Tuto 6 Flashcards

1
Q

Pouvez vous décrire où se situent les ligaments transverses de l’atlas et leur rôle

A

 Bien défini, fort et constitué presqu’exclusivement de fibres de collagène
 S’étend sur la portion antérieure du foramen central et s’attache sur la surface interne de chaque masse latérale de l’atlas, complétant ainsi l’anneau ostéo-ligamentaire de l’articulation médiane atlanto-axiale.

Rôle :
 Résiste à la translation antérieure de l’atlas sur l’axis (ce qui comprimerait la moelle)
 Fait partie intégrante de la stabilité horizontale de l’articulation atlanto-axiale.
 Forme aussi le ligament cruciforme avec des bandes associées en supérieur et en inférieur en forme de croix dont le rôle reste à définir.

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2
Q

Les ligaments transverses de l’atlas sont blessés lors de quels mouvements ?

A

rotation tête et impact de la tête

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3
Q

Est-ce qu’une blessure aux ligaments transverses de l’atlas est pire qu’une blessure des ligaments alaires ? pourquoi ?

A

Oui, car sans les ligaments transverses, on pourrait avoir une compression de la ME

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4
Q

Décrire où se trouve le ligament alaire du cou et son rôle

A

 Corde fibreuse solide.
 Orientation presque horizontale, allant de la base de l’odontoïde aux marges du foramen magnum (occiput).
 Élongation quasi impossible dû à l’absence de fibres élastiques et à l’orientation strictement parallèle des fibres de collagènes.

rôle :
 Stabilisateur de l’articulation atlanto-axiale ce qui limite les mvts extrêmes de tous les autres mouvements possibles de l’articulation atlanto-occipital.
 Limite la rotation de la tête et l’atlas sur l’axis (rôle précis du ligament alaire droit VS le gauche reste controversé).
 Le ligament localisé en controlatéral du côté de la flexion crée une plus grande résistance au mouvement de rotation axiale.

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5
Q

Décrire où se trouve la membrane tectoriale et son rôle

A

 Large et épaisse bande de fibres de collagène qui couvre le complexe de ligaments atlanto-axial.
 Est situé en postérieur du ligament transverse.
 S’étend de la partie basilaire de l’os occipital, juste en avant du foramen magnum, jusqu’à la surface postérieure du corps vertébral
 Est la continuité directe du ligament longitudinal postérieur.

rôle :
Stabilité multidirectionnelle de la jonction cranio-cervicale, surtout en flexion et rotation cervicale haute.

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6
Q

Décrire où se trouve les membranes Atlanto-occipitale et atlanto-axiale. À quoi servent-elles

A

 Antérieurement, la capsule de chaque articulation atlanto-occipitale se confond avec la membrane atlanto-occipitale antérieure.
 Postérieurement, la capsule est recouverte par la membrane atlanto-occipitale postérieure.
 Leur signification structurelle et fonctionnelle est questionnée. Considéré comme un faux ligament.

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7
Q

Décrire où se trouve les capsules articulaires des articulations apophysaires et leur rôle

A

 Formé de fibres de collagène et d’élastine bien orientées.
 Partie médiale, latérale et antérieure plus épaisse qu’en postérieur.
 Les fibres élastiques de la partie médiane sont orientées comme le ligament flavum et projettent verticalement d’un processus articulaire à l’autre et peut joindre le ligament flavum.
 Les ligaments capsulaires s’attachent le long du bord entier des surfaces facettaires.
 Ces ligaments sont lax en position neutre, mais se tendent lorsqu’on se rapproche des extrêmes de tous les mouvements

rôle :
 Les fibres rendent les ligaments suffisamment solides pour maintenir l’intégrité physique de l’articulation apophysaire, mais aussi suffisamment souples pour permettre les translations intervertébrales.
 Interconnecte et stabilise les jonctions intervertébrales.
 Guide les mouvements intervertébraux selon la cinématique spinale.
 Les fibres élastiques antérolatérales jouent un rôle important pour résister les forces de cisaillement antéro-postérieur.
 Renforcent les articulations apophysaires.

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8
Q

Décrire où se trouve les ligaments longitudinaux du cou et leur rôle (bande antérieure et postérieure)

A

 Antérieur :
o Structure mince, centrale faite de 4 couches distinctes.
o S’attache à la partie basilaire de l’os occipital et sur la longueur entière des surfaces antérieures de tous les corps vertébraux, incluant le sacrum.
o Est plus développé en lombaire.
o 2x plus fort que le postérieur pour résister à la force de traction.
 Postérieur :
o Diminue en largeur vers la région lombaire (difficulté à retenir hernie)
o Couvre la partie antérieure du canal vertébral (devant la moelle épinière)
o S’attache à la face postérieure de tous les corps vertébraux (de C2 au sacrum)
o Est aussi constitué de plusieurs couches.

rôle :
 Antérieur :
o Constitue un mince recouvrement sur le devant des disques.
o Limite l’extension et hyperlordose cervicale et lombaire
o Les fibres profondes se mêlent et renforce la partie antérieure des disques intervertébraux.
 Postérieur :
o Renforce les disques intervertébraux en postérieur avec des fibres longitudinales et alaires.
o Résiste des forces de tension dans plusieurs directions.
o Limite la flexion

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9
Q

Décrire anatomie du ligament flavum (jaune) et son rôle

A

 Ligament élastique : 80% élastine et 20% collagène.
 Prend naissance sur la face antérieure d’une lame et s’insère sur la face postérieure de la lame en dessous, laissant un espace entre la surface dorsale du ligament et la marge inférieure de la lame de la vertèbre supérieure.
 S’étend sur toute la colonne et est situé immédiatement derrière la moelle épinière.
 Sont plus épais en lombaire : flexion intervertébrale plus grande dans cette partie.

rôle :
 Constitue un recouvrement élastique pour la surface postérieure du canal vertébral. Son élasticité permet d’empêcher le ligament de se déformer vers l’intérieur lors de l’extension complète, ce qui pourrait pincer/blesser la moelle épinière.
 Limite la flexion et adoucit/amortit la SFM de la flexion intervertébrale.
 Son élasticité exerce une force de compression faible mais constante entre les vertèbres.
 PROTÈGE LA MOELLE ÉPINIÈRE !!!

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10
Q

Décrire anatomie du ligament nuchal et son rôle

A

 Est le prolongement cervical des ligaments supra-épineux.
 Bande bilaminaire de tissu fibro-élastique qui s’attache entre les processus épineux des vertèbres cervicales et la protubérance occipitale externe
 Il est de forme triangulaire et divise les muscles cervicaux postérieurs en compartiments droit et gauche.

rôle :
 Structure médiane substantielle qui joue un rôle important dans le contrôle de la posture de la tête.
 Constitue un site d’attache médian pour les fibres supérieures du trapèze, le petit rhomboïde, le splénius de la tête et du cou et le dentelé postéro-supérieur.
 La tension passive du ligament nuchal étiré ajoute un support d’extension (petit mais utile) pour la tête et le cou.

