URGENCE ET DIAGNOSTIC Flashcards
PROTOCOLE D’URGENCE
Urticaire
Signes et symptômes? (3)
- Éruptions cutanées
- Prurit
- Gonflement des yeux, lèvres, extrémités
Si œdème de la langue, voir le protocole du choc anaphylactique
PROTOCOLE D’URGENCE
Urticaire
Protocole?
- Administrer la diphenhydramine (Benadryl) per os
- La dose per os (sirop ou comprimés) est répétée toutes les 6 heures pendant 24 heures
Surveiller les signes et symptômes, si changement de la condition, voir le protocole du choc anaphylactique
PROTOCOLE D’URGENCE
Urticaire
Posologie ADULTE?
Diphenhydramine:
- Sirop (6,25 mg/5 ml): 40 ml
- Comprimé: 50 mg (2 x 25 mg)
PROTOCOLE D’URGENCE
Urticaire
Posologie ENFANT?
Diphenhydramine
- Sirop (6,25 mg/5 ml)
* Moins de 2 ans : 2,5 ml
* 2 à 5 ans : 5 ml
* 6 à 11 ans : 20 ml
* 12 ans et plus : 40 ml
- Comprimés
- 6 à 11 ans : 25 mg
- 12 ans et plus : 50 mg (2 x 25 mg)
PROTOCOLE D’URGENCE
Asthme
Signes et symptômes?
- Respiration bruyante et sifflante
- Toux
- Accélération de la respiration
- Tachycardie
- Altération de l’état de conscience
- Confusion
- Cyanose
- Bradycardie
PROTOCOLE D’URGENCE
Asthme
Protocole?
- Patient en position assise
- Administrer le salbutamol (Ventolin)
- Si difficulté respiratoire, administrer de l’oxygène si la saturation est moins de 94 %
SI RÉFRACTAIRE, APPELER LE 911
PROTOCOLE D’URGENCE
Asthme
Posologie ADULTE?
12 ans et plus : 2 inhalations espacées de 1 minute à l’aide d’une aérochambre avec un embout buccal
* Répéter après 10 minutes, si besoin
PROTOCOLE D’URGENCE
Asthme
Posologie ENFANT?
4 à 11 ans : 1 inhalation à l’aide d’une aérochambre avec masque moyen pour enfant
* Répéter après 10 minutes, si besoin
* Faire respirer chaque bouffée à l’aide de 5 à 6 respirations avant de donner la suivante
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Signes et symptômes?
- Urticaire ou angioedème
- Difficulté ou détresse respiratoire :
OEdème laryngé
Bronchospasme - OEdème marqué de la langue
- Défaillance circulatoire (état de choc) :
Collapsus vasculaire/ hypotension
Altération de l’état de conscience - Symptômes gastrointestinaux :
Nausées
Vomissements
Crampes abdominales
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Critères d’inclusion?
Contact connu ou soupçonné avec un allergène dans les 4 heures précédentes et 1 des 2 situations suivantes :
* Détresse respiratoire ou
* Défaillance circulatoire
OU
2 des 4 situations suivantes :
* Urticaire ou angioedème
* Difficulté respiratoire
* Défaillance circulatoire (p. ex.: grande faiblesse)
* Symptômes gastro-intestinaux (crampes abdominales, nausées, vomissements)
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Protocole?
- Appeler le 911 immédiatement
- Administrer l’épinéphrine (dans le côté extérieur de la cuisse)
- Répéter l’administration après :
5 minutes, si les symptômes s’aggravent
10 minutes, si aucune amélioration ou si critères d’inclusion encore présents - Administrer la diphenhydramine (Benadryl) : La voie orale est privilégiée, l’injection étant réservée pour un patient inconscient ou incapable d’avaler. Toujours prioriser l’administration de l’épinéphrine à celle de la diphenhydramine.
- Si difficulté respiratoire, administrer de l’oxygène si la saturation est moins de 94 %
- Si inconscience : appliquer le protocole RCR et DEA
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Posologie épinéphrine ADULTE?
- AUTO-INJECTEUR ADULTE prédosé (EpiPen) (> ou = 30kg)
(Répéter si requis) - Épinéphrine (1:1000) pour injection IM : 0,3 ml
(Répéter si requis)
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Posologie épinéphrine ENFANT?
