UA 8 Flashcards

1
Q

Seulement X des individus ont seulement des symptômes oculaires

A

6%

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Q

Physiopathologie

A

Réaction allergique de type I
* Même physiopathologie que la rhinite allergique

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3
Q

Étiologie Conjonctivite saisonnière

A

Pollen
Ø Mêmes allergènes qu’en rhinite allergique

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4
Q

Étiologie Conjonctivite pérenne

A
  • Acariens
  • Squames animaux
  • Coquerelles
  • Moisissures
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5
Q

Symptômes initiaux

A
  • Prurit
  • Larmoiements
  • Rougeur, injections conjonctivales
  • Chémosis (Gonflement œdémateux de la conjonctive)
  • Enflure des paupières
  • Shiners (apparence similaire à des cernes foncées)
  • Inconfort oculaire, sensation de corps étranger
  • Photophobie et vision brouillée en maladie sévère
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6
Q

Phase tardive

A
  • Persistance et chronicisation des symptômes
  • Écoulements des allergènes dans le nez
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7
Q

Diagnostic principalement clinique

A
  • Basé sur l’histoire et l’exclusion d’autres causes
    Ø Examen ophtalmique utile
  • Confirmation de l’allergène par test d’allergie possible
  • Test de provocation oculaire possible
    Ø Généralement en contexte de recherche
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8
Q

Évaluation en pharmacie (étape 1)

A

Exclure un signal d’alarme
* Douleur oculaire
* Vision brouillée
* Photophobie
* Utilisation de verres de contact
* Atteinte périoculaire ou de la cornée
(Implique généralement une consultation urgente chez l’optométriste ou le médecin)

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9
Q

Évaluation en pharmacie (étape 2)

A

Évaluation des 7 dimensions des symptômes
* Trouver un ¨pattern¨
* Chercher un allergène
* Exclure une atteinte infectieuse ou irritative
* Conjonctivite bactérienne ou virale
* Irritants: fumée, chlore, produits chimiques, climatisation, etc.
Il faut que ça démange et que les deux yeux soient atteints!

(tableau diapo 10 montre des exemples)

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10
Q

Mesures non-pharmacologiques

A
  • Éviter les allergènes
    Ø Revoir UA7 au besoin
  • Protection oculaire
  • Compresses froides
  • Ne pas se frotter les yeux J
  • Favoriser des lentilles cornéennes jetables
  • Lubrification de l’oeil
    Ø Limiter l’utilisation de substances pouvant causer de la xérophtalmie
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11
Q

Xérophtalmie iatrogénique (sècheresse oculaire) (cause)

A

Toute substance possédant des effets anticholinergiques
Ø Antidépresseurs: tricycliques (ex: amitriptyline), IMAO, ISRS (ex: paroxétine)
Ø Antiparkinsoniens: anticholinergiques (benztropine, procyclidine)
Ø Antihistaminiques: anti-H1 1ère génération
Ø Antipsychotiques (ex: olanzapine, quétiapine)
Ø Antimuscariniques: agents anti-incontinence (ex: oxybutinine, solifénacine), antimuscariniques inhalés (ex: tiptropium)

Face à une nouvelle plainte, toujours vérifier si une substance peut être en cause

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12
Q

Larmes artificielles

A
  • Lubrification de l’oeil et rinçage des allergènes
  • Des tonnes de produits disponibles en vente libre
    Ø Certains produits plus irritants que d’autres
    Ø Éviter les produits avec des agents de conservation si utilisation chronique
  • Identifier quelques produits intéressants à la pharmacie
    Assurez-vous de lire l’article en référence sur les préparations ophtalmiques
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13
Q

Traitement pharmacologique: Critères de sélection

A

ØEfficacité
ØInnocuité
ØInteractions
ØComorbidités
ØPosologie et aspects pratiques
ØPrix
ØPriorités et préférences du patient

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14
Q

Traitements pharmacologiques

A
  • Vasoconstricteurs ophtalmiques
  • Antihistaminiques
  • Stabilisateurs des mastocytes
  • Agents multimodaux
  • Anti-inflammatoires non stéroïdiens ophtalmiques
  • Corticostéroïdes ophtalmiques
  • Immunothérapie