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11
Q

Décrire l’anatomie du ligament supra-épineux cou et son rôle

A

 S’attache sur les extrémités de 2 processus épineux adjacents (entre C7 et sacrum)
 Très développé en cervical et donne naissance au ligament nucal
 Peu développé en lombaire

rôle :
Résister la flexion en résistant la séparation des processus épineux adjacents

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12
Q

Décrire anatomie du ligament interépineux et son rôle

A

 S’attache entre 2 processus épineux adjacents (entre C7 et sacrum)
 Fibres superficielles se mêlent au ligament supra-épineux et contiennent + de collagène
 Les fibres profondes se mêlent au ligament flavum (jaune) et contiennent plus de fibres riches en élastine

rôle :
Limite les mouvements extrêmes de flexion en résistant la séparation des processus épineux adjacents

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13
Q

Décrire anatomie ligament intertransversaire et son rôle

A

 Ligaments peu définis, minces
 S’étendent entre les processus transverses de vertèbres adjacentes
 En cervical : quelques fibres
 En thoracique : les fibres se mêlent avec les muscles
 En lombaire : mince et membraneux

rôle :
 Limite la flexion latérale en controlatéral et, dans une moindre mesure, la flexion avant.

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14
Q

Quelle est l’ostéocinématique des articulations zygapophysaires

A
  • Pour l’ostéocinématique, ces articulations ont 3 degrés de liberté, soit :
     Flexion/extension :
     Surtout dans le plan sagittal
     Environ 20 à 25% du mouvement dans ce plan se produit a/n de l’articulation atlanto-occipitale et au complexe atlanto-axial, le reste se produit a/n des articulations apophysaires de C2 à C7.
     Rotation :
     Surtout dans le plan transverse/horizontal (souvent avec flexion latérale conjointe)
     Flexion latérale :
     Surtout dans le plan frontal/coronal (souvent avec rotation conjointe)
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15
Q

Quels sont les degrés de flexion globale au cou

A

45-50° à partir de la position neutre 30-35° extension

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16
Q

Quels sont les degrés de flexion entre C1 et C2

A

11°

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17
Q

Expliquer la progression des degrés de flexion en allant de C2 vers C7

A

progressivement plus d’AA de C2/C3 à C5/C6 et moins AA à C6/C7

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18
Q

Quelles sont les structures qui limitent le mouvement de flexion cervicale

A
  • Muscles
  • Géométrie osseuse (processus articulaires des articulations apophysaires)
  • Capsule
  • Ligaments (LLP, ligament supraépineux, interépineux, ligament jaune et ligament nucal)
  • Force de compression provenant des marges antérieures de l’anneau fibreux
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19
Q

SFM flexion cervicale

A

étirement tissus mous

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20
Q

Quels sont les mouvements accessoires pour atlanto-occipital en flexion cervicale

A

crâne convexe sur vertèbre C1 concave : glissement postérieur et roulement antérieur

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21
Q

Quels sont les mouvements accessoires du complexe atlanto-axial lors flexion cervicale

A

bascule antérieure de l’atlas

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22
Q

Quels sont les mouvements accessoires de C2-C7 lors flexion cervicale

A

glissement supérieur et antérieur de la facette inférieure du segment supérieur (sur facette supérieur du segment inférieur)

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23
Q

Quels sont les degrés normaux pour extension cervicale globale

A

75-80°

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24
Q

Quels sont les degrés normaux pour extension cervicale C1/C2

A

10°

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25
Q

Quelle est l’évolution de AA en extension cervicale de C2 à C7

A

plus de AA de C2/C3 à C5/C6 et moins AA à C6/C7

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26
Q

Quelles sont les structures qui limitent l’extension cervicale

A
  • Géométrie osseuse (processus articulaires des articulations apophysaires)
  • Capsule
  • Ligament (LLA)
  • Viscères cervicales (œsophage et trachée)
  • Force de compression provenant des marges postérieures de l’anneau fibreux
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27
Q

SFM extension cervicale

A

étirement tissus mous

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28
Q

Quels sont les mouvements accessoires a/n atlanto-occipital lors extension cervicale

A

crâne convexe sur vertèbre C1 concave : glissement antérieur et roulement postérieur

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29
Q

Quels sont les mouvements accessoires du complexe atlanto-axial lors extension cervicale

A

bascule postérieur de l’atlas

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30
Q

Quels sont les mouvements accessoires pour C2-C7 lors extension cervicale

A

glissement inférieur et postérieur de la facette inférieur du segment supérieur (sur facette supérieure du segment inférieur)

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31
Q

Expliquer les positions pour la colonne cervicale inférieure à moyenne et la région cranio-cervicale supérieure lors de la protraction de la tête

A

-flexion de la colonne cervicale inférieure à moyenne
-extension de la région cranio-cervicale supérieure

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32
Q

Expliquer l’ostéocinématique pour colonne cervicale inférieure à moyenne et région cranio-cervicale supérieure lors rétraction tête

A

-extension colonne cervicale inférieure à moyenne
-flexion région cranio-cervicale supérieure

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33
Q

Quels sont les degrés normaux pour rotation globale de la tête

A

65-75° chaque côté

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34
Q

Vrai ou Faux. Les premiers 35-40° rotation tête se font a/n C1-C2

A

Vrai

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35
Q

Quelles sont les structures qui limitent le mouvement de rotation cervicale

A

Région cranio-vertébrale :
- Ligament alaire
- Capsule atlanto-axiale
- Anneau fibreux

Cervical inférieur :
- Géométrie osseuse (processus articulaires des articulations apophysaires)
- Capsule
- Ligament
- Anneau fibreux

Muscles croisant région cranio-cervicale

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36
Q

SFM rotation cervicale

A

étirement tissus mous

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37
Q

Quels sont les mouvements accessoires de l’atlanto-occipital lors rotation tête

A

atlat twist pour permettre 35-40°

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38
Q

Quels sont les mouvements accessoires pour C2-C7 lors rotation tête

A
  • Coté ipsilatéral de la rotation : glissement postérieur (et un peu inférieur) de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté de la rotation physiologique
  • Coté controlatérale de la rotation : glissement antérieur (et un peu supérieur) de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté opposé de la rotation physiologique.
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39
Q

Quels sont les degrés normaux de flexion latérale globale de la tête

A

35-40°

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40
Q

Quels sont les degrés normaux de flexion latérale Atlanto-occipitale

A

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41
Q

Vrai ou Faux. C1 et C2 ont une flexion latérale négligeable car c’est une articulation plane

A

vrai

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42
Q

Quelles sont les structures qui limitent la flexion latérale cervicale

A

Région cranio-vertébrale :
- Ligament alaire controlatéral
- Géométrie osseuse (impaction de la masse latérale controlatéral sur le processus odontoïde).

