UA 7 Flashcards
Âge du début des symptômes Rhinite Allergique
moins de 20 ans
Âge du début des symptômes Non Allergique
plus de 30 ans
Rhinite Allergique déclencheurs
exposition à un allergène
Rhinite Allergique symptômes
- éternuements (plus de 4 successifs)
- prurit
- rhinorrhée (aqueux)
-congestion nasale - écoulement post nasal
Rhinite Allergique variation saisonnière
possible
Rhinite Allergique histoire d’atopie
présent
Rhinite Allergique symptôme atopiques associés
- conjonctivite allergique
- dermatite atopique
Non Allergique déclencheurs
- odeur
- irritant
- température
- changement météorologique
- alcool
- aliment
Non Allergique symptômes
- congestion nasale
- rhinorrhée (clair ou muqueux)
- écoulement post nasal
- pression sinusal
- éternuement (moins de 4 successifs)
Non Allergique variations saisonnière
aucune même si les changements météorologiques peuvent être confondant
Non Allergique histoire d’atopie
absent
Non Allergique symptômes atypiques associées
aucune
Quels sont les principaux médiateurs chimiques impliqués dans la rhinite allergique
- histamine
- facteur d’activation plaquettaire
- leucotriène
- prostaglandine D2
- thromboxane A2
- facteurs de recrutement d’éosinophiles et de neutrophiles
- IL-4
- IL-5
- facteur de nécrose tumorale
effet histamine
o Augmente la production de mucus par les cellules épithéliales pulmonaires.
o Augmente la perméabilité vasculaire
o Cause une vasodilatation causant une extravasation des liquides dans les tissus
o Bronchoconstriction
effet facteur d’activation plaquettaire
o Bronchoconstriction via l’activation des muscles lisses
o Vasodilatation
o Activation des plaquettes et neutrophiles
effet leucotriène
o Bronchoconstriction
o Augmente la perméabilité
effet prostaglandins D2 pour rhinitis allergique
o Bronchoconstriction
o Toux
o Vasodilatation au niveau nasale et de la peau
Thromboxane A2 effet
o Bronchoconstriction
o Recrutement des neutrophiles
IL-4 effet
Stimule la différentiation des mastocytes
IL-5 effet
Production et prolongement de la survie des éosinophiles
facteur de nécrose tumorale effet
o Augmentation de la perméabilité vasculaire
o Augmente la migration des leucocytes
Phase de sensibilisation
Elle survient lors du premier contact de l’allergène avec l’individu prédisposé génétiquement. Il y a alors production d’anticorps IgE qui se fixent aux mastocytes et aux basophiles. Les personnes allergiques possèdent davantage de ces cellules et ces derniè res ont une ré activité plus grande
Phase de réaction précoce rhinite allergique
Lors du deuxième contact de l’individu sensibilisé à l’allergène, les mastocytes qui possèdent des réserves de mé diateurs chimiques vasoactifs (dont l’histamine, les leucotriè nes (LT)C4, LTD4, LTE4, les prostaglandines D2, tryptase et les kinines, etc.), libèrent rapidement en 30 à 90 minutes les médiateurs inflammatoires qu’ils avaient en réserve. Cette phase comporte les démangeaisons, les éternuements et les inconforts qui apparaissent quelques minutes après le contact avec l’allergène.
Phase tardive rhinite allergique
Elle apparaıt̂ 4 à 8 heures après l’exposition à l’allergène et est caractérisée par la migration de cellules inflammatoires (éosinophiles, monocytes, macrophages et basophiles). Elle survient chez environ 50% des patients souffrant de rhinite allergique. Elle est associée à une hyperréactivité aux irritants inhalés et aux allergè nes qui deviennent, à leur tour des dé clencheurs de la rhinite. Les symptô mes qu’elle confè re sont : l’hypersécrétion de mucus, une hypertrophie des glandes sous-mucosales et une congestion nasale.
signal d’alarme rhinite allergique
fièvre,
douleur ou pression au visage,
sécrétions mucopurulentes
Mr. Polarhume se présente à votre pharmacie en cette belle journée d’avril. Il a 22 ans et il est mécanicien dans le garage du quartier. Il fume un paquet de cigarette par jour. Il se plaint d’éternuements et d’écoulement nasal qui le dérange durant son travail et nuit à la qualité de son sommeil depuis quelques semaines. Il est confus parce que c’est pire quand il travaille au garage mais les symptômes sont aussi présents durant ses journées de congé. Il vous demande ce qu’il peut prendre pour soulager ses symptômes.
