Tuto 7 Flashcards
Quels sont les ligaments extrasegmentaires de la colonne vertébrale
LLa, LLP, supra-épineux
Quels sont les ligaments segmentaires de la colonne
ligament jaune, interépineux, intertransversaire
Quel est le ligament régional a/n lombaire
ilio-lombaire
Quelles sont les fonctions des ligaments LLP, interépineux, ligament jaune et supra-épineux
limitent la flexion
Quels sont les rôles du ligament LLA
limite extension, prévient déplacement antérieur disques intervertébraux
Quels sont les rôles des ligaments interépineux et supra-épineux
aident stabilité postérieure du segment
Quels sont les rôles du ligament ilio-lombaire
limite mouvements lombosacrés : flexion, extension, flexion latérale, rotation
limite le cisaillement antérieure naturel produit à la jonction L5-S1
Vrai ou Faux. Les ligaments lombaires contribuent seulement à un petit pourcentage de la stabilité nécessaire à la région lombaire
vrai
Expliquer le lien entre LLP et la prédominance des hernies en postérolatérale
ce ligament est en forme de sablier et la partie la plus large couvre la partie postérieure mais pas postéro-latérale des disques donc plus hernies postéro-latérales
où est situé le ligament postéro-lombaire
il va des processus transverses de L5 jusqu’à ilium
Quel est le rôle global du fascia thoraco-lombaire
Rôle fonctionnel important de stabilité mécanique du bas du dos, incluant l’articulation sacro-iliaque
Ce fascia est plus étendu a/n de la région lombaire, où il est organisé en 3 couches denses de tissu conjonctifs : antérieure, moyenne et postérieure. Ces 3 couches permettent de compartimenter les muscles postérieurs du bas du dos
Assure la stabilité de l’aspect postérieur de la région lombaire en renforçant les systèmes musculaires et ligamentaires postérieurs.
Quels sont les degrés disponibles en flexion lombaire
40-60°
Quelles structures limitent mouvement flexion lombaire
Anneau fibreux postérieur et système ligamentaire postérieur. Dans la flexion extrême, les capsules des articulation apophysaires restreignent tout glissement supplémentaire de la vertèbre supérieure
(Diminution de rotation antérieure du bassin et manque de souplesse des ischiojambiers peuvent aussi limiter AA).
SFM flexion lombaire
étirement tissus mous
Mouvements segmentaire flexion lombaire. Expliquer ce qu’il se passe au niveau du foramen intervertébral lors de ce mouvement.
Rotation antérieure et légère translation antérieure.
élargissement de 19% du foramen intervertébral !! Solution thérapeutique pour diminuer les compressions des racines nerveuses, mais possibilité ++ d’hernie si disque affaiblie car est poussé vers extérieur
Quels sont les mouvements accessoires flexion lombaire
Glissement antérieur et supérieur de la facette inférieure du segment supérieur sur la facette sup. du segment inférieur
Quels sont les degrés extension lombaire
20-35°
Quelles structures limitent extension lombaire
Ligament longitudinal antérieur
(Diminution de rotation postérieure du bassin via tension du ligament ilio-lombaire et manque souplesse fléchisseurs hanche peuvent aussi limiter AA).
SFM extension lombaire
étirement tissus mous
Quels sont les mouvements segmentaires extension lombaire. Expliquer ce qu’il se passe dans le canal spinal lors de ce mouvement.
Rotation postérieure et légère translation postérieure (limitée par approximation des PT et PE).
Diminution de 11% du canal spinal en extension complète. Donc personnes avec sténose spinale, attention! Mais extension pousse le nucléus pulposus en antérieur donc moins d’hernie
Mouvement accessoire extension lombaire
Glissement inférieur et légèrement postérieur de la facette inférieure du segment supérieur sur la facette supérieure du segment inférieur
Degrés rotation a/n lombaire
3-18°
structures qui limitent rotation lombaire
Approximation des facettes, tension dans l’anneau fibreux et LLP
SFM rotation lombaire
étirement tissus mous
segmentaire rotation lombaire
Légère rotation du côté du mouvement physiologique avec approximation / compression des facettes controlatérale et étirement/distraction de la capsule articulaire ipsilatérale
mouvement accessoire rotation lombaire
Approximation des surfaces articulaires facettaires controlatérales et simultanément, distraction des surfaces articulaires facettaires ipsilatérale
Ex de rot axiale à D entre L1 et L2 : facette articulaire inférieure gauche de L1 se comprime contre la facette articulaire supérieure de L2. Simultanément, la facette art. inf. de L1 à droite se sépare de la FAS de L2
degrés flexion latérale a/n lombaire
15-20°
structures limitent flexion latérale lombaire
Ligament intertransversaire controlatéral
Tension ligament ilio-lombaire et géométrie osseuse (surtout niveau L5/S1).
