vision professionnelle Flashcards
Un client vous révèle avoir blessé sérieusement par arme blanche une autre personne au cours d’une altercation survenue il y a environ 2 mois. Devez-vous en informer les policiers? Justifiez votre réponse en vous référant à l’article 60.4.
Non, car l’article 60.4 stipule que nous dévons garder le secret de tout renseignement de nature confidentielle, il dit aussi que nous devons communiquer un renseignement en vue de prévenir un acte de violence ou lorsqu’il y a un motif raisonnable de croire qu’un risque sérieux de mort iminent ou de blessures graves menace une personne ou un groupe de personnes. Dans cette situation, le patient dit avoir blessé sérieusement quelqu’un, mais il y a 2 mois de cela, alors nous ne pouvons pas aviser la police, puisqu’il n’y a pas un risque pour la sécurité publique et la vie d’autres personnes pourraient être en danger.
Sur l’unité du CHSLD où elle travaille, une infirmière entend un préposé aux bénéficiaires dire à une personne âgée que si elle urine encore dans sa culotte, elle sera privée du souper. En précisant le numéro de l’article qui justifie son intervention, identifiez la responsabilité déontologique de l’infirmière en regard de cet évènement.
Selon l’article 3.1 du code de déontologie, l’infirmière ou l’infirmier doit prendre les moyens nécessaires pour assurer le respect de la dignité, de la liberté et de l’intégrité du client. Cela veut dire que l’infirmière doit s’assurer que le patient soit bien traité, et discuter avec la PAB de son comportement afin de trouver une entente.
Une infirmière est surprise en train de voler les bijoux d’une patiente. Nommez toutes les instances (endroits et/ou personnes) où la patiente peut déposer une plainte contre l’infirmière et en vertu de quelles lois cette plainte peut être effectuée.
La patiente peut faire une plainte à la police (droit criminel) en vertu du Code criminel. Elle peut aussi faire une plainte au commissaire local à la qualité des services (établissement de santé) en vertu de la loi sur les sur les services de santé et les services sociaux.
Une infirmière programme la pompe à épidurale à 100 ml/hre au lieu de 10 ml/hre. La perfusion s’écoule durant 75 minutes avant que l’infirmière ne constate son erreur. Le patient fait un arrêt respiratoire, est intube durant 5 jours aux soins intensifs. Il s’en remet mais subit un choe émotif et des pertes financières reliées à son absence prolongée du travail. Le patient dépose sa plainte au civil. Expliquez pourquoi il est fort possible que le patient obtienne gain de cause.
Le patient obtiendra probablement gain de cause, car il y a eu des dommages physiques, financière et psychologiques causés directement par l’erreur de l’infirmière. De plus, son erreur va à l’encontre de l’article 45 du code de déontologie qui mentionne que l’infirmière ne doit pas faire preuve de négligence lors de l’administration ou de l’ajustement d’un médicament ou d’une autre substance.
En préparant la médication d’un patient, une infirmière se rend compte qu’hier à 9h00, sa collègue a administré un comprimé d’acétaminophène au lieu de deux, tel qu’indiqué au profil. Que doit-elle faire ce matin à 9h00 en lien avec cette erreur de médicament? Justifiez.
Elle doit remplir un rapport incident/accident, mais elle n’a pas besoin d’aviser le patient, puisqu’il n’y a pas de préjudice causé. On veut quand même faire un suivi de ces erreurs afin d’éviter qu’elles se reproduisent.
Dans son rapport concernant la mort de Paul Buisson, le coroner relève des erreurs de différentes natures qui ont mené au décès de cet homme de 42 ans. Nommez-en 5.
Dose de narcotiques élevée en peu de temps
Fréquence des tournées trop longue (2h30-6h10 sans visite)
Intubation incorrecte
Narcan prend beaucoup de temps avant d’être répété
Prise de SV à une seule reprise
On dit que l’infirmière a une obligation de résultat lorsqu’elle administre des médicaments. Quel article du Code de déontologie des infirmières et infirmiers du Québec rejoint cette affirmation?
L’article 45 qui raconte que l’infirmière ou l’infirmier ne doit pas faire preuve de négligence lors de l’administration ou de l’ajustement d’un médicament ou d’une autre substance. A cette fin, l’infirmière ou l’infirmier doit, notamment, avoir une connaissance suffisante du médicament ou de la substance et respecter les principes et méthodes concerna at son administration.
