dans deux ordres différents, leurs impressions sont différentes. Si on présente des traits plutôt positifs avant les traits négatifs, l’impression des attributs devient plus positive. Alors, les premières caractéristiques présentées influencent davantage la formation d’impressions.

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7
Q

Le biais de confirmation et l’étude de Snyder et Swann (1978) sur l’effet de biais sur la formation d’impressions

A

On cherche des informations de la personne pour confirmer notre hypothèse sur leur personnalité.

On présente deux profils de personnalités (VI1: extrovert vs introvert). On dit aux participants qu’il s’agit soit d’un résumé des résultats du test de personnalité, ou juste d’une description générale (VI2: certitude de l’hypothèse). On mesure le nombre de questions d’intraversions, extraversion et neutre.

Les résultats montrent que les participantes choisissent plus de questions d’extraversion qu’intraversion dans la condition profil extraverti et même choce pour profil introvert. On ne trouve pas d’effet de la certitude sur le choix de questions. Alors, on peut conclure qu’on a tendance à opter pour une stratégie de confirmation, peu importe la certitude de l’hypothèse.

L’effet du biais de confirmation résiste même chez des psychotherapeutes (Dalles et Baron, 1985) et il peut être impliqué dans les décisions de justice et les erreurs judiciaires (Findley et Scott, 2006).

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8
Q

La théorie implicite de la personnalité comme un outil plutôt qu’un biais

et l’importance de l’empathie dans les interactions sociales

A

Dardanne et al. (1997) propose l’hypothèse de motivation relationnelle qui dit que la perception d’autrui est au service de l’interaction. Il se demande en quoi les biais sont utiles à l’interaction. Dans cette optique, la formation d’impression doit être utile à l’interaction et non exacte. Notre vision biaisée d’autrui facilite l’interaction, car elle lui rende prédictible.

L’empathie est un autre facteur qui facilite l’interaction. Poser des questions à autrui sur ses pensées et ressentis permet de signaler qu’on a des considérations pour l’autre.

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9
Q

Le modèle du continuum sur la fomration d’impression et les étapes de formation d’impression

Introduit par Fiske et Neuberg

A

Pour former une impression, on s’appuie sur des informations catégorielles et des informations individualisantes.

  1. On fait une catégorisation initiale de sa personnalité, ce qui est automatique. Il s’agit ici d’un jugement catégoriel. La catégorie dans laquelle on met la personne sera la catégorie la plus saillante du contexte. La progression du traitement après cette étape demande de motivation et de l’attention.
  2. Puis on tente de confirmer cette catégorisation initiale.
  3. Si la personne ne va pas avec la catégorisation initiale, on fait une recatégorisation.
  4. Si la personne ne va pas non plus avec cette recatégorisation, on intègre les informations individualisant et fait un jugement individualisé.

Alors, on a une préférence pour le traitement catégoriel et on reste dans ce traitement si les traits convient dans une catégorie. La progression du traitement demande de motivation et de l’attention.

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10
Q

Le modèle en parallèle sur la formation d’impression

Introduit par Kunda et Thagard

A

Les informations catégorielles et individualisées sont traité simultanément et s’influent de manière réciproque. Modèle considéré comme un modèle connexionniste.

La formation d’impression est contrainte des forces, comme des stéréotypes, des traits et des comportements. Ces forces sont simultanées, c-a-d qu’il y aura plusieurs stéréotypes qui vont stimuler une atribution et eventuellement d’autres qui vont l’inhiber.

Alors, les informations catégorielles vont influencer le sens que l’on donne aux informations individualisantes.

  • Par exemple, si un homme “blanc” frappe qqun, notre impression de lui sera différente que celle d’un homme noir qui fait la même action. Alors, la catégorie (couleur du peau) va influencer l’info individuel (frapper qqun).

De même façon, les informations individualisantes vont aussi modifier le choix d’une catégorie.

  • Par exemple, si une femme adopte des caractéristiques typiquement masculines (info individ.), celui influence sa catégorisation (“lesbienne”, “féministe”).

Alors, on trouve ici un processus automatique. On peut avoir un processus plus contrôlé selon la nature de la tâche (on fait conscience de notre comportement), la nature de l’information (il y a un conflit entre l’info catégoriel et l’info individ.) et la motivation.

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11
Q

Expérience de Monroe et al., 2018 sur la validité du modèle continuum et du modèle en parallèle.

A

Les participants doit dire entre 1 à 5 à quel point c’est probable qu’un individu a le profil présenté. Chaque profil porte 5 caractéristiques aléatoires.

On distingue les caractéristiques catégorielles (genre, âge, éthnicité, profession) et non catégorielles/individualisantes (activités extra-prof, lisirs, milieu d’origine).

On voit que les informations individualisantes auront plus de poids dans la formation d’impression. Ces résultats sont en faveur du modèle du continuum, mais aussi en faveur du modèle parallèle. Ainsi, les deux modèles peuvent expliquer la formation d’impression.

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12
Q

Critique de la théorie implicite de la personnalité

A

Dans la vie quotidienne, on ne forme pas souvent nos impressions sur la base de liste de traits. En effet, notre formation d’impression peut aussi être basée sur l’apparence physique, mais aussi le comportement.

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