- AUTO-INJECTEUR ENFANT prédosé (EpiPen Jr) (15 à 30 kg)
(Répéter si requis) - Épinéphrine (1:1000) pour injection IM : 0,15 ml
(Répéter si requis)
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Posologie Diphenhydramine ADULTE?
- SIROP (6,25 mg/5 ml): 40 ml
- Comprimé: 50 mg (2 x 25 mg)
- Injection IM: 1 ml
PROTOCOLE D’URGENCE
Choc anaphylactique
Posologie Diphenhydramine ENFANT?
SIROP (6,25 mg/5 ml)
* Moins de 2 ans : 2,5 ml
* 2 à 5 ans : 5 ml
* 6 à 11 ans : 20 ml
* 12 ans et plus : 40 ml
Comprimé:
* 6 à 11 ans : 25 mg
* 12 ans et plus : 50 mg (2 x 25 mg)
Injection IM
* Moins de 12 ans : 0,5 ml
PROTOCOLE D’URGENCE
Angine/ infarctus
Signes et symptômes?
- Douleur rétrosternale intense
- Engourdissement ou douleur au bras, au dos, à la mâchoire
- Difficulté à respirer
- Sudation
- Pâleur
- Nausées
- Vomissements
PROTOCOLE D’URGENCE
Angine/ infarctus
Protocole et posologie PATIENT CONNU ANGINEUX?
- Protocole nitroglycérine (Contre-indiqué si prise de médication pour dysfonction érectile (Viagra : 24 heures, Cialis : 48 heures)) et AAS
- Patient en position semi-assise
- Si la pression systolique est > 100 mm Hg et le pouls est entre 50 et 100 battements/minute, administrer une 1re dose de nitroglycérine
- Si un malaise est encore présent après un délai de 5 minutes, APPELER LE 911 et administrer une 2e dose de nitroglycérine si la pression n’a pas chuté de plus de 30 mm Hg depuis l’administration de la 1re dose de nitroglycérine
- Si le patient n’est pas asthmatique ou allergique à l’AAS ou aux AINS, faire croquer et avaler 4 comprimés de 81 mg ou un comprimé de 325 mg d’AAS
- Si un malaise est encore présent après un autre délai de 5 minutes, administrer une 3e dose de nitroglycérine si la pression n’a pas chuté de plus de 30 mm Hg depuis l’administration de la 1re dose de nitroglycérine MAXIMUM DE 3 DOSES
PROTOCOLE D’URGENCE
Angine/ infarctus
Protocole et posologie PATIENT NON CONNU ANGINEUX?
APPELER LE 911 IMMÉDIATEMENT
Protocole AAS
* Patient en position semi-assise
* Si le patient n’est pas asthmatique ou allergique à l’AAS ou aux AINS, faire croquer et avaler 4 comprimés de 81 mg ou 1 comprimé de 325 mg d’AAS
PROTOCOLE D’URGENCE
AVC
Signes et symptômes?
- Faiblesse soudaine ou engourdissement
- Problème de langage
- Problème de vision (unilatéral)
- Maux de tête soudains sans cause apparente
- Engourdissement inexpliqué
PROTOCOLE D’URGENCE
AVC
Protocole?
V – Visage affaissé
I – Incapacité de lever les bras normalement
T – Trouble de la parole, prononciation
E – Extrême urgence
- Appeler le 911 immédiatement
NE PAS ADMINISTRER DE L’AAS! - Rassurer le patient
- Vérifier les signes vitaux
- Si difficulté respiratoire, administrer de l’oxygène si la saturation est moins de 94 %
- Si perte de conscience, appliquer le protocole RCR et DEA
PROTOCOLE D’URGENCE
Syncope vasovagale
Signes et symptômes?
Perte de conscience précédée de symptômes tels que :
* Faiblesse
* Pâleur
* Sudation
* Étourdissements
* Nausées
* Bradycardie
* Hypotension
* Extrémités pâles, froides et humides
PROTOCOLE D’URGENCE
Syncope vasovagale
Protocole?
- Patient en décubitus dorsal (jambes relevées)
- Eau froide sur le front et le cou
- Dégagement des voies respiratoires
- Si difficulté respiratoire, administrer de l’oxygène si la saturation est moins de 94 %
- Si réfractaire ou convulsions, APPELER LE 911
- Si syncope subite (non précédée de symptômes), APPELER LE 911
PROTOCOLE D’URGENCE
Surdose d’anesthésie
Signes et symptômes?
