Tuto 5 Flashcards
Nommez les différentes articulations de la main
-radio-ulnaire distale
-radio-caprienne
-intercarpienne
-carpo-métacarpienne
-métacarpo-phalangienne
-interphalangienne
Chaque articulation CMC est composée de…
-capsule articulaire et plusieurs ligaments palmaires, dorsaux et interosseux
À quoi servent les ligaments dans la main
support pour l’articulation et guide le mouvement du pouce
Type et classe articulation métacarpe-phalangienne
classe : synoviale simple
type : ovoïde modifiée
Position congruence maximale pour articulation métacarpo-phalangienne
pouce : flexion
doigts : flexion complète
Position repos pour articulation métacarpe-phalangienne
légère flexion
Patron capsulaire pour articulation métacarpe-phalangienne
flexion > extension
ostéocinématique de métacarpe-phalangienne
2 degrés liberté
Décrire origine, différentes parties et rôle ligaments collatéraux des MCP
origine : tête métacarpe
parties : dorsale & accessoire
rôle : Permettent ABD et ADD quand extension des doigts à très réduites en flexion des doigts.
En flexion les ligaments commencent à être tendus = limitent déplacement médio-latéral.
Nommez les structures qui supportent les MCP des doigts
-capsule
-ligaments collatéraux ulnaire et radial
-ligaments métacarpiens transverses profonds
-plaque cartilagineuse palmaire
Décrire plaque cartilagineuse palmaire des MCP (localisation, rôle)
S’attache à la base de chaque phalange proximale et origine de la tête du métacarpe
Rôles:
Limite hyper-extension
Protection : renforcit la structure des articulations MCP
. Fibrocartilage protectif de la surface articulaire pendant préhension
Ajoute espace articulaire entre la tête des métacarpes.
Protège la surface de la tête du méta de l’abrasion par les objets
A des enveloppes fibreuses (poulies) qui accueillent les tendons des fléchisseurs des doigts sur sa face palmaire.
Augmente la surface articulaire (un peu comme un labrum), donc ça augmente la stabilité antéro-postérieure
classe et type articulation interphalangienne
classe : synoviale simple
type : selle modifiée
congruence maximale articulation interphalangienne
extension complète
position repos articulation interphalagienne
légère flexion
patron capsulaire articulation interphalangienne
flexion > extension
ostéocinématique interphalangienne
1 degré liberté (flexion extension)
La base des phalanges proximales et intermédiaires sont __________, alors que leur tête ext ___________.
-concave
-convexe
Nommez les structures qui supportent IPP et IPD
-capsule
-ligament collatéraux (ulnaire et radial)
-plaque cartilagineuse palmaire
-tendons autour et tissus conjonctifs associés
-tendon extenseur commun des doigts renforce la face dorsale des doigts
-ligament check-rein
Décrire plaque cartilagineuse IPP
Limite hyperextension
Sert d’attache à la base de la gaine fibreuse digitale (structure qui contient les tendons des fléchisseurs)
Protège la surface palmaire de la tête de chaque phalange.
A des enveloppes fibreuses (poulies) pour tendons fléchisseurs des doigts.
Devient plus épais en proximal-latéral pour former du tissu fibreux (ligament check-rein)
Décrire ligaments check-rein des IPP (localisation, rôle)
. Dans la région proximo-latérale de chaque plaque palmaire, l’articulation IPP s’épaissit longitudinalement et forme un tissu fibreux que l’on nomme ligament rein-check
. Renforcit l’attache proximale de la plaque palmaire et l’aide à limiter l’hyperextension
. Seulement présents aux articulations IPP, et non aux IPD !!!!
Vrai ou Faux. Les ligaments check-rein sont présents au IPP et IPD
faux, juste IPP
Combien y a -t-il d’arches dans la main
-2 transverses
1 longitudinale
décrire l’arche longitudinale de la main
- Elle suit la forme générale des 2e et 3e doigts.
- L’extrémité proximale est fermement liée au carpe par les CMC.
- Son extrémité distale est très mobile (flexion et extension des doigts).
- Sa structure centrale « keystone » est formée par les articulations MCP des 2e et 3e doigts (identique à arche distale).
décrire l’arche transverse distale de la main
- Elle passe via les MCP.
- C’est une arche mobile.
- La flexibilité transversale dans la main se produit lorsque les métacarpiens périphériques (1er, 4e, 5e) se « replient » autour des métacarpiens centraux (2e et 3e) plus stables.
- Sa structure centrale « keystone » est formée par les articulations MCP des 2e et 3e doigts.
décrire l’arche transverse proximale de la main
- Formée par la rangée distale des os du carpe.
- C’est une arche rigide et statique formant le tunnel carpien.
- Sa structure centrale « keystone » est l’os capitatum.
- Il est renforcé par le contact des autres os et par les ligaments inter-carpiens.
Quels sont les mouvements physiologiques des 4e 5e doigts
flexion, extension, rotation interne
décrire l’arthrocinématique des carpe-métacarpienne 4e 5e doigts
La base légèrement convexe des métacarpes s’articule avec la surface articulaire légèrement concave de l’hamatum.
Les formes irrégulières et variées de ces surfaces articulaires empêchent les mouvements arthrocinématiques de roll-and-slide standards.
Quels doigts sont définis comme le «pilier central» de la main
2e 3e métacarpes
Pourquoi il est difficiles de bouger le 4e et 5e métacarpe indépendamment ?
en raison des ligaments intermétacarpiens très développés
Dans les mouvement de flexion des métacarpe-phalangienne, dite structures passives qui limitent le mouvement
capsule dorsale
ligament collatéraux partie corde (la partie accessoire demeure dans une longueur isométrique pendant tout le ROM de flex ext)
Quelle est la SFM dans flexion des métacarpo-phalangienne
étirement tissus mous
décrire arthrocinématique des métacarpe-phalangienne lors flexion
roulement et glissement palmaire de la phalange (concave) sur le métacarpe (convexe)
Lors extension métacarpo-phalangienne, dire structures passives qui limitent mouvement
capsule palmaire
ligaments collatéraux (deviennent Slack à partir de 0°)
plaque cartilagineuse palmaire (s’étire au-dessus de 0°)
SFM extension métacarpo-phalangienne
étirement tissus mous
arthrocinématique lors extension métacarpo-phalangienne
Roulement et glissement dorsal de la phalange (concave) sur le métacarpe (convexe)
lors ABD métacarpo-phanalgienne, dire structures passives qui limitent le mouvement
capsule
ligaments collatéraux (ulnaire pour P2 et radial pour P4 et P5)
SFM lors ABD métacarpe-phalangienne
étirement tissus mous
arthrocinématique lors ABD métacarpe-phalangienne
Roulement et glissement radial de P2 sur le métacarpe
Roulement et glissement ulnaire de P4-P5 sur les métacarpes
Lors ADD métacarpo-phalangienne, dire structures qui limitent mouvement
contact avec doigts adjacent
ligaments collatéraux
SFM ADD métacarpe-phalangienne
approximation tissus mous
arthrocinématique lors ADD métacarpe-phalangienne
Roulement et glissement ulnaire de P2 sur métacarpe
Roulement et glissement radial de P4-P5 sur métacarpe
La tête distale des métacarpes est ________ alors que la phalange proximale qui s’articule dessus est _____________
-convexe
concave
Décrire les mouvements accessoires des MCP
les surfaces articulaires aux MCP peuvent être distraites (traction) et comprimées, faire un mouvement de translation d’antérieur à postérieur et de médial vers latéral, puis faire une rotation axiale -> ces mvts permettent aux doigts de mieux se conformer aux formes des divers objets
Lors mouvement flexion interphalangienne, quelles structures limitent le mouvement
capsule dorsale se tend
tendon extenseur commun des doigts
SFM flexion interphalangienne
étirement tissus mous
arthrocinématique flexion interphalangienne
glissement et roulement palmaires de la phalange distale sur la proximale
lors extension IPP et IPD et pouce, quelles structures passives limitent le mouvement
capsule
plaque palmaire
SFM extension IPP, IPD et pouce
étirement tissus mous
arthrocinématique extension interphalangienne
glissement et roulement dorsaux de la phalange distale sur la proximale
Pour IPP, la tête de la phalange proximale est _______ alors que la surface opposée (base phalange moyenne) est____________
convexe
concave
Nommez les muscles intrinsèques de la main
-musculature thénarienne (court abducteur pouce, opposant pouce, court fléchisseur pouce)
-musculature hypothénarienne (opposant 5e doigt, abducteur 5e doigt, court fléchisseurs 5e doigt, court palmaire)
-autre : adducteur pouce, interosseux, lombricaux
nommez les muscles extrinsèques de la main
-fléchisseurs doigts (fléchisseurs superficiels des doigts, fléchisseurs profonds doigts, long fléchisseur pouce)
-extenseurs doigts (extenseurs communs doigts, extenseurs propre index, extenseur propre petit doigt)
-extenseur pouce (long extenseur pouce, court extenseur pouce, long abducteur pouce)
Nommez les types de préhension de la main
power grip (poignée), précision grip (balle) et pince à 3 doigts, précision pince (pulpeuse), power key pince (pince latérale), look gris (en crochet)
Décrire la power grip (poignée) et dire quand est-ce qu’on l’utilise. Expliquer comment les doigts sont placés
Description
- Utilisé lorsque la préhension demande de la stabilité et de la force sans précision. Les objets sont souvent cylindriques ou sphériques dans ce type de prise.