Quel problème de santé souffre M. Polarhume ? (Indiquer le déclencheur probable, la classification, diagnostic différentiel)
Classification : Possible rhinite allergique saisonnière persistante exacerbée par une exposition professionnelle à des irritants.
Déclencheur probable : Pollen d’arbre.
Irritants pouvant contribuer aux symptômes : Produits utilisés dans le garage, fumée liée au tabagisme.
Mr. Polarhume se présente à votre pharmacie en cette belle journée d’avril. Il a 22 ans et il est mécanicien dans le garage du quartier. Il fume un paquet de cigarette par jour. Il se plaint d’éternuements et d’écoulement nasal qui le dérange durant son travail et nuit à la qualité de son sommeil depuis quelques semaines. Il est confus parce que c’est pire quand il travaille au garage mais les symptômes sont aussi présents durant ses journées de congé. Il vous demande ce qu’il peut prendre pour soulager ses symptômes.
Quels sont vos objectifs thérapeutiques pour votre patient ?
Diminution des symptômes à un niveau satisfaisant, amélioration du sommeil et de la qualité de vie d’ici une semaine.
Limiter les effets indésirables et les interactions médicamenteuses.
Mr. Polarhume se présente à votre pharmacie en cette belle journée d’avril. Il a 22 ans et il est mécanicien dans le garage du quartier. Il fume un paquet de cigarette par jour. Il se plaint d’éternuements et d’écoulement nasal qui le dérange durant son travail et nuit à la qualité de son sommeil depuis quelques semaines. Il est confus parce que c’est pire quand il travaille au garage mais les symptômes sont aussi présents durant ses journées de congé. Il vous demande ce qu’il peut prendre pour soulager ses symptômes.
Quelles mesures pharmacologiques et non-pharmacologiques proposez-vous à votre patient ?
Mesures non-pharmacologiques : port du masque au travail si produits déclencheurs identifiés, cessation tabagique, suite à une activité extérieureàse changer et se laver, fermer les fenêtres, éviter de sécher les vêtements à l’extérieur, pas d’échangeur d’air intérieur-extérieur, suivre les indices pollen pour limiter les activités extérieures lorsque indice pollen élevé.
Traitements symptomatiques non-pharmacologiques : solution saline pour irrigation nasale.
Traitements pharmacologiques : corticostéroïdes intranasaux ou antihistaminiques de 2ème génération disponibles en vente libre à privilégier selon préférences du patient vu la persistance et l’étendue des symptômes. Un antihistaminique intranasal en combinaison avec un corticostéroïde pourrait aussi être une option mais ce sont des produits plus dispendieux et disponibles seulement sous prescription. Au besoin, le médecin traitant du patient pourrait être joint pour initier un tel traitement.
Sandrine, une femme âgée de 19 ans, vous consulte car elle développe des symptômes d’allergie quand elle va au chalet de ses parents. Chaque fois qu’elle s’y rend, c’est-à-dire environ 1 fois par mois, elle a le nez qui coule, les yeux rouges et la voix enrouée. Le chalet est situé sur le bord d’un lac magnifique. Il appartenait aux grands-parents de Sandrine. C’est un chalet en bois rond. Sandrine aime s’y retrouver pour faire du canot, de la reconnaissance des champignons et des baignades dans les chutes qui avoisinent le chalet. Elle prend du Claritin Allergie et Sinus 12h qui la soulage parfois mais pas toujours. Ces effets sont souvent pires la nuit ce qui l’empêche de bien dormir .
Quelles sont les causes possibles de la réaction de Sandrine lors de ses visites au chalet ?
Les signes et symptômes de Sandrine ne semblent pas présenter de fluctuations saisonnières. Les pollens sont donc moins probablement impliqués. On ne note pas de présence d’animaux. Deux causes sont probables :
* Les moisissures que l’on peut retrouver à l’extérieur et à l’intérieur du chalet et auxquelles elle ne serait pas aussi intensément exposée à la ville.
* Les acariens que l’on retrouve plus souvent dans la literie (matelas, oreillers, douillettes, etc.) et qui expliquerait la prévalence des symptômes durant la nuit.