- Anxiété, agitation, palpitations
- Nausées, vomissements
- Confusion, somnolence
- Collapsus cardiovasculaire (état de choc)
- Perte de conscience
- Arrêt respiratoire
- Arrêt cardiaque
PROTOCOLE D’URGENCE
Surdose d’anesthésie
Protocole?
APPELER LE 911 IMMÉDIATEMENT
* Patient en position semi-assise
* Dégagement des voies respiratoires
- Si difficulté respiratoire, administrer de l’oxygène si la saturation est moins de 94 %
- Si perte de conscience, arrêt respiratoire ou arrêt cardiaque: Appliquer le protocole RCR et DEA
PROTOCOLE D’URGENCE
Hypoglycémie
Signes et symptômes?
- Fatigue, peau moite et pâle
- Sudation abondante (diaphorèse)
- Sensation de faim
- Nausées, vomissements
- Tremblements, palpitations
- Ralentissement psychomoteur
PROTOCOLE D’URGENCE
Hypoglycémie
Protocole?
- Administrer l’Insta-Glucose ou une autre source de glucose
- Si glycémie < 4 : recommander un suivi médical (normale entre 4 et 7)
- Lorsque l’hypoglycémie est résolue, suggérer au patient de manger une collation ou un repas, car l’effet du glucose est rapide, mais de courte durée, il y a donc risque de récidive
- Si réfractaire ou convulsions, APPELER LE 911
- Si perte de conscience, appliquer le protocole RCR et DEA
PROTOCOLE D’URGENCE
Hyperventilation
Signes et symptômes?
- Anxiété
- Étourdissements
- Faiblesse, respiration courte et rapide
- Palpitations
- Tremblements
- Engourdissement bilatéral des extrémités
- Engourdissement péribuccal
PROTOCOLE D’URGENCE
Hyperventilation
Protocole?
- Recommander au patient de respirer calmement : respirations ventrales lentes
- Rassurer le patient
Contre-indication à la nitroglycérine? (4)
- Hypotension
(TA systolique < 90 mm Hg ou < 30 mm Hg en bas des valeurs de base) - AVC nouveau < 48 h
- Prise d’un inhibiteur de la phosphodiestérase-5
≤ 24 heures: Levitra ® (chlorhydrate de vardénafil )), Viagra ® ( sildenafil ), Staxyn ® (chlorhydrate de vardénafil ), « Stiff nights » (sulfoaildénafil)
Autres médicaments de la même classe
Tout supplément visant à améliorer la fonction sexuelle
≤ 48 heures: Cialis ® ( tadalafil )
Choc surrénalien
Manifestations?
Décompensation aiguë
Hypotension
Nausées
Vomissements
Douleurs abdominales
Altération progressive de l’état de conscience
Choc surrénalien
Protocole?
Appel au 911
Positionnement en décubitus dorsal
Surveillance des signes vitaux
Oxygénothérapie 10 L/min
Requiert l’hospitalisation du patient
Syndrome de la veine cave inférieure
Manifestations?
↓ tension artérielle
Altération de l’état de conscience
Pouls rapide et filant
Diaphorèse
Extrémités froides et humides
Syndrome de la veine cave inférieure
Protocole?
Le syndrome de la veine cave inférieure est une urgence médicale; son traitement repose sur lʼoxygénothérapie et le positionnement approprié de la patiente en décubitus latéral gauche (soulever la fesse droite).
Valeurs cibles de glycémie à jeun et post-prandiale
Glycémie à jeun ou préprandiale (avant un repas)
Entre 4,0 et 7,0 mmol/l
Glycémie post prandiale (deux heures après un repas)
Entre 5,0 et 10,0 mmol/l
Surdosage de l’anesthésique local (phase excitative)
Anxiété
Agitation
Confusion
Euphorie
Étourdissements
Vision trouble
Acouphènes
Nausées et vomissements
Palpitations
Surdosage de l’anesthésique local (phase dépressive)
Confusion
Somnolence
Hypotension
Bradycardie
Bradypnée
Perte de conscience
Collapsus cardiovasculaire
Arrêt respiratoire
Arrêt cardiaque
Que doit contenir la trousse d’urgence de base en cabinet dentaire
Convulsion
Signes et symptômes?