- Ex : utiliser un marteau
- Cette prise implique l’utilisation de tous les doigts
o Les fléchisseurs des doigts sont partiellement fléchis (+ ou – selon la taille, la forme et le poids de l’objet)
o La paume de la main est collée sur l’objet
o Le pouce est en ADD palmaire afin de faire une contre pression contre faite par les fléchisseurs des doigts (permet de petits ajustements pour contrôler la direction des forces)
Quels muscles sont impliqués dans la préhension en poignée
- Les muscles s’activent de façon ISOMÉTRIQUE.
- Muscles (TOUS) :
o Fléchisseurs des doigts (surtout du 4ème et du 5ème)
o Muscles intrinsèques des doigts (surtout les interosseux)
o Adducteur du pouce
o Fléchisseur du pouce
o Muscles extenseurs du poignet (pour stabiliser).
Contrôle musculaire :
- La force de préhension max se produit avec le poignet en légère extension et déviation ulnaire stabilisée par extenseurs extrinsèques du poignet.
- Principale force de préhension : fléchisseurs profonds des doigts (surtout 4e et 5e)
- Les extenseurs des doigts fournissent une force de préhension aux articulations MCP, ce qui augmente stabilité et équilibre la force des fléchisseurs.
- Les interosseux entrainent une rotation et une adduction radiale des premières phalanges afin de comprimer l’objet et fléchir les articulations MCP.
- Seulement le 4e lombricaux participe à cette préhension
- Les muscles de l’éminence thénar et l’add du pouce fournissent une force compressive sur l’objet agrippé.
Décrire la préhension précision grip (en balle) et pince à trois points
Description :
- La prise en « grip » désigne une prise où tous les doigts de la main sont en action, et l’objet n’est pas en contact avec la paume de la main.
Quels muscles sont impliqués dans la préhension précision grip (en balle) et pince à 3 points
Contrôle musculaire :
- Les muscles s’activent de façon ISOTONIQUE.
- Les muscles extrinsèques fournissent la force compressive pour maintenir les objets entre les doigts et le pouce
- Pour manipuler des objets, les interosseux font l’ABD et l’ADD des doigts
- Les muscles de l’éminence thénar contrôlent mouvements du pouce
- Les lombricaux aident à projeter l’objet loin de la paume de main
*La participation de chaque muscle varie selon mvt
Décrire la préhension précision pince (pulpeuse) et dire quand est-ce qu’on l’utilise
Description :
- La prise en « pinch » désigne une prise où seulement le pouce et l’index sont en action. Le mot « precision » désigne une préhension favorisant la précision à la force.
- Utilisé lorsqu’on veut avoir un bon control des objets tenus entre le pouce et l’index, sans besoin d’une grande force.
- Ce type de prise comprends plusieurs formes, comme :
o Tip-to-tip (pour petits objets, lorsque beaucoup de précision est nécessaire : H)
o Pulpe-to-pulpe (pour plus gros objets, plus de sécurité : I)
Quels muscles sont impliqués dans la préhension précision pince (pulpeuse)
Contrôle musculaire :
- Les muscles s’activent de façon ISOMÉTRIQUE.
- Les muscles suivants fournissent la compression entre le pouce et les doigts
o Les muscles de l’éminence thénar
o L’adducteur du pouce
o Les interosseux
o Les fléchisseurs extrinsèques
o Les extenseurs du poignet (permet un bon mvt)
o Les lombricaux (donne la stabilité de la prise)
Quand est-ce qu’on utilise la précision grip (en balle) et pince à 3 points
- Utilisé lorsque la préhension demande du contrôle et de la délicatesse dans l’action.
Comment sont placés le pouce et les doigts dans la précision grip
le pouce est partiellement en ABD et les doigts un peu fléchis
Décrire préhension power key pinch (pince latérale) et dire quand on l’utilise
Description :
- La prise en « pinch » désigne une prise où seulement le pouce et l’index (ou autre doigt) sont en action. Le mot « power » désigne une préhension favorisant la force à la précision.
- Utilisé lorsque la préhension demande une grande force pour stabilité un objet entre le pouce et l’index.
- Importance de la dextérité et de l’acuité sensorielle du pouce et de l’index.
Quels muscles sont impliqués dans la préhension power key pinch (pince latérale)
Contrôle musculaire :
- Les muscles s’activent de façon ISOMÉTRIQUE.
- Ces muscles fournissent la compression entre pouce et doigts :
o L’éminence thénar
o L’adducteur du pouce
o Les interosseux (le premier)
o Les fléchisseurs extrinsèques
o Les lombricaux
Décrire préhension hook grip (en crochet) et quand on l’utilise
Description :
- La prise en « hook » désigne une prise où seulement les doigts 2 à 5 sont en action. Ce type de prise demande une flexion partielle a/n des IPP et IPD.
- Souvent utilisée de manière statique et pour un long moment (ex. : tenir un sac d’épicerie)
Quels muscles sont impliqués dans la préhension hook grip
Contrôle musculaire :
- Les muscles s’activent de façon ISOMÉTRIQUE.
- Principalement : fléchisseurs profonds des doigts
- N’utilise pas le pouce, juste les doigts
Qu’est-ce qui peut se produire sur les tissus conjonctifs périarticulaires de la main sont affaiblis
-essentiels pour résister aux forces de traction causées par environnement et activation musculaire
-les forces externes peuvent affaiblir et même détruire intégrité mécanique des articulations de la main si tissus conjonctifs sont faibles
-possible que structure articulaire soit mal alignée, instable et fréquemment déformée de façon permanente
Quelle est la cause de la déformation en Z au pouce
perte de fonction de plusieurs articulations interconnectées, et ce, dans des directions alternées
Décrire la déformation en Z au pouce
Flexion + ADD de CMC
Hyperextension de MCP
Flexion de IP
Expliquer comment la déformation en Z du pouce peut causer instabilité de CMC
- Causée par une faiblesse/rupture des ligaments oblique antérieur et collatéral radial, dû à la progression de la PAR
Quels sont les problèmes liés à la progression d’une déformation en Z au pouce
-instabilité CMC
-dislocation métacarpe du bord radial du trapèze
-ADD du pouce et court fléchisseurs du pouce souvent spasmés
-hyperextension compensatoire MCP
-tension passive du long fléchisseur pouce causée par son étirement entraîne flexion IP
Expliquer comment déformation en Z pouce peut amener dislocation métacarpe bord radial du trapèze
- Des moments de force altérés à quelques muscles qui croisent l’articulation CMC peuvent contribuer à cette dislocation.