*le nucleus pulposus se déplace légèrement vers le coté convexe de la courbe créée par le tronc
SFM flexion latérale lombaire
étirement tissus mous
Mouvement segmentaire lors flexion latérale lombaire
Légère rotation du côté du mouvement physiologique avec approximation / compression des facettes controlatérale et étirement/distraction (capsule articulaire ipsilatérale).
mouvement accessoire lors flexion latérale lombaire
Glissement inférieur de la facette inférieure du segment supérieur du côté ipsilatéral crée avec le mouvement et glissement supérieur de la facette inférieure du segment supérieur du côté controlatéral
Quelle est la classe et le type articulation pour articulation zygapophysaire lombaire
classe = synoviale complexe
type : bicondylaire
Position congruence maximale articulation zygapophysaire lombaire
extension
position repos pour articulation zygapophysaire lombaire
mi chemin entre flexion et extension
patron capsulaire pour articulation zygapophysaire lombaire
flexion latérale = rotation > extension
expliquer le rythme lombo-pelvien
- Correspond à la relation cinématique entre la colonne lombaire et l’articulation à la hanche lors des mouvements sur le plan sagittal : flexion et extension.
- L’observation du rythme lombo-pelvien permet de donner des informations pour détecter des interactions anormales entre les muscles et les articulations associées à des dysfonctions de mouvement dans ces régions.
Décrire position des segments/articulations lorsque le rachis est en position orthostatique
(L1) lordose lombaire, (AS1) angle lombosacré normal, (H1) hanches centrées sur (G1) centre de gravité normal.
Décrire position segments et articulations lors début flexion tronc/colonne
(L2) inversion progressive de la lordose, (AS2) bascule du bassin vers l’avant, (H2) hanches et (G2) centre de gravité déplacé vers l’arrière.
Décrire position segments et articulations lors flexion complète tronc et colonne
(L3) flexion lombaire, (AS3) bascule du bassin complète, (H3) hanches et (G3) centre de gravité avec déplacement accentué vers l’arrière.
Quelle est la combinaison lombaire & hanche pour l’action de fléchir le tronc vers le sol en gardant les genoux en extension
o 45° de flexion lombaire
90% de la flexion lombaire totale.
Se produit généralement dans les premiers 25% du mouvement.
o 60° de flexion à la hanche (articulation fémoro-pelvienne)
50% de la flexion de la hanche totale.
Se produit généralement dans les derniers 25% du mouvement.
Expliquer ce qu’il se passe si on a une limitation de flexion à la hanche et que l’on souhaite faire une flexion du tronc complète
Limitation de l’extensibilité des ischiojambiers ou arthrose des hanches : nécessite une plus grande flexion des régions lombaire et thoracique inférieure.
- Peut éventuellement sur-étirer et affaiblir les tissus conjonctifs postérieurs (incluant le fascia thoraco-lombaire), ce qui réduit la capacité de ces tissus à limiter la flexion.
Expliquer ce qu’il se passe si on a une limitation de la flexion de la colonne lombaire et que l’on souhaite faire une flexion complète du tronc
Aller toucher le sol demande plus de flexion a/n des hanches : entraine une plus grande demande placée sur les extenseurs de la hanche.
- Articulations de la hanche sont sujettes à de plus grandes compressions.
Hanches saines : sont capables de tolérer une légère augmentation de stress.
Hanches ayant conditions déjà présentes : augmentation de la douleur et accélération du processus dégénératif.
Expliquer comment la colonne et les hanches travaillent pour permettre une extension du tronc
- Souvent initiée par l’extension de la hanche (contraction des muscles extenseurs de la hanche -> phase initiale), suivi après un cours délai d’une extension de la colonne lombaire (contraction des muscles extenseurs de la colonne vertébrale -> phase moyenne).
o Le délai cause une demande importante sur les puissants extenseurs de la hanche (ischio-jambiers et grand glutéal) : permet de protéger les muscles et articulations du bas du dos de stress trop importants.
o Ainsi, la demande sur les muscles extenseurs lombaires n’augmente qu’après que le tronc a été assez relevé -> diminue le bras de levier et rend la tâche plus facile.
1) Au début, l’extension du tronc se fait au niveau de la hanche (pelvis sur fémur) avec l’activation des muscles extenseurs (grand fessier et les ischio).
2) Dans la phase médiale, l’extension se fait beaucoup plus par l’extension de la colonne lombaire avec les érecteurs du rachis.
3) À la complétion du mouvement, l’activité musculaire cesse car la ligne de force gravitationnelle qui tire sur le tronc est contrecarrée par les hanches.
Si une personne a des douleurs au bas du dos, expliquer comment elle va exécuter son extension du tronc
- Les gens avec des douleurs au bas du dos peuvent consciemment retarder l’activation des extenseurs lombaires jusqu’à ce que le tronc soit presque vertical.
Innervation et fonction du trapèze
Élève, rétracte et entraîne la rotation de la scapula, les fibres inf abaissent la scapula.
Nerf accessoire.
innervation fonction du grand dorsal
Extenseur, adducteur et rotateur médial de l’humérus à l’épaule.
Nerf thoraco-dorsal.
Innervation fonction des rhomboïdes
Fixe la scapula sur la paroi thoracique, rétracte et entraîne une rotation médiale de la scapula pour abaisser la cavité glénoïdale.