Cervical inférieur :
- Géométrie osseuse (processus articulaires)
- Capsule
- Ligament (intertransversaire)

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43
Q

SFM rotation cervicale

A

étirement tissus mous

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44
Q

Quels sont les mouvements accessoires de atlante-occipitale lors flexion latérale tête

A

roulement dans un sens des condyles occipitaux sur l’atlas et glissement dans le sens inverse, selon le côté de la flexion latérale

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45
Q

Quels sont les mouvements accessoires de C2-C7 lors flexion latérale tête (ipsilatérale et controlatérale)

A
  • Coté ipsilatéral de la flexion latérale : glissement inférieur (et légèrement postérieur) de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté concave de la courbe créé avec le mouvement
  • Coté controlatérale de la flexion latérale : glissement supérieur (et légèrement antérieur) de la facette inférieure du segment supérieur vers le côté convexe de la courbe créée par le mouvement.
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46
Q

classe et type articulation pour articulation zygapophysaire

A

classe : synoviale simple
type :
-bicondylienne
-C1-C2 type pivot portion médiane
-C1-C2 articulation facettaire type plane
-C3-C7 : selle modifiée

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47
Q

Position congruence maximale pour articulation zygapophysaire

A

extension complète

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48
Q

POsition repos articulation zygapophysaire

A

légère extension

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49
Q

Patron capsulaire articulation zygapophysaire

A

flexion latérale = rotation > extension

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50
Q

Les muscles du cou qui s’attachent à crâne-C1 font surtout mouvement de ____________ alors que ceux qui s’attachent à C1-C2 font plus de __________________

A

flexion latérale
rotation

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51
Q

Origine insertion de SCM

A

O : chef sternal = face antérieure manubrium
chef claviculaire : 1/3 médial face supérieure clavicule

I : face latérale processus mastoïde et ligne nucale supérieure de l’os occipital

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52
Q

fonction et innervation de SCM

A

Contraction bilatérale : fléchissent la tête et élève le thorax
Contraction unilatérale : tourne la face du côté opposé

nerf accessoire

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53
Q

Origine insertion du scalène antérieure

A

O: Tubercules antérieurs des processus transverses des vertèbres C3 à C6
I: Tubercule du muscle scalène antérieur de la première côte

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54
Q

fonction et innervation scalène antérieur

A

élève 1ere côte, entraîne inclinaison ipsilatérale du cou

rameaux antérieurs des nerfs spinaux cervicaux C5-C8

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55
Q

origine insertion scalène moyen

A

O : Tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C2 à C7
I : Face supérieure de la 1ère côte (en arrière du sillon de l’artère subclavière)

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56
Q

fonction et innervation scalène moyen

A

Élève la 1ère côte
Entraine une inclinaison ipsilatérale du cou

Rameaux antérieurs des nerfs spinaux cervicaux (C3-C7).

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57
Q

origine insertion scalène postérieur

A

O :Tubercules postérieurs des processus transverses des vertèbres C4 à C6
i : Face externe de la 2e côte (derrière l’insertion du muscle dentelé antérieur)

58
Q

fonction innervation scalène postérieur

A

Élève la 2ère côte
Entraine une inclinaison ipsilatérale du cou

Rameaux antérieurs des quatre derniers nerfs spinaux cervicaux (C5-C8).

59
Q

fonction et innervation muscle long du cou

A

Unilatérale : inclinaison latérale et rotation de la colonne cervicale et de la tête.

Bilatérale : flexion de la colonne cervicale et de la tête.
Principal stabilisateur du cou.

Rameaux ventraux des nerfs spinaux C2-C8.

60
Q

fonction et innervation muscle long de la tête

A

Fléchit et contribue à la rotation des vertèbres cervicales et de la tête.

Rameaux antérieurs des nerfs spinaux cervicaux C1-C3.

61
Q

fonction et innervation muscle droit antérieur de la tête

A

Flexion de la tête.

Rameaux ventraux des nerfs spinaux cervicaux C1-C2.

62
Q

fonction et innervation muscle droit latéral de la tête

A

Inclinaison latérale de la tête du même côté que le muscle.

Rameaux ventraux des nerfs spinaux cervicaux C1-C2.

63
Q

Fonction innervation splénius cou

A

Unilatérale : inclinaison latérale et rotation homolatéral du cou.
Bilatérale : Extension du cou.

Rameaux dorsaux des nerfs spinaux cervicaux inférieurs.

64
Q

Innervation fonction splénius tête

A

Unilatérale : inclinaison latérale et rotation homolatéral de la tête.
Bilatérale : Extension de la tête.

Rameaux dorsaux des nerfs spinaux cervicaux moyens.

65
Q

Fonction muscle grand droit post tête

A

extension et rotation homolatérale tête

66
Q

fonction petit droit post tête

A

extension tête

67
Q

fonction oblique sup tête

A

étend et incline latéralement tête

68
Q

fonction oblique inférieur tête

A

rotation homolatérale atlas afin de tourner la face du même côté que le muscle

69
Q

Nommez les muscles stabilisateurs de la région cervicale

A

-multifides cervicaux
-rotateurs cervicaux
-inter-épineux
-élévateur scapula
-semi épineux cou
semi épineux tête
trapèze

70
Q

quelle clientèle est plus à risque de torticolis congénital et quel muscle est principalement impliqué

A

fillettes 6 mois à 3ans
SCM

71
Q

Expliquer la physiopathologie du torticolis congénital

A

­ Cause exacte inconnue.
­ Implique une contraction unilatérale du SCM, causée par un changement ischémique dans le muscle (apport sanguin anormal menant à une anomalie structurale du muscle).
­ Augmentation de la quantité de tissu fibreux interstitiel dans le muscle qui tend à se contracter avec le temps, causant la difformité.