Expliquer comment déformation en Z pouce peut atteindre ADD pouce et court fléchisseurs pouce
3) L’ADD du pouce et le court fléchisseur du pouce, souvent spasmés, maintiennent le MC du pouce contre la paume; les muscles deviennent fibrosés et raccourcis de façon permanente à cause de la PAR.
Expliquer comment déformation en Z pouce peut causer hyperextension compensatoire MCP
4) Puisque le patient met des efforts répétés à vouloir étendre le pouce, cela entraine une hyperextension compensatoire de la MCP
- Alors que la plaque cartilagineuse palmaire est affaiblie et étirée, elle offre peu de résistance contre les forces en extension produites par le long et le court extenseur du pouce.
- Les tendons extenseurs deviennent alors des cordes d’arc, ce qui leur donne un bras de levier plus grand (flèche rouge sur l’image) cela maintien l’hyperextension.
Expliquer le traitement en lien avec déformation en Z pouce
Intervention clinique : dépend de la mécanique spécifique de la déformation et la sévérité de la PAR.
- Traitement conservateur :
o Orthèse qui soutient un alignement normal des articulations
o Médicament pour réduire l’inflammation chronique
o Éducation sur comment compenser pour la perte de fonction et minimiser le stress à l’articulation
- L’intervention chirurgicale peut être considérée si aucun traitement conservateur réussit à ralentir le processus de progression des déformations.
Décrire luxation palmaire a/n doigts. Quelles structures sont touchées ?
- Lors de la flexion, les muscles subissent une force palmaire appelée « bowstringing » (force en arc de corde), qui est absorbée par les tissus conjonctifs de la MCP :
Poulie des fléchisseurs A1,
Plaque cartilagineuse palmaire
Ligaments collatéraux
Tubercule postérieur de la tête métacarpienne
Expliquer pourquoi (avec quelle structure) la luxation palmaire peut être évitée chez personne qui ont mains en santé VS personne qui ont arthrite sévère
- Chez les gens avec mains en santé, la force est dissipée via l’élasticité et la force naturelle des tissus.
- Chez les pts souffrant d’AR sévère, les ligaments collatéraux peuvent se rompre à cause de la force de bowstringing constante.
La phalange proximale subit un glissement excessif en palmaire, entrainant une dislocation.
Cela peut atteindre les arches transverses distale et longitudinale, causant un aplatissement de la main.
Traitement pour luxation palmaire a/n doigts
Éducation du patient très importante pour ↓ la demande a/n des fléchisseurs des doigts.
Décrire déformation doigts n col de cygne et comment cela affecte les muscles des doigts et décrire comment sont placés les doigts
- Type de déformation associée à une PAR avancée (peut survenir conjointement avec ulnar drift et luxation palmaire)
- Caractérisé par une hyperextension de IPP et une flexion de IPD (la position de MCP est variable)
- Les muscles intrinsèques de la main touchés par la PAR deviennent fibreux et contractés. Avec des plaques palmaires affaiblies a/n de IPP, la tension dans les muscles intrinsèques peut éventuellement affaisser les IPP en hyperextension
- L’hyperextension des IPP fait que les bandes latérales du mécanisme extenseur s’inclinent dorsalement, loin de l’axe de rotation de l’articulation.
- L’articulation IPD a tendance à rester fléchie en raison de l’étirement placé sur le tendon du fléchisseur profond des doigts à travers l’articulation IPP.
traitement pour déformation doigts en col de cygne
implique généralement une intervention orthopédique pour bloquer l’hyperextension de IPP, ou une intervention chirurgicale pour réparer la plaque palmaire ou pour implanter une arthroplastie articulaire totale.
Quelles sont les causes des déformations des doigts en col de cygne
PAR avancée, peut aussi se développer à partir d’un traumatisme aigu des plaques palmaires, d’une spasticité chronique ou d’une hypertonie des muscles intrinsèques de la main (lombricaux ou interosseux).
Décrire déformation en boutonnière a/n doigts
- Type de déformation associée à une PAR avancée (peut survenir conjointement avec ulnar drift et luxation palmaire)
- Caractérisé par une flexion de IPP et une hyperextension de IPD
- Les articulations IP s’effondrent selon un schéma réciproque à celui décrit pour la déformation en col de cygne.
Quelles sont les causes de déformation en boutonnière a/n doigts
- La principale cause de cette déformation est la rupture ou l’atténuation de la bande centrale du mécanisme extenseur avec le ligament triangulaire qui relie les bandes latérales.
o La faiblesse pathologique de ces structures est souvent le résultat final d’une synovite chronique. La rupture du ligament triangulaire cause le glissement palmaire des bandes latérales a/n de IPP. Par conséquent, les forces transférées à travers les bandes latérales glissées (soit à partir de sources actives ou passives) provoquent une flexion a/n de IPP au lieu d’une extension normale. (IPP perd toutes les sources d’extension)
Expliquer ce qui se passe a/n anatomique dans la PAR
- Les articulations de la main sont des articulations synoviales
o Ces articulations sont flexibles et entourées d’une fine membrane souple : membrane synoviale.
o Cette membrane produit un fluide synovial : substance mince, claire et visqueuse qui, normalement, nourri et lubrifie l’articulation, ce qui permet le mouvement. - Chez les patients présentant PAR, ces articulations de la main peuvent devenir inflammées quand le système immunitaire du corps est défectueux et attaque les tissus sains des doigts et de la main.
- La membrane synoviale entoure aussi la plupart des tendons, donc la PAR peut donc provoquer une inflammation de la gaine synoviale d’un tendon : ce qu’on appelle une ténosynovite.
o L’inflammation n’est pas toujours douloureuse, mais elle peut causer des lésions tendineuses.
Quelles articulations sont touchées par PAR
- Au fil du temps, ces changements conduisent à une PAR affectant les articulations de la main et du poignet, y compris :
o Articulation du poignet
o Articulations carpo-métacarpiennes
o Articulations MCP
o Articulations IP (proximales et distales)
Quelle est la présentation clinique d’une main rhumatismale
- La présentation clinique la plus commune est l’atteinte des petites articulations des mains : DE FAÇON BILATÉRALE !!
- Les autres articulations qui peuvent être touchées sont : coude, épaule, hanche, genou, cheville, MTP
- Le plus souvent, l’atteinte articulaire se produit insidieusement sur une période de plusieurs mois, mais dans certains cas, l’atteinte articulaire peut survenir en quelques semaines ou du jour au lendemain.
Expliquer la physiopathologie de la PAR
- La PAR est une maladie SYSTÉMIQUE inflammatoire et chronique.
o Le processus immunologique présent dans le tissu conjonctif contribue à la progression de la maladie. - Ce processus commence dans la membrane synoviale et mène à :
o Détérioration graduelle des structures articulaires et périarticulaires
o Développement de déformations - Les dysfonctions progressives a/n de la main contribuent à des limitations variées dans les aspects : personnel, social et professionnel.
- Les douleurs rhumatoïdes sont chroniques et vont durer du début de la maladie et jusqu’à la fin de la vie du pt.
