Tuto 3 Flashcards
congruence maximale pour HU
-extension et supination
position repos HU
70° flexion et 10° supination
patron capsulaire pour HU
flexion > ext
ostéocinématique HU
un degré liberté
congruence maximale pour HR
90° flexion et 5° supination
position repos pour HR
70° flexion et un peu supination
patron capsulaire pour HR
flex > ext > supi > pro
ostéocinématique pour HR
2 degrés liberté
congruence maximale pour RUS
5° supination
position repos pour RUS
70° flexion et 35° supination
patron capsulaire pour RUS
supi = pro
ostéocinématique pour RUS
un degré liberté
congruence maximale pour RUI
5° supination
position repos pour RUI
10° supination
patron capsulaire pour RUI
supi = pro
ostéocinématique pour RUI
un degré liberté
quel est l’angle normal du valgus au coude
Environ 13° (déviation standard de 6°).
Femmes ont environ 2° de plus que les hommes.
Le valgus est plus important du côté dominant et augmente généralement avec l’âge.
Quels sont les tissus péri articulaires ( les structures anatomiques situées autour d’une articulation et qui participent à son soutien, à sa stabilité et à son bon fonctionnement) pour HR et HU
-capsule articulaire
-lig. collatéral médial
-lig. collatéral latéral
-pression air intra-capsulaire
Décrire capsule articulaire du coude (lig. qui la renforcent, fonction)
Entoure l’articulation HU, HR et RUS.
Est renforcée par les ligaments collatéraux (donne une stabilité multi-planaire, mais surtout dans le plan frontal).
Sa surface interne est entourée par une membrane synoviale.
Décrire fonction et différentes fibres du ligament collatéral médial au coude
Contient des fibres antérieures (les + fortes), postérieures et transverses (peu développées).
Les fibres antérieures :
Fournissent la plus grande résistance au stress en valgus et extension.
Origine : partie antérieure de l’épicondyle médial
Insertion : partie médiale du processus coronoïde de l’ulna.
Les fibres postérieures :
Moins bien définies, elles épaississent la capsule en postérieur.
Résistent le stress en valgus et la flexion extrême
Origine : partie postérieure de l’épicondyle médial
Insertion : limite médiale du processus olécrânien.
Les fibres transversales :
Peu développées
Fournissent une stabilité articulaire limitée car ses 2 insertions sont sur le même os
Origine : olécrâne, insertion : processus coronoïde de l’ulna.
Décrire ligament collatéral latéral
Ce ligament prend origine à l’épicondyle latéral, puis se divise en 2 :
L’un rejoint le ligament annulaire (ligament collatéral radial)
L’autre va en distal à la crête du supinateur de l’ulna (ligament collatéral latéral ulnaire).
Ce ligament est tendu lors de la flexion complète.
Il joue un rôle de stabilisateur contre les forces en varus.
Le ligament collatéral médial et le ligament collatéral latéral fournissent une stabilité médio-latérale lors des mouvements dans le plan sagittal.
Supporte la tête radial (dû à sa position) et prévient donc la rotation externe excessive du coude.
Fournissent la stabilité en plan frontal et horizontal.
Quelles sont les positions qui augmentent la tension du lig. collatéral médial (fibres ant)
- Valgus
- Extension
Quelles sont les positions qui augmentent la tension du lig. collatéral médial (fibres post)
-valgus et flexion
Quelles sont les positions qui augmentent la tension du lig. collatéral radial
varus
Quelles sont les positions qui augmentent la tension du lig. collatéral latéral ulnaire
varus et flexion
Quelles sont les positions qui augmentent la tension du lig. annulaire
distraction radius
décrire ligament annulaire
Épaisse bande de tissu conjonctif s’attachant à l’ulna de chaque côté de l’encoche radiale.
Entoure la tête radiale, ce qui permet de la coller à l’ulna.
La surface externe est rattachée à la capsule/ligament collatéral radial/muscle supinateur.
La surface interne est couverte de cartilage pour limiter la friction en supination et en pronation.
décrire ligament carré
Mince et fibreux.
Pars du cartilage radial de l’ulna jusqu’à la face médiale du cou du radius.
Stabilise la RUS
Plus tendu lors de la supination.
Décrire complexe triangulaire de fibrocartilage (TFCC)
Disque articulaire dont le côté latéral s’attache sur le bord de l’encoche ulnaire du radius, l’apex s’attache médialement à la dépression de la tête ulnaire et au processus styloïde adjacent. Permet le maintien de la tête ulnaire dans l’incisure ulnaire du radius durant la pronation/supination
Décrire structures de la membrane interosseuse de coude
1) Bandes centrales :
Sont dirigées en médio-distal du radius, rencontrant la diaphyse de l’ulna à environ 20°
2 fois plus épaisses que la plupart des fibres
Leur force tensile est similaire à celle du tendon patellaire
2) Cordes obliques :
Vont du côté latéral de la tubérosité ulnaire jusqu’en distal de la tubérosité radiale.
3) Fibres obliques distales (présent dans 40% des cas) : Sont directement sous le carré pronateur et ajoute de la stabilité à l’articulation radio-ulnaire inférieure.
décrire fonctions membrane interosseuse avant bras
1) Relier le radius et l’ulna.
2) Origine de plusieurs muscles extrinsèques de la main.
3) Mécanisme de transmission proximale de la force entre le radius et l’ulna.
4) Protège l’articulation huméro-radiale contre de larges forces de compression en transférant une partie des forces à l’ulna.
Puisque plusieurs muscles ont leur attachement sur le radius (fléchisseurs du coude, muscles supinateurs et pronateurs), le radius est donc tiré contre le capitulum de l’humérus, surtout lorsque le coude est en pleine extension.
Quelles sont les structures qui contribuent à la stabilité de HU et HR
- Congruence des surfaces osseuses
- Capsule articulaire
- Ligaments collatéraux ulnaires (stabilisateur primaire pour stabilité postérolatérale) et radial (stabilisateur primaire pour stabilité en varus)
quelles structures contribuent stabilité de RUS
- Ligament annulaire
- Ligament carré
quelles structures contribuent stabilité RUI
- TFCC
- Carré pronateur
- Tendon de l’extenseur ulnaire du carpe
- Fibres distales de la membrane interosseuse
Pour la flexion du coude, dire degrés, structure passive qui limite, SFM, mouvement accessoire
140-150°
structure passive :
Contact des muscles de l’avant-bras avec les muscles fléchisseurs du coude
SFM : Approximation des tissus
Os à os chez individus très minces (contact entre processus coronoïde et fosse coronoïde)
mouv accessoire :
HU : Glissement antérieur de l’ulna avec léger glissement latéral
HR : glissement antérieur du radius
+ Roulement antérieur
**Lors de la flexion du coude, l’avant-bras se rapproche du bras. Ce mouvement amène l’avant-bras et la main vers l’avant (dans la direction antérieure par rapport au plan sagittal).