Les corticostéroïdes intranasaux et les antagonistes des récepteurs aux leucotriènes peuvent améliorer les symptômes oculaires

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15
Q

Vasoconstricteurs ophtalmiques

A
  • Agonistes alpha-adrénergiques
  • Plusieurs agents disponibles: nafazoline, tétrahydrozoline, oxymétazoline
    Ø Disponibles en vente libre seuls ou en combinaison avec un anti-histaminique
  • Efficacité limitée à la rougeur, l’oedème et l’écoulement
    Ø Peu ou pas d’impact sur le prurit
    Ø Effet rapide, mais de courte durée
  • Effets indésirables: irritation, hyperémie rebond, mydriase
  • Contre-indiqués en glaucome à angle fermé
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16
Q

Antihistaminiques oraux

A

Ø Utiles si symptômes pas seulement oculaires
Ø Attentionàxérophtalmie avec les anti-H1 de 1ère génération

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17
Q

Antihistaminiques ophtalmiques (phéniramine)

A

Ø En vente libre en combinaison avec vasoconstricteurs
Ø Effet limité aux symptômes oculaires
Ø Effet rapide (5-15 minutes)
Ø Courte durée d’action (utilisation QID)

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18
Q

Stabilisateurs des mastocytes

A
  • Inhibent la dégranulation des mastocytes
  • Un seul produit en vente libre: cromoglycate sodique
    Ø Lodoxamide sous ordonnance
  • Aucun effet sur les symptômes déjà présents
    Ø Utilisation régulière plusieurs fois par jour nécessaire
    Ø Initiation 10-14 jours avant l’exposition optimale
  • Effets indésirables: céphalées, irritation, congestion nasale et goût désagréable

Très peu pratique comme produit

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19
Q

Agents multimodaux

A
  • Propriétés antihistaminiques et stabilisatrices des mastocytes
    Ø Olopatadine, kétotifène, bépopastine
  • Efficacité bien démontrée
    Ø Effet rapide et long
    Ø Utilisation uniquotidienne possible pour l’olopatadine
  • Effets indésirables possibles
    Ø Céphalées, irritation, dysgueusie
    Ø Généralement bien tolérés

Seulement sous ordonnance et non couverts par la RAMQ (Olopatadine 0,2% générique∽30$ pour 2,5ml)
Étude développée dispo 22

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20
Q

Corticostéroïdes ophtalmiques

A
  • Inhibent la production de médiateurs inflammatoire, la prolifération des mastocytes et la réponse immunitaire
  • Efficaces mais tolérance non favorable
    Ø Augmentation de la pression intraoculaire (glaucome)
    Ø Augmentation du risque de cataractes
    Ø Augmentation du risque d’infection
  • Parfois utilisés à court terme en ajout à un autre traitement
    Ø Si utilisé, le loteprednol (Alrex ou Lotemax) favorisé car données d’efficacité et risque moindre d’effets indésirables
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21
Q

Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) ophtalmiques

A
  • Inhibent la production de prostaglandines
  • Aucun AINS opht. officiellement indiqués en conjonctivite allergique au Canada
  • Moins efficace que les agents multimodaux
  • Rarement utilisés, parfois en ajout à un autre traitement à court terme
  • Effets indésirables: irritation, rarement kératite ou ulcération cornéenne
22
Q

Immunothérapie

A
  • Seul traitement pouvant modifier le cours de la maladie
    Ø Même principe qu’en rhinite allergique
    Ø Immunothérapie ophtalmique existe mais non approuvée au Canada
23
Q

Agents biologiques

A
  • Même principe qu’en rhinite allergique
    Ø Omalizumab étudié mais non approuvé
24
Q

Pédiatrie

A

Ø Antihistaminiques oraux indiqués en bas âge (voir UA 7)
Ø Olopatadine et kétotifène indiqués >3 ans

25
Q

Grossesse

A

Ø Antihistaminiques oraux possibles (voir UA 7)
Ø Olopatadine et kétotifène possibles