- perte de conscience subite
- rigidité des membres (phase tonique)
- convulsions généralisées (phase clonique)
- cyanose
- incontinence urinaire et fécale
Convulsion
Protocole?
- décubitus dorsal
- éloigner tout objet dangereux, éviter les chutes
- dégagement des voies respiratoires (si possible)
- oxygène 100%
- si convulsions persistent plus de 5 minutes, Rx 1ml de Diazépam 5 mg/ml i.v. et transport rapide en milieu hospitalier
Anémie falciforme/Thalassémie
- Hyperplasie de la moelle osseuse
- Aspect radioclaire et amincissement des cortex osseux
- Élargissement des mâchoires
- Sinus non pneumatisés
- Élargissement de l’espace de la diploé du crâne (poils de brosse)
Sclérose systémique progressive
- Déposition excessive de collagène dans les tissus (durcissement et perte d’élasticité)
- Muscles rigides -> tension constante sur les attaches musculaires -> stimulation de la résorption osseuse dans ces endroits (ex: Branche montante/Processus coronoïde)
- Limitation d’ouverture
- Élargissement généralisé du LP sans cause apparente
Ostéoporose
- Diminution de la masse osseuse
- Survient avec l’âge
- Forme primaire : déclin progressif avec le temps
- Forme secondaire : déficiences nutritionnelles, inactivité, débalancement hormonal, prise de corticoïdes ou d’héparine
- Radiologie :
- Diminution généralisée de la radio-opacité de l’os médullaire
- Diminution du nb de trames osseuses
- Apparence radioclaire et amincissement du cortex inférieur de la mandibule
- Parfois amincissement de la LD
Rachitisme et ostéomalacie
Enfant : rachitisme
Adulte : ostéomalacie
* Niveau sérique et extracellulaire de calcium inadéquat
* Manque du métabolite actif de la vitamine D pour l’absorption du calcium
* Déficience en calcium = minéralisation osseuse anormale
- Signes radiologiques
- Rachitisme : amincissement du bord inf de la mand, diminution du nb et de l’épaisseur des trames osseuses (*Cas sévères : impression que les dents sont sans support osseux)
- Ostéomalacie : souvent aucune manifestation (*Cas sévères : moins de trames et apparence plus radioclaire de l’os)
- STRUCTURES ADJACENTES
- Rachtisme : hypoplasie de l’émail, retard développement et éruption, amincissement de la LD, cortex des cryptes aminci
- Ostéomalacie : souvent aucun
Hypophosphatémie
- Défaillance dans la réabsorption du phosphore : diminution phosphore sérique = diminution calcium sérique = augmentation activité ostéoclastique
- Diminution de la densité osseuse
- Plaques corticales moins bien définies
- Moins de trabécules
- Apparence granulaire des os
- Chambres pulpaires élargies, émail mince
- Résorption radiculaire
- LD absente
- Lésions inflammatoires périapicales (dentine anormale qui cause micro-communications)
Hypophosphatasie
- Production réduite ou défaut de production de l’alcaline phosphatase (nécessaire pour la minéralisation osseuse)
- Difformités squelettiques similaires au Rickets
- Perte prématurée des dents primaires
- Émail mince, pulpes larges, diminution de la densité osseuse
Ostéopétrose
- Ostéoclastes anormaux = pas de résorption = augmentation de la densité osseuse
- Fragilité des os/Trabécules non visibles
- Oblitération de la moelle osseuse
- Vascularisation diminuée (favorise ostéomyélite)
- Compression nerveuse
- Altération de l’éruption des dents
- Dents incluses ou dilacérations
Hyperparathyroïdie
BUT : Augmentation du calcium sérique
* Conséquence : mobilisation du calcium des os et augmentation du remodelage = apparence radioclaire des mâchoires
* Radiologie : seulement 20% des patients
- Déminéralisation qui diminue la densité osseuse
- Tumeur brune