Quels sont les S&S de la PAR
- La douleur est le symptôme dominant rapporté par les patients. Il y a aussi une raideur matinale des articulations (elle peut durer jusqu’à plusieurs heures (généralement plus de 1h)) et une diminution de la force musculaire
- Les premiers symptômes sont l’arthrite symétrique aux articulations CMC et MCP qui se manifeste par :
o Douleur
o Œdème
o Exsudat
o Diminution du ROM - À l’examen, il peut y avoir a/n des articulation IPP, MCP et au poignet :
o Gonflement, raideur, déformation, sensibilité, synovite, diminution de ROM - Le patient peut avoir :
o « Doigt à ressaut » (doigt gâchette) dû à une ténosynovite des fléchisseurs
o Déformations en boutonnière (flexion au IPP et extension au IPD)
o Déformations en col de cygne (flexion au IPD et extension au IPP)
o Subluxation des articulations MCP
o Déviation ulnaire
o Syndrome du tunnel carpien
o Ténosynovite - Des nodules rhumatoïdes peuvent être présents chez 20 % des patients atteints de PAR
o Nodule de Bouchard : IPP et Nodule d’Heberden : IPD
o Ils se produisent sur les surfaces des extenseurs au niveau des coudes, des talons et des orteils.
Expliquer les lésions tendineuses traumatiques complètes et incomplètes
- Si le tendon est sectionné complètement, le tonus musculaire fait alors rétracter la portion proximale.
- Si la section est incomplète, les fibres tendineuses restantes empêchent la rétraction du segment prox. Le tendon reste fonctionnel, mais il est affaibli et peut se rupturer plus tard s’il y a une tension exagérée avant la réparation spontanée ou chirurgicale
Expliquer l’influence sur la guérison si le tendon est sectionnée complètement dans sa gaine synoviale VS tendon sectionné dans une portion extrasynoviale
- Un tendon sectionné complètement dans sa gaine synoviale -> Impossibilité de réparation spontanée. Rétraction de ses extrémités qui s’arrondiront et s’épaissiront pour constituer un tendinome
- Un tendon sectionné dans une portion extrasynoviale a une certaine chance de réparation spontanée, car la présence de mésotendon limite la rétraction (le mésotendon relie le tendon à l’os et limite la rétraction)
Expliquer la guérison d’un tendon sectionné complètement dans sa gaine synoviale
Une section complète nécessite une réparation chirurgicale à l’intérieur de 2 semaines (solidité de réparation réelle après 6-12 semaines: immobiliser dans une position où la tension sur les fibres est moindre)
Après la période d’immobilisation de 3-4 jours : débuter les exercices actifs/passifs contrôlés. Les exercices actifs non contrôlés ne sont permis qu’après 6 semaines (à ce moment: cal plus solide et - adhérences)
Expliquer la guérison d’un tendon dans une portion extrasynoviale
Vers le 5e jour, il peut se former un coagulum fibreux (sorte de cordon qui relie les extrémités tendineuses)
Après 1 mois, un cal fibreux peut se former et assurer une certaine résistance (fonction limitée de ce cal fibreux, car longueur excessive ou présence d’adhérences)
Expliquer ce qui peut arriver si plaies tendineuses ou péritendineuses autres qu’une lacération complète du tendon
peuvent entrainer un blocage tendineux caractérisé par un défaut du glissement du tendon. Peut être induit par :
Synovite septique, plaie affectant la gaine synoviale sans toucher le tendon, section tendineuse incomplète compliquée par la formation d’adhérences ou lésions ostéoarticulaires associées
S&S rupture spontanée d’un tendon
- Au moment de la rupture : une douleur vive et brutale ou asymptomatique avec une perte fonctionnelle.
Quelle est la physiopathologie des ruptures spontanées des tendons
- Les ruptures spontanées ont toujours une base physiopathologique : tendinopathie chronique ou attrition sur un défaut anatomique
Nommez les 5 zones topographiques de lésion des tendons fléchisseurs des doigts
zone 1 : distale jusqu’à l’insertion des fléchisseurs superficiels des doigts
zone 2 : no man’s land (de la poulie de MCP (A1) jusquMà insertion fléchisseurs superficiels doigts
zone 3 : d’octale au canal carpien jusqu’à la poulie MCP (A1)
zone 4 : dans le canal carpien
Zone 5 : proximale au canal carpien
Décrire la zone 1 des zones topographiques pour lésions récentes tendons fléchisseurs doigts
distale jusqu’à l’insertion des fléchisseurs superficiels des doigts -> Impliquent seulement le fléchisseur profond et causent peu de difficultés, réparées par sutures directes
décrire zone 2 des zones topographiques des lésions récentes des tendons fléchisseurs doigts
o Problèmes les plus complexes dans cette zone
o Les lacérations peuvent affecter les 2 tendons fléchisseurs et leur appareil de glissement et les paquets vasculo-nerveux collatéraux
o Rétraction importante de la partie prox du tendon, entraîne l’arrachement des mésotendons
o Les tendons superficiels et profonds doivent être suturés dans tous les cas de section franche, avec ou sans rétraction
Décrire zone 5 des zones topographiques lésions récentes tendons fléchisseurs doigts
les lésions doivent absolument être suturées, est souvent accompagnée de lésions vasculo-nerveuses qui doivent être réparées
Quelles sont les 3 zones dans le pouce p/r lésions récentes des tendons fléchisseurs
Zone 1 : distale jusqu’à l’articulation IP
Zone 2 : de la poulie de l’articulation MCP jusqu’à l’articulation IP
Zone 3 : éminence thénar
L’atteinte du tendon du long fléchisseur est fréquente au pouce (25% de toutes les lésions des tendons fléchisseurs)
Si un patient à une ancienne lésion aux tendons fléchisseurs des doigts, quels sont les différents degrés d’atteintes
Lésions anciennes :
1er degré : Les articulations ont gardé leur souplesse (peu ou pas de fibrose cicatricielle) et les tissus sont relativement sains.
2e degré : Présence plus ou moins marquée de tissu cicatriciel, nécessitant parfois une plastie préalable à la chirurgie tendineuse.
3e degré : Raideurs articulaires et tissus cicatriciel nécessitant rééducation avant toute considération chirurgicale.
4e degré : Conséquence de délabrement important des tissus mous avec rétraction sévère du trajet tendineux, raideur de l’articulation marquée et troubles trophiques secondaires aux lésions vasculo-nerveuses.
5e degré : Lésions multiples importantes atteignant plusieurs doigts à des degrés variables et s’étendant parfois à la paume.
*Le traitement chirurgical varie selon la gravité de la lésion : de la ténolyse à l’amputation
Expliquer les sections traumatiques des tendons extenseurs a/n IPD (section par plaie transversale VS rupture sous-cutanée) et expliquer traitements
- Section par plaie transversale : Exige une réparation chirurgicale suivie d’immobilisation (6 semaines) en extension de l’articulation IPD.
