UA 8 Flashcards
qu’est-ce que le foie métabolise
– Protéines
– Lipides
– Carbohydrates
qu’est-ce que le foie entrepose
– Glycogène
– Lipides
– Vitamines liposolubles
– Minéraux (cuivre,fer)
qu’est-ce que le foie détoxifie ou élimine
– Alcool
– Médicaments
– Toxines
– Hormones
– Bilirubine
fréquence estimée des réactions d’hépatotoxicité médicamenteuse
1/10 000 à 1/100 000
pourquoi les études cliniques de pré-commercialisation ne permettent pas de détecter les réactions d’hépatotoxicités?
– nb patients inclus dans les études cliniques de phase III est ~ 3000 patients
– Réactions idiosyncrasiques sont attendues chez < 1/10 000 patients
= pas assez de pt pour voir réaction
type de DILI le plus commun
principalement idiosyncrasiques donc imprévisibles: difficile de les détecter dans les études cliniques
Nommer des médicaments qui peuvent être associé à de l’hépatotoxicité et que l’on utiliser dans le traitement des MII
-azathioprine
- 6-mp
- mtx
- sulfasalazine
- infliximab
aug ALT placebo
↑ ALT 〉 3 fois limite normale supérieure (LNS) peut être vue chez les patients recevant le placebo (0,2-10%)
est-ce que qu’on peut détecter des hépatites idiosyncrasiques avec des suivis au mois
non, car se passe trop rapidement, donc 1 mois c’est trop
types de réactions de phase 1
- Oxydation (CYP P450)
- Hydrolyse
- Réduction
types de réactions de phase II
- Glucuronyl transférase
- Glutathion-S-transférase
- Acétyl transférase
- Sulfonyl transférase
mécanisme pour qu’un rx cause une hépatite
- toxicité directe
- mécanisme immunitaire
hépatite prévisible rx
– délai d’apparition rapide
– relation avec la dose
ex : acétaminophène
hépatites imprévisibles rx
idiosyncrasiques
– = majorité des cas d’hépatotoxicité médicamenteuse
– réactions à caractère immunologique ou métabolique (non-immunologique)
– délai d’apparition variable
– généralement pas de relation avec la dose
– manifestations extra-hépatiques d’hypersensibilité si mécanisme immunologique
symptômes hépatites idiosyncrasiques
- Fièvre,
- arthralgies,
- rash,
- hyperéosinophilie
types d’hépatites idiosyncrasiques
- réactions immunoallergiques
- idiosyncrasies métaboliques
quoi faire si hépatite immunoallergique
pas de relation avec la dose = arrêter rx (on ne peut pas juste baisser la dose)
relation dose hépatites idiosyncrasiques métaboliques
Idiosyncrasies métaboliques:
* Traditionnellement considérées comme indépendantes de la dose
* Maintenant on parle de relation partielle avec la dose dans certains cas
* Hépatotoxicité médicamenteuse sur-représentée avec les doses quotidiennes supérieures à 50 mg/jour
* Seuil minimal
* Ampleur du métabolisme hépatique (plus le rx est métabolisé par le foie, plus il peut faire d’hépatotoxicité)
* Degré de lipophilicité
dose Tylenol toxicité hépatique
– 7,5 g (100 mg/kg chez les
adultes et 150 mg/kg chez les enfants)
– Toxicité sévère avec dose > 15 g
facteurs qui font baisser seuil de toxicité Tylenol
– Prise chronique d’alcool
– Prise concomitante de certains
médicaments (ex.: isoniazide,
phénytoïne)
– Jeûne (car stock moins grand de glutation)
facteurs qui font changer les niveaux sanguins d’acétaminophène
– Influencés par la dose,
- le temps après l’ingestion
- la vidange gastrique
après combien de temps suite à un intoxication avec tylonol le pronostic devient défavorable si pas allé à l’hôpital
Présentation à l’hôpital > 16 heures après la prise ou administration de l’antidote retardée = prédicteurs d’un pronostic défavorable
limiter la dose de Tylenol à combien chez pt avec cirrhose
limiter dose tylenol à 2g/j chez pt avec cirrhose avancée
cytochrome qui métabolise Tylenol en métabolite toxique
2E1
qu’est-ce que le CYP2E1 fait au Tylenol
le métabolise en Métabolite hydroxylé toxique (NAPQI)
Métabolite hydroxylé toxique (NAPQI) devient quoi
- Conjugués du glutathion (non toxiques) (normalement ça fait ça)
- Liaison covalente aux macromolécules hépatocytaires (arrive si prise à jeun ou prise trop grande)
antidote intoxication Tylenol
N-acetyl-cysteine
comment prévenir l’hépatotoxicité à l’acétaminophène