En revanche, lors de l’extension du coude, l’avant-bras s’éloigne du bras, ramenant le membre dans une position plus proche de l’arrière (direction postérieure par rapport au plan sagittal).
Pour la ext du coude, dire degrés, structure passive qui limite, SFM, mouvement accessoire
0-10°
Verrouillage de l’olécrâne dans la fosse olécrânienne et/ou étirement des muscles fléchisseurs
SFM : os à os
mouv accessoire :
HU : Glissement postérieur de l’ulna avec léger glissement médial
HR : glissement postérieur du radius
+ Roulement postérieur
Pour la supi du coude, dire degrés, structure passive qui limite, SFM, mouvement accessoire
90°
Principalement l’étirement des muscles pronateurs, +/- membrane interosseuse
SFM : étirement tissus mous
mouv accessoire :
HR : spin + glissement antérieur du radius médial en fin d’AA
RUS : glissement antéro-médial du radius
RUI : glissement postérieur du radius
+ Roulement postérieur (radius concave et ulna convexe en distal)
**Postérieur car radius retourne en position anatomique donc il était en antérieur lors pronation (embarque par dessus ulna et là il retourne vers arrière)
Pour la pronation du coude, dire degrés, structure passive qui limite, SFM, mouvement accessoire
80-90°
Principalement l’étirement des muscles supinateurs, +/- LCL et membrane interosseuse
SFM : étirement tissus mous
mouv accessoire :
HR glissement postérieur du radius médial en fin d’AA
RUS : glissement postéro-latéral du radius
RUI : glissement antérieur du radius
+ Roulement antérieur
**Antérieur car le radius embarque par dessus ulna pour faire pronation
Décrire comment se produit flexion de HU
- La surface concave de la fosse olécrânienne roule et glisse sur la surface convexe de la trochlée.
- Nécessite l’élongation de la capsule postérieure, des extenseurs, du nerf ulnaire, et de certaines portions des ligaments collatéraux (particulièrement fibres postérieures du ligament collatéral médial).
décrire comment se produit ext de HU
- Nécessite suffisamment d’extensibilité de la peau antérieure au coude, des fléchisseurs, et des fibres antérieures du ligament collatéral médial.
- Nécessite que la pointe proéminente de l’olécrâne s’enfonce dans la fosse olécrânienne de l’humérus.
Décrire comment se produit flex/ext de HR
- Creux de la tête radiale roule et glisse sur le capitulum convexe.
- En flexion active, la tête radiale est maintenue fermement contre le capitulum par les muscles en contraction.
décrire comment se produit supi/pro de HR
- Spin de la tête radiale contre la surface convexe du capitulum de l’humérus.
Décrire comment se produit pronation de RUS et RUI
- Mécanismes semblables à supination (voir illustration)
- La pronation complète met en tension le ligament capsulaire dorsal à l’articulation RUI
décrire comment se produit supination de RUI et RUS
- Proximal :
Rotation de la tête radiale dans l’anneau fibro-osseux formé par le ligament annulaire et le creux radial de l’ulna. → Empêche le roll-and-slide articulaire standard. - Distal :
Incisure ulnaire concave du radius roule et glisse dans des directions similaires sur la tête convexe de l’ulna.
Stabilisation en fin d’AA par ligament capsulaire palmaire.
Nommez des structures en cause si on a une limitation de supination
- Rond pronateur, carré pronateur, FRC, fléchisseurs des doigts, TFCC (en particulier le ligament capsulaire palmaire a/n de l’articulation RUI), membrane interosseuse (bande centrale), ligament carré
Nommez des structures en cause si on a une limitation pronation
- Biceps, supinateur, ERC, long extenseur du pouce, TFCC (en particulier le ligament capsulaire dorsal a/n de l’articulation RUI.
expliquer d’un point de vue anatomique le test de valgus au coude
- Le valgus (produit par les fléchisseurs ulnaire du carpe) au niveau du coude est résisté par :
1) Ligament collatéral médial.
2) Fibres proximales des fléchisseurs du poignet.
3) Fibres proximales des muscles pronateurs. - Un valgus sévère peut également atteindre le nerf ulnaire et les attachements proximaux des muscles pronateurs.
- En bref, les muscles situés en médial de l’avant-bras
expliquer d’un point de vue anatomique le test de varus au coude
- On test l’intégrité du complexe ligamentaire collatéral latéral (et ligament collatéral latéral ulnaire).
- En appliquant une force en varus, on les met sous tension.
Décrire interprétation test valgus et varus coude
- Laxité à 15° :
Surtout le ligament testé qui est touché. - Laxité à 0° et 15° :
Blessure sévère, c’est l’ensemble capsulo-ligamentaire qui est touché. - Pas de laxité, mais présence de douleur :
Entorse mineure. - Instabilité à 0° :
Implique les os et la capsule (plus grave) car l’olécrane de l’ulna stabilise le coude dans la fosse olécranienne à 0 degrés.
Décrire en général l’épicondylite latéral
- Le terme épicondylose est plus juste, puisque le problème est plus dégénératif qu’inflammatoire.
- Blessure de surutilisation du coude la plus commune.
7x plus fréquente que l’épicondylite médiale. - Commune chez les joueurs de tennis et autres athlètes, bien que 95% des individus avec un tennis elbow ne jouent pas au tennis.
- Commun chez les individus de 35 à 50 ans. Elle survient chez les gens qui font beaucoup de mouvements répétitifs comme taper sur un clavier d’ordinateur.
- La moitié des joueurs de tennis de plus de 30 ans ont déjà eu ce problème.
causes de épicondylite latérale
- Traumas répétés de l’épicondyle lat, causant une surutilisation de l’articulation, exacerbés par une mauvaise condition physique ou une mauvaise technique.
- Travail répétitif comme taper à l’ordinateur
- Une mauvaise technique exacerbe le problème chez les joueurs de tennis. Les caractéristiques de la raquette peuvent aussi être un facteur (poids, rigidité, taille de la poignée, tension des cordes).
physiopathologie épicondylite latérale
- Processus dégénératif qui implique principalement le court extenseur radial du carpe, causant une tendinose a/n de l’épicondyle. L’extenseur commun des doigts peut également être atteint.