Non réparation : entraine une déformation en maillet (flexion de l’IPD). - Rupture sous-cutanée : causée par un trauma en hyperflexion de la dernière phalange (souvent chez les joueurs de baseball ou volleyball). Une chirurgie est nécessaire en cas de fracture intra-articulaire ou subluxation
Lésions récentes : Immobilisation par une attelle de l’IPD à 0° est indiquée s’il y a une fracture (pendant 6 semaines) rééducation débute ensuite mais de façon prudente
Lésions anciennes : Traitement chirurgical seulement si diminution fct bcp ou bcp dlr
Traitements pour sections traumatiques tendons extenseurs IPP (lésion ancienne VS récente)
- Lésions récentes : Nécessite une réparation chirurgicale
- Ruptures sous-cutanées
Immobilisation pendant 6 semaines de l’articulation IPP (en extension) dans le but de ↓ la tension sur la bandelette médiane
Chirurgie si présence de luxation palmaire de l’IPP surtout si la réduction est instable, s’il y a arrachement osseux, si le contrôle radiologique ne montre pas une réduction satisfaisante ou si la subluxation persiste
Non réparation : entraine une déformation en boutonnière. - Lésions anciennes : Chirurgie s’il y a une gêne fonctionnelle, après avoir effectué une réduction passive de la déformation
Quelles sont les causes des sections traumatiques des tendons extenseurs MCP
Cause : généralement produite par un objet tranchant et s’accompagnent d’une ouverture de l’articulation. La dossière ou les fibres sagittales peuvent être sectionnées, entrainant une luxation du tendon extenseur dans la dépression intermétacarpienne (le tendon extenseur devenant fléchisseur) ou la section peut porter sur le tendon lui-même
Traitement pour section traumatiques tendons extenseurs MCP
- Lésion récente : Chirurgie indiquée, suivie d’immobilisation dans attelle plâtrée avec poignet et articulations MCP en légère flexion
- Lésions anciennes : Réparation possible, car il y a peu de rétraction. Dans le cas de luxation latérale du tendon, les fibres sagittales seront suturées, si cela est possible, sinon on aura recours à la plastie en utilisant des bandelettes d’association ou une partie du tendon lui-même
- Lésions du dos de la main : Les bandelettes d’association intertendineuses atténuent la perte fonctionnelle d’une section tendineuse
- Chirurgie est indiquée pour les plaies récentes comme anciennes
Expliquer les impacts des sections traumatiques des tendons extenseurs MCP du pouce et traitement
Occasionne des déficits fonctionnels différents, car les bandelettes dorsales du court abducteur et de l’adducteur du pouce réalisent la même action que le long extenseur.
Large lame tendineuse qui est rarement complètement sectionnée, peu de rétraction tendineuse
Suture chirurgicale habituellement facile
Expliquer les impacts des sections traumatiques des tendons extenseurs 1er méta et tabatière anatomique
Peut impliquer les tendons de la tabatière individuellement
L’action du court extenseur peut être remplacée par l’action du long extenseur= être vigilant, car on peut ne pas se rendre compte qu’il y a une lésion.
Importance du long extenseur du pouce : Rôle fonctionnel très important = produit l’extension de l’IP, mais également EXT MCP et CMC
Section du court extenseur du pouce -> long peut compenser ext IP
Section long + court -> court ABD + ADD peuvent compenser
Expliquer la cause d’une luxation tendineuse des doigts
Se produit s’il y a une lésion de la poulie de réflexion du tendon (flex) ou de la sangle ligamentaire (ext)
traitement pour luxations tendineuses
Si la luxation est minime ou non gênante : pas de traitement.
Si la luxation nécessite un traitement : tx chirurgical uniquement : réparation de la sangle, reconstruction ou creusage d’une butée de contention
Décrire luxation tendineuse des tendons extenseurs des doigts (impact, se produit où, cause)
Luxation se produit sur la face dorsale de l’articulation MCP, à l’endroit où le tendon est en équilibre sur la saillie osseuse de la tête métacarpienne (jointure).
Cause : La déchirure de la sangle ligamentaire d’origine traumatique ou inflammatoire.
L’extension active des doigts est alors difficile au-delà de 45° et s’accompagne d’une déviation des doigts
Expliquer la luxation tendineuse des tendons fléchisseurs des doigts (ce qu’on ressent quand ça se produit)
Lors du mouvement actif, on sent le tendon se tendre (corde d’arc) à cause du relâchement ou de la rupture d’une poulie de réflexion.
Quelles sont les causes des lésions inflammatoires des doigts
- Sollicitations répétées (activités professionnelles, sportives, récréatives ou AVQ)
- Lésions dégénératives rendant tendon plus fragile
- Maladies infectieuses (bactérienne et mycotique)
- Maladies inflammatoires et métaboliques (ex : arthrite rhumatoïde)
Quels sont les types d’épanchement qui peuvent survenir avec une ténosynovite
purulent (origine infectieuse) ou exsudait (origine inflammatoire)
Quels sont les types de ténosynovite avec épanchement
-ténosynovite :
-à bactérie pyrogène
-tuberculeuse
-d’origine rhumatoïde
-inflammatoire non spécifique
Décrire comment se produit une ténosynovite à bactérie pyrogène
- Se produit par voie directe lors d’un trauma ou par voie hématogène lors de septicémie.
Où peut on observer la ténosynovite à bactérie pyrogène
- S’observe sur les gaines tendineuses ; peut se diffuser dans les gaines voisines et espaces adjacents si pas traité
Quels sont les 4 signes de Kanavel associés à la ténosynovite à bactérie pyrogène
- Gonflement fusiforme du doigt
- Position partiellement fléchie du doigt
- Douleur le long de la gaine du fléchisseur
- Douleur le long de la gaine du fléchisseur à l’extension passive du doigt.
traitement pour ténosynovite bactérie pyrogène
antibiotiques et si pas d’effets : exploration chirurgicale avec irrigation est nécessaire (drainer et laver la gaine)
Qu’est-ce que la ténosynovite tuberculeuse
- Inoculation (Introduction d’un micro-organisme dans le corps, dans un milieu de culture) accidentelle chez une personne en contact avec de la viande ou un milieu aquatique contaminé
Quels sont les premiers symptômes de la ténosynovite tuberculeuse
- 1ers symptômes sont insidieux : douleur minime, gêne fonctionnelle qui attire l’attention pour découvrir un gonflement – tuméfaction (augmentation volume tissus)
traitement pour ténosynovite tuberculeuse
- Traitement antituberculeux qui doit souvent être complété par une synovectomie totale
- Ne pas traiter comme une lésion inflammatoire (ex : infiltration corticostéroïdes, car néfaste) !!
Qu’est-ce que la ténosynovite d’origine rhumatoïde
- Elle est fréquente, fait partie du tableau clinique de l’arthrite rhumatoïde.
- Facile à confondre avec la ténosynovite tuberculeuse (il est donc nécessaire de prendre des cultures)
traitement ténosynovite origine rhumatoïde
- Traitement : Formes bénignes le traitement habituel des tendinopathies suffit (repos, corticothérapie locale, AINS). Si l’évolution est rapide, une synovectomie s’impose.
Qu,est-ce que la ténosynovite inflammatoire non spécifique
- Est souvent consécutive à des sollicitations répétées.
- Existe sous forme exsudative (mais plus fréquente sous forme sèche et sténosante)
Qu’est-ce que la ténosynovite sténosante sèche
- Secondaire à des sollicitations répétées
- Caractérisée par une sténose progressive de la gaine tendineuse qui étrangle le tendon et gêne son mouvement par un épaississement de la gaine et de la poulie.
Où se produit la ténosynovite sténosante sèche
- À la région dorsale : Survient au niveau des gaines tendineuses dorsales du poignet et de la main (souvent la gaine du long abducteur et du court extenseur du pouce ténosynovite chronique sténosante de DeQuervain)
- À la région palmaire : La forme la plus fréquente est le doigt à ressaut qui est une ténosynovite nodulaire. Survient plus chez les adultes à la suite de sollicitation répétées ou chez les personnes qui présentent un terrain rhumatismal ou sans facteur étiologique précis. Siège souvent sur les tendons des fléchisseurs profonds au niveau de l’articulation MCP.
S&S ténosynovite sténosante sèche
Parfois douleur ressentie à la flexion active, mais débute plus souvent par une sensation d’accrochage pas nécessairement douloureux à l’extension de la 2e phalange du doigt (particulièrement au lever ou après une période d’inactivité)
À un degré plus avancé : extension active impossible et nécessite une assistance de l’autre main. Mvt douloureux et s’accompagne d’un déclic, comme si quelque chose venait de céder.
Parfois, le passage est si douloureux que la personne cesse d’étendre le doigt, ce qui mène à un raccourcissement permanent du tendon et à une contracture secondaire des plaques palmaires et des ligaments collatéraux.