Nerf scapulaire dorsal.
Innervation fonction de élévateur scapula
Élévateur médial de la scapula et rotateur inférieur de la cavité glénoïdale.
Rameaux ventraux des nerfs spinaux cervicaux C3-C4
Nerf dorsal de la scapula.
Innervation fonction dentelé antérieur
Protraction et rotation de la scapula, et fixe la scapula à la paroi thoracique.
Nerf thoracique long.
Innervation fonction du dentelé postéro-supérieur
Élève les côtes.
Branche ventrale (ou nerfs intercostaux) des premiers nerfs thoraciques.
Innervation fonction dentelé postéro-inférieur
Abaisse les côtes.
Branche ventrale (ou nerfs intercostaux) des derniers nerfs thoraciques.
Innervation fonction de l’épineux du thoracique (érecteur rachis)
Extension et inclinaison latérale de la colonne.
Contrôle la flexion de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux de chaque région.
Innervation fonction du longissimus du thorax
Extension et inclinaison latérale de la colonne.
Contrôle la flexion de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux de chaque région.
Innervation fonction de iliocostal
Extension et inclinaison latérale de la colonne.
Contrôle la flexion de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux de chaque région.
Innervation fonction semi-épineux thorax
Extension et rotation controlatérale.
Inclinaison latérale de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux de chaque région.
Innervation fonction du multifides
Stabilisent le rachis.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux de chaque région.
Innervation fonction rotateurs colonne
Stabilisent, étendent et entraînent rotation controlatérale du rachis.
Inclinaison latérale de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux.
Innervation fonction inter-épineux
Contribuent à l’extension de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux.
innervation fonction inter-transversaire
Contribuent à l’inclinaison latérale de la colonne vertébrale.
Rameaux dorsaux des nerfs spinaux.
Quels muscles de la colonne font partie de la couche profonde
multifides, rotateurs, transverse de l’abdomen, semi-épineux et épineux
quels muscles de la colonne font partie de la couche moyenne
érecteurs du rachis (ILE), dentelé postéro-supérieur, dentelé postéro-inférieur
Quels muscles de la colonne font partie de la couche superficielle
trapèze, grand dorsal, dentelé antérieur, rhomboïdes, élévateur de la scapula
innervation fonction grand droit abdomen
Flexion du tronc et compression des viscères abdominaux.
Rameaux ventraux des 6 derniers nerfs thoraciques (nerfs intercostaux 6-11 et nerf subcostal).
innervation fonction oblique interne
Comprime et soutient les viscères abdominaux.
Flexion et rotation du tronc.
Rameaux ventraux des 6 derniers nerfs thoraciques (nerfs intercostaux 6-11 et nerf subcostal) et du premier nerf lombal.
innervation fonction oblique externe
Comprime et soutient les viscères abdominaux.
Flexion et rotation du tronc.
Rameaux ventraux des 6 derniers nerfs thoraciques (nerfs intercostaux 6-11 et nerf subcostal).
Innervation fonction transverse abdomen
Comprime et soutient les viscères abdominaux.
Stabilisateur.
Rameaux ventraux des 6 derniers nerfs thoraciques et du premier nerf lombal.
Innervation fonction muscle iliaque
Fléchisseur et rotateur latéral de la cuisse a/n de la hanche, stabilisateur de la hanche et agit avec grand psoas.
Nerf fémoral.
innervation fonction muscle psoas
Grand :
Point fixe supérieur et en synergie avec le muscle iliaque, fléchisseur de la hanche ;
Point fixe inférieur, incline latéralement la colonne vertébrale ;
Contribue à s’asseoir en fléchissant la colonne lombale sur le bassin ;
Point fixe inférieur et en synergie avec le muscle iliaque, fléchisseur du tronc
Petit :
Fléchisseur du pelvis sur la colonne vertébrale.
Grand :
Rameaux ventraux des 4 premiers nerfs lombaux.
Petit :
Rameau ventral du 1er nerf lombal.
Innervation fonction carré lombes
Extension et flexion latérale de la colonne et fixe la 12e côte à l’inspiration.
Rameaux ventraux du nerf thoracique T12 et des 4 premiers nerfs lombaux.
décrire âge prédominant sténose spinale, l’origine et l’évolution et dire si + inflammatoire ou dégénératif
60-70 ans, début insidieux, évolution lente, type dégénératif
Quelle est la physiopathologie sténose spinale
Arrangement complexe de symptômes, de découvertes physiques et d’anomalies radiographiques causé par le rétrécissement du canal spinal.
Causes sténose spinale
Combinaison de dégénérescence discale, hypertrophie ligamentaire et d’arthropathie des facettes articulaires et/ou de spondylolisthésis secondaire résulte en une sténose du canal spinal central dans la colonne cervicale et lombaire
Dégénératives (+++)
Congénitale
Traumatique
Latrogénique (affection due à l’intervention d’un médecin).
Les changements dégénératifs de la sténose spinale résultent de quoi
L’hypertrophie des facettes articulaires, de la capsule et du ligament jaune.