26
Q

Suivi

A
  1. Efficacité
    * Soulagement des symptômes
    * Diminution des impact sur la qualité de vie
    * Normalisation de la productivité
  2. Tolérance
    * Selon le produit
  3. Observance
    * Prise régulière si indiquée
    * Méthode d’utilisation du produit
27
Q

Signaux d’alarme conjonctivite allergique

A

Si altération de la vision: urgence
Photophobie
Si ils ont mal à l’oeil

28
Q

Kératoconjonctivite vernale

A

Forme sévère de réaction allergique qui affecte principalement les jeunes hommes. Elle se présente généralement au printemps, mais des exacerbations aigues peuvent se présenter après l’exposition à l’allergène. Elle affecte plus souvent les régions avec un climat chaud. Dans la kératoconjonctivite, il y a une
augmentation des cellules caliciformes provoquant une augmentation de la sécrétion de mucus. Les symptômes sont un prurit intense, rougeur de la conjonctive et présence importante de mucus. Il peut y avoir présence d’hypertrophie papillaire sur la paupière
supérieure. S’il y a kératite, de la douleur, la photophobie et la perte de vision peuvent être présentes.

29
Q

kératoconjonctivite atopique

A

maladie inflammatoire chronique affectant les
jeunes adultes. Il y a une diminution des cellules caliciformes entrainant de la sécheresse oculaire. Elle se présente généralement avec des dermatites atopiques au niveau des paupières et peuvent s’étendre au pourtour de l’oeil. Les symptômes sont le prurit et les rougeurs pouvant mener à la cicatrisation et une opacification de la cornée. Il peut y avoir une hypertrophie papillaire surtout pour la paupière inférieure. La kératoconjonctivite atopique peut mener à une baisse ou perte de la vision provenant de défauts de l’épithélium de la cornée, des cataractes, des cicatrices de la cornée ou des kératites superficielles. Comme dans la dermatite atopique, la réaction est médiée par les lymphocytes T.

30
Q

dermatoconjonctivite de contact

A

causée par un irritant exogène tel que des collyres ophtalmiques, une solution de rinçage pour lentilles cornéennes ou des produits cosmétiques. Il s’agit d’une réaction purement de type IV. Se présente typiquement comme une dermatite extrêmement prurigineuse des paupières. Des petites vésicules et du larmoiement sont présents. Les paupières sont rouges et oedématiées.

31
Q

conjonctivite papillaire géante

A

réaction mixte provenant d’une irritation mécanique et allergique. Elle est déclenchée par la présence d’une lentille cornéenne, des prothèses oculaires ou des points de suture. Elle est plus fréquente chez les porteurs de
lentilles cornéennes souple que rigide. Les personnes qui dorment avec leur lentille cornéenne sont plus à risque. Les personnes qui remplacent leur lentille aux 4 semaines ou plus ont plus de risque que ceux qui les remplacent chaque 3 semaines ou moins. Les symptômes débutent généralement comme une sensation de corps étranger dans l’oeil, prurit, inconfort au moment de l’installation de la lentille, production de mucus et vision embrouillée. Les paupières sont généralement rouges, enflée, et avec des signes d’inflammation. Les papilles géantes sont plus petites et réparties plus uniformément que
dans la kératoconjonctivite vernale. Il y a hyperémie et production de mucus.

32
Q

Quels sont les signes ou symptômes devant mener à une consultation médicale urgente ?

A

Douleur oculaire significative, photophobie significative,vision embrouillée ou perte de la vision non soulagée par le clignement des yeux, conjonctivite chez un porteur de lentille cornéenne, atteinte de la cornée (vésicules, ulcération, opacité), chirurgie ophtalmique récente

33
Q

Nommez des méthodes non pharmacologiques dans le traitement des maladies allergiques de l’œil.