Déclic palpable sur la face palmaire à 1 cm du pli de flexion de la 1re phalange: lors du mouvement de flexion, on perçoit le crissement du tendon. À l’extension, on sent le nodule franchir la première poulie annulaire
Traitement ténosynovite sténosante sèche
Initial : orthèse digitale anti-ressaut, par la suite, si nécessaire, infiltration de corticostéroïde (effet rapide mais souvent temporaire)
Peut nécessiter une chirurgie (incision de la première poulie annulaire). Mobilisation post-chx est très importante doit être progressive et entreprise le jour même de l’opération, si on hésite à faire l’extension complète du doigt, on risque raidissement secondaire.
Risque de l’opération : raidissement du doigt (si mauvaise mobilisation post-op), infection, syndrome douloureux régional complexe
À quoi servent les tests de préhension (qu’est-ce qu’on veut vérifier)
Vérifier la fonction des nerfs
Pouce est important pour la préhension
- Doigts ulnaires (4e et 5e) : sensation et moteur par n. ulnaire
- Doigts radiaux (2e et 3e) : sensation et moteur par n. médian
- Pouce : sensation n. médian et moteur par n. médian et ulnaire
- Ouvrir et fermer la main pour la préhension : n. radial
Qu’est-ce qu’on veut vérifier avec la supination lift ?
Patient force contre la table en supination avec la main.
+ : douleur à l’ulna et faiblesse
Indique : Atteinte CFCT (Complexe fibrocartilagineux triangulaire)
Qu,est-ce qu’on veut vérifier avec le test de Finkelstein
Stabilise le poignet et déviation ulnaire passive.
+ : douleur radiale de l’A-B distal
Indique : Atteinte tendons LAP/CEP
Qu’est-ce qu’on veut vérifier avec le test de sweater finger
Demander de faire un poing
+ : Incapacité de flexion d’un IPD
Indique : Déchirure tendon du fléchisseur profond des doigts (Commun au 4e doigt)
Qu’est-ce qu’on veut vérifier avec le test Allen
1) Ouvre et ferme le poing 4-5 fois
2) Thérapeute comprime les artères radiale et ulnaire (10-15 sec)
3) Patient ouvre la main (blanche)
4) Thérapeute lâche une artère
5) Observer la circulation
6) Répéter avec l’autre artère
+ : si la main ne change pas de couleur
Indique : Atteinte de l’artère radiale ou ulnaire
Qu’est-ce qu’on veut vérifier avec le test de Phalen
Maintenir position 60 secondes
Ne pas dire au patient ce qu’il pourrait ressentir : lui demander de dire ce qu’il ressent
+ : reproduction d’engourdissement, picotements dans le pouce et les 2,5 doigts coté radial
Indique : Atteinte nerf médian, syndrome tunnel carpien
Qu,est-ce qu’on veut vérifier avec le test de Tinel
Thérapeute tape sur la région du nerf médian (Différent points car peut être atteint à différents endroits, mais principalement au centre du poignet)
+ : reproduction d’engourdissement, picotements dans le pouce et les 2,5 doigts coté radial en distal
Indique : Atteinte nerf médian, syndrome tunnel carpien
Qu,est-ce qu’on veut vérifier avec le signe de Froment
Thérapeute tire sur la feuille de papier
+ : le patient ne peut retenir la feuille ou si flexion de l’IPD du pouce
Indique : Atteinte nerf ulnaire (paralysie de l’adducteur), Syndrome tunnel de Guyon = compensation par fléchisseur du pouce non innervé par nerf ulnaire ou rotation…
Dire déficiences, limitations activités et restrictions participants dans une période d’inflammation active de PAR
- Sensibilité et chaleur a/n des articulations présentant de l’œdème.
- Défense musculaire et douleur au mouvement.
- Raideur articulaire et ROM limité.
- Faiblesse musculaire et atrophie.
- Déformités potentielles et ankylose provenant du processus dégénératif.
- Fatigue, malaise, trouble du sommeil.
- AVQ/AVD limitées.
Quels sont les traitements à prioriser lors d’une phase d’inflammation active dans PAR
-éduquer le patient
-diminuer la douleur et La Défense musculaire et promouvoir relaxation
-minimiser raideur articulaire et maintenir l’amplitude disponible
-minimiser l’atrophie musculaire
-prévenir les déformations et protéger les structures articulaires
Expliquer sur quoi on éduque le patient qui est en phase d’inflammation active de PAR
- Informer le patient sur l’importance :
o Du repos
Être à l’écoute des signes de fatigue de son corps.
o De la protection des articulations
Patient doit reposer ses articulations dans des positions qui ne causeront pas de déformation, car les articulations inflammées sont facilement endommagées.
o De la conservation d’énergie
o De la conservation d’une amplitude articulaire
Patient devrait alterner entre le repos et les exercices d’AA (active si possible, si non, passive)
Expliquer comment on diminue la douleur et La Défense musculaire et promouvoir la relaxation avec un patient en phase inflammatoire active de PAR
- Modalités thérapeutiques
- Massages délicats
- Immobilisation dans une orthèse
- Techniques de relaxation
- Médication (prescrite par physicien)
o Une fois les symptômes de douleur/signes de gonflement sont contrôlés -> progresser les exercices comme s’ils étaient subaigus.
Expliquer comment on minimise la raideur articulaire et maintien l’amplitude disponible avec un patient en phase inflammatoire active de PAR
- Exercices de ROM passif ou actif-assisté dans les limites de la douleur (progression graduelle selon la tolérance)
- Oscillations/distractions de grade I ou II pour inhiber dlr/minimiser la stase des fluides.
Expliquer comment on minimise l’atrophie musculaire avec un patient en phase inflammatoire active de PAR
- Exercices isométriques doux dans des positions non douloureuses (progresser dans le ROM lorsque c’est toléré)
Expliquer comment on prévient les déformations et protège les structures articulaires avec un patient en phase inflammatoire active de PAR
- Utiliser de l’équipement d’assistance et de support pour les articulations en phase active
- Promouvoir une bonne posture de sommeil.
- Éviter les activités qui stressent les articulations.
o Important de modifier les AVQ pour protéger les articulations.
Quelles sont les précautions avec un patient en phase inflammatoire active de PAR
Respecter la fatigue et l’augmentation de la douleur. Les effets secondaires des médicaments stéroïdiens peuvent inclure l’ostéoporose et la laxité ligamentaire, alors utilisez des exercices qui ne causent pas de stress excessif aux os ou aux articulations
Quelles sont les contre-indications avec un patient en phase inflammatoire active de PAR
N’effectuez pas de techniques d’étirement sur des articulations enflées. Lorsqu’il y a épanchement, le mvt limité est le résultat d’un excès de liquide dans l’espace articulaire. Forcer le mouvement sur la capsule distendue l’étire excessivement, conduisant à hypermobilité ultérieure (ou subluxation) lorsque le gonflement diminue. Il peut également augmenter l’irritabilité de l’articulation et prolonger la réaction articulaire. De plus, ne pas faire d’exercice contre une trop grande résistance qui causerait un stress sur l’articulation ou qui pourrait aggraver la déformation.
Quels sont les principes de traitement pour un patient en phase subaiguë de PAR
-approche thérapeutique
-protection articulaire et modification d’activité
-souplesse et force
endurance cardio-pulmonaire
Expliquer l’approche thérapeutique avec un patient en phase subaiguë de PAR
o L’approche thérapeutique est la même que pour tout trouble musculosquelettique subaigu et chronique, MAIS des précautions appropriées doivent être prises car les modifications pathologiques rendent les tissus plus susceptibles d’être endommagés
Expliquer le traitement de protection articulaire et modification d’activité pour un patient en phase subaiguë de PAR
o Continuez à insister sur l’importance de protéger les articulations en :
Adaptant l’environnement
En modifiant l’activité
En utilisant des orthèses et des appareils fonctionnels
Expliquer comment améliorer la souplesse et la force pour un patient en phase subaiguë de PAR
o Pour améliorer la fonction, les exercices doivent viser à améliorer (dans la tolérance des articulations) :
Flexibilité
Force musculaire
Endurance musculaire
expliquer comment améliorer l’endurance cardio-pulmonaire avec un patient en phase subaiguë de PAR
o Exercices de conditionnement sans impact ou à faible impact effectués dans les limites de tolérance de l’individu améliorent capacité aérobique et diminuent la dépression et l’anxiété.