- Condition + dégénérative qu’inflammatoire (tendinose plutôt que tendinite)
- Il s’agit en fait d’une hyperplasie angiofibroblastique (Augmentation des fibroblastes (cellules réparatrices), prolifération vasculaire (formation de nouveaux vaisseaux sanguins) et dégradation des fibres de collagène normales)
S&S épicondylite latérale
- Douleur latérale sourde au coude, liée à l’activité physique.
- Faiblesse de la prise de manche.
- Douleur au repos (avec progression des symptômes dans les cas sévères)
- Difficulté à faire toute activité qui nécessite de maintenir le poignet dans sa position fonctionnelle (légère ext) en mettant une charge sur le poignet.
Difficulté à tenir une tasse, lever un carton de lait, ouvrir une porte. - Sensibilité 1 à 2 cm distal à l’épicondyle latéral.
- Douleur à la flexion passive du poignet et à l’extension du poignet résistée et en prenant un objet ou en le soulevant.
- Radiographies généralement normales mais peuvent montrer une saillie à l’épicondyle latéral ou une calcification de l’extenseur commun des doigts.
tx pour épicondylite latérale
Conservateur (95% d’efficacité) :
- Repos, programme de force, de flexibilité et d’endurance, orthèse antagoniste au mouvement qui limite l’extension complète, injections de corticostéroïdes pour réduire les symptômes pendant les exercices de réadaptation (mais pas plus que 3 fois par an).
Chirurgie :
- Si après 6 mois de traitement conservateur la condition n’est toujours pas réglée, la chirurgie (ouverte ou par arthroscopie) est indiquée
décrire en général épicondylite médiale
- Moins commun que l’épicondylite latérale.
- Surtout chez des athlètes jeunes à adultes, qui pratiquent le tennis, le golf ou un sport de lancés.
- Augmentation du risque dans la 40ene et 50ene.
- Plus commun chez les joueurs de tennis professionnels que l’épicondylite latérale (stress en valgus). PLUS COMMUN AUSSI CHEZ LES PATIENTS QUI ONT UN VALGUS PRONONCÉ !!
- Évaluation minutieuse d’instabilité du LCU et de symptômes du nerf ulnaire, car épicondylite médiale arrive souvent avec ces 2 problèmes.
causes épicondylite médiale
- Les stress en valgus répétés augmentent les risques de blessure musculaire et d’inflammation chronique.
physiopathologie épicondylite médiale
- Tendinose au site d’origine des fléchisseurs médians communs et des pronateurs (fléchisseur radial du carpe et rond pronateur sont les tendons les plus affectés).
S&S épicondylite médiale
- Douleur médiale au coude.
- Symptômes d’irritation du nerf ulnaire dans 40 à 60% des cas.
- Sensibilité à l’épicondyle med et légèrement en distal et latéral a/n du tendon du pronateur.
- À l’occasion, enflure du coude médial et douleur qui s’aggrave avec l’agrippement, le frapper d’un bâton, le service au tennis ou le lancer.
- Douleur à la pronation résistée ou à la flexion du poignet.
- Radiographies généralement normales, l’IRM est non nécessaire.
tx épicondylite médiale
Conservateur :
- Repos, glace et AINS avec étirement et renforcement (excentrique) graduel des muscles
- Injections de cortisone peuvent être bénéfiques avec la réadaptation.
- Pour les patients qui ne peuvent arrêter leurs activités, une orthèse antagoniste au mouvement peut être efficace.
- Dans + de 80% des cas, les symptômes se résorbent avec ce type de tx et le pt peut retourner à son sport/à ses activités.
Chirurgie :
- Utilisée si pas de réponse au tx conservateur
- Excision des tissus anormaux dégénératifs au site d’origine des fléchisseurs et des pronateurs du muscle, avec approximation des tissus sains.
- Pas autant une réussite que la chirurgie pour l’épicondylite latérale, car souvent d’autres conditions sous-jacentes sont manquées.
décrire syndrome tunnel radial
- Le tunnel radial est défini par les structures osseuses et les tissus mous autour du nerf radial et sa branche interosseuse postérieure qui traverse l’avant-bras proximal.
causes tunnel radial
- Compression du nerf radial.
Branche superficielle : sensitive (engourdissements) .
Branche profonde : motrice.
physiopathologie tunnel radial
- Sites de compression du nerf :
Arcade de Frohse (bord tendineux proximal du supinateur = + branche profonde).
Bord proximal du court extenseur radial du carpe (= + branche superficielle)
Branches de l’artère radiale.
Bandes fibreuses. - Accompagne certains cas d’épicondylite latérale (dans ce cas, lors des exercices et/ou étirement, ne pas faire ressortir les symptômes neuro) (peut être aiguë, mais plus rare).
S&S tunnel radial
- Douleur et sensibilité persistantes dans l’avant-bras associées à une faiblesse musculaire dans la distribution du nerf postérieur interosseux.
- Sensibilité associée à la compression du nerf radial est plus distale et médiale que celle vu dans l’épicondylite latérale (est localisée plus sur la zone musculaire de l’avant-bras proximal).
- Signes et symptômes associés à une compression nerveuse : parésie, fourmillements, engourdissements, paresthésie.
- Douleur plus distale à l’épicondyle (surtout a/n du ventre musculaire du supinateur) GROSSE DIFFÉRENCE AVEC L’ÉPICONDYLITE LATÉRALE
tx tunnel radial
- Relâchement musculaire, étirement, flexibilité
- Même tx que la tendinopathie (celle-ci peut causer gonflement du tendon compression nerfs)
- Commencer par faire des massages pour détendre les muscles et ensuite aller étirer.
- Si on va étirer dès le début, on risque de compresser +++ le nerf lors de nos ex’s d’étirement
décrire bursite olécrânienne
- Problème courant dans la population générale et chez certains athlètes.
- Surtout chez les joueurs de football et de rugby (particulièrement sur terrains synthétiques).
causes bursite olecranienne
- Trauma direct ou répétitif sur l’olécrane.
physiopathologie bursite olecranienne
- Inflammation ou infection de la bourse olécranienne.
S&S bursite olecranienne
- Enflure, fluctuation et douleur à l’olécrane.
- Douleur à l’appui.
- Si bursite septique : fièvre (IMPORTANT DE QUESTIONNER), érythème autour de l’olécrane.
tx bursite olecranienne
Conservateur : Glace, éviter de s’appuyer sur le coude, AINS, bandage compressif.