A
  • Compresse d’eau froide
  • Instillation de larmes artificielles
  • Réduire l’exposition à l’allergène (mesures vues en rhinite allergique + lunette protectrices ou lentilles cornéennes jetables)
34
Q

Carboxyméthylcellulose

A

Agent viscosifiant.
Les viscosifiants permettent la liaison entre les molécules afin d’obtenir une préparation qui persistera plus longtemps à la surface de l’oeil, au lieu d’être rapidement drainée par les canaux lacrymaux. L’augmentation de la viscosité permet d’élever la durée de rétention des larmes et de protéger la surface de l’oeil. Ainsi, ces agents constituent en soi un soutien dans la composition de la goutte ainsi qu’un principe actif par leur action hydratante

35
Q

Huile minérale

A

lubrifiant.
Les lubrifiants contribuent à former un mince film de matériel, évitant ainsi le frottement et l’irritation, et diminuant la vitesse d’évaporation du film lacrymal à la surface de l’oeil.

36
Q

Chlorure de benzalkonium

A

agent de conservation de type détergent
Le chlorure de benzalkonium solubilise la membrane bactérienne mais présente une certaine cytotoxicité au niveau de la cornée. C’est l’agent de conservation le plus utilisé mais il peut causer une certaine irritation. Chez les patients ayant des symptômes modérés ou sévères, il est conseillé d’éviter cet agent. Le chlorure de benzalkonium a aussi tendance à s’accumuler dans le polymère des lentilles cornéennes. Il est donc suggéré d’enlever ces
dernières lors de l’instillation des gouttes et de les remettre seulement après un délai de 15 minutes.

37
Q

Purite

A

agent de conservation de type oxydatif
Le complexe chlorite de sodium (Purite) est un agent de conservation qui inhibe la
prolifération bactérienne à l’intérieur du contenant mais qui se dégrade à la lumière
ultraviolette en ions chlorures et en eau. Le fait que ce type d’agent de conservation se
dissout ou disparaît lors de l’instillation assure un effet beaucoup moins irritant.

38
Q

Monsieur D.P. vous consulte à la pharmacie. Il a 56 ans et il est atteint de la maladie de Parkinson qui affecte sa dextérité manuelle et de dépression. Il est fumeur et n’a pas d’animal domestique. Il vous affirme que ses yeux le font souffrir tout au long de l’année, mais ses symptômes sont plus sévères ces derniers mois depuis qu’il ne peut plus sortir de chez lui à cause de la COVID-19. Il décrit de la rougeur aux deux yeux, une légère sensation de brulure, des larmoiements et énormément de prurit. Ses symptômes sont dérangeants et si intenses qu’ils l’empêchent de s’adonner à son activité préférée, la lecture.
Il prend les médicaments suivants :
* Levo-dopa/carbidopa125m-25mgQID
* Procyclidine 2,5mg PO QID
* Paroxétine 30 mg DIE
* Lorazepam 1mg BID PRN

  1. Quelles questions allez-vous lui poser pour évaluer les 7 dimensions de ses symptômes?
A
  1. Qualité et quantitéà Décrivez-moi vos symptômes en détails. Quelle est l’intensité du
    prurit?
  2. Localisation à L’atteinte est-elle similaire aux deux yeux? Avez-vous des symptômes
    aux paupières ou autour des yeux?
  3. Durée à Depuis quand avez-vous ces symptômes? Sont-ils présents toute la
    journée?
  4. Contexte d’apparition à Avez-vous identifié quelque chose de nouveau ou qui a
    changé dans vos habitudes ou votre environnement lorsque les symptômes ont
    débuté?
  5. Facteurs aggravants ou atténuants à Est-ce qu’il y a des moments ou des éléments
    qui aggravent ou améliorent vos symptômes? Avez-vous essayé quelque chose pour
    vous soulager?
  6. Signes et symptômes associés à Avez-vous d’autres symptômes? Avez-vous des
    symptômes au niveau nasal, de la bouche ou de la gorge?
39
Q