Sandrine, une femme âgée de 19 ans, vous consulte car elle développe des symptômes d’allergie quand elle va au chalet de ses parents. Chaque fois qu’elle s’y rend, c’est-à-dire environ 1 fois par mois, elle a le nez qui coule, les yeux rouges et la voix enrouée. Le chalet est situé sur le bord d’un lac magnifique. Il appartenait aux grands-parents de Sandrine. C’est un chalet en bois rond. Sandrine aime s’y retrouver pour faire du canot, de la reconnaissance des champignons et des baignades dans les chutes qui avoisinent le chalet. Elle prend du Claritin Allergie et Sinus 12h qui la soulage parfois mais pas toujours. Ces effets sont souvent pires la nuit ce qui l’empêche de bien dormir .
Qu’est –ce qui peut être responsable de la difficulté à dormir de Sandrine ?
- Les symptômes associé s à l’allergie : congestion nasale, éternuements, difficulté respiratoire.
- La prise de pseudoéphédrine, une amine sympathomimétique aux propriétés stimulantes dans le Claritin Allergie et Sinus 12h et sinus peu de temps avant le coucher.
Quel est le mécanisme d’action des ingrédients contenu dans Claritin allergie et sinus
Les antihistaminiques ont longtemps été considérés comme des antagonistes de l’histamine, c’est-à-dire des médicaments empêchant la fixation de l’histamine sur son récepteur H1. Ce sont en fait des agonistes inverses, c’est-à-dire des médicaments stabilisant la forme inactive du récepteur H1, un membre de la grande famille des récepteurs à 7 passages transmembranaires couplés aux protéines G (protéine Gq11 en l’occurrence). Le récepteur H1 existe en effet sous 2 formes en équilibre, une forme active et une forme inactive. Il a une activité́ spontanée en dehors de toute fixation d’un agoniste.
Le mécanisme d’action de la pseudoéphédrine est un effet antagoniste (peu puissant) des récepteurs adrénergiques présynaptiques alpha-adrénergiques. De cette façon, la pseudoéphédrine interfère avec la recapture présynaptique de noradrénaline NA ou NE (et É), contribuant ainsi à augmenter sa concentration synaptique. Son mécanisme d’action est donc «indirect». Cependant des effets « directs » sur les récepteurs alpha-adrénergiques des parois nasales permettraient aussi une vasoconstriction (non sélectifs, alpha1 et alpha2). En pratique, on désigne souvent ces agents (pseudoéphédrine et phényléphrine) comme des agonistes alpha-adrénergiques.
Sandrine, une femme âgée de 19 ans, vous consulte car elle développe des symptômes d’allergie quand elle va au chalet de ses parents. Chaque fois qu’elle s’y rend, c’est-à-dire environ 1 fois par mois, elle a le nez qui coule, les yeux rouges et la voix enrouée. Le chalet est situé sur le bord d’un lac magnifique. Il appartenait aux grands-parents de Sandrine. C’est un chalet en bois rond. Sandrine aime s’y retrouver pour faire du canot, de la reconnaissance des champignons et des baignades dans les chutes qui avoisinent le chalet. Elle prend du Claritin Allergie et Sinus 12h qui la soulage parfois mais pas toujours. Ces effets sont souvent pires la nuit ce qui l’empêche de bien dormir .
Qu’est–ce qui peut expliquer l’effet inconstant de la médication utilisée ?
La formulation du Claritin Allergie et Sinus 12h
Il contient loratadine 5 mg, pseudoéphédrine 120 mg. Une première portion du comprimé contenant 5 mg de loratadine et 60 mg de pseudoéphédrine est libérée peu de temps après l’ingestion, une autre portion contenant 60 mg de pseudoéphédrine est libérée progressivement sur une période de 12 heures.
La dose de loratadine n’est peut-être pas optimale pour cette patiente à 5mg par jour. Elle pourrait donc prendre 1 comprimé de Claritin Allergie et sinus 2 fois par jour pour assurer la dose efficace quotidienne de l’antihistaminique. La présence de pseudoéphédrine associée à la formulation fait que la dose du coucher peut toutefois causer de l’insomnie.