La dégénérescence du disque IV qui mène à un bombement postérieur et à une perte de hauteur.
Quelles sont les conséquences de la sténose spinale
Région cervicale et thoracique : pression sur la moelle épinière + dysfonction de celle-ci
Région lombaire : implique les racines de la queue de cheval -> claudication neurogénique
Quels sont les symptômes initiaux de la sténose spinale
Apparition des symptômes de façon insidieuse.
Ils peuvent inclure une douleur au bas du dos qui empire avec l’activité et qui est soulagée par le repos.
Expliquer comment les symptômes évoluent avec la progression de la sténose spinale
Les symptômes de claudication neurogénique peuvent commencer à interférer avec les AVQ.
Ces symptômes sont souvent décrits comme : une crampe vague, un élancement ou une douleur brûlante dans le dos, a/n des fesses et des jambes qui sont exacerbés par la position debout ou la marche, et soulagés par la position assise, la position accroupie ou une flexion de la colonne lombaire.
- Il peut y avoir des anomalies radiculaires ou polyradiculaires aux MI touchant la force musculaire, les réflexes ou la sensibilité (souvent absentes lors des premières manifestations).
Quels sont les principaux critères cliniques de la sténose spinale
(1) Douleur ou paresthésies aux MI à la marche ou en station debout
(2) Disparition ou soulagement important des symptômes en moins de 5 minutes en station assise.
Quelles questions doit-on poser lorsqu’on suspecte une sténose spinale
- Premier symptôme = douleur, suivie d’une lourdeur ou d’une fatigue des MI
Peut s’accompagner ou non de paresthésies
Localisation aux fesses, cuisses, jambes ou pieds. L’importance de la région touchée varie d’un pt à l’autre.
Peut aussi rapporter une douleur lombaire qui présente des caractéristiques claudicatoires.
Douleur souvent bilatérale (parfois unilatérale).
Apparaît à la marche et en station debout fixe. Soulagée rapidement (~ 5min) par le repos et une flexion antérieure du tronc
À quoi peut-on s’attendre lors examen physique d’une sténose spinale
- Mouvement du rachis peut mettre en évidence une limitation de l’extension et si maintenue 30 sec peut reproduire les symptômes de consultation.
- Les manœuvres de mise en tension radiculaire sont généralement négatives.
- Les réflexes achilléens peuvent être diminués
Physiopathologie de la sténose foraminale
Rétrécissement du foramen intervertébral.
Survient souvent de façon secondaire à une hernie discale latérale, à des ostéophytes ou à de la spondylolisthésis
Peut se situer au niveau de la portion rétro-discale, récessus latéral ou au niveau du foramen intervertébral.
Peut-être causé par le DIV, le ligament jaune et/ou l’articulation zygapophysaire.
Le niveau L5 est le plus touché car le nerf spinal est le plus gros et le foramen est le plus petit.
physiopathologie sténose spinale
Diminution du calibre du canal rachidien secondaire à une dégénérescence discale, une hypertrophie osseuse (arthropathie des facettes) ou ligamentaire localisée, segmentaire ou généralisée.
Cette réduction du canal peut entrainer une compression des racines contenues à l’intérieur du canal.
quels sont les 2 critères pour la sténose spinale
Évidence à l’imagerie de la colonne d’une compression de la queue de cheval ou des racines nerveuses.
1 ou les 2 syndromes cliniques suivant :
1)Claudication neurogène : douleur et/ou paresthésies aux cuisses ou aux mollets augmentées par l’extension (lors marche et station debout) et soulagée par la flexion (position assise).
2)Compression radiculaire chronique : anomalies radiculaires ou poly-radiculaires aux membres inférieurs touchant la force musculaire, réflexes ou la sensibilité (piqure, toucher léger, vibration).
S&S sténose foraminale
Peut-être asymptomatique (le nerf occupe 35 à 40 % du foramen).
Douleur radiculaire au niveau du foramen touché.
Douleur somatique dû à l’atteinte discale ou de l’articulation facettaire.
Radiculopathie motrice et/ou sensitive peut être présente.
Douleur et paresthésies des membres inférieurs.
Si sténose est d’origine discale, alors la lombalgie précédait.
Unilatéral souvent.
S&S sténose spinale
Douleur au bas du dos de type mécanique.
Douleur (symptômes principal), lourdeur/fatigue des MI avec ou sans paresthésies localisé au niveau des jambes/fesses/pieds. claudication neurogène
Douleur est souvent bilatérale.
Élément essentiel : douleur apparaît à l’effort en extension du membre inférieur : à la marche et en position debout fixe. Elle disparaît rapidement (5 min) en position assise/repos (flexion antérieure du tronc/hanche diminue la douleur).
On note une légère limitation d’extension du rachis lombaire (si maintenu pendant plus de 30 secs, il y a reproduction des symptômes du patient).
Les manœuvres de mise en tension radiculaire sont généralement négatives.
Le réflexe achilléen peut être absent à un stade avancé.
Polygone de marche augmenté, atteinte proprioceptive.
Signe de hearon-Pheasant = couché en DV, genoux fléchis, on demande extension du rachis = reproduction des symptômes de la sténose spinale.