- Enseignement aux patients: Sur les facteurs de risque qui diminuent le seuil de toxicité
- Diminuer la dose journalière à 2 g/jour:
– Gros buveurs
– Pendant un jeûne
– Si associé à certains
médicaments
– En présence de cirrhose avancée - Diminuer le risque de conséquences mortelles si prise dans un but de suicide:
– Diminuer la taille des formats disponibles sur le marché (plaquettes plutôt que pots)
– Acétaminophène derrière le comptoir
tests hépatiques qui changent lors d’hépatite par cytolyse
- ALAT (ALT) = alanine aminotransférase
- ASAT (AST) = aspartate aminotransférase
aug des 2
tests hépatiques qui changent lors de cholestase
- BT (BILI) = bilirubine totale
- PAL (PA) = phosphatase alcaline
- g-GT = gammaglutamyl transférase
test hépatiques qui changent lors d’hépatite avec problème de la fonction de synthèse
- albumine (dim)
- INR (aug)
comment classifier les atteintes hépatiques médicamenteuses
- Mesure du rapport ALT/PAL en multiple de la limite supérieure des valeurs usuelles
- si R plus grand que 5 = atteinte aiguë cytolytique
- si R entre 2 et 5 = atteinte aiguë mixte
- si R plus plus petit que 2 = atteinte aiguë cholestatique
présentation clinique atteintes cytolytiques
- asymptomatiques ou révélées par des symptômes tels asthénie, anorexie, vomissements, fièvre, dlr à l’hypochondre droit
- ictère pas toujours présent
- si hépatite grave : ictère, encéphalopathie, troubles de la coagulation
présentation clinique atteinte cholestatiques
- ictère
- prurit
Hépatotoxicité à l’isoniazide
- aug mineure des aminotransférases chez 10–20% des patients se résolvant spontanément : hépatotoxicité significative 1-2 % patients
signe avant-coureur hépatotoxicité à l’isoniazide
chez ~ 1/3 des patients
(ex: malaise, fatigue, anorexie, nausées, vomissements)
facteurs de risque hépatotoxicité à l’isoniazide
- âge > 35 ans
- consommation régulière d’alcool
- usage concomitant de rifampicine
- hépatites B ou C particulièrement lorsque co-infection VIH
quand cesser isoniazide pour hépatotoxicité
- si INH si ALT > 3 N + symptômes d’hépatite ou ictère
ou - si ALT > 5 N en l’absence de symptômes
hépatotoxicité des statines
- aug asymptomatique
des aminotransférases (ALT > 2-3 N) : - survient dans les 12 premières semaines de traitement
- s’améliore souvent spontanément malgré la poursuite du médicament
- Insuffisance hépatique aiguë rare
- Suivi périodique des aminotransférases :
- diminuer la dose ou cesser si aug AST
ou ALT > 3 N
Hépatotoxicité des produits naturels
- Auto-médication fréquente et réputation d’innocuité
- Beaucoup de publicité et absence de contrôle sur les ventes via Internet
- Peu de réglementation sur les produits en vente
- Préparations contenant de nombreux constituants
- Présence possible de contaminants
- Lien de causalité plus difficile à établir (imputabilité):
– Prise de plusieurs produits
– Prise irrégulière
– On ne connaît pas toujours tous les constituants
que doit-on exclure lors du diagnostic d’hépatite médicamenteuse
- Alcool
- Hépatite auto-immune
- Hépatite virale (A,B,C,E)
- Maladie métabolique (maladie de Wilson, hémochromatose, déficit alpha-1-antitrypsine)
- Maladie des voies biliaires
- Lésions vasculaires (Budd-Chiari, maladie veino-occlusive, thrombose de la veine porte)
facteurs de risque hépatotoxicité médicamenteuse (8)
- âge
-sexe - associations médicamenteuses
- statut nutritionnel
- maladies associées
- facteurs environnementaux
- maladie hépatique pré-existante
- prédisposition génétique
influence âge sur hépatite médicamenteuse
– aug âge:= aug fréquence et sévérité des hépatites Rx (ex.: isoniazide, nitrofurantoïne)
– Enfants: aug toxicité à l’acide valproïque et aux salicylates
influence sexe sur hépatite médicamenteuse
– Femmes > hommes
– Exception: amox clavulanate/azathioprine plus fréquent chez l’homme
influence associations médicamenteuses sur hépatite médicamenteuse
– Rifampicine + isoniazide (aug toxicité à l’INH)
– isoniazide + acétaminophène
– Ac. valproïque: hépatoxicité augmentée si associé avec d’autres anti-épileptiques