Monsieur D.P. vous consulte à la pharmacie. Il a 56 ans et il est atteint de la maladie de Parkinson qui affecte sa dextérité manuelle et de dépression. Il est fumeur et n’a pas d’animal domestique. Il vous affirme que ses yeux le font souffrir tout au long de l’année, mais ses symptômes sont plus sévères ces derniers mois depuis qu’il ne peut plus sortir de chez lui à cause de la COVID-19. Il décrit de la rougeur aux deux yeux, une légère sensation de brulure, des larmoiements et énormément de prurit. Ses symptômes sont dérangeants et si intenses qu’ils l’empêchent de s’adonner à son activité préférée, la lecture.
Il prend les médicaments suivants :
* Levo-dopa/carbidopa125m-25mgQID
* Procyclidine 2,5mg PO QID
* Paroxétine 30 mg DIE
* Lorazepam 1mg BID PRN

  1. Quels sont selon vous les allergènes en cause les plus probables?
A

Comme les symptômes n’ont pas de caractère saisonnier, qu’ils sont pires lorsque le patient est à l’intérieur et qu’il ne possède pas d’animal, une conjonctivite allergique aux acariens ou aux moisissures semblent la plus probable

40
Q

Monsieur D.P. vous consulte à la pharmacie. Il a 56 ans et il est atteint de la maladie de Parkinson qui affecte sa dextérité manuelle et de dépression. Il est fumeur et n’a pas d’animal domestique. Il vous affirme que ses yeux le font souffrir tout au long de l’année, mais ses symptômes sont plus sévères ces derniers mois depuis qu’il ne peut plus sortir de chez lui à cause de la COVID-19. Il décrit de la rougeur aux deux yeux, une légère sensation de brulure, des larmoiements et énormément de prurit. Ses symptômes sont dérangeants et si intenses qu’ils l’empêchent de s’adonner à son activité préférée, la lecture.
Il prend les médicaments suivants :
* Levo-dopa/carbidopa125m-25mgQID
* Procyclidine 2,5mg PO QID
* Paroxétine 30 mg DIE
* Lorazepam 1mg BID PRN

Quelles interventions allez-vous lui proposez pour améliorer le contrôle de ses symptômes?

A
  1. Éviter l’exposition au allergènes :
    a. Excréments d’acariens
    i. Housse de matelas ou d’oreillers anti-acariens
    ii. Éviter les tapis
    iii. Nettoyage de la literie à l’eau chaude et des surfaces
    iv. Filtres HEPA
    v. Maintenir un niveau d’humidité à l’intérieur <50%
    vi. Insecticides
    b. Moisissures
    i. Maintenir un niveau d’humidité à l’intérieur <50%
    ii. Nettoyage
    iii. Plantes intérieures
    iv. Éviter contact avec terre, compost, feuilles d’arbre, etc.
  2. Éviter les irritants : fumée
  3. Éviter la prise de produits anticholinergiques pouvant exacerber la xérophtalmie
    - Paroxétine : possible de proposer un changement au médecin traitant pour un
    antidépresseur moins anticholinergique.
    - Procyclidine : possible de proposer de changer l’anticholinergique pour un traitement
    d’une autre classe pharmacologique contre la maladie de Parkinson.
  4. Traitement symptomatique non-pharmacologique
    a. Larmes artificielles. Attention à la capacité du patient à s’administrer des gouttes
    dans les yeux avec ses symptômes de Parkinson. Il existe des dispositifs pour aider
    les patients ayant des problèmes de dextérité.
  5. Traitements pharmacologiques
    UdeM, Faculté de pharmacie, 2023 - 6 - v2304 PHA1180 – UA 8
    a. Antihistaminique oral de 2ème génération possible. Intérêt d’un produit en comprimé
    vs administration de gouttes. Prise une fois par jour, abordable. Disponibles en vente
    libre.
    b. Agent multimodal intéressant pour efficacité, délai d’action et tolérance, utilisation
    Die, mais nécessite une ordonnance donc communication avec prescripteur
    nécessaire.
41
Q

Quels sont les critères d’exclusion de la garderie suivant un diagnostic de conjonctivite

A

Selon le Comité de prévention des infections en service de garde et écoles du Québec 2019, un diagnostic de conjonctivite infectieuse ne justifie pas le retrait du milieu. L’application d’un antibiotique ophtalmique diminue cependant le risque de transmission lors d’une conjonctivite bactérienne. Pour la conjonctivite virale, aucun traitement de première ligne ne permet de diminuer la transmission

42
Q

Quel est l’âge minimal à partir duquel nous pouvons prendre en charge un patient pour une conjonctivite ?