Présence de claudication neurogénique.
Décrire claudication vasculaire
- La claudication vasculaire est provoquée par une artériopathie des MI, soit un rétrécissement des artères, en général par athérosclérose.
- Au début de la maladie, la douleur ne se manifeste pas au repos, car les muscles ont suffisamment d’oxygène. En revanche, après un certain temps d’effort, la demande en oxygène s’accroît et les artères ne peuvent plus la satisfaire, ce qui provoque des douleurs.
- Celles-ci, qui siègent dans le mollet, plus rarement dans la cuisse ou dans la fesse, ressemblent à celles que provoque une crampe.
- Elles se manifestent après un certain périmètre de marche, c’est-à-dire, pour un sujet donné, toujours après la même distance de marche.
- Le sujet est obligé de s’arrêter, la douleur disparaissant alors en quelques minutes. La reprise de la marche entraîne la réapparition des douleurs dans les mêmes conditions.
Quelle est la différence majeure entre claudication vasculaire et neurogène
lors de la cessation de mouvement, les symptômes arrêtent dans la claudication vasculaire. Dans la claudication neurogène, les symptômes continuent même en cessant de bouger. Pour les diminuer il faut provoquer une ouverture des foramens en se penchant vers l’avant par exemple !
Dire la nature de la douleur pour claudication neurogène VS vasculaire
neurogène : sourde et diffuse
vasculaire : crampiforme
localisation claudication vasculaire VS neurogène
neurogène : proximale et distale (dos, fesse, cuisse)
vasculaire : distale (mollet)
Expliquer comment la distance de marche, la station debout et la flexion spinale influence la douleur de la claudication neurogène VS vasculaire
neurogène :
-distance de marche variable, station debout augmente dlr, flexion spinale diminue dlr
vasculaire :
-distance de marche toujours la même dlr +++, pas de changement dlr si station debout ou flexion spinale
Comment le test sur vélo peut nous aider à distinguer si claudication neurogène ou vasculaire
Vélo = bon pour vérifier quelle claudication, car vélo = en flexion alors si c’est neuro, les symptômes vont apparaître beaucoup plus lentement que si c’est vasculaire, où la flexion ne changera rien
Différence les particularités des douleurs somatiques VS radiculaires (pas nécessairement radiculopathie/perte de conduction)
douleur somatique :
Généralement plus proximale que distale
Valsalva peut être positif (ex. côte cassée)
Ne correspond pas au dermatome
Distribution plus vague, diffuse, large
Examen physique :
- Signes identiques à douleur somatique référée signes de mise en tension radiculaire avec composante mécanique, inflammatoire ou ischémique.
EN TUTO : *Quand le patient tousse, il va sentir un pincement, mais pas une augmentation de la douleur comme en radiculaire
-Dlr apparaît rapidement aux mouvements
douleur radiculaire :
Douleur aiguë et lancinante dans la jambe dans une bande définie de moins de 4 cm de large superficielle ou profonde dans la jambe
Provoquée par la stimulation des racines nerveuses ou du ganglion du nerf spinal
Irradie dans le territoire des racines des nerfs sciatique ou fémoral
Généralement plus distale que proximale
Topographie peut être partielle.
- Ex. : Nerf sciatique – peut être ressentie dans fesse/cuisse/jambe/pied, tout en épargnant l’une de ces régions partiellement ou complètement
Valsalva peut être positive
Douleur lancinante, parfois choc électrique, peut être perçue à la fois comme superficielle ou profonde
Ne correspond pas toujours au dermatome ; distribution mieux définie, plus étroite, largeur 5 cm, topographie variable
Examen physique :
- Signes identiques à douleur somatique référée signes de mise en tension radiculaire avec composante mécanique, inflammatoire ou ischémique
- Douleur reproduite plus distale que somatique, et avec des mesures angulaires inférieures (plus grande irritation radiculaire)
EN TUTO : plus précise, sera décrite comme une dlr neuropathique (brûlure, choc électrique)
-dlr prend un certain moment à apparaître, engourdissement
Expliquer les résultats du tests de tension neurale
- Doit reproduire les symptômes du patient.
- Les symptômes sont modifiés en ajoutant une composante distale (qui n’affecte pas les tissus locaux, différentiation structurelle).
- Comparer le côté D et G (on commence par le côté sain).
*Positif voulant dire, dans ce contexte, que la douleur du patient provient d’une structure neuroméningée.
dans les tests de tension neurale, expliquer le test de flexion cervicale passive
- Évalue la mobilité de la dure mère dans le canal spinal.
- Patient est en décubitus dorsal.
- Thérapeute exécute une flexion crânio-vertébrale passive pour aller solliciter les attaches dure-mériennes à C0-C1. Puis le thérapeute induit une flexion cervicale moyenne passive.
o *Peut ajouter une composante de flexion dorsale. - ATTENTION : test significatif en lombaire pour une hernie discale lombaire !! À ne pas confondre avec une douleur cervicale.
- Test positif si reproduction de la douleur de consultation (en lombaire).