72
Q

S&S torticolis congénital

A
  • Contraction unilatérale du SCM entrainant une flexion ipsilatérale + rotation controlat de la tête.
  • Une bosse/pseudotumeur est parfois sentie sur le muscle dans le 1er mois, mais elle disparaît ensuite.
  • La contracture en soi n’est pas douloureuse, mais elle peut mener à des problèmes développementaux et esthétiques.
  • Si la condition n’est pas corrigée rapidement, une asymétrie du visage peut se développer, avec le côté atteint qui n’est pas aussi bien développé. L’asymétrie se corrige d’elle-même s’il y a une prise en charge précoce. Cependant, la correction, qui implique communément des étirements douloureux du muscle atteint, peut prendre des années.
  • Est souvent associé à d’autres difformités cervicales (ex : syndrome Klippel-Feil  se caractérise par un raccourcissement du cou et la fusion de 2 ou 3 corps vertébraux).
73
Q

Tx pour torticolis congénital

A

 Étirement et sur-correction de la difformité à la naissance.
 Enseignement aux parents : l’étirement doit être fait 2-4 fois par jour durant 1 an. Il faut prévenir les parents que bien que l’enfant risque de pleurer, ils ne blesseront pas l’enfant.

74
Q

Quelle clientèle plus à risque torticolis aigue ou acquis

A

personnes 20 ans et plus

75
Q

Quelle est la différence entre torticolis et spasme/tension ?

A

composante inflammatoire des articulations qui maintiennent la mauvaise posture alors que le spasme ou tension n’implique pas les articulations, juste le muscle

76
Q

Physiopathologie du torticolis aigue ou acquis

A

­ Spasme d’un ou plusieurs muscles (SCM, splénius de la tête, semi-épineux de la tête, scalène antérieur).
­ Habituellement en lien avec un trauma ou une tension musculaire.
­ Peut aussi être associée à une infection des voies respiratoires supérieures, une infection virale, une mauvaise posture (symptômes survenant suivant une mauvaise posture durant quelques heures), des problèmes d’audition, une lésion des facettes articulaires, dislocation, tumeur.

77
Q

S&S torticolis aigue ou acquis

A
  • Patients se lèvent en se plaignant d’une crampe ou d’une douleur au niveau du cou (souvent à la suite d’une mauvaise posture pendant plusieurs heures pendant le sommeil).
  • Douleur unilatérale.
  • Diminution de ROM (surtout sur un côté).
  • Douleur sévère à la fin du ROM actif et passif.
  • En position neutre, les mouvements isométriques résistés sont forts, mais peuvent causer un inconfort (mais inconfort n’est pas aussi grand que celui vu à la fin du ROM actif et passif).
  • Se résout lui-même entre 7 jours et 2 semaines.
78
Q

tx pour torticolis aigue ou acquis

A

 Premièrement : repos avec chaleur et/ou glace si le patient est vu dans les premières 24h.
 Mobilisations et manipulations musculaires et articulaires peuvent aider aussi
 Modalités antalgiques.
 AINS ou relaxant musculaire.

79
Q

Quels sont les mécanismes de lésion du whiplash

A

-accélération (impact à l’arrière)
-décélération (impact à l’avant)
-rotationnel

80
Q

Décrire le mécanisme de lésion en accélération pour le whiplash

A
  1. L’impact cause d’abord le déplacement brusque vers l’avant de la portion inférieure du corps pendant que la tête reste en place momentanément.
  2. Phase accélération : le tronc est projeté vers l’avant et tous les segments de la colonne cervicale sont en extension (la tête est projetée vers l’arrière), car elle n’est que supportée par une petite structure: la colonne cervicale
     Mouvement si rapide que les réflexes musculaires de protection n’ont pas le temps d’agir, donc les limites des ligaments sont dépassées, ce qui produit une hyperextension (spécialement si la tête n’est pas arrêtée par un appui-tête). Il peut aussi y avoir un cisaillement arrière dans la colonne cervicale résultant en des dommages à la ME.
  3. Phase de décélération : l’hyperextension est suivie d’une contraction musculaire de protection en flexion qui cause un rebond (renversement du mouvement en flexion), mais cette projection vers l’avant est ralentie par la contraction des muscles postérieurs.
     Cela produit une hyperflexion compressive, ce qui stresse les disques intervertébraux et les structures postérieures.
81
Q

Quelles structures peuvent être lésées lors whiplash type accélération

A

 Région antérieure : ligament longitudinal antérieur, disque intervertébral, muscles cervicaux antérieurs et œsophage (rupture des fibres annulaires antérieur du disque, rupture du ligament antérieur et extrusion discale antérieure).
 Région postérieure : articulations zygapophysaires, apophyses épineuses et corps vertébral (déchirure des ménisques, déchirures des articulations zygapophysaires, fracture de l’os sous-chondral, fracture du corps vertébral).

82
Q

Décrire mécanisme lésion en décélération pour whiplash

A
  1. Le corps fait un arrêt soudain : le corps inférieur arrête, mais la tête continue vers l’avant à cause de son poids et de l’inertie, ce qui produit une hyperflexion.
  2. Le mouvement de la tête est arrêté par le menton qui frappe la poitrine.
  3. Il se produit ensuite un rebond, ce qui crée une hyperextension qui est le résultat de la contraction réflexe des muscles extenseurs.
83
Q

Décrire mécanisme de lésion rotationnel pour whiplash

A

Ex. ceux avec des cheveux longs peuvent subir une entorse des ligaments/muscles (surtout ligament allaire) ou un dommage aux facettes articulaires, en fouettant la tête sur le côté pour dégager les cheveux de leurs yeux.
 Les accidents en position de rotation sont plus graves que les impacts avant ou arrière puisqu’ils réduisent l’amplitude disponible de flexion/extension.

84
Q

Quels sont les S&S whiplash

A

­ Douleur cervicale et céphalée qui origines de la région occipitale.
­ Si la condition est plus sévère, le patient peut se plaindre de symptômes plus sévères.
­ La guérison sera retardée en présence d’une intensité élevée de douleur au cou et de céphalée, avec des signes radiculaires.

85
Q

Quels sont les S&S des troubles associés au whiplash (WAD)

A

­- Troubles chroniques qui persistent depuis plus de 6 mois.
­-Les symptômes apparaissent en général dans les 24h post-accident et s’intensifient progressivement les jours suivants.
­-Douleur pouvant irradier vers la tête, épaules, région interscapulaire, thorax et le membre supérieur.
­-Douleur et raideur au cou.
­-Difficulté à la déglutition à cause de possibles lésions à l’œsophage et au larynx.
­-Maux de tête a/n de l’occiput, pouvant irradier sur le dessus du crâne (vertex) ou sur les tempes. La dlr est parfois rétro-oculaire.
­-Tête maintenue en flexion avec une perte de la lordose cervicale, dû à un spasme musculaire et une diminution du ROM (flexion lat et rot).
­-Dans certains cas, commotion cérébrale, perte de conscience, amnésie, nausée, vomissement et dysfonction cognitive.
-Étourdissements, troubles visuels, paresthésies (surtout territoire du nerf ulnaire) et troubles de concentration / de mémoire.

