Matoori + IPP Flashcards
cellules dans Crypte muqueuse de l’estomac
Ø cellules pariétales
§ HCl
§ facteur intrinsèque
Ø cellules principales
§ pepsinogène
Ø cellules ECL
§ histamine (rôle paracrine)
Ø cellules calciformes de l’épithélium
§ mucus
§ HCO3-
Cellules pariétales 2 états
Etat non stimulé : vésicules
riches en H+,K+-ATPase avec un
pH luminal très bas (pH 0.8)
Stimulation : incorporation à la
membrane plasmique de
vésicules riches en H+,K+-ATPase (secretion de l’acide
L’activation des récepteurs H1 par l’histamine entraine
Ø contraction des muscles lisses bronchiques
§ bronchoconstriction
Ø contraction des muscles lisses vasculaires
Ø libération de NO des cellules endothéliales vasculaires
§ vasodilatation ou vasoconstriction
Ø contraction des cellules endothéliales capillaires
§ augmentation de la perméabilité vasculaire
§ oedème
Ø stimulation de fibres afférentes nerveuses
§ Prurit, nausée
Ø favorise l’éveil
L’activation des récepteurs H2 par l’histamine entraine
Ø augmentation de la sécrétion d’HCl
Ø diminution de la libération d’histamine par les mastocytes
Ø relaxation des muscles lisses vasculaires et non vasculaires
Ø augmentation de la contractilité et de la fréquence cardiaque
H2 SNC
Au SNC, les récepteurs H2 sont les principaux récepteurs postsynaptiques des
neurones histaminergiques
Ø les neurones histaminergiques sont impliqués dans la régulation du sommeil, du rythme circadien, de l’apprentissage et la mémoire, la thermorégulation, etc.
Les récepteurs H3
Ø principaux auto-récepteurs présynaptiques inhibiteurs aux niveau du SNC
§ le blocage des récepteurs H3 augmente la transmission histaminergique
Ø présents au niveau des cellules ECL
§ diminuent la libération d’histamine
H4
impliqués dans la maturation et le chimiotactisme des leucocytes
§ récepteur pro-inflammatoire
régulateur acidité CELLULES ECL
Gastrine stimule la libération d’histamine
antagonistes H2 fonctionnement
Antagonistes des récepteurs H2
bloquent l’action de l’histamine cellules pariétales
Bloquent la stimulation de la sécrétion d’HCl par l’histamine
Ø antagoniste compétitif des récepteurs H2
EFFETS DES ANTAGONISTES H2
Sécrétion d’HCl inhibée de 60 à 70 %
Ø histamine responsable de la
production basale d’HCl
Ø anti-H2 sont plus efficaces pour inhiber la sécrétion nocturne et à jeun que lors des repas
L’augmentation de pH gastrique est un stimulus pour la sécrétion de gastrine
Ø les anti-H2 augmentent la libération de gastrine (moins importante qu’avec les IPP)
TOLÉRANCE ET EFFET REBOND Anti-h2
Tolérance peut apparaitre très rapidement (après 3 jours)
Ø hypersécrétion réflexe de gastrine, ce qui entraine une plus grande quantité d’histamine
Effet rebond possible
Ø dû à l’hypersécrétion de gastrine
MÉCANISME D’ACTION DES IPP
Pro-médicaments inactifs à pH neutre, mais activés à pH acide
Ø formulations entéro-solubles ou protecteur contre l’acidité
Ø le pro-médicament est absorbé par l’intestin
Ø diffuse dans les canalicules sécrétoires
Ø deviennent protonisés en milieu acide
§ emprisonnement de la forme protonisée
§ transformation du pro-médicament en un sulfénamide (forme active)
§ Inactivation de la H+,K+-ATPase
Transformation du pro-médicament en un sulfénamide
(forme active)
Type IPP
dexlansoprazole (dexilant)
esoméprazole (nexium)
lansoprazole (prevacid)
oméprazole (losec)
pantoprazole (pantoloc)
rabéprazole (pariet)
Durée action IPP
> 24 heures tous sauf oméprazole (ad 72 h)
IPP ET CHIRALITÉ
LOSEC® : R,S-oméprazole
NEXIUM® : S-oméprazole
PREVACID® : R,S-lansoprazole
DEXILANT® : R-lansoprazole
Ø aucune différence dans la capacité d’inhiber les PP entre les enantiomères R et S des IPP
Ø certaines différences PK (métabolisme) peuvent expliquer la différence d’efficacité entre les enantiomères R et S
EFFETS DES IPP
Inhibition de l’ordre de 90% de la sécrétion d’HCl à jeun et lors des repas.