Il est aussi possible qu’elle ne réponde simplement pas de façon convenable à la loratadine et qu’elle pourrait bénéficier d’un antihistaminique différent ou d’un autre traitement carrément.
Sandrine, une femme âgée de 19 ans, vous consulte car elle développe des symptômes d’allergie quand elle va au chalet de ses parents. Chaque fois qu’elle s’y rend, c’est-à-dire environ 1 fois par mois, elle a le nez qui coule, les yeux rouges et la voix enrouée. Le chalet est situé sur le bord d’un lac magnifique. Il appartenait aux grands-parents de Sandrine. C’est un chalet en bois rond. Sandrine aime s’y retrouver pour faire du canot, de la reconnaissance des champignons et des baignades dans les chutes qui avoisinent le chalet. Elle prend du Claritin Allergie et Sinus 12h qui la soulage parfois mais pas toujours. Ces effets sont souvent pires la nuit ce qui l’empêche de bien dormir .
Est-il nécessaire que Sandrine traite ses symptômes ?
Ce n’est pas une obligation, mais une rhinite allergique persistante non contrôlée peut mener à certaines complications. Les symptômes graves de rhinite allergique non traités peuvent entraîner un processus d’inflammation chronique des voies respiratoires et une sinusite chronique. Si Sandrine souffre d’asthme, les symptômes d’allergie peuvent déclencher une crise d’asthme.
Sandrine, une femme âgée de 19 ans, vous consulte car elle développe des symptômes d’allergie quand elle va au chalet de ses parents. Chaque fois qu’elle s’y rend, c’est-à-dire environ 1 fois par mois, elle a le nez qui coule, les yeux rouges et la voix enrouée. Le chalet est situé sur le bord d’un lac magnifique. Il appartenait aux grands-parents de Sandrine. C’est un chalet en bois rond. Sandrine aime s’y retrouver pour faire du canot, de la reconnaissance des champignons et des baignades dans les chutes qui avoisinent le chalet. Elle prend du Claritin Allergie et Sinus 12h qui la soulage parfois mais pas toujours. Ces effets sont souvent pires la nuit ce qui l’empêche de bien dormir .
Quel traitement pharmacologique proposez-vous à Sandrine?
Comme Sandrine se rend au chalet de ses parents seulement 1 fois par mois, l’utilisation d’un traitement quotidien comme un corticostéroïde intranasal ne semble pas optimale. Elle présente aussi des symptômes oraux, nasaux et oculaires, limitant l’intérêt des décongestionnants ou des antimuscariniques intranasaux. Un antihistaminique oral ou intranasal semble donc une option plus appropriée. Toutefois, comme seuls les antihistaminiques oraux sont disponibles en vente libre et qu’ils sont moins dispendieux, il s’agit de l’option à privilégier ici.
Vous êtes stagiaire dans une pharmacie. Vous revoyez un patient de 31 ans sans comorbidité que vous avez conseillé il y a 3 semaines pour un problème de rhinite allergique saisonnière. Vous lui aviez conseillé un petit format d’essai de 6 Réactine 10mg, car il ne répondait plus au Claritin.
Il revient aujourd’hui. Il choisit en vente libre une boîte de comprimés Benadryl Total Extra-puissant Allergies et sinus. Il vous demande si ce produit est aussi efficace que Réactine contre les allergies et vous dit qu’il aimerait mieux prendre le Benadryl Total Extra-puissant Allergies et sinus.
3.1 Quel(s) facteur(s) pourrait (ent) expliquer le manque d’efficacité du Claritin ?
- Essai trop court pour observer efficacité maximale.
- Mauvaise observance au traitement.
- Plusieurs patients n’auront pas un soulagement complet avec un traitement standard.
Nommez les effets indésirables associés au Benadryl Total Extra-puissant Allergies et sinus.
Ingrédients : acétaminophène, pseudoéphédrine, diphenhdyramine.
Effets indésirables communs de l’acétaminophène : nil.
Effets indésirables communs de la pseudoéphédrine : hypertension/tachycardie/arythmie (peu pertinent chez patient jeune en santé), insomnie
Effets indésirables communs de la diphenhydramine: somnolence et fatigue, sécheresse de la bouche, augmentation de l’appétit, gain de poids et constipation (sur prise chronique), agitation (surtout chez l’enfant), céphalées, étourdissements.