86
Q

Expliquer la classification de la sévérité des troubles associés au whiplash

A

0 = pas de symptômes au cou, pas signes physiques
1 = pas de signes physiques sauf douleur au cou, raideur ou sensibilité seulement
2 = symptômes au cou et signes musculosquelettique (diminution ROM, point sensible)
3 = symptômes au cou et signes neurologiques (réflexes tendineux réduits ou absents, faiblesse et déficits sensoriels) CAUSÉE PAR COMPRESSION NERVEUSE
4 = symptôme au cou et fracture ou dislocation

87
Q

Décrire le grade 1 de troubles associés au whiplash

A

Tension musculaire
Raideur au cou
Douleur au cou
Sensibilité au cou
Pas de signe physique
Réflexes normaux (dermatome et myotome)
RX pas nécessaire
DLR

88
Q

Décrire grade 2 du système gradation pour troubles associés whiplash

A

Tension musculaire et ligamentaire (entorse)
Raideur au cou et/ou au dos
Douleur au cou et/ou dos
Sensibilité paraspinale
ROM restreint
Réflexes normaux
RX : pas de fracture/ dislocation
Atteinte/symptômes musculo-squelettiques

89
Q

Décrire grade 3 du système gradation pour troubles associés whiplash

A

Protusion d’un disque intervertébral possible
Signes de racines nerveuses : signe neurologique objectif (myotome et dermatome)
Douleur au cou ou dos
ROM restreint
Réflexes anormaux, dermatome anormal, myotome faible
Signe de motoneurone supérieur possible
RX : pas de fracture/dislocation
ST scan/IRM : peuvent montrer une zone d’engagement d’un nerf
Signes neuros

90
Q

Décrire grade 4 du système gradation troubles associés whiplash

A

Fracture cervicale/dislocation
Signes de racines nerveuses : signe neurologique objectif (myotome et dermatome)
Douleur au cou
ROM restreint
Réflexes anormaux (réduit)
Dermatome anormal; myotome faible
Signe de motoneurone supérieur possible (incontinence urinaire, réflexe pathologique)
RX : fracture/dislocation
ST scan/IRM : peuvent montrer implication d’un nerf ou de la moelle épinière, fracture, dislocation

91
Q

Qu’est-ce que la spondylose

A
  • Condition dégénérative relié à l’âge ; serait relié au vieillissement normal de la colonne, commun après 40 ans
  • La condition débute avant que les symptômes apparaissent. Initialement insidieuse et asymptomatique.
  • Possède une composante inflammatoire et une composante dégénérative, ce qui conduit à l’arthrite de la colonne cervicale.
92
Q

Qu’est-ce qui est touché dans la spondylose

A
  • Implique une perte de l’intégrité mécanique d’un disque intervertébral cervical, produisant une instabilité du segment affecté et plus tard, des symptômes de compression d’une racine nerveuse ou de la moelle épinière, causés par une sténose du foramen intervertébral ou du canal spinal
93
Q

Quel est l’endroit le plus commun pour spondylose cervicale

A
  • Est plus commun dans la colonne cervicale (C5-C6 et C6-C7), mais peut survenir dans d’autres régions de la colonne (souvent en lombaire).
94
Q

Distinction entre spondylite et arthrose

A

 La spondylose implique le disque intervertébral, tandis que l’arthrose implique les facettes articulaires des vertèbres.

95
Q

S&S stade dysfonctionnel de la spondylose

A

 Douleur au cou non spécifique.
 Sensibilité locale.
 Contraction musculaire (spasme de protection).
 Fonction anormale des facettes articulaires (subluxation causée par la dégénérescence discale).
 Hypomobilité à la flexion latérale, rotation et extension cervicale.
 Douleur à l’extension.
 Examen neuro normal
 Synovite.
 Douleur lombaire (souvent localisée, parfois référée).
 Diminution du ROM ou douleur au mouvement (flexion latérale, rotation et extension cervicale).

96
Q

Nommez 5 signes associés à la spondylose cervicale en stade instable

A

 Augmentation de la laxité des capsules des articulations zygapophysaires ou facettaires (instabilité), hypermobilité (perte du contrôle arthrocinématique).
 Détection de mouvements anormaux (inspection, palpation).
 Patients se plaignent de dysfonctionnement du cou
 Douleur radiculaire: racines nerveuses latérales sont coincées dans le foramen intervertébral
 Ostéophytes peuvent se former à divers endroits

97
Q

Quels sont les symptômes associés la spondylose cervicale stade instable

A

 Symptôme de dysfonction du cou.
 Douleur soudaine au cou dans une partie du ROM.
 Douleur qui arrive en position debout après une flexion.
 Restriction de mouvement plus importante qu’en phase de dysfonction.
 Patrons de mouvements anormaux et manque de coordination causés par le dysfonctionnement de l’unité spinale (disque + deux articulations apophysaires).

98
Q

Nommez 5 signes associés la spondylose cervicale stade stabilisation

A

 Sensibilité musculaire.
 Raideurs.
 Réduction de mouvement.
 Scoliose.
 Fibrose des articulations facettaires. La dégénérescence des facettes articulaires entraine une érosion du cartilage articulaire et des lèvres autour du bord articulaire + ostéophytes facettaires

99
Q

Symptômes spondylose cervicale stade stabilisation

A

 Douleur lombaire dont la sévérité diminue.
 Diminution de ROM.
 Signes radiculaires

100
Q

S&S généraux spondylose

A
  • Douleur, diminution du ROM, signes radiculaires (stade avancé).
  • Radiculopathie cervicale est le symptôme le plus courant de la maladie dégénérative cervicale qui entraîne le patient à vouloir se faire soigner. Se produit à cause d’une combinaison de changements dégénératifs dans la colonne cervicale, tels que la hernie discale, ostéoarthrite des articulations uncovertébrales (luschka) et facettaires, diminution de la hauteur intervertébrale et de la spondylolysthésis des vertèbres cervicales
  • Dans certains cas, la moelle épinière ou les vaisseaux spinaux antérieurs peuvent être compressés, menant à des symptômes myélopathiques.
  • La dlr peut être vague/mal définie/sourde, augmenter avec le temps et référer à l’épaule/bras.
  • La douleur est accentuée lors des mouvements et à la fin des ROM.
  • La dlr radiculaire est référée initialement au dermatome approprié et les myotomes sont affectés plus tard
101
Q