- Apparence granulaire (verre broyé)
- Perte de la LD
- Racines coniques
Ostéomyélite
- Inflammation de l’os
- Épicentre n’est plus dans la région de la dent atteinte
- Mandibule > maxillaire (apport sanguin moindre)
- Phase aiguë ou chronique
- Signes radio :
- Séquestre osseux
- Rx du périoste en pelure d’oignon
- Sclérose osseuse
Ostéoradionécrose
- Après doses thérapeutiques de radiation (diminue vascularisation de l’os = diminue guérison osseuse)
- Inhabilité de guérir à la suite d’un trauma = exposition osseuse cliniquement
- Signes radiologiques :
- Ressemblent à ostéomyélite mais PAS DE RX DU PÉRIOSTE (cellules mésenchymateuses détruites)
Ostéonécrose des mâchoires BP
- Apparence radio similaire à ostéomyélite et ostéoradionécrose
- Histoire médicale et corrélation clinique importante
- BP : inhibition de l’activité ostéoclastique
(ostéoporose, et prévention de métastases osseuses)
Diagnostic clinique sur la base de :
1. Région d’os exposé cliniquement pour une période de plus de 8 semaines
2. Histoire de prise de BP
3. Pas d’histoire de RT
Carcinome épidermoïde
LOCALISATION : partout où il y a de l’épithélium
* Souvent rebord de la langue, amygdales, plancher buccal, palais mou et muqueuse buccale
* Très RARE intra-osseux
* Distinguer radiologiquement : si intra-osseux = large destruction intra-osseuse et ensuite on verrait un effet sur les t. mous
PÉRIPHÉRIE : pas de cortex, invasif, pauvre délimitation, apparence cookie-bite
STRUCTURE INTERNE : généralement radioclaire, radio-opacités résiduelles peuvent être présentes
EFFETS SUR LES STRUCTURES :
* Perte des cortex osseux
* Peut s’étendre localement et même atteindre les structures vitales
* Métastases
* Peut mener à une ostéomyélite (rare)
* CAI : effacement des corticales, élargissement du foramen MAIS de déplace JAMAIS le CAI
Tumeur des tissus conjonctifs
OSTÉOSARCOME
LOCALISATION : maxillaire sup et inf (RARE)
PÉRIPHÉRIE : pas de cortex, invasive
STRUCTURE INTERNE : radioclaire à radio-opaque
EFFETS STRUCTURES : destruction, résorption, déplacement, RÉACTION DU PÉRIOSTE EN SPICULE, élargissement du LP
Tumeur des tissus conjonctifs
CHONDROSARCOME
LOCALISATION : Prémaxillaire, processus coronoïde et tête condylienne (TRÈS RARE)
PÉRIPHÉRIE : pas de cortex, invasive
STRUCTURE INTERNE : peut présenter des radio-opacités en flocons de neige
EFFETS STRUCTURES : destruction, résorption, déplacement
Tumeur des tissus conjonctifs
FIBROSARCOME
LOCALISATION : mandibule région PM/M (TRÈS RARE)
PÉRIPHÉRIE : pas de cortex, invasive
STRUCTURE INTERNE : généralement radioclaire
EFFETS STRUCTURES : destruction, résorption, déplacement
Tumeur secondaires/métastasiques
LOCALISATION : md>mx, PM/M, mx sup région antérieure, tête condylienne
PÉRIPHÉRIE : peut être modérément bien marquée, mais jamais entourée d’un cortex. Peut aussi être mal délimité et invasive
FORME : variable : de petites lésions rondes parfois difficilement visibles à de larges lésions
STRUCTURE INTERNE : radioclaire (radio-opacités résiduelles). Sein+prostate = matériel calcifié
EFFETS STRUCTURES : habituellememt aucun, peut causer rx en spicule et envahir les LP
Tumeurs odontogènes épithéliales
AMÉLOBLASTOME
- Localement agressif
- Gonflement lent, sans dlr
- Habituellement >20 ans
- Dérivant de l’épith (reste lame dentaire, organe émail en développement, épith d’un kyste, cellules basales de la muqueuse buccale)
LOCALISATION : mandibule postérieure
PÉRIPHÉRIE : bien définie et entourée d’un cortex
STRUTURE INTERNE : mixte, principalement radioclaire, septa osseux épais et curvilinéaires = bulles de salon