Décrire comment on effectue le test de tension neurale : élévation de la jambe tendue (SLR)
évalue L5 à S2
- Il s’agit d’un test passif et chaque jambe est testée individuellement (jambe saine testée en premier).
- Le patient est en DD avec la jambe en position neutre et le genou tendu.
- Le thérapeute fléchit passivement la hanche jusqu’à ce que le patient se plaigne de douleur, d’étirement ou de rigidité dans le dos ou le derrière de la jambe.
- Le thérapeute descend alors lentement et avec précaution la jambe jusqu’à ce que le patient ne ressente plus de douleur ou de rigidité.
- Le thérapeute effectue une dorsiflexion au pied du patient OU une flexion cervicale.
Vérifier si les symptômes sont reproduits.
Ces 2 manœuvres sont considérées être des tests provocateurs ou sensibilisants pour le tissu neurologique.
Expliquer les différentes douleurs possibles lors du test de tension neurale SLR
Si la douleur est principalement une douleur au dos, il est plus probable :
Qu’une hernie discale de pression sur la thèque antérieure de la moelle épinière
Que la pathologie causant la pression est plus centrale.
Si la douleur est principalement dans la jambe, il est plus probable que la pathologie causant la pression sur les tissus neurologiques soit plus latérale.
Une hernie discale ou une pathologie causant une pression entre les 2 extrêmes sont plus probables de causer de la douleur dans les 2 aires.
- Lors de la flexion de la tête, une tension à la jonction cervico-thoracique est normale et ne doit pas être considérée comme une production de symptômes.
- La douleur qui augmente avec la flexion du cou, la dorsiflexion de la cheville ou les 2 indique un étirement de la dure-mère de la moelle épinière ou une lésion dans la moelle épinière (hernie discale, tumeur méningite).
- La douleur qui n’est pas augmentée avec la flexion du cou peut indiquer une lésion dans l’aire des ischio-jambiers ou dans les articulations lombo-sacrale et sacro-iliaque.
- Ce test cause une traction sur le nerf sciatique, les racines nerveuses lombo-sacrées et la dure-mère.
- Des adhésions dans ces aires peuvent résulter d’une hernie du disque intervertébral ou d’une irritation méningée ou extradurale. La douleur vient de la dure-mère, de la racine nerveuse, de l’adventice des veines épidurales ou des facettes articulaires synoviales.
Lors du test SLR, si la douleur est entre 0-30° VS entre 30-70°, qu’est-ce que cela signifie
nerf sciatique
ischio-jambiers
Quels symptômes sont associés à un test SLR positif
- Le test est positif si la douleur s’étend du dos à dans la jambe, dans la distribution du nerf sciatique (reproduction de la douleur de consultation).
décrire le test de tension neurale : PKB
évalue L3-L4
- Test de traction sur le nerf fémoral.
- Le patient se couche en DV avec la hanche en position neutre
- Le thérapeute effectue une flexion passive du genou (talon à la fesse)
- Modulation avec flexion/extension cervicale et recherche de dlr sur la face ant de la cuisse
- Le test est positif si une douleur est ressentie à la face antérieure de la cuisse (reproduction des symptômes).
Quel nerf est évalué dans test PKB
fémoral
décrire le test de provocation sacro-iliaque : compression
- Le patient est en DD
- Thx : met les deux mains sur les EIAS et la crête iliaque puis fait un mouvement de compression de l’articulation sacro-iliaque à 45 °.
- Maintenir la position de stress durant 10-15 secondes pour permettre la déformation des tissus.
- Test les ligaments sacro-iliaques postérieurs (ils vont être étirés)
- : reproduction douleur en postérieur (a/n SI)
décrire test de provocation sacro-iliaque : distraction
- Patient en DD
- Thx : met deux mains sur EIAS et crête iliaque (mains croisées)
- Th fait un mouvement de compression de l’articulation à 45° pour éloigner les crêtes vers l’extérieur.
- Maintenir la position de stress durant 10-15 secondes
- Test les ligaments sacro-iliaques antérieurs (ils vont être étirés)
- : reproduction de la dlr en postérieur (a/n SI)
décrire le test de compression de la colonne
- Le patient est couché sur le dos avec les hanches et les genoux fléchis à 90˚.
- Le thérapeute supporte les jambes du patient dans la position avec sa main craniale sur les genoux du patient. Son avant-bras caudal vient s’appuyer sur les tubérosités ischiatiques du patient. Le thérapeute applique alors compression axiale crâniale.
- Si une douleur radiculaire dans la jambe postérieure est reproduite, le test semble être positif. Suspicion d’une hernie discale possible.
- : reproduction ou augmentation de la douleur
décrire le test de traction de la colonne
- Le patient est couché sur le dos avec les genoux fléchis à 90˚
- Le thérapeute se place au bout de la table, devant les pieds du patient afin d’empêcher ces derniers de bouger
- Thérapeute place ses mains au niveau des creux poplité.
- Le thérapeute fait alors un transfert de poids avant-arrière de sorte à tirer sur les jambes entraînant une traction lombaire.