Chirurgical : Aspiration/ponction de la bourse avec ou sans injection de corticostéroïdes. Pour des cas sévères/récurrents de bursite inflammatoire ou septique, débridement + excision complète de la bourse.
décrire tendinopathie triceps
- Vu + souvent chez les haltérophiles ou dans d’autres sports/activités nécessitant une grande force en extension du coude (lancer du javelot, football, motocross) et personnes en chaise roulante.
- Peut être aigu ou chronique.
S&S tendinopathie triceps
- Douleur à l’insertion du triceps exacerbée par l’extension résistée et le lancer.
- Sensibilité à la pointe de l’olécrâne et légèrement en proximal à l’insertion du triceps.
- Douleur exacerbée par l’extension résistée et la flexion complète du coude combinée à la flexion complète de l’épaule.
tx tendinopathie triceps
Conservateur : repos, éviter les surcharges
Les injections de corticostéroïdes sont contre-indiquées (elles peuvent causer une rupture du tendon)
décrire rupture tendon biceps brachial
- Rare : rupture tendineuse la moins commune du corps. Reportée chez les haltérophiles et les joueurs de football.
- Souvent associé à des injections de corticostéroïdes ou stéroïdes anaboliques oraux.
causes rupture tendon biceps
- Implique souvent avulsion avec fragment osseux, résultant de contre-forces en décélération au cours de l’extension active du coude.
- Parfois causé par un coup direct.
S&S rupture tendon biceps
- Incapacité à étendre le bras contre gravité.
- Défaut palpable au tendon proximal à l’olécrâne.
- Appuyer sur le tendon sain provoque une extension, ce qui ne se produit pas en cas de rupture.
- Une petite écaille d’os est habituellement visible sur la radiographie.
tx rupture tendon biceps
Chirurgicale : réparation chirurgicale (donne de bons résultats)
décrire rupture tendon distal biceps
- Peu commune mais plus fréquente que la tendinopathie.
- Affecte typiquement le bras dominant d’hommes d’âge moyen.
- Le tabagisme est un facteur de risque.
- La rupture du tendon inférieur représente 3% de toutes les ruptures de tendon du biceps.
causes rupture distale tendon biceps
- Événement aigu sans symptôme précurseur, qui révèle souvent une tendinopathie chronique.
- Attribuable à une faible vascularisation et/ou à un accrochage mécanique contre la tubérosité bicipitale.
- Peut aussi être une force soudaine en surcharge avec le coude en mi-flexion.
S&S rupture distale biceps
- Douleur localisée et sensibilité à la tubérosité bicipitale (disparaissent rapidement mais une douleur sourde persiste plusieurs semaines).
- Déplacement proximal du tendon du biceps.
- Protubérance en distal du bras.
- Impossibilité de palper le tendon.
- Faiblesse à la supination et flexion du coude (associé avec ++ de la dlr)
- Ecchymose apparait 2-3 jours après la blessure.
tx rupture distale tendon biceps
- Pour une rupture partielle : traitement conservateur efficace surtout si moins de 50% du tendon est atteint.
- Rupture complète : généralement une réparation chirurgicale (ils ne font presque pas de réparation chirurgicale pour la déchirure complète proximale. Pour la déchirure complète distale, on opère vraiment très souvent il faut envoyer à l’urgence le + rapidement possible)
décrire entorse ligament collatéral médial coude
- Le LCM (bande antérieure) est le stabilisateur statique le plus sollicité lors de stress en valgus, de 30 à 120° de flexion.
- L’IRM peut être utile pour dépister l’entorse, mais l’arthrographie est plus sensible (97%).
- Le scénario le plus commun : exacerbation aigüe d’un ligament avec une blessure chronique.
causes entorse lig. collatéral médial coude
- Valgus répétés et sévères chez des lanceurs.
- Déchirures microscopiques et affaiblissement du ligament.
physiopathologie entorse lig. collatéral médial
- Atteinte de la partie oblique antérieure du ligament collatéral médial.
Peut être associé à une neuropathie ulnaire, qui entraine de la douleur ou un engourdissement de la région.
Peut être associé à la présence de corps étrangers, d’ostéophytes ou de contracture lors de la flexion du coude.
S&S entorse lig. collatéral médial
- Douleur du coude médial et courbatures lors de lancers, souvent à la fin de la phase de préparation, au début de la phase d’accélération ou au relâchement de la balle.
- Athlètes incapables de lancer à plus de 60-75% d’effort maximal.
- Athlètes rapportent un épisode de douleur soudaine, bras qui cède lors du lancer.
- Sensibilité à l’insertion du LCM, environ 2 cm en distal de l’épicondyle médial.
- Sulcus de la ligne médiale plus important que celui au niveau du membre controlatéral.
- Changements secondaires à l’entorse : corps étrangers à la ligne médiale, ostéophytes, contracture en flexion.
tx entorse lig. collatéral médial
Conservateur (50% d’efficacité) : Repos (surtout des sports au-dessus de la tête), AINS, physiothérapie, PRP injections (injection de plasma riche en plaquettes).
Chirurgie : Si rupture aigue d’athlètes de haut niveau, avec instabilité chronique significative. Nécessite le débridement des calcifications du LCM.
décrire syndrome muscle pronateur
- Neuropathie d’emprisonnement proximal du nerf médian.
- Surtout chez les femmes dans la quarantaine.
- Test de conduction nerveuse généralement normal (car intermittant).
causes syndrome muscle pronateur
- Traumas répétitifs lors d’activités impliquant une pronation et une supination répétées.
Ex. : sports de raquette, entrainement au poids, lancer, aviron, tir à l’arc… - Coup direct sur l’avant-bras.
- Souvent, la cause est inconnue.
physiopathologie syndrome muscle pronateur
- Coincement neuropathique proximal du nerf médian.
- Le syndrome du muscle pronateur doit être distingué du syndrome du tunnel carpien, qui est la cause principale d’atteinte du nerf médian.
- Sites de compression du nerf médian :
Sous le ligament de Struthers (présent chez 1% de la population), il se retrouve entre le processus supracondylaire et l’épicondyle médial (donc plus rare).
Entre les origines (humérale et ulnaire) du rond pronateur : le plus commun site de compression
Sous l’aponévrose bicipitale.
Sous l’arche fibreuse du fléchisseur superficiel des doigts.
S&S syndrome muscle pronateur
- Douleur au niveau du coude antérieur et de l’avant-bras reliée à l’activité physique.