Décrire physiopathologie spondylose

A
  1. Dommage au disque intervertébral / mauvaise nutrition (résultant de changements a/n des plateaux cartilagineux entre les disques et le corps vertébral  diminution des échanges nutritionnels).
  2. Dégénérescence du disque :
  3. Réduction des mucopolysaccharides  augmentation du collagène dans le noyau pulpeux= perte des capacités du disque à résister aux forces de compression = anneau fibreux devient comme un pneu dégonflé
  4. Protrusion de l’anneau fibreux au-delà des limites du corps vertébral = absorption des chocs n’est plus absorbée ou répartie par l’anneau ou le plateau cartilagineux
  5. Augmentation de la mobilité = instabilité, perte du contrôle arthrocinématique (stress en rotation, cisaillement et traction sur disque et vertèbres adjacentes).
  6. Le résultat de tout ça = rapprochement des corps vertébraux et perte de la lordose naturelle de la colonne cervicale.
  7. Rapprochement des pédicules  subluxation des facettes articulaires et rapprochement des lames (peut mener au repliement du ligament jaune en particulier lorsque la colonne cervicale est en position neutre ou en extension, accompagnée d’une dégénérescence des articulations de von Lushka)
  8. Formation d’ostéophytes protectifs = limitation de mouvement.
  9. Au final : diminution de ROM, raccourcissement de la colonne cx et diminution de la rigidité cx.
102
Q

Physiopathologie syndrome facettaire

A

Les facettes contribuent en général à la stabilité et non au support de la charge. Toutefois, s’il y a une dégénération du disque ou un traumatisme, la charge mécanique sur les facettes articulaires augmente = réaction synoviale, fibrillation cartilagineuse, érosion des surfaces articulaires, érosion des « loose body » (rare).
Dans la plupart des cas, le syndrome facettaire est le résultat d’une réaction synoviale qui se manifeste par des spasmes musculaires et de la douleur
Dans certains cas : la condition serait un début d’ostéoarthrite à la facette articulaire.

103
Q

S&S syndrome facettaire

A
  • Spasme musculaire et douleur.
     Peuvent référer dans des zones spécifiques (selon de l’articulation impliquée).
     Le spasme est une réaction de protection pour ne pas aller dans les positions de « compression/fermeture ».
     La douleur référée est différente des patrons de dermatomes normaux.
  • Diminution de ROM : flexion latérale ipsilatérale, rotation ipsilatérale, extension  tous des mouvements de compression/fermeture.
  • Douleur et limitation en extension et rotation ipsilatérale ; la douleur présente une composante statique (pas toujours en lien avec un mouvement).
  • Aucun déficit moteur ou sensitif (pas de symptômes neurologiques).
104
Q

Physiopathologie sténose spinale cervicale

A
  • Problème généralement peu commun dans la colonne cervicale sauf s’il est secondaire à un trauma ou une dégénérescence (acquis).
  • Avec une sténose congénitale du canal spinal, des symptômes dégénératifs peuvent apparaître plus tôt  la sténose congénitale spinale a été combinée avec une sténose spinale acquise d’une spondylose ou d’un traumatisme.
  • La sténose spinale acquise peut être due à une hernie discale, hypertrophie du ligament jaune, ostéophytes, réponse inflammatoire, hypertrophie de la lame ou des articulations facettaires.

La sténose spinale est un rétrécissement anormal du canal rachidien ou des foramens intervertébraux, entraînant une compression de la moelle épinière et/ou des racines nerveuses.

Types de sténose spinale :
Sténose centrale → Rétrécissement du canal rachidien → Peut comprimer la moelle épinière (dans la région cervicale ou thoracique) ou la queue de cheval (dans la région lombaire).
Sténose foraminale → Rétrécissement des foramens intervertébraux → Compression des racines nerveuses.

105
Q

Distinction entre sténose et arthrose

A
  • Distinction entre sténose et arthrose : la sténose à lieu au niveau des foramens, tandis que l’arthrose a surtout lieu au niveau des facettes articulaires.
106
Q

S&S sténose spinale cervicale

A
  • Est diagnostiquée si le diamètre du canal spinal est de moins de 13 mm.
  • Signes neuro unilatéral ou bilatéral apparaissant avec activités causant une compression spinale (stress sur la tête).
  • Sténose centrale : produit une compression de la moelle épinière → signe myélopathique.
  • Sténose foraminale : produit une compression d’une racine nerveuse → signe radiculaire dans un myotome ou un dermatome.
  • L’extension augmente les symptômes et la flexion diminue les symptômes.
107
Q

Dire classification des hernies discales

A

Protrusion : sans rupture de l’anneau fibreux.

Prolapsus : les fibres les plus externes de l’anneau fibreux contiennent le noyau.

Extrusion : l’anneau fibreux est perforé et du matériel discal se déplace dans l’espace épidural.

Séquestration : des fragments discaux de l’anneau fibreux et du noyau pulpeux se retrouvent en dehors du disque.

108
Q

Physiopathologie hernie discale

A

Cascade dégénérative qui débute par une atteinte du disque intervertébral :
- Avec l’âge, des modifications du noyau gélatineux, souvent asymptomatique, entraînent une diminution de la hauteur du disque qui peut faire protusion dans le foramen de conjugaison ou dans le canal vertébral.
- La mobilité du segment rachidien en cause est diminuée et une charge supplémentaire est transmise aux articulations uncovertébrales et zygapophysaires. Ceci contribue à accentuer la dégénérescence du disque intervertébral.
- Des ostéophytes se développent sur les plateaux vertébraux et les articulations pour stabiliser le rachis.

109
Q

S&S hernie discale

A
  • N’est pas nécessairement symptomatique.
  • Hernie centrale postérieure : produit de la douleur qui irradie dans les membres bilatéralement et a des symptômes myélopathiques.
  • Protrusions postéro-latérales : plus commun en raison de la force du ligament longitudinal postérieur. Causent des symptômes unilatéraux (dlr radiculaire) dans le membre supérieur.
  • Dans la plupart des cas, les hernies discales cervicales sont aigues et le patient se plaint de douleur et de limitations de ROM de la colonne cervicale.
  • La douleur peut être référée, donc elle ne suit pas toujours le patron normal des dermatomes parce que plus d’un nerf peut être impliqué.
  • Si les racines nerveuses supérieures sont impliquées, le pt peut se plaindre de maux de tête.
  • La flexion augmente les symptômes (matériel discal sort encore + en postérieur).
110
Q

Nommez les buts du Scan cervical

A
  • Examen médical de base
  • Identifier problème musculosquelettique
  • Différencier les pathologies graves ou inappropriées aux traitements en physio (red flags). Doit-on référer le patient vers un autre intervenant?
  • S.I.N. (sévérité, irritabilité, nature)
  • Type de lésion et conditions associées
  • Site de lésion
  • Signes neurologiques
  • Démontrer la présence de CI (contre-indications) au traitement
  • Déterminer un plan de traitement immédiat
111
Q