- Le patient devrait ressentir un soulagement de ses symptômes. Possibilité d’augmenter les symptômes.
comment les pouls peuvent nous aider à distinguer les claudications
- On peut distinguer de la claudication à l’aide des pouls périphériques qui sont absent si c’est une atteinte vasculaire plutôt que neurologique.
Expliquer les contextes où il est pertinent et non pertinent d’utiliser l’imagerie pour les lombalgies
- L’IRM et le CT-Scan se veulent être deux méthodes d’imagerie très précises et claires mais leur utilisation clinique devient de moindre valeur dans les cas de lombalgies.
- Une pathologie non-discale est souvent identifiée chez les patients sans douleur au dos. Une spina bifida occulta et la formation d’ostéophytes peut être présente chez les individus sans symptômes de douleur lombaire, tout comme un changement sténosique.
- Par contre, l’utilité de l’imagerie de la colonne lombaire augmente lorsque le clinicien est suspicieux d’une pathologie ou d’une compression d’une racine nerveuse.
o Ex. : suspicion de fracture de compression ou de néoplasme. - Les études d’imagerie peuvent aussi être appropriées si le patient ne réussit pas à s’améliorer avec le traitement conservateur ou montre une progression d’implication neurologique.
Quelles sont les limites de l’imagerie pour les lombalgies
- Il est difficile d’attribuer une lombalgie à une évidence radiologique étant donné le haut niveau de faux positifs.
- *Très souvent, des patients asymptomatiques présentent des anomalies visibles à l’IRM (environ 32%) alors que nombreux sont les patients avec des lombalgies pour lesquels l’IRM ne démontre aucun signe probant (environ 47%).
- L’association entre les plaintes cliniques et les découvertes radiologiques pathologiques concurrentes doit être considérée avec prudence.
- Même à l’aide d’imagerie, les cliniciens sont souvent incapables de trouver la cause des lombalgies.
définir centralisation des symptômes
Implique que la douleur se déplace vers OU est centrée vers la colonne lombaire.
Positif parce que la douleur ‘’revient’’ vers l’origine indique souvent une amélioration de la condition !
définir périphérisation des symptômes
Implique que la douleur est référée ou est en mouvement en direction des membres indique souvent que la condition s’aggrave…
Quels sont les objectifs principaux dans traitement de lombalgie
L’entraînement kinesthésique dans une posture spinale neutre ou fonctionnelle
Des mouvements non-destructeurs dans une amplitude indolore
La conscience et l’activation de la musculature profonde
Les manœuvres d’entraînement fonctionnelles de base
Quelles sont les déficiences et limitations fonctionnels dans lombalgie aigue
Douleur et/ou symptômes neurologiques
Inflammation
Limitation dans les AVQ/AVD
Posture de protection (préfère la flexion, l’extension ou la non mise en charge)
Expliquer sur quoi on éduque le patient qui a une lombalgie
Engager le patient dans toutes les activités pour apprendre l’autocontrôle.
Informer le pt de la progression anticipée et du résultat, le temps de guérison des tissus inflammés ou la réduction des symptômes à cause d’une pression sur la racine nerveuse et des précautions/contre-indications.
Expliquer comment on diminue les symptômes aigus de lombalgie
Modalités, massage, traction ou manipulation, si nécessaire.
Repos seulement pour quelques jours au début si nécessaire
-trouver la position fonctionnelle du patient (position dans laquelle il y a la plus faible quantité de stress sur région atteinte) :
1)biais d’extension - syndrome d’extension : symptômes du pt sont diminués dans position extension (lordose) car cette position bouge les fluides pour renverser la stase
2)biais de flexion - syndrome de flexion : symptômes du patient sont diminués dans position de flexion spinale et sont provoqués en extension
3)Biais de non-mise en charge - syndrome de traction : symptômes diminués lorsque la pression spinale est réduite (en se penchant sur MS, en penchant le tronc contre support ou dans piscine), souvent symptômes augmentent lors position debout, marche, course, toux ou autres activités qui augmentent pression spinale
Dans quels cas on peut voir que l’extension de la colonne diminue les symptômes du patient
(souvent dans les cas de lésions intervertébrales postérieures ou postéro-latérales ou blessure LLP)
dans quels cas on peut retrouver une flexion de la colonne diminue symptômes du patient
(souvent lorsque les facettes, les forment intervertébral ou le canal spinal sont compromis)
Expliquer comment on enseigne la conscience des mouvements et de la position du cou et du bassin si patient lombalgie aigue
Entraînement kinesthésique : mouvements cervicaux et scapulaires, bascules pelviennes, colonne en position neutre.
Le patient est amené à identifier et à assumer la position spinale qui est la plus confortable et qui réduit les symptômes en utilisant les bascules pelviennes pour un positionnement lombaire, des signes de tête et la position du menton pour le positionnement de la colonne cervicale.
Le patient est amené à utiliser le positionnement passif pour aider à maintenir la position fonctionnelle durant le stade aigu.
Si nécessaire, des corsets ou des collets cervicaux sont utilisés pour fournir du support.