A

Il n’y a pas d’âge minimal défini dans la littérature pour traiter une conjonctivite en pharmacie. Par contre, il faut tenir en compte différents éléments. D’abord, chez les enfants de <6-12 mois, la cause la plus fréquente de conjonctivite est une obstruction du canal nasolacrymal. En effet, le canal lacrymal des jeunes bébés est immature dans les premiers mois de vie. Le traitement avec un antibiotique ophtalmique n’est pas la solution ici. Il faut plutôt procéder à un nettoyage oculaire avec un linge propre et humide puis faire un léger massage avec l’index en partant du coin supérieur de l’œil et en descendant vers la base du nez. Ensuite, le Polysporin en gouttes (polymyxine B / gramicidine) n’est pas indiqué chez les enfants de <6 ans sans recommandation du médecin sur le site de la compagnie. Cependant, sur le produit, il est indiqué qu’il peut être utilisé à tout âge dans un contexte de conjonctivite. Le dernier point à considérer est que le Polysporin doit être administré QID et le format en gouttes est plus difficile à appliquer chez des jeunes enfants que l’onguent. Certaines garderies pourraient ne pas vouloir appliquer le produit durant la journée ou certains parents pourraient avoir de la difficulté à appliquer le produit QID. Dans ces cas, il serait intéressant d’opter pour l’érythromycine en onguent qui est BID. Comme l’érythromycine est en annexe 1, il doit être prescrit par un médecin ou un optométriste. Cependant, certaines pharmacies communautaires ont des ordonnances collectives leur permettant de prescrire ce type de produit.

43
Q

onguents oculaires

A

est le véhicule préféré la nuit, car sa grande viscosité fournit une meilleure hydratation et a un temps de contact prolongé avec la surface de l’œil Cependant, la pommade brouille temporairement la vision et ne doit pas être conseillée avant de vaquer à des activités nécessitant une bonne vision

44
Q

gel oculaire

A

par rapport à une solution, a aussi une plus longue durée de contact avec la surface de l’œil. Les gels ophtalmiques permettent la libération de médicaments par diffusion après la dégradation des polymères solubles contenus dans celui-ci

45
Q

suspension ophtalmique

A

suspension, quant à elle, nécessite d’être agitée avant son utilisation et a des propriétés pharmacocinétiques semblables à la solution. Les suspensions en vente libre sont plutôt rares, on les retrouve davantage dans les préparations ophtalmiques sur ordonnance

46
Q

solution ophtalmique

A

véhicule le plus couramment utilisé, mais c’est aussi celui qui reste le moins longtemps à la surface de l’œil

46
Q

solution ophtalmique

A

véhicule le plus couramment utilisé, mais c’est aussi celui qui reste le moins longtemps à la surface de l’œil

47
Q

quels ingrédients on doit chercher dans des larmes artificielles

A

à base de CMC, à base de HPMC ou à base d’acide
hyaluronique
Ce sont ces ingrédients
qui assureraient le confort aux patients

48
Q

chlorure de benzalkonium (BAK)

A

perturbe la membrane cellulaire bactérienne en raison des charges sur cette molécule. C’est l’agent le plus commun, malgré sa réputation d’agent le plus cytotoxique pour l’épithélium cornéen. Il aide également à la pénétration des agents actifs en perturbant les jonctions de l’épithélium à la surface de l’œil. Chez les patients ayant des symptômes modérés ou sévères, il est conseillé d’éviter cet agent. Le BAK a aussi tendance à s’accumuler dans le polymère des lentilles cornéennes. Il est donc suggéré d’enlever ces dernières lors de l’instillation des gouttes et de les remettre seulement après un délai de 15 minute

49
Q

polyquaternium-1 (Polyquad)

A

une amine quaternaire similaire au BAK, mais beaucoup moins toxique, plus sécuritaire et mieux tolérée. De plus, il ne s’accumule pas dans les lentilles. Il peut donc être instillé tout en gardant les lentilles de contact.