v Les IPP produisent une
hypergastrinémie
Ø plus importante qu’avec les
antagonistes des récepteurs H2
Début d’action / effet max IPP
Toutes les H+,K+-ATPases ne seront pas inhibées dès la première prise d’IPP
L’effet maximal sera atteint après quelques jours de traitement
EFFETS REBONDS IPP
Les patients qui cessent de prendre des IPP peuvent éprouver des brûlements d’estomac
Ø hypersécrétion d’HCl
Ø possible également avec les anti-H2
v Mécanisme probable :
Ø augmentation du pH
Ø diminution de somatostatine
Ø augmentation de gastrine
Ø à l’arrêt du Tx
§ la gastrine élevée va provoquer une
hypersécrétion d’HCl
Antiacides type
- Al(OH)3
- Mg(OH)2
- CaCO3
- NaHCO3
Antiacides
Bases qui neutralisent l’acidité gastrique
Bon-marché, accessible et effets rapides
Efficacité limitée
Ordre de puissance antiacide
CaCO3 > NaHCO3 > Mg(OH)2 > Al(OH)3
Causes flatulences antiacides
C02 responsable d’éructation ou de flatulences (souvent siméthicone ajoutée)
CaCO3 et NaHCo3
AGENTS MUCOPROTECTEURS type
agents protecteurs de la muqueuse:
- acide alginique
- sucralfate
- bismuth
Sucralfate (Sulcralte®)
complexe d’octasulfate de sucrose et d’hydroxyde d’aluminium (Al(OH)3)
Ø à pH inférieur à 4
§ forme un polymère visqueux qui adhère aux ulcères et à la muqueuse gastrique endommagée
§ pour une période pouvant atteindre 6 heures
Ø peut également stimuler la production locale de prostaglandines
Alginate de sodium
polysaccharide hydrophile naturel extrait des algues brunes
Formation d’un hydrogel dans l’estomac qui couvre la muqueuse (barrière)
diminue le contact de l’HCl avec la muqueuse
Bismuth (Pepto-Bismol®)
administré sous forme de sel (subsalicylate de bismuth)
§ salicylate est rapidement absorbé (anti-inflammatoire)
§ bismuth demeure (à 99%) dans la lumière du tractus
GI
Ø Bismuth recouvre les ulcères et les régions endommagées
de la muqueuse gastrique
§ Favorise la formation de mucine et bicarbonate
Ø le bismuth possède une certaine activité antibactérienne
Effet agents mucoprotecteurs
créent une barrière protectrice
les prostaglandines activent les récepteurs PG
dimineunt la sécrétion d’HCL
augmentent kes sécrétions protectrices
Misoprostol effet
Ø sur la cellule épithéliale:
§ augmente la production de mucus
§ augmente la sécrétion de HCO3-
Ø sur la cellule pariétale:
§ diminution de la sécrétion d’HCl
Ø autres effets au niveau du système GI
§ augmentation des sécrétions et de la motilité intestinale
§ expliquent l’incidence très élevée de diarrhée (dose-dépendante)
Ø au niveau de l’utérus
§ stimulation des contractions utérines
§ effet abortif
CONTRÔLE NERVEUX DU SYSTÈME GI
entre les muscles longitudinaux
plexus myentérique (de Auerback)
et les muscles circulaires
plexus sous-muqueux (de Meissner)
dans la sous-muqueuse
SYSTÈME NERVEUX MYENTÉRIQUE
Péristaltisme : mouvement du contenu intestinal
v Distension de la paroi
Ø libération de 5-HT par les cellules entérochromaffines (EC)
Ø activation des récepteurs 5-HT1P (et 5-HT4 présynaptiques) des neurones afférents
intrinsèques (IPAN)
§ libération d’ACh et de calcitonin gene-related
peptide
§ stimulation du motoneurone entérique (ENS); péristaltisme
Ø activation des récepteurs 5-HT3 des neurones afférents (nerf vague)
§ Excessif : nausée et vomissements
agents prokinétiques SYSTÈME NERVEUX ENTÉRIQUE pharmacologie
Les agents bloquent les inhibiteur de dopamine (donc active)
ANTAGONISTES DOPAMINERGIQUES rx disponibles
métoclopramide et domperidone, cisapride
Métoclopramide effet
antagoniste compétitif dopaminergique D1 et D2
§ périphérique et central
Ø agoniste 5-HT4, antagoniste 5-HT3 central
§ augmente la motilité du tractus GI, de l’oesophage jusqu’au duodénum
§ augmente le tonus du sphincter oesophagien inférieur
o accélère la vidange gastrique et le transit dans l’intestin grêle
o diminue le reflux vers l’oesophage
§ très peu d’effet sur les sécrétions gastriques
§ très peu d’effet sur la motilité du colon
métoclopramide E2 et interaction
effets secondaires :
§ hyperprolactinémie
o galactorrhée, gynécomastie
§ symptômes extrapyramidaux
o dystonie, symptômes Parkinson-like
interactions médicamenteuses :
§ diminue le temps de transit gastrique
o peut influencer la biodisponibilité de certains médicaments, soit en l’augmentant, soit en la diminuant
Dompéridone
effets pharmacologiques :
§ antagoniste dopaminergique périphérique (D2)
o même effets gastro-intestinaux que la métoclopramide
§ pas d’effet sur la motilité du colon