S&S atteinte moelle épinière

A

Symptômes
- Faiblesse bi/quadrilat
- Paresthésies/anesthésie (extra-segmentaire (pas limité à 1 dermatome), bi/quadrilat ou sous la lésion)
- Ataxie
- Trb sphincters (vésicules neurogènes)
- Dlr extrasegmentaire sous la lésion (non-radiculaire) -

signes
Hyperréflexie*
- Clonus présent*
- Babinski présent*
- Spasticité neuro sous la lésion*

*signes d’une atteinte motoneurone sup

112
Q

S&S atteinte nerfs crâniens

A

symptômes
- 5D (dizziness, diplopie, dysarthrie, dysphagie, drop attack)
- Nausées
- Changement du goût/de l’odorat
- Paresthésie hémi-faciale

signes
- ↓ réflexe pupillaire
- Nystagmus
- Parésie des muscles du visage
- Problème auditif
- Test d’Hautard +
- Faiblesse SCM / trapèze
- Déviation de la langue/la luette

113
Q

S&S dysfonction vasculaire cervicale

A

symptômes
- 5D
- Nausées / vomissements
- Paresthésies faciales
- Paresthésies péri-orales
- Tinnitus (petits bruits dans les oreilles)

signes
- Nystagmus horizontal
- Ptose palpérale (NC III) (chute paupière sup)
- Perte d’équilibre, ataxie

114
Q

Nommez des choses que l’on peut regarder a/n cervical pendant la partie observations de l’évaluation du patient

A
  • Observer le patient dès qu’on va le chercher dans la salle d’attente : regarder son alignement, son expression faciale, sa façon de se dévêtir…
  • Position de la tête et du cou
    o Alignements : menton-sternum (de face), oreille-épaule & front vertical (de côté)
    o Lordose du cou (30 à 40˚)
  • Niveau des épaules
    o La dominante est souvent plus basse
  • Spasmes ou asymétries musculaires
  • Expression faciale :
    o Donne une idée de la douleur du patient
  • Contours osseux et des tissus mous
  • Signes d’ischémie dans les MS
  • Posture en position assise
115
Q

Nommez les réflexes et leurs racines

A

· C4 : élévateur scapula
· C5 : Deltoïde
· C5-C6 : Biceps
· C6 : Brachio-radial
· C7 (C8) : Triceps
· T1 : ABD du 5e doigt

116
Q

Nommez les myotomes et leurs racines

A

 C1-C2 : Court extenseur du cou
 C3 : Flexion latérale cervicale
 C4 : Élévateur scapula, diaphragme
 C5 : Abduction épaule, rotation externe
 C6 : Flexion coude, extension poignet
 C7 : Extension coude, flexion poignet
 C8 : Extension pouce, déviation ulnaire
 T1 : Add/abd doigts en position des lombricaux (flexion MCP), abd 5e doigt.

117
Q

Qu’est-ce que ça signifie si le test de neuro dynamique est positif

A

indique que la douleur du patient est d’origine neuroméningée et que le système est irrité (sans nécessairement être comprimé ou démontrer un problème de conduction de l’influx nerveux)

118
Q

Quels sont les critères pour avoir un test neurodynamique positif

A

 Reproduire les symptômes du patient
 Modifier les symptômes par un mouvement distal (qui n’affecte pas les tissus locaux)
 Sensation asymétrique entre les membres droits et gauches

119
Q

Avec quels patients allons nous utiliser le test de traction cervicale

A
  • Utiliser chez les patients ayant des symptômes de compressions radiculaires au moment de l’évaluation.
120
Q

Quelles sont les CI pour un ULNT1

A

 Augmentation des signes neurologiques ou aigus.
 Syndrome de la queue de cheval.
 Lésion de la moelle épinière.

121
Q

À quoi sert le ULNT1

A

stresser les tissus nerveux du MS

122
Q

À quoi sert le test flexion cervicale passive

A

évalue mobilité dure mère dans canal spinal (elle entoure la ME)

123
Q

Où se trouve la douleur liée au foie

A

mi-épigastre ou quadrant supérieur droit de l’abdomen

124
Q

Où se trouve la douleur référée d’un problème au foie

A
  • Douleur au niveau du foie, surtout après l’exercice (hépatite)
  • Douleur au quadrant supérieur droit peut être associée avec une douleur au niveau de l’épaule droite.
  • Douleur au quadrant supérieur droit et/ou à l’épigastre peuvent être associées avec une douleur dorsale entre les scapulas.
  • Douleur peut être référée sur le côté droit de la ligne médiane dans la région inter-scapulaire ou subscapulaire (T7-T10).
125
Q

S&S d’un problème au foie

A
  • Nausée, anorexie.
  • Satiété rapide, aversion envers la cigarette chez les fumeurs, aversion à l’alcool.
  • Arthralgies et myalgies.
  • Maux de tête, étourdissements, petite fièvre.
  • Pharyngite.
  • Fatigue extrême, faiblesse musculaire.
  • Altération du goût et de l’odorat.
  • Démangeaisons.
  • Urine foncé, selles pâles, ascite, diaphorèse.
  • Œdème.
  • Symptômes neurologiques : confusion, perte de mémoire, tremblements, discours embrouillé, difficulté à écrire.
  • Changement à la peau/ongles, pâleur de la peau, jaunisse, rougeur palmaire, ecchymose, angiomes en araigné
126
Q

Où se trouve une douleur à la vésicule biliaire

A

Douleur au milieu de l’épigastre (peut être perçue comme un brûlement d’estomac)

127
Q

Où se trouve la douleur référée d’un problème de vésicule biliaire

A
  • Quadrant supérieur droit de l’abdomen.
  • Douleur du quadrant supérieur droit peut être associée avec une douleur au niveau de l’épaule droite.
  • Peut être associé avec une douleur au dos entre les scapulas, la douleur au niveau du dos peut survenir seule comme premier symptôme.
  • Douleur costale antérieure : sur la pointe de la 10e côte (moins fréquent, peut aussi atteindre la 11e et la 12e côte).
128
Q

S&S problème vésicule biliaire

A
  • Urine foncée, selles pâles, jaunisse, teint vert.
  • Prurit persistent.
  • Douleur et nausée qui surviennent 1-3 heures après le repas (calculs biliaires).
  • Douleur immédiatement après le repas (inflammation de la vésicule).
  • Intolérance aux aliments gras et aux gros repas.
  • Indigestion, nausée, rots excessifs.
  • Flatulences, anorexie, perte de poids, vomissements, sentiment de plénitude, légère fièvre.
129
Q

Où se trouve la douleur lié conduit biliaire

A

Mi-épigastrique ou quadrant supérieur droit de l’abdomen.

