UA 7 Flashcards
désordres musculo-squelletiques
- entorse/foulure
- bursite
- épicondylite
- tendinopathie
comment une blessure musculo-squeletique peut devenir une douleur chronique
- inflammation prolongée
- sensibilisation des neurones nociceptifs
- douleur neuropathie chronique
causes intrinsèques des douleurs musculaires (5)
*Ostéomalacie (douleur osseuse et musculaire)
‒Déficience en vitamine D
*Insomnie (car plus sensible à pas mal tout en insomnie)
*Antécédents de cancer-tumeur
*Fibromyalgie
*Déficienceen vitamineC (rare)
But du traitement des désordres musculo squelettiques
*Diminuer la sévérité et la durée de la douleur
*Minimiser les limitations physiques et la perte d’autonomie
*Éviter la progression vers une douleur chronique
causes extrinsèques des douleurs musculaires (5)
*Blessure musculaire sportive ou accidentelle
*Infection systémique (ex. influenza, maladie de Lyme)
*Contraction prolongée associée à exercice, tension ou posture inadéquate.
*Induite par des médicaments: ex. chimiothérapie comme doxorubicine, statines
*Myopathie alcoolique aiguë
principales causes de tendinopathies (6)
*Faiblesse musculaire
*Facteurs psychologiques
*Anomalies anatomiques
*Surutilisation
*Équipement inadéquat (souliers, appareils)
*Erreurs d’entrainement
‒Intensité, volume, charge
‒Progression trop rapide
‒Périodes de repos inadéquates
définition entorse bénigne
élongation des ligaments sans déplacement des surfaces articulaires et qui guérissent en 2 à 3 semaines sans séquelles, grâce à un bandage compressif élastique
définition entorse grave
arrachement ligamentaire qui laisse souvent des séquelles
Traitement: chirurgie
entorse niveau 1
Aucune déchirure, absence de perte de fonction ou de force, seulement réponse inflammatoire –extension des fibres
entorse niveau 2
Dommage tissulaire, force musculaire réduite, perte de fonction résiduelle
entorse niveau 3
Déchirure complète d’unité musculotendineuse (mais pas une déchirure complète du muscle), perte de fonction
entorse niveau 4
Déchirure complète du muscle et du fascia
définition entorse
déchirure (variant de partielle à complète) causée par un stress excessif survenu dans une position ou un mouvement contraignant. Autrement dit, cela peut être une élongation ou un arrachement des ligaments sans déplacement des surfaces articulaires (élongation = foulure).
définition bursite
Inflammation des bourses articulaires, surtout dans l’épaule, le coude, le genou, etc. L’inflammation sera parfois apparente à l’extérieur, mais dans la plupart du temps, on ne verra pas cette rougeur.
On peut avoir une bursite aigue (causée souvent par un trauma) ou chronique (causée par une surutilisation de l’articulation ou une maladie (PAR).
Dans le cas d’une bursite chronique, il est important d’exclure toutes causes systémiques (PAR, infection, goutte, etc.).
définition épocondylite
une inflammation des tendons qui s’attachent à l’épicondyle (saillie osseuse de l’humérus). Fréquente chez les joueurs de tennis, mais peut être causée par d’autres activités où il faut tenir un objet lourd éloigné de son corps (ex : valise). Il y a 2 types d’épicondylites : médiale (golf) ou latérale (tennis).
définition tendinite
Irritation du tendon qui attache le muscle à l’os. C’est des micro-traumatismes répétés qui causent une dégénérescence progressive
*Souvent associée aux sports où le bras bouge au-dessus de la tête de façon répétitive (baseball, natation, sports de raquette, lever de poids)
phases des tendinopathies
- réactive
- régénérative
- dégénérative (tendinose)
phase réactive tendinopathies
*Cellules inflammatoire et cytokines
*De courte durée et réversible
phase régénérative tendinopathies
*Réabsorption des tissus lésés
*Réversible en partie si elle est bien traitée
phase dégénérative des tendinopathies
*Installation d’un processus de dégénérescence (désorganisation du collagène)
*Risque de rupture du tendon
complication des tendinopathies si non traité
Rupture partielle ou complète du tendon
douleur nociceptive viscérale
douleur des organes, en gros c’est une dlr présente, mais pas capable de la localiser, si on touche l’endroit, ça fait pas mal, vient avec activation du système autonome, donc provoquer nausées, vomissements, palpitations cardiaques
définition dlr neuropathie
dlr qui part avec tout, genre passe une plume et devient douloureux
signaux d’alarme en dlr musculo-squelettique (12)
‒Douleur nociceptive viscérale ou neuropathique
‒Douleur nociceptive somatique d’intensité modérée à grave (> 6/10)
‒Douleur pelvienne ou abdominale (autre que dysménorrhée)
‒Douleur qui augmente en intensité
‒Douleur qui persiste > 10 jrs
‒Douelur sans amélioration après 7 jrs de traitement analgésique
- No/Vo, fièvre ou autres signes d’infections
- traumatisme brutal ou soupçon de fractures
- déformation apparente
mouvement anormal
- moins de 2 ans
- personne au 3e trimestre de grossesse
- gériatrie (selon le niveau de vulnérabilité et comorbidités)
différence entre problème articulaire inflammatoire, problème articulaire non-inflammatoire et problème non-articulaire inflammatoire sur la présence de chaleur
articulaire inflammatoire : Oui, diffuse autour de l’articulation
articulaire non-inflammatoire : non
non-articulaire inflammatoire : Quelquefois, mais localisée sur la structure atteinte (tendon ou bourse)
différence entre problème articulaire inflammatoire, problème articulaire non-inflammatoire et problème non-articulaire inflammatoire sur l’enflure
articulaire inflammatoire : Oui, habituellement autour de l’articulation, (épanchement)
articulaire non-inflammatoire : Pas d’effusion mais élargissement osseux
non-articulaire inflammatoire : Oui, mais l’enflure est localisée sur la structure atteinte
différence entre problème articulaire inflammatoire, problème articulaire non-inflammatoire et problème non-articulaire inflammatoire sur la présence de rougeur
articulaire inflammatoire : Rarement, mais l’articulation peut être rouge
articulaire non-inflammatoire : non
non-articulaire inflammatoire : rarement mais localisée
différence entre problème articulaire inflammatoire, problème articulaire non-inflammatoire et problème non-articulaire inflammatoire sur la sensibilité
articulaire inflammatoire : oui sur l’articulation
articulaire non-inflammatoire : oui sur l’articulation
non-articulaire inflammatoire : oui sur la structure atteinte
évaluation d’une épicondylite
*Pour confirmer le diagnostic
- Mettre sa main à plat sur une table
- Tenter de soulever le poignet alors que le médecin l’en empêche.