Effets indésirables plus rares de la diphenhydramine : rétention urinaire (attention aux patients souffrant d’hyperplasie bénigne de la prostate), convulsion (surtout lié à surdose), exacerbation d’un glaucome à angle fermé, etc.
Pour toutes ces raisons, vous conseillez au patient de changer de traitement pour un corticostéroïde intranasal en vente libre comme le Flonase (propionate de fluticasone). Identifiez les indicateurs de suivi pour ce patient. Quels sont les éléments de suivi et à quelle fréquence devrait-on faire le suivi ?
Suivi de l’efficacité, c’est-à-dire un soulagement des symptômes des patients et de l’innocuité (irritation nasale, céphalées) dans 1 semaine. Vérifier l’observance et la technique d’administration à la prochaine visite du patient.
PA dans Claritin-allergies et sinus Extra fort 24H
Loratadine 10 mg – pseudoéphédrine 240 mg Libération rapide de loratadine et libération graduelle du noyau de pseudoéphédrine.
PA dans Allegra 24h
N’est pas une formulation à action prolongée. Il s’agit seulement d’une formulation avec 120 mg de fexofénadine ; l’augmentation de la dose présente dans la formulation procure une durée d’action d’environ 24 heures.
PA dans Réactine complet sinus et allergie
Cétirizine 5 mg + pseudoéphédrine 120 mg
PA dans Vaporisateur nasale Claritin
Oxymétazoline 0,05%
PA dans Tylenol extra fort nuit
Acétaminophène 500 mg, phényléphrine 5 mg et Chlorphéniramine 2 mg
Que pensez-vous des risques pour le patient de l’emploi de la même dénomination commerciale pour des produits de composition différente?
Risque de confusion, d’erreur, d’interactions et d’effets indésirables augmenté.
Quelles sont les actions que vous pouvez prendre pour mieux assurer la protection de vos patients?
- Vous tenir bien au courant des formulations disponibles.
- Informer les patients des risques de confusion et de mauvais usage de médicaments.
- Dire aux représentants des laboratoires qui les produisent que nous considérons cette approche dangereuse pour nos patients.
- Recommander des produits qui n’ont qu’une seule formulation par dénomination commerciale pour assurer une meilleure protection de nos patients.
Comment expliquez-vous que la dose quotidienne recommandée de Claritin soit de 10 mg et que celle de Aerius soit de 5 mg?
Desloratadine est un métabolite actif de la loratadine. On a donc isolé la portion active de la loratadine permettant une dose moindre pour une puissance similaire.
Paul, 56 ans, vous appelle à la pharmacie car son nez coule sans arrêt depuis environ 1 mois et il commence à être tanné. Il n’a aucun autre symptôme. Il n’a pas d’éternuement, pas de toux, pas de céphalée, pas de fièvre, pas de mal de gorge, pas de prurit. Mais il passe sa journée à se moucher!
Il n’a jamais eu cela auparavant et il espère que vous pourrez l’aider.
Informations au dossier Allergies/intolérances : nil
Habitudes de vie : tabac environ 10 cigarettes par jour, pas d’alcool, pas de drogue.
Poids : 77kg IMC : 28kg/m2
Antécédents médicaux : hypertrophie bénigne de la prostate, dyslipidémie
Médicaments : Tamsulosine 0,4mg PO Die depuis 1 mois, atorvastatine 20mg PO Die depuis 6 mois
1. Comment gérez-vous la situation, pourquoi ?
Il est probable que les symptômes de Paul soient liés à la tamsulosine. Un arrêt temporaire de la médication, selon l’intensité des symptômes d’hypertrophie bénigne de la prostate, serait possible. Autrement, la tamsulosine pourrait être changée pour un autre traitement, possiblement moins associé à de la rhinite.
formes de rhinite
- rhinite allergique
- rhinite vasomotrice,
- la rhinite gustative,
- la rhinite atrophique
- rhinite d’origine médicamenteuse
La rhinite d’origine médicamenteuse est généralement divisée en quatre catégories
- rhinite médicamenteuse,
- la rhinite inflammatoire,
- la rhinite neurogène
- rhinite idiopathique
Le terme rhinite médicamenteuse fait habituellement référence à quoi
la fameuse congestion rebond associée à l’arrêt d’un décongestionnant topique utilisé sur une base régulière pendant au moins quelques jours.