- Pas de douleur nocturne (diffère du syndrome du tunnel carpien).
o Autre différence c’est que la douleur est plus proximale (touche le rond pronateur). - Douleur sourde de l’avant-bras antéro-proximal, distale à la fosse antéro-ulnaire, qui peut irradier en distal du poignet.
- Paresthésies communes, a/n de l’éminence thénar (dans la distribution de la branche cutanée palmaire du nerf médian) PAS COMME DANS SYNDROME TUNNEL CARPIEN
- Faiblesse, si présente, est subtile.
- Sensibilité au niveau du corps musculaire du rond pronateur.
évaluation syndrome muscle pronateur
- Signe de Tinel
- Signe de Phalen
- Test de compression du tunnel carpien
- Rond pronateur : Pronation et flexion résistées de l’avant-bras
- Aponévrose bicipitale : supination résistée avec le coude fléchi
- Fléchisseur superficiel des doigts : flexion résistée des phalanges moyennes
tx syndrome muscle pronateur
Conservateur (90% d’efficacité) : Modification des activités, repos, immobilisation, AINS, physiothérapie, injections locales de cortisone peuvent être utiles.
Chirurgie : décompression chirurgicale du nerf.
Expliquez la phase de chargement du tendon dans une tendinopathie
Lorsque le tendon est chargé de façon appropriée, il s’adapte et devient plus rigide et plus résilient, mais ne devient pas plus épais
- Ce qui veut dire que la structure du tendon est améliorée, mais n’augmente pas en taille.
expliquez la phase de déchargement du tendon dans tendinopathie
Il est aussi possible de décharger le tendon, par exemple dans le cas d’une blessure ou dans le cas de changements aigues (diminution du volume d’entrainement) dans un plan d’entrainement chez un athlète qui est habitué de s’entrainer encore plus.
- Dans ce cas, le tendon devient déconditionné.
- Ceci fait en sorte que la partie superficielle du tendon supporte trop de charge par rapport à la portion profonde (théorie du beigne).
expliquez phase tendinopathie réactive
- Le tendon déconditionné, lorsque soumis à des forces normales ou excessives +/- les facteurs individuels (diabète, os poreux) peuvent devenir réactif (tendinopathie réactive)
- Aussi, un tendon normal soumis à un chargement excessif peut aussi devenir réactif (tendinopathie réactive)
o Le tendon réactif va tenter d’augmenter en taille afin de pouvoir contrôler/supporter la charge. Pour y arriver il va :
a) Augmenter son nombre de cellules (cellules deviennent chondroïdes)
b) Augmenter la quantité de matrice extracellulaire (augmentation de la rétention d’eau et des protéines)
expliquer phase de chargement excessif persistant d’une tendinopathie
- Si le chargement continue d’être excessif, le continuum se poursuit vers le délabrement du tendon.
- Ici, encore, le tendon essaie d’augmenter en taille afin de pouvoir se protéger.
- Toutefois, à mesure que ceci se produit, on commence à voir :
o Une séparation des fibres de collagène
o Une désorganisation de la matrice extracellulaire
o Une augmentation du nombre de vaisseaux sanguins (peut expliquer en partie la dlr en continue)
expliquer le retour vers tendon normal d’une tendinopathie
- Un tendon réactif ou un tendon en délabrement peut retourner dans le continuum et revenir à l’état de tendon normal si le chargement est modifié et contrôlé.
expliquez dégénérescence tendon d’une tendinopathie
- Si le chargement n’est pas modifié ni contrôlé, alors le tendon peut devenir dégénératif.
- Ici, on verra de la nécrose cellulaire dans la partie affectée du tendon.
- Cependant, 3 choses peuvent tout de même cibler les parties non affectées du tendon DONC TOUT N’EST PAS PERDU!
- La tendinopathie dégénérative dérive en dedans et en dehors d’une réponse réactive.
o Ex. en réadaptation d’un tendon, si on ne le stress pas assez, on ne verra pas de changement. Cependant, si on le stresse trop, alors là on verra une réponse réactive qui, si elle n’est pas reconnue et adressée, pourrait tendre vers la dégénérescence
Qu’est-ce que l’analogie du beigne
- L’analogie du beigne montre que ce n’est pas parce qu’on a une tendinopathie que tout le tendon sera dans le même état du continuum au même moment !
- Il se peut qu’il y ait un petit espace dégénératif qui a perdu sa capacité de transférer la charge, mais que le reste du tendon sera dans des stades différents du continuum (TOUT N’EST PAS PERDU).
o Dans ce cas, on pourrait avoir une tendinopathie dite réactive sur dégénérative pour mettre l’accent sur le fait que l’état du tendon est fluide !
S&S tendinopathie
- Présentation de la douleur dans le cas de tendinopathie :
1) Tendon réactif avec une première présentation de douleur suivant un chargement excessif aigu.
2) Défectuosité réactive sur tardive ou pathologie tendineuse réactive sur dégénérative - Ces deux présentations suggèrent une cause nociceptive de douleur, mais le mécanisme est encore inconnu.
- Théoriquement, les deux présentations peuvent augmenter l’expression des nocicepteurs et de leurs récepteurs, ce qui par le fait même, augmente la stimulation des nerfs périphériques et est interprété comme de la douleur.
Lorsqu’on voit des études avec des imageries montrant des tendons anormaux, mais sans douleur, cela suggère que pour une raison quelconque, le seuil nociceptif n’a pas été atteint ou que certaines modulations sensorielles se sont produites centralement.
Bref : la douleur tendineuse doit être considérée comme une combinaison de phénomènes nociceptifs et d’origine centrale !!
utilité test valgus et varus coude
- Ces 2 tests servent à savoir s’il y a une laxité a/n des ligaments du coude (collatéral latéral en varus et collatéral médial en valgus).
- Une diminution de mobilité ou une douleur non présente du côté non touché (en palpant le ligament, on peut voir si la douleur vient bel et bien de celui-ci)
- Laxité à 15° : Surtout le ligament testé qui est touché.
- Laxité à 0° et 15° : Blessure sévère, c’est l’ensemble capsulo-ligamentaire qui est touché.
- Pas de laxité, mais présence de douleur : Entorse mineure.
utilité test spécifique résisté
- Ces tests servent à préciser, confirmer le site de la lésion.
- S’il y a de la douleur à un certain mouvement résisté au niveau de l’endroit où on palpe, il y a de fortes chances que l’atteinte soit à cet endroit.