Ex. : exercices aquatiques, le cyclisme, la danse aérobique et la marche/course.
o Les activités de groupe (ex. : l’aquagym) -> offre soutien social en conjonction avec l’activité.
o L’entraînement aérobique -> impact positif sur l’état cardiovasculaire.
Quelles sont les précautions pour une personne en phase subaiguë de PAR
La capsule articulaire, les ligaments et les tendons peuvent être structurellement affaiblis par le processus rhumatismal (également à la suite de l’utilisation de stéroïdes), de sorte que le dosage des techniques d’étirement et de mobilisation articulaire utilisées pour contrer les contractures ou les adhérences doit être soigneusement gradué.
Quelles sont les CI pour patient phase subaiguë de PAR
Étirements vigoureux ou techniques de manipulation de poussée à grande vitesse.
Advenant une lacération complète tendineuse des fléchisseurs de la main, expliquer les buts des interventions pour la phase de « maximum protection »
- Contrôle de la douleur et de l’œdème
- Protection des tendons nouvellement réparés en imposant des stress contrôlés de très bas niveau sur les tendons pour :
o Maintenir un glissement adéquat des tendons.
o Prévenir l’adhérence qui pourrait restreindre l’excursion des tendons.
Qu’est-ce que la phase de maximum protection après une lacération complète tendons
Cette phase débute dans les premiers jours post-chirurgie et continue pour 3 à 5 semaines (période où la réparation des tendons est la plus faible).
Quelles sont les interventions possible lors de la phase de protection maximale suite à une lacération complète tendon fléchisseur main
- Élévation de la main
- Utilisation d’une orthèse
- Gestion des plaies et soins de peau
- Exercices passifs et actifs
o Ils sont performés dans une orthèse de blocage dorsal statique ou dans une orthèse de ténodèse du poignet (A), des orthèses spécialement conçues pour faire ces exercices.
o Les exercices suivants sont performés fréquemment (toutes les heures) durant la journée et ce, pour 4 semaines
Pendant la phase de protection maximale après une lacération complète tendon fléchisseur Amin, quels sont les exercice de ROM passif à faire
- À toutes les heures, faire flexion/extension passive des articulations MCP, IPP et IPD séparément permise par l’orthèse.
- Poursuivre avec une flexion passive de tous les doigts en même temps (poing fermé vers poing ouvert).
Nommez les exercices que l’on peut faire avec un patient qui est en phase de protection maximale suite à une lacération complète tendons fléchisseurs mains
-exercices ROM passif
-mouvements indépendants des IPP et IPD pour un glissement différentiel des FPD et FSD
-exercices de placement-maintien
-mouvements à tension minimale et à arc court
Quels sont les exercices associés aux mouvements indépendants des IPP et IPD à la suite d’une lacération complète tendon fléchisseur / phase protection maximale. Quelles sont les précautions
- Les mouvements de flexion/extension passive a/n des IPP doivent être faits séparément de ceux a/n des IPD pour permettre aux deux sites de réparation d’être éloigné et donc de ne pas créer d’adhérences (et vice-versa) implique une bonne stabilisation des articulations qui ne doivent pas bouger.
PRÉCAUTIONS : il est important de maintenir l’articulation MCP en flexion durant le ROM passif des articulations IP pour limiter l’étirement excessif du site en réparation, ce qui pourrait causer un écartement entre les extrémités de tendons recollées chirurgicalement durant l’extension IP.
Quels sont les exercices de placement-maintien que l’on peut faire avec un patient en phase de protection maximale suite lacération complète tendon fléchisseur doigts
- Avec articulation MCP en flexion, placer passivement les articulations IP dans une position partiellement fléchie et demander au patient de maintenir cette position seul pendant 5 secondes à l’aide d’une contraction statique minimale des fléchisseurs des doigts.
- On peut combiner ceci à une extension active au poignet si le patient a une orthèse de ténodèse (B et C).
o Demander au patient de se relâcher et entrainer une flexion passive du poignet et une extension passive des doigts.
*Pour pratiquer, le patient peut le faire avec l’autre main ou on peut utiliser le biofeedback pour apprendre à maintenir la position avec une toute petite force des FPD et FSD.
Focus sur les évidences : il est préférable de faire cet exercice avec le poignet en extension (actif) et l’articulation MCP placée en flexion (passif), car c’est la position dans laquelle le FPD force le moins pour faire flexion des IPD (donc moins stressant pour les tendons).
Quels sont les mouvements à tension minimale et arc court qu’on peut faire avec patient phase protection maximale suite lacération complète tendon fléchisseur doigts
- Si la technique de suture et la force de la réparation le permettent, certains programmes d’exercices commencent avec des flexions actives et dynamiques des doigts quelques jours post-chirurgie.
- Ces contractions actives générant une tension minimale sont réalisées avec le poignet en légère extension et les articulations MCP fléchies.
Durée phase de protection modérée suite opération
4e à 8e semaine post-op
Quels sont les buts des interventions lorsqu’on est en phase de protection modérée après opérations pour lacération complète tendon fléchisseurs doigts
- Augmenter de façon sécuritaire la contrainte mise sur les tendons réparés.
- Obtenir une flexion et une extension actives complètes du poignet et des doigts.
- Obtenir un glissement différentiel des tendons.
Quelles sont les interventions pour un patient en phase protection modérée après opération pour lacération complète tendon fléchisseur doigts
- Si une orthèse de ténodèse a été portée pour des exercices actifs précoces, alors elle est retirée à cette phase-ci.
- Cependant, l’utilisation de l’orthèse de blocage dorsal statique se poursuit durant la journée jusqu’à au moins la 6e ou la 8e semaine.
- L’utilisation d’une orthèse de nuit se poursuit : permet de protéger/diminuer/prévenir une contracture en flexion.
Quels sont les exercices de placement et de maintien à faire avec une personne en phase de protection modérée après lacération complète tendon fléchisseur doigts
- Comme phase 1, mais on augmente graduellement la tension.
Quels sont les exercices de ROM actif que l’on peut faire avec une personne en phase protection modérée après lacération complète tendon fléchisseur doigts
- On continue ou on initie :
o La flexion/extension actives a/n des articulations IP avec les articulations MCP fléchies (tous les doigts en même temps).
o La flexion/extension des articulations MCP avec les IP relâchées
o La flexion/extension active du poignet avec les doigts relâchés.
Quels sont les exercices de glissement et de blocage de tendons pour patient phase protection modérée après lacération complète tendons fléchisseurs doigts
- Début de ces exercices vers la 5e ou la 6e semaine.
- Plus de détails dans le prochain objectif.
Nommez les types exercices à faire avec patient phase protection modérée après lacération complète tendon fléchisseur doigts
-exercice placement et maintien, ROM actif, exercice glissement et blocage tendons
quelles sont les précautions avec patient phase de protection modérée après lacération complète tendon fléchisseur doigts
éviter l’extension des doigts combinée à l’extension du poignet pour environ 6 à 8 semaines, car cette position met une tension maximale sur les tendons en réparation.
Qu’est-ce que la phase de protection minimale après opération
- Débute à environ 8 semaines post-op. Le retour à la fonction complète se fait environ à la 12e semaine post-op.