*Risque si stress persiste:
- Détachementdes tendons
- Hémorragie
- Périostite
- Déchirement ligamentaire
rx pouvant causer des arthralgies (6)
- quinolones (antibiotiques),
- beta-bloqueurs,
- inhibiteurs de l’aromatase,
- inhibiteurs de la protéase (indication: VIH),
- filgrastim,
- certaines thérapies immunomodulatrices
rx pouvant causer des myopathies (9)
- statines,
- colchicine,
- glucocorticoïdes,
- hydroxychloroquine,
- paclitaxel,
- docetaxel,
- imatinib,
- cyclosporine,
- tacrolimus
rx pouvant causer des tendinites
- quinolones,
- glucocorticoïdes,
- isotrétinoïne
MNP des troubles musculo-squelettiques
*RICE (Rest-Ice-Compression-Elevation)
*Aide à la marche (canne, béquille, etc.)
*Bandage compressif
*Attelles
*Genouillère, chevillière
*Étirements après les exercices → prévention des tendinites
*Physiothérapie
quand utiliser la glace en dlr musculo-squelettique
Immédiatement après un traumatisme
qu’est-ce que le froid permet de faire en dlr musculo-squelettique
Froid x 48 heures, permet de:
*Réduire la température intramusculaire de 3 à 7 °C
*Réduire la douleur :
— en ralentissant la transmission neuro-musculaireau niveau des fibres nerveuses non myélinisées et de petit calibre;
— en causant une anesthésie locale;
*Vasoconstriction des artérioles, diminue les saignements internes
— Réduit l’ecchymose
— Limite l’enflure et la distorsion ou les spasmes des fibres musculaires touchées.
CI glace
maladie de Raynaud
comment appliquer la glace sur une blessure
*Bien envelopper la glace (tissu, papier humide)
*Application dès que possible (5 minutes après un traumatisme)
*Application x 20 minutes
‒Répétition : aux 2-3 heures (viser 3-5 fois par jour) pour 48 heures
bénéfices chaleur en dlr musculo-squelettique
*Chaleur superficielle réchauffe les tissus cibles à une profondeur de 1 à 2 cm entre 40 et 45 °C.
‒Extensibilité du collagène
‒Réduction de la raideur articulaire
‒Élasticité et flexibilité des tissus
*Vasodilatation des artérioles et augmentation du métabolisme
*Augmentation de la circulation sanguine
*Diminution de la douleur et des spasmes musculaires
*Effet anti-pruritique
CI chaleur directe en dlr musculo-squelettique
‒Hémorragie
‒Thrombophlébite
froid ou chaud si blessure sportive
froid : pendant les premières 48 à 72h
chaud : à débuter 72h après le traumatisme si absence d’oedème
froid ou chaud si douleur au nerf sciatique
froid : première 48-72h suivant une crise puis alterner avec le chaud par la suite
chaud : à débuter 72h suivant la crise en alternance avec le froid
froid ou chaud si dlr du dos inférieur aiguë
froid : données insuffisantes
chaud : recommandé
froid ou chaud si arthrite rhumatoïde
froid : controversé (diminue l’inflammation, mais peut raidir l’articulation)
chaud : controversé (dim raideur, mais aug inflammation)
froid ou chaud si arthrose
froid : controversé, mais recommandé en pratique pour l’inflammation et la mobilisation
chaud : controversé, mais recommandé en pratique pour la douleur
objectif compression en blessure musculo-squelettique
‒Stabiliser l’articulation
‒Réduire l’oedème
élévation en blessure musculo-squelettique
Élever le membre atteint au niveau ou au-dessus du coeur
Durée : 2 à 3 heures par jour
Privilégier au coucher (oreillers)
protecteur contre l’épicondylite
*Objectif: compression des muscles de l’avant-bras (donne une petite pause au muscle)
*Changement de la trajectoire des tendons durant le mouvement
*Préférable de l’envisager seulement durant le sport ou un travail contribuant à l’inflammation (c’est pas que c’est dommageable de le mettre, c’est juste que si on met toujours le protecteur, on va jamais mettre au repos = va s’empirer)
Ci et précaution AINS
‒Éviter après 28esem. de grossesse
‒Éviter chez asthmatique (si allergie ASA)
‒Rétention hydrique
‒Vigilance risque rénal, ♡et GI