EFFETS STRUCTURES : résorption radiculaire, déplacement dentaire, expansion des corticales
TX : résection en bloc ou marginale
Tumeurs odontogènes épithéliales
AMÉLOBLASTOME UNIKYSTIQUE
Peut ressembler à un kyste odontogène
* Patients généralement jeunes
* Moins de septa, plus radioclaire
* Pas d’attachement a/n de la JEC
Tumeurs odontogènes épithéliales
TUMEUR ODONTOGÈNE CALCIFIANTE (PINDBORG)
- 30-50 ans
LOCALISATION : 2/3 sont à la mandibule postérieure, peut être associé à une dent incluse
PÉRIPHÉRIE : bien définie et entourée d’un cortex
STRUCTURE INTERNE : radioclaire avec radio-opacités dispersées
EFFETS STRUCTURES : expansion et amincissement des cortex, déplacement e la dent incluse associée à la lésion
Tumeurs odontogènes épithéliales
TUMEUR ODONTOGÈNE ADÉNOMATOÏDE
- Se comporte comme un kyste
- 2F : 1H, souvent 2e décade, mx>md, région antérieure
- Peut être en position folliculaire mais attachement plus bas que la JEC
PÉRIPHÉRIE : bien définie, cortex
STRUCTURE INTERNE : radio-opacités en forme de flocons. Peut aussi être tout à fait radioclaire. Déplacement dentaire rare
Tumeurs odontogènes épithéliales
TUMEUR ODONTOGÈNE KÉRATOKYSTIQUE
- Considérée comme un kyste
- Souvent mandibule postérieure
- Position folliculaire : point d’inflexion
- Périphérie festonnée
- Multiloculaire avec septa
- Ne cause pratiquement pas d’expansion
TX : excision et curetage SUIVI (peut récidiver)
Ostéoblastome
- Colone vertébrale ++, procès alvéolaire, ATM
- Capsule radio-claire entouré d’un cortex
- Degré variable de calcification
- Peut causer expansion de l’os
Ostéome ostéoïde
- Mandibule
- Périphérie bien définie avec pourtour sclérotique
- Régions radio-opaques rondes/ovoïdes
- Expansion de la corticale osseuse
Granulome à cellules géantes
- Souvent sans cortex
- Structure interne mixte avec septa (peut aussi démontrer aucune structure interne)
- Peut déplacer les dents et causer expansion
Tumeur brune de l’hyperparathyroïdie
Même apparence que granulome à cellule géante
Chérubisme
*Gonflement bilatéral et symétrique des maxillaires
*Régression à la puberté
*Épicentre souvent dans la région post mandibule
Kyste anévrismal
- lésion réactionnelle
- Apparence similaire à granulome et tumeur mais avec lacunes vasculaires
Tumeurs odontogènes mixtes
FIBROME AMÉLOBLASTIQUE
- M>F, 0-20 ans
- Mandibule postérieure en position coronaire à une dent en développement
- Périphérie bien définie entourée d’un cortex
- Complètement radioclaire
- Peut causer expansion des cortex osseux ou inhiber
l’éruption des dents
Tumeurs odontogènes mixtes
FIBRO-ODONTOME AMÉLOBLASTIQUE
- Comme un fibrome améloblastique mais avec des radio-opacités présentes
- Typiquement associé à une dent n’ayant pas fait éruption
Tumeurs odontogènes mixtes
ODONTOME
- Hamartome
- Tumeur odontogène la plus commune
- Se développe en même temps que les dents (0-20 ans)
- Composé (mx ant) ou complexe (md post)
PÉRIPHÉRIE : bien délimitée, cortex et mince capsule radioclaire
STRUCTURE INTERNE : radio-opacité avec densité similaire à émail/dentine
EFFET STRUCTURES : interférer avec éruption
Tumeurs odontogènes mixtes
KYSTE ODONTOGÈNE CALCIFIANT (KYSTE DE GORLIN)
- 75% ant à la 1M
- Peut se retrouver en position folliculaire
- Calcifications dispersées
- Matériel amorphe
Tumeurs odontogènes ectomésenchymateuses
FIBROME ODONTOGÈNE
RARE
* Central ou périphérique
* F>H, 40 ans
* Souvent uniloculaire et radioclaire
* Peut présenter des calcifications internes ou des septa
* Peut causer : expansion, déplacement dentaire ou résorption dentaire
Tumeurs odontogènes ectomésenchymateuses
MYXOME
- Jeunes adultes
- Région M/PM md>mx