130
Q

Où se trouve la douleur référée d’un problème conduit biliaire

A
  • Épigastre (brûlement d’estomac).
  • Douleur au quadrant supérieur droit peut être associée à une douleur à l’épaule droite.
  • Peut être associé avec une douleur entre les scapulas.
  • Douleur peut être référée sur le côté droit de la ligne médiane dans la région inter-scapulaire ou subscapulaire.
131
Q

S&S problème conduit biliaire

A
  • Urine foncée, selles pâles.
  • Jaunisse, peau verdâtre.
  • Nausées après avoir mangé, intolérance aux aliments gras et aux gros repas.
  • Sentiment de plénitude abdominale
  • Petite fièvre, frissons, éructation (rot).
  • Constipation et diarrhée.
  • Neuropathie sensitive.
  • Ostéomalacie, ostéoporose.
132
Q

Quels sont les signes cliniques d’un problème hépatique induit par un agent pharmacologique

A

 Anorexie, nausée, vomissement.
 Fatigue, malaise.
 Jaunisse.
 Urine foncée.
 Selles de couleur blanchâtre.
 Maux de tête, étourdissements, somnolences (empoisonnement au tétrachlorure de carbone).
 Fièvre, éruption cutanée, arthralgies, douleur épigastrique ou au quadrant supérieur droit (anesthésie halothane).

133
Q

Qu’est-ce que l’échelle d’incapacités cervicales

A

questionnaire pour évaluer les plaintes de douleur au cou et leur effet sur les AVQ/AVD

134
Q

Faite l’interprétation des résultats de l’échelle d’incapacités cervicales

A

0-20% Minimale
Le pt est en mesure de s’adapter dans la plupart de ses activités. Normalement il n’y a pas de tx indiqué, outre des conseils p/r à la manière de s’asseoir, de soulever des objets et des exercices.

21-40% Modérée
Le pt a plus de douleur et de difficulté pour s’asseoir, soulever des objets et se tenir debout. Les voyages et la vie sociale sont plus difficiles et les gens peuvent avoir un handicap au travail. Le pt peut être traité de manière conservatrice.

41-60% Sévère
Dlr = problème principal. Les AVQ sont affectées. Le pt a besoin d’une d’investigation détaillée.

61-80% Estropié (crippled)
La douleur empiète sur tous les aspects de la vie. Une intervention positive est requise.

81-100% Assigné au lit
L’exagération des symptômes par le patient doit être exclue.

135
Q

Expliquer comment la posture assise peut influencer l’alignement spinal dans la colonne vertébrale

A
  • Dans une mauvaise position assise, le pelvis fait un tilt postérieur avec la colonne lombale fléchie ou droite. Éventuellement, cette posture peut mener à des contractures adaptatives des tissus conjonctifs et des muscles.
  • Cette posture augmente le bras de levier externe entre la ligne de force du MS et de la colonne vertébrale = augmentation de la demande sur les tissus qui résistent normalement la flexion du tronc inférieur (disques intervertébraux dont la pression est augmentée)
136
Q

Expliquer ce qu’on peut observer avec une cyphose thoracique et port de tête antérieur

A

 Une courbe thoracique augmentée
 Protraction des scapulas
 Protraction de la tête

137
Q

Quelles sont les dysfonctions potentielles avec une cyphose thoracique et port de tête antérieur

A

1) Dysfonctions de la mobilité des :
 Muscles du thorax antérieur (intercostaux)
 Muscles du MS qui ont leur origine sur le thorax (grand et petit pectoraux, grand dorsal, dentelé antérieur)
 Muscles de la colonne cervicale et de la tête qui s’attachent sur la scapula et la partie supérieure du thorax (élévateur de la scapula, sternocléidomastoïdien, scalènes, trapèze sup)
 Muscles de la région sous-occipitale (grand et petit droit postérieur de la tête, oblique sup et inf de la tête)
2) Dysfonction de la performance musculaire à cause de l’étirement et de la faiblesse des :
 Muscles érecteurs du rachis au niveau cervical bas et thoracique haut
 Muscles rétracteurs de la scapula (rhomboïdes, trapèze moyen et inférieur)
 Muscles antérieurs au niveau de la gorge (suprahyoïdien, infra-hyoïdien)
 Fléchisseurs du cou (droit antérieur de la tête, droit latéral de la tête, long de la tête, long du cou)
3) Augmentation de la tension au niveau :
 Muscles de la mastication (ptérigoïde, masseter, muscles temporaux)

138
Q

Nommez les interventions que l’on peut faire pour une personne qui a une mauvaise posture

A
  1. Développer la conscience et le contrôle de l’alignement spinal.
  2. Éduquer le patient à propos de la relation entre une posture incorrecte et les symptômes.
  3. Augmenter la mobilité dans les muscles, les fascias et les articulations restreintes.
  4. Développer le contrôle neuromusculaire, la force et l’endurance dans les muscles posturaux et les extrémités.
  5. Enseigner les mécaniques corporelles sécuritaires.
  6. Apprendre à corriger les postures/activités qui font un stress (bonne ergonomie).
  7. Relaxation et gestion du stress.
  8. Identifier les activités aérobiques sécuritaires.
  9. Développer des habitudes d’exercices saines pour améliorer la responsabilisation du patient.
139
Q

Physiopatholigie de l’arthrose cervicale

A
  • Dernier stade (Stade de stabilisation) de spondylose, marqué par une dégénérescence progressive du disque intervertébral et spécialement des articulations zygapophysaires.
  • Implique les articulations zygapophysaires, qui démontrent une dégénérescence des surfaces articulaires et une augmentation de la raideur de l’os sous-chondral -> diminution de l’espace discal intervertébral, empiètement d’ostéophyte dans le foramen intervertébral, hypertrophie des tissus mous (ligament jaune), empiètement sur la moelle épinière ou l’artère vertébrale.
140
Q

S&S arthrose cervicale

A
  • Condition silencieuse et asymptomatique.
  • Changement ostéoarthrite (formation d’ostéophytes, hypertrophie de la membrane synoviale, réponse inflammatoire chronique).
  • Effets variés, compte tenu de la proximité de la moelle épinière, des racines nerveuses et des nerfs périphériques.
     Effets bénins : diminution de ROM avec douleur minimale.
     Effets sévères : Myélopathie (moelle épinière), douleur radiculaire (racine nerveuse), dlr sévère, spasme musculaire, réponse autonomique et réponse du tronc cérébral.
  • Symptômes aggravés par le mouvement.