Une infirmière à l’unité de médecine demande à une préposée aux bénéficiaires (PAB) étudiant en Soins infirmiers en 5e session, si elle veut installer un cathéter IV à un patient, et ce, en sa présence. Est-ce que l’infirmière est justifiée de faire cette proposition à l’étudiante infirmière travaillant également comme PAB?
Justifiez en indiquant la ou les lois pertinentes.
Non, car cela ne fait pas partie des tâches permises pour la PAB, selon le Ministère du travail, de l’emploi et de la solidarité. Il y a l’article 51 du code de déontologie qui mentionne que cet acte est réservé au infirmières et auxilière. De plus, il y a le code de profession, l’article 37.1 h) et i) qui dit que l’introduction un instrument dans une ouverture artificielle du corps humain, ou dans une veine périphérique peut être fait par une infirmière ou une auxilière, mais ne mentionne pas la PAB.
Nommez 4 stratégies préventives que l’infirmière peut utiliser pour contrer l’épuisement professionnel.
Développer mes moyens pour gérer son stress (musique, méditation,
Balancer le travail avec la vie privée/sociale
Bonnes habitudes de vie (exercices, saine alimentation, relaxation,
Avoir un bon réseau social
Quand on parle de don d’organes, quelle est la différence entre un don après décès neurologique (DDN) et un don après décès circulatoire (DDC)?
Un don après un décès neurologique signifie qu’il n’y a pu d’activité cérébral et que les organes sont maintenus fonctionnels à l’aide de machines permettant une circulation et respiration artificielle, ce qui permet aux organes d’avoir moins d’ischémie chaude. Un don après un décès circulatoire signifie qu’il n’y a plus de circulation sanguine, suite à l’arrêt cardiaque et donc le temps d’ischémie chaude est plus élevé.
Une personne est en mort imminente aux soins intensifs où vous travaillez. Nommez les 3 critères essentiels que cette personne doit présenter qui justifieront que vous avisiez Transplant Québec de la présence d’un donneur potentiel sur votre unité.
Le patient doit avoir une atteinte neurologique grave et/ou maladie ou blessure grave, un arrêt des traitements de maintien des fonctions vitales (TMFV) envisagé et une ventilation mécanique invasive ou non invasive.
Dans la Loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité, l’infirmière a l’obligation de dénoncer les cas d’abus qui sont apportés à sa connaissance. Quel est la clientèle visée par cette loi? À qui l’infirmière doit-elle dénoncer ces situations de maltraitance?
a) Cette loi vise les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité.
b) Le signalement doit être effectué auprès du commissaire local aux plaintes et à la qualité des services compétents.
Y a-t-il au Canada une loi qui régit l’avortement? Expliquez brièvement.
Non, il n’y a pas de loi canadienne régissant l’avortement, car cela irait contre les droits des femmes à la sécurité de la personne. L’avortement est légal au Canada, mais les critères varient d’une région à une autre.
Dans l’affaire Malette v Shulma, quelle a été la conclusion du juge concernant le fait que le Dr Shulman ait décidé d’administrer une transfusion sanguine à Mme Malette sachant très bien qu’elle était Témoin de
Jéhovah?
Le juge en est venu à la conclusion que la carte de témoin de Jéhovah était valide et qu’elle restreignait son droit de traiter la patiente et qu’il n’existait aucun fondement rationnel autorisant le médecin à écarter cette restriction.
Par conséquent, l’administration de transfusions sanguines à la demanderesse constituait des voies de fait envers elle. Le juge accorda des dommages-intérêts de 20 000 $ à la demanderesse.
Dans son jugement rendu le 11 septembre 2019, quelles ont été les conclusions de la juge Christine Baudouin de la Cour supérieure du Québec concernant l’affaire de deux Québécois atteints de maladies dégénératives incurables, Jean Truchon et Nicole Gladu?
La juge a conclu que les lois fédérales et provinciales interdisant l’AMM dans certains cas étaient inconstitutionnelles, car elles violaient les droits à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, tels que protégés par la Charte canadienne des droits et libertés et que ces lois étaient discriminatoires envers les personnes handicapées. La juge a donc accordé à Jean Truchon et Nicole Gladu le droit de recevoir l’aide médicale à mourir, même s’ils ne répondaient pas aux critères établis par la loi fédérale sur l’AMM.