- Périphérie +/- bien définie, infiltrante
- Septas fins et droits (patron raquette tennis)
- Résorption radiculaire possible
TX : curetage ou excision chirurgical LARGES (25% récurrence)
Tumeurs odontogènes ectomésenchymateuses
CÉMENTOBLASTOME
- Attaché à la dent (M/PM md)
- PÉRIPHÉRIE : cortex et mince bande radioclaire
- STRUCTURE INTERNE : radioopaque, peut présenter un patron en roue de vélo
- Résorption radiculaire de la dent associée, résorption des dents adjacentes et expansion des corticales
TX : Excision chir de la lésion et de la dent affectée
Tumeurs d’origine hématopoiétique
Peuvent affecter tous les os
LOCALISATION : md post
* Lymphomes se présentent surtout dans les sinus maxillaires
* Myélome Multiple (MM) : n’importe où
FORME : petites ou larges dépendamment de l’agressivité et de l’âge de la lésion
PÉRIPHÉRIE : pas de cortex, généralement mal défini
* MM : périphérie en coup de poinçons
STRUCTURE INTERNE : radioclaire
* S’il y a des radio-opacités = matériel résiduel
EFFETS STRUCTURES : peu d’effets, effacement du cortex
* Peut déplacer dents en développement si infiltrat a/n de la papille
* Lymphome : élargissement irrégulier du LP, résorption radiculaire
Tumeurs nerveuses
NÉVROME TRAUMATIQUE
- Pas une tumeur
- Patient doit avoir une histoire de trauma
- Peut se présenter comme un élargissement du foramen mentonnier ou du CAI
- Arrondi et radioclaire
LOCALISATION : sur le chemin du NAI ou peut survenir plus antérieur
PÉRIPHÉRIE : bien délimitée et entourée d’un cortex
Tumeurs nerveuses
NÉUROFIBROME/SCHWANNOME (NEURILEMMOME)
- Généralement a/n du NAI
- Radioclaire entouré d’une corticale osseuse
- FORME : fusiforme et arrondie (neurofibrome)
pourtour festonée (schwannome) - Cause expansion fusiforme du CAI, foramen peut être élargi
- Neurofibrome peut causer résorption radiculaire
- Neurofibrome = caractéristique de la neurofibromatose de type 1
Lésions vasculaires
LOCALISATION : post md/ CAI, dans les t. mous, en position intra-osseuse mx
PÉRIPHÉRIE : peut être bien définie (lésions dans le canal) ou mal définie et mimique lésion maligne
FORME : si dans le canal = forme de S
STRUCTURE INTERNE : radioclaire (CAI), multiloculaire (intra-osseuse)
EFFETS STRUCTURES : foramens peuvent être élargis, peut causer déplacement dentaire ou résorption, peut causer réaction du périoste en spicules. Les dents peuvent être plus larges et faire éruption plus tôt.
Si dans les t. mous : peut être associé à des calcifications (phlébolithes)
Fibrome ossifiant
- Tumeur bénigne croissance lente
- Jeunes adultes, F>H, ASX (ou gonflement)
LOCALISATION : md post, au-dessus du CAI
PÉRIPHÉRIE : bien délimitée, capsule de t. mous périphériques
- Expansion concentrique
- Déplacement des structures, expansion avec amincissement des cortex
- Résorption radiculaire externe uniforme
Fibrome ossifiant juvénile
- Mêmes caractéristiques radiologiques
- Comportement plus agressif
Ostéome
- Périphérie en continuité avec os adjacent
- Forme arrondie
- Radio-opaque
- Expansion de l’os
Histiocytose à cellules de Langerhans
- Processus néoplasique
- Cliniquement : expansion, masse de t. mous, saignement, ulcération et dlr sourde
LOCALISATION : souvent a/n T&C, une ou plusieurs lésions
PÉRIPHÉRIE : bien délimitée sans pourtour cortiqué (effet de poinçon)
STRUCTURE INTERNE : totalement radioclaire
EFFETS STRUCTURES : destruction osseuse (dents qui flottent), déplacement dentaire, rx périostée lamellaire, peut détruire les cortex
Situations où on recommande l’antibioprophylaxie?
ATB et posologie pour antibioprophylaxie?
Pathologies cardiaques congénitales cyanogènes et non cyanogènes