- Permet de différencier si c’est une atteinte des tissus contractiles ou non contractiles
- S’il y a de la faiblesse, on peut soupçonner une atteinte neuro ou bien une déchirure partielle
quelle est l’utilité du pronostic en physiothérapie
- Def : prévision, après le diagnostic, du degrés de gravité et de l’évolution ultérieure d’une maladie y compris son issue, en se référant à l’évolution habituellement observée pour des troubles similaires chez de nombreux autres patients. (Concept longitudinal, donc s’étend dans le temps et prédit ce qui est susceptible de se produire)
- Les données probantes indiquent que la prise de décision basée sur le pronostic est une voie prometteuse pour obtenir de meilleurs résultats cliniques et personnaliser le traitement en fonction des caractéristiques du pt
- La prise de décision basée sur le pronostic fait partie des recommandations relatives aux soins de santé axés sur la valeur en physiothérapie. (Pour donner au pt le bon traitement, au bon moment)
Quels sont les facteurs de risques liés au pronostic
-pt qui consulte en prévention
- Caractéristiques cliniques identifiées chez une personne saine
- Ils augmentent la probabilité qu’une personne saine développe un problème de santé
- Ex : travail répétitif, soulever charge lourde, tabac, etc.
- Important d’identifier pour la prévention
Quels sont les facteur de pronostic
-patient qui consulte à cause d’un problème de santé
- Caractéristiques présentes chez une personne ayant un problème de santé qui influencent ou prédisent l’évolution naturelle de sa condition
- Ils influencent la vision du clinicien quant au problème du pt et aux traitements qui sont indiqués. (Ne donne pas d’info sur la réponse au tx)
- Peuvent être positif ou négatif.
o Si attente positive face à leur récupération : plus susceptible de retourner au travail. (Positif) - Ex : Le tabagisme actif accentue le déclin de la fonction respiratoire chez les personnes atteintes de MPOC.
- Ex : Une personne ayant une lombalgie aiguë et présentant un faible niveau de croyances de peur-évitement présente un faible risque de chronicité
Quels sont les facteurs prédictifs de la réponse au tx
- Caractéristiques qui influencent ou prédisent la réponse au tx
- Ils nous guident vers les traitements les plus susceptibles d’aider le pt
- 2 sous-types :
o Modérateur : permettent de prédire la réponse à un tx - Ex. Prise en charge rapide, pas de négligence, bonne fct motrice au début de la réadaptation.
o Médiateur : expliquent le mécanisme par lequel le tx va produire l’effet (ex : diminution de la kinésiophobie). Explique pourquoi le pt va mieux.
Quels sont les tx pharmaco et tx physique pour tendinopathie réactive / délabrement précoce du tendon
tx pharmaco
Inhibiteurs de ténocytes (ibuprofènes, celocoxib, corticostéroïde)
Inhibiteurs d’agrécanes (ibuprofène, naproxène sodique, indométacine)
tx physique
Gestion de la charge
Réduction de la fréquence +/- intensité de la charge du tendon
Quels sont les tx physiques et pharmaco pour tendinopathie en phase délabrement persistant/dégénération
tx pharmaco
Prolothérapie (y compris le sang)
Aprotinine
Thérapie sclérosante
Trinitrine
tx physique
Exercices avec une composante excentrique
Ondes de choc (CdC)
Frictions (transverses)
Ultrason
Décrire tx physique pour tendinopathie réactive / délabrement précoce tendon
- La gestion de la charge (la réduction) permettra généralement au tendon d’avoir du temps pour s’adapter, aux cellules de devenir moins réactives et à la matrice de reprendre une structure plus normale.
- Évaluer et modifier la charge abusive par :
Modification de :
Intensité
Durée
Fréquence
Type de charge
Période de récupération - Les études montrent que la réaction du tendon aux précurseurs de collagène de type I est maximale aux alentours de 3 jours après une simple session d’exercice intense, suggérant que l’intervalle de temps pour une réponse adaptative est un facteur important.
- PAS D’EXERCICES EXCENTRIQUES ICI CAR PEUT AGGRAVER L’ÉTAT DU TENDON
Décrire pharmacothérapie pour tendinopathie réactive / délabrement précoce tendon
- Même si la dlr diminue, les AINS ont un effet négatif sur la réparation tendineuse (retardent la guérison de certains tissus mous)
Pour les tendinopathies réactives, cet effet pourra être privilégié, car la hausse des ténocytes et l’expression de l’excès de substance fondamentale étant évidente à ce stade de la tendinopathie
L’ibuprofène a été démontré comme inhibant les protéines clés de la substance fondamentale responsables du gonflement du tendon.
L’ibuprofène et le celecoxib ont un effet spécifique sur la minoration de la réponse cellulaire.
L’ibuprofène peut être favorisée puisqu’il n’a pas montré d’effets délétères sur l’état de réparation finale du tendon. - Les corticostéroïdes diminuent la douleur, la prolifération cellulaire et la production protéique et peuvent donc être utilisés pour les tendons réactifs douloureux
La répétition des injections de corticostéroïdes en péri-tendineux ont montré une réduction du diamètre du tendon à 7 et 21 jours à la suite de leur injection.
décrire tx physique pour tendinopathie phase délabrement persistant / dégénération
- Les traitements qui stimulent l’activité cellulaire, augmentent la production de protéines (collagène ou substance fondamentale) et restructurent la matrice sont appropriés à ce stade de la tendinopathie.
- Frictions transverses :
Améliorent la structure du tendon
Moins efficaces que les exercices quant à la réduction de la douleur - Ondes de choc :
Ont un effet antalgique sur le tendon, mais pas supérieur à un traitement placebo
Peut être bénéfique - Ultrasons :
Augmentation de la production de protéines au niveau tissulaire
Moins efficaces que les exercices pour traiter la tendinopathie patellaire - Chirurgie du tendon douloureux (probablement dégénératif) chronique :
50-80% des athlètes y ayant recours sont aptes à retourner à leurs activités à un niveau équivalent
Moins ou également efficaces que les exercices ou les ondes de choc pour un tx de tendinopathie patellaire
Chirurgie sur des personnes sédentaires donne des moins bons résultats que sur des personnes actives
Option raisonnable pour les gens qui répondent mal aux thérapies conservatrices
décrire tx pharmaco pour tendinopathie phase délabrement persistant / dégénération
- Les traitements stimulant une action de guérison sont appropriés au stade dégénératif de la tendinopathie.