Expliquer comment on démontre les postures sécuritaires à un patient en lombalgie aigue
Pratiquer les positions/mouvements et ressentir les effets sur la colonne.
Aider le patient à trouver sa position fonctionnelle de confort de colonne vertébrale en position couchée, assise et debout.
Fournir un support/calage passif si nécessaire.
Expliquer comment initier l’activation neuro musculaire et le contrôle des muscles stabilisateurs
Si le patient a un problème cervical ou lombaire, aussitôt qu’il le tolère, le patient est amené à activer les muscles de base.
Techniques d’activation des muscles profond :
o Colonne lombaire : manœuvre drawing-in (pour activer le muscle transverse de l’abdomen) et contraction du multifides.
o Colonne cervicale : hochement de tête doux (pour activer le long du cou et les multifides).
Stabilisation de base : avec des mouvements des bras et des jambes (support passif si nécessaire, progresser au contrôle actif)
o Permet d’initier l’entrainement des stabilisateurs globaux.
o Le patient commence par des exercices de drawing-in suivis par des mouvements doux des bras dans le ROM qui n’augmente pas les symptômes.
o Si le patient démontre un contrôle du pelvis et que les symptômes n’augmentent pas avec le mouvement : on fait des mouvements des jambes (demandent plus de contrôle lombo-pelvien).
Expliquer comment enseigner la performance sécuritaire des AVD de base
Rouler, s’asseoir, se lever et marcher avec des postures sécuritaires.
Faire progresser la tolérance pour s’asseoir > 30 minutes, se lever > 15 minutes, et marcher > 1 mile (1,6 km).
Le patient est amené à effectuer des mouvements simples pour les AVQ tout en protégeant la colonne dans une position fonctionnelle.
Ces mouvements incluent le roulement de la position couchée sur le ventre à coucher sur le dos et vice-versa, de la position couchée à assise, de la position assise à debout et à la marche.
Quels sont les différents traitements possibles pour lombalgies aigue
-enseigner la performances sécuritaires des AVD de base
-initier l’activation neuro musculaire et le contrôle des muscles stabilisateurs
-démontrer les postures sécuritaires
-enseigner la conscience des mouvements et de la position du cou et du bassin
-diminuer les symptômes aigus
-éduquer le patient
Quelles sont les précautions lorsqu’on veut augmenter la flexion lombaire
ne pas faire si la flexion entraine un changement dans les symptômes ou cause de la dlr qui irradie dans les MIs.
Dire quels exercices peuvent aider à augmenter la flexion lombaire
- 1er exercice :
Le patient est couché sur le dos, il amène ses deux genoux vers son torse il place ses bras entre ses mollets et ses cuisses et il tire ses jambes vers lui de telle sorte que le sacrum quitte le sol. - 2e exercice :
Le patient est à 4 pattes.
Il fait une bascule postérieure du pelvis sans arrondir le dos, il tient la position, puis relax et recommence.
Il peut aussi, une fois que le pelvis est en bascule postérieure, reculer pour aller s’assoir sur ses talons (position de l’enfant), il tient cette position et ensuite il revient à la position 4 pattes et recommence
Cette position étire également le grand glutéal, le droit fémoral et les extenseurs de l’épaule.
Dire contexte où on fait traction lombaire et expliquer les bienfaits
On fait entre 8 et 10 minutes de traction lombaire, on ne le fait presque plus en continu, plus intermittent
- La traction peut être tolérée par le patient durant le stade aigu et a le bénéfice d’élargir l’espace discal et de réduire possiblement la protrusion nucléaire par la diminution de la pression sur le disque ou en plaçant une tension sur le ligament longitudinal postérieur.
Quel est l’effet mécanique de la traction lombaire
- La traction permet de séparer temporairement les vertèbres, causant un glissement mécanique des facettes dans la colonne et augmentant la taille du foramen intervertébral.
- Si la traction est faite de manière intermittente, ce mouvement peut aider à réduire la congestion circulatoire et diminuer la pression sur la dure-mère, les vaisseaux sanguins et les racines nerveuses dans le foramen.
Quel est l’effet neurophysiologique de la traction lombaire
- L’augmentation de la circulation peut aider à diminuer la concentration d’irritants chimiques due à l’inflammation.
- Il y a une réponse neurophysiologique via la stimulation des mécanorécepteurs qui module la transmission des stimuli nociceptifs au niveau de la moelle épinière/tronc cérébral (théorie du portillon).
- EN TUTO : comme on tire sur les muscles, il peut y avoir une inhibition des spasmes musculaires
Quel est le temps recommandé pour traction lombaire
Doit être court; les forces osmotiques doivent s’équilibrer rapidement.
Par contre, une fois la force de traction relâchée, il peut avoir une augmentation de la pression discale, menant à une augmentation de la douleur.
Utiliser moins de 15 minutes pour une traction intermittente ou moins de 10 minutes pour une traction soutenue.
-appliquer de façon intermittente pour 10-15 secondes avec assez de force pour diminuer symptômes
quelle est la CI pour traction lombaire
si on périphérise la douleur lors de la traction = ARRÊTER !!!