- L’injection de diverses substances autour ou à l’intérieur du tendon, ou bien le processus d’injection lui-même a été proposé pour y parvenir.
- Prolothérapie :
Utilise du glucose et des injections sanguines pour stimuler une réponse tissulaire.
L’injection sanguine stimule la prolifération cellulaire et la production du facteur de croissance vasculaire endothéliale et elle a été démontrée comme inductrice de changements au sein de la matrice.
Cliniquement :
Réduction de la vascularisation
Réduction du diamètre du tendon à l’échographie - Injection :
L’injection en elle-même, indépendamment de la substance injectée, a démontré avoir un effet bénéfique sur la structure du tendon.
Les injections de substances actives (polidocinol) et placebo (anaesthesic and adrenaline) produisaient des résultats similaires. - L’aprotinine :
Inhibiteur des collagénases
Peut préserver le collagène dans une matrice en reconstruction.
N’aurait pas de bénéfices p/r au placebo, mais des études antérieures ont montré un effet sur la dlr - Thérapie sclérosante :
Efficace dans le traitement de la douleur et l’amélioration structurelle pour les tendinopathies.
Comparée avec un placebo, la douleur et les résultats structurels étaient significativement meilleurs avec la thérapie sclérosante, à la fois pour les tendons d’Achille et patellaires.
Fait intéressant, l’effet sur les vaisseaux semble être retardé, avec la vascularisation augmentant à court terme après le traitement, suggérant que l’effet positif sur la douleur pourrait se faire via la neurolyse chimique plutôt que par les changements vasculaires. - Trinitrate de glycérile :
Provoque une réduction effective de la douleur du tendon en addition aux bénéfices des exercices excentriques.
Provoque une libération plus importante du taux de NO au tendon blessé, menant à une amélioration de la synthèse collagénique. Cependant, une récente étude n’a pas démontré d’augmentation du niveau de NO dans les tissus ou de bénéfice de la part du traitement.
Effet à long terme (sur structure et vascularisation) n’a pas été évalué
Utilité exercices excentriques pour tendinopathie
Augmentation de la production de collagène dans les tendons anormaux
Amélioration de la structure tendineuse à court et long terme
Diminution de la vascularisation du tendon
Diminuent la douleur surtout dans les 4-6 premières semaines
Bénéfique pour :
Douleur
Fonction
Retour à l’activité
utilité exercices excentriques pour tendinopathie dégénératives
Les exercices se trouvent être un stimulus positif pour l’activité cellulaire et la restructuration de la matrice.
Les exercices qui induisent une dlr au stade dégénératif de la tendinopathie n’affecteront pas le résultat.
Si la douleur au stade dégénératif est relayée plus par les structures neuro-vasculaires que par la production cellulaire alors, comme ce modèle le suggère, la douleur neuro-vasculaire se trouve être moins réactive et les tendons moins irritables à ce stade de la tendinopathie.
Dire l’ordre des types d’exercices de renforcement pour tx tendinopathie
1- isométrique
2-isotonique et résistance modérée lente
3-augmente vitesse et accumulation énergie
4-accumulation et relâchement énergie + exercices spécifiques au sport
Décrire exercices isométriques en début tx tendinopathie
- Quand la dlr est contrôlée, on suggère de passer à la prochaine étape
- Soulagent l’inhibition corticale et sont utiles avant d’effectuer des exercices de musculation pour permettre une force musculaire maximale
- Peuvent être continués pendant tout le programme de réadap au début des exercices isotoniques ou avant l’entrainement
- Paramètres
o Réalisé au milieu du mvt d’amplitude pour réduire les forces de compression
o 5 répétitions de 30-45sec, repos de 2min entre les répétitions. Peuvent être répétés plus de 1x/jour
décrire exercices isotoniques pour tx tendinopathie
- Il est essentiel de charger les groupes de muscles-tendons en-dessous du tendon affecté en raison de l’importance de la fonction des muscles du mollet dans les tendinopathies des extrémités inférieurs
- Utiliser une phase excentrique un peu plus longue peut améliorer la neuroplasticité
- Il est recommandé de renforcer l’autre membre pour travailler de manière transversale
- Il est recommandé de passer à l’étape suivante quand on a obtenu suffisamment de force et d’endurance, cela peut prendre jusqu’à 12sem.
- Pour améliorer la force musculaire et diminuer la raideur des tendons
- Cibler de manière isolée un groupe de muscles et de tendons (ex. élévation des mollets, extension des jambes)
- Faire ces exercices 1 jour sur 2 : 4 séries de 6-8 répétitions un membre à la fois
décrire exercices avec augmentation vitesse et accumulation énergie pour tx tendinopathie
- Commencer par des mvts fonctionnels plus rapide 2 à 3x/semaine tout en continuant les exercices isométriques et les exercices isotoniques 1 jour sur 2
- Essentiel de surveiller la réponse à la charge : une augmentation de la douleur et/ou de la raideur le matin indique que la charge doit être ajustée lors de la prochaine séance
décrire exercices accumulation et relâchement énergie + exercices spécifiques sport pour tx tendinopathie
- Peuvent remplacer les exercices de l’étape 3
- La 1ere et la 2e étape devraient être maintenues 2x/semaine pendent cette phase
définir friction transverse, buts et méthodes
Massage spécifique du tissu conjonctif
but : Maintenir la mobilité des structures des tissus mous des ligaments, des tendons, des muscles et d’empêcher la formation de cicatrices adhérentes.
méthode :
Le massage est profond et doit être appliqué transversalement au tissu spécifique concerné.
Avant que le massage par friction puisse être effectué avec succès, la bonne structure doit être trouvée par des procédures d’évaluation appropriées.
o Il convient de distinguer les structures contractiles telles que le ventre du muscle, la jonction musculotendineuse, le tendon et la jonction tendon-périoste des structures non contractiles (capsule articulaire, bourse, fascia, dure-mère, ligament)
Quels sont les effets physiologiques de la friction transverse
1) Soulagement de la douleur
L’effet analgésique du massage peut durer jusqu’à 24 heures
Cet effet se fait grâce au « gate control theory » théorie du portillon
2) Stimulation de l’orientation des fibres dans la régénération du tissu conjonctif
La friction transversale, lorsqu’appliquée au début du cycle de réparation, favorise le remodelage (réorientation des fibres de collagène de manière longitudinale).
On prévient les adhérences, donc le glissement sera meilleur entre les fibres, ce qui permettra une meilleure orientation des fibres !
3) Prévention de la formation d’adhérences
Comme le massage par friction provoque un mouvement transversal des fibres de collagène, il contribue à prévenir la formation d’adhérences.
Dans les situations où des adhérences sont déjà formées, une friction plus intense peut également contribuer à les rompre.
o Dans de tels cas, la friction est utilisée pour mobiliser le tissu cicatriciel et briser les liaisons transversales entre les tissus conjonctifs et les structures environnantes.
4) Hyperémie traumatique
Le mouvement puissant et profond provoque une augmentation du flux sanguin vers la zone d’application locale par vasodilatation. Cela aide à éliminer les irritants chimiques et permet le transport d’opiacés endogènes, ce qui soulage la douleur.
Quelles sont les indications pour friction transverse
Le massage par friction profonde est largement connu pour son utilisation dans le tx des tendinopathies.
La recherche montre que l’efficacité de l’intervention est démontrée lorsqu’elle est utilisée en combinaison avec d’autres formes de thérapie.
Quelles sont les CI pour friction transverse
- Ossification et calcification des tissus mous
- Lésions tendineuses rhumatoïdes
- Ulcères, cloques ou psoriasis
- Infections bactériennes
- Gros hématomes dans la région
- Bursite
- Septicémie locale
- Toutes les maladies cutanées locales
- Peau fragile ou friable
Quels sont les effets physiologiques recherchés avec la cryothérapie
- Refroidissement des tissus (heures) surtout pour une structure superficielle.
- Vasoconstriction et réduction du métabolisme.
o Diminue la demande en O2 diminue la production de radicaux libres diminue dommages associés à la blessure. - Réduction possible des dommages secondaires (aiguë).
- Réduction de l’activité des motoneurones gamma.
- Réduction de l’inflammation neurogène.
- Réduction de la conductivité des fibres sensitives.
o Peut agir comme bloc de conduction de faible degré.
Quels sont les effets physiologiques recherchés avec la thermothérapie
- Augmenter la température des tissus.
- Augmenter l’extensibilité du tissu conjonctif.
o Plus le tissu est profond, moins c’est vrai - Entraîner une vasodilatation et une augmentation du métabolisme (surtout en superficiel).
- Moduler la douleur par la stimulation des thermorécepteurs (théorie du portillon).
- Diminuer l’excitabilité des motoneurones alpha et gamma.
- La majorité des effets surviendraient entre 40 et 45 degrés C.
- Risque de réaction adverse si température excessive soutenue (brûlure).
Quels sont les objectifs thérapeutiques de thermothérapie et cryothérapie
- Favoriser une bonne gestion de la douleur (théorie du portillon)
- Augmenter les amplitudes articulaires.
- Réduire les spasmes
- Réduire l’œdème et l’inflammation (juste pour la cryothérapie)
- Favoriser la guérison tissulaire (Effet indirect).
o Ce n’est pas le petit effet sur la vasodilatation qui pourrait dire que le tissu va mieux guérir, mais si on est en mesure de mieux contrôler la douleur grâce à cela et que le patient peut faire plus d’exercices et être plus actif, alors on favorise la guérison des tissus et on retourne à la fonction plus rapidement !
o Ex. : utiliser glace ou chaleur avant ou après exercices.
décrire tendinopathie épicondylienne VS achiléenne
épicondylienne
- C’est une blessure de surutilisation a/n de l’épicondylite D ou G qui est commune chez les personnes faisant des mouvements répétitifs (stress en valgus ou en varus)
achiléenne
- Présente un parathénon au lieu d’être recouvert par une gaine synoviale
- Partie antérieure bien vascularisée grâce au parathénon
- La portion moyenne est la moins bien vascularisée : contribue à la difficulté de réparation de ce tendon.
physiopathologie tendinopathie épicondylienne VS achiléenne
épicondylienne
- Hyperplasie angio-fibroblastique
- Processus dégénératif
- Tendinopathie d’insertion beaucoup plus fréquente
achiléenne
- Présence d’un construit de collagène principalement désorganisé histologiquement + rareté de cellules inflammatoires.
- Tendinopathie d’insertion présente aussi, mais tendinopathie de la portion moyenne du tendon d’Achilles est aussi fréquente.
S&S tendinopathie épicondylienne VS achiléenne
épicondylienne
- Sensibilité
- Peut avoir atteinte nerveuse concomitante
achiléenne
- Douleur à la portion moyenne du tendon ou à l’insertion du calcanéus
- Augmentation localisée de la taille du tendon
- Douleur le matin et raideur
évaluation tendinopathie épicondylienne VS achiléenne
épicondylienne
- Test spéciaux : test en varus et en valgus à 0 et à 15 degrés.
achiléenne
- Débute par l’inspection : on regarde l’alignement et les mvts fonctionnels dynamiques (souvent présence d’hyperpronation a/n du pied)
- On demande : raideur le matin ?
- On observe AA : l’AA en dorsiflexion peut être diminuée
- La flexion plantaire résistée : dlr
- Tests spéciaux :
Signe de l’arc positif
Test Royal London
- L’imagerie peut permettre de confirmer le diagnostic
intervention tendinopathie épicondylienne VS achiléenne
épicondylienne
- Lorsque l’inflammation est contrôlée : exercices excentriques, massages par friction transverse, exercices fonctionnels, etc.
- Une chirurgie pour débrider peut être nécessaire si les traitements conservateurs n’ont donné aucun effet.
achiléenne
Traitement initial :
- Certaines méta-analyse rapporte des bénéfices à long terme de faire du renforcement excentrique (programme de 12 semaines) plutôt que « wait&see »
- Les anti-inflammatoires peuvent être pratiques si présence de bursite ou de parathénose (mais pas vraiment d’inflammation normalement alors n’aide pas beaucoup)
- Patches transdermales de nitroglycérine peut aider flux sanguin et diminution de la douleur
*médicaments devraient toujours être combinés à la physiothérapie
Interventions non opératoires :
- Environ le 1/3 des cas deviennent chroniques et nécessitent + que le traitement conservateur.
- On peut alors utiliser : injection de grand volume (HVI), prolothérapie, PRP, injection de corticostéroïdes (souvent à éviter, CAR PEUT MENER À UNE RUPTURE…), ténotomie percutanée, etc.
- Acupuncture
- Thérapie par onde de choc extracorporelle (ESWT) (encore mieux si combiné avec un entrainement excentrique)
Traitement chirurgical :
- Doit être considéré en cas de symptômes récalcitrants
- Il existe plusieurs types de chirurgie selon l’atteinte au tendon