Est-ce que l’orthèse est encore nécessaire dans la phase de protection minimale suite opération doigts
- L’orthèse n’est plus nécessaire.
o Peut être utilisée de façon intermittente si le patient présente un décalage des extenseurs ou une contracture en flexion.
La phase de protection minimale suite opération est caractérisée par quoi pour les exercices / interventions
o Des exercices de résistance graduellement plus élevée pour augmenter la force et l’endurance.
o Des exercices de dextérité
Exercices dans lesquels on manipule de petits objets à l’aide du pouce en opposition à l’index ou au majeur.
Ex. : prendre de petits objets de plusieurs tailles, twister des bolts sur une vis, dessiner, écrire, lacer des souliers, ouvrir/fermer de petites bouteilles ou boites, taper à l’ordinateur.
o L’utilisation de la main pour des activités fonctionnelles légères (1 à 2 lbs).
Selon ce que le patient fait dans la vie de tous les jours et ses buts.
Le retour aux activités fonctionnelles nécessite :
* Contrôle neuromusculaire
* Force
* Endurance musculaire
* Coordination
* Dextérité fine
Truc : considérer tous les types de préhension et les adapter à des ex’s pour atteindre ces buts.
À quoi servent les exercices de glissements et de blocages tendineux et quand est-ce qu’on les utilise ?
- Ces exercices sont utilisés pour développer ou maintenir la mobilité.
- Particulièrement important suite à un trauma / chirurgie / fracture et que des adhérences de tissu cicatriciel se sont développées.
- Peuvent aussi être utilisés pour développer le contrôle neuromusculaire et les mouvements coordonnés.
Décrire quand on utilise les exercices de placement-maintien
- Utilisés en post-op précoce avant le début du ROM actif.
o Utilisé seulement lorsqu’un niveau minimal de stress sur les tendons et des mouvements passifs aux articulations sont bénéfiques pour maintenir la mobilité articulaire et l’excursion des tendons.
*L’exercice a été expliqué dans l’objectif précédent (pour tendon fléchisseur). - Après la réparation du tendon extenseur, lorsque l’orthèse de blocage palmaire peut être retirée pour l’ex’s :
o Positionner passivement l’articulation en position neutre puis en position légèrement étendue en utilisant le pont sagittal ou des orthèses d’extension relative.
o Demandez au patient de maintenir la position pendant 5 à 10 secondes. Cela met l’accent sur l’extension en fin de ROM pour éviter un décalage de l’extenseur.
utilité des exercices de glissement des tendons fléchisseurs
- Ces exercices sont utilisés pour maintenir ou développer un glissement libre entre les tendons FPD et FSD et entre les tendons et les os du poignet, main et doigts.
décrire séquences pour progresser les 5 position de glissement lorsqu’on fait exercices de glissement des tendons fléchisseurs doigts
1) Commencez les exercices avec le poignet en position neutre.
2) Une fois que le ROM complet des mouvements des doigts est atteint, faire les mêmes exercices avec poignet en flexion et en extension (pour établir la mobilité combinée des doigts et du poignet).
3) L’excursion complète et le glissement tendineux de tous les muscles extrinsèques sont accomplis en commençant par le poignet et les doigts en extension complète, puis en passant à la flexion complète du poignet et des doigts, puis en inversant le mvt (action d’ouvrir et de fermer la main de façon alternée).
Quelles sont les 5 positions de glissement pour les fléchisseurs des doigts
Main ouverte / droite : toutes les articulations sont en extension
Poing en crochet : articulations MCP en extension, articulations IP en flexion / glissement maximale : entre les tendons FSD et FPD et entre les tendons FPD et os
Poing plein : toutes les articulations sont fléchies : glissement maximale : entre les tendons FPD, leur gaine et les os et entre les tendons FPD et FSD
Position de table : articulations MCP fléchies, articulations IP sont en extension
Poing droit : articulations MCP et IPP fléchies, articulations IPD en extension : glissement maximale entre tendons FSD, leur gain et les os
Les exercices de blocage des tendons fléchisseurs permettent de développer quoi
- Ces exercices permettent de développer :
o Glissement des tendons par rapport aux gaines et aux os apparentés.
o Contrôle neuromusculaire des mouvements articulaires individuels. - Ils utilisent la mobilité acquise par les exercices de glissement des tendons fléchisseurs.
- Ils sont une progression des exercices de glissement des tendons fléchisseurs : passer à la résistance manuelle au fur et à mesure que les tissus cicatrisent et peuvent tolérer la résistance.
Quelles sont les précautions avec les exercices de blocages tendons fléchisseurs doigts
ces exercices ne doivent pas être faits dans les débuts de la réadaptation, car le stress placé sur les tendons est assez grand.
Comment on positionne et stabilise le patient pour les exercices de blocage des tendons fléchisseurs doigts
- Assis, avant-bras en supination, dos de la main sur la table.
- La main non atteinte stabilise et bloque les mouvements indésirables.
- Chaque doigt performe l’exercice séparément (exemple on bloque IPP et on fait flexion IPD)
Quels sont les 4 exercices pour le blocage tendons fléchisseurs doigts
Flexion MCP isolée
Muscles impliqués : lombricaux & interosseux palmaires.
- Avec la main stabilisée, demander au pt de faire une flexion de l’articulation MCP seulement a/n d’un doigt.
- Si nécessaire, stabiliser le reste de la main contre la table avec l’autre main à progression : ne pas stabiliser.
Flexion IPP
Muscle : FSD
- Pt stabilise la phalange proximale d’un doigt avec son autre main et, si possible, fléchir juste IPP et garder IPD en extension.
- Les autres doigts devraient rester contre la table, si ce n’est pas le cas, stabiliser les autres doigts avec l’autre main.
Flexion IPD
Muscle : FPD
- Patient essaie de fléchir seulement IPD d’un doigt.
- Stabiliser la phalange proximale et moyenne avec l’autre main.
- Varier l’exercice en augmentant le ROM de flexion des MCP et IPP au point où le patient commence tout juste à perdre le mouvement de l’IPD.
o Stabiliser dans cette position et demander au patient de faire flexion IPD.
Poing fermé
- Quand chaque mouvement de glissement de tendon est disponible, le patient devrait être en mesure de faire la position poing fermé.
- Progression : ajouter une résistance.
expliquer décalage extenseur et cause
- Quand une personne a un ROM passif complet en extension, mais qu’elle ne peut déplacer activement l’articulation dans tout le ROM en extension : décalage de l’extenseur.
o Causé par :
Faiblesse
Adhérences qui empêchent glissement des tendons lorsque le muscle se contracte (plus fréquent)
quels exercices pou diminuer décalage extenseur
Extension MCP isolée
- Demander au patient de passer de la position poing fermé à la position poing en crochet.
o Commencer avec le poignet neutre
o Progression : faire le même exercice avec le poignet en flexion et en extension
o Si le patient a de la difficulté à maintenir ses IP en flexion : mettre un crayon pour qu’il tente de le maintenir.
Extension IPP et IPD isolée
- L’extension des articulations IP nécessitent le contrôle des muscles intrinsèques et extrinsèques (extenseurs des doigts).
o Pour une meilleure participation des lombricaux : stabiliser les articulations MCP en flexion pendant que le patient tente l’extension IP, en passant de la position de poing fermé à celle de position de table.
o Progression : stabiliser la paume de la main sur le bord d’une table avec les articulations IPP et IPD partiellement fléchies sur le bord.
o Demander au patient d’étendre la phalange impliquée dans le ROM complet.
Extension complète des articulations IP
- Progresser vers le ROM maximal en stabilisant la main entière, avec la paume vers le bas sur une surface plane, et demander au patient d’étendre la phalange impliquée en hyperextension.
o S’il n’y a pas assez de ROM disponible, placer un crayon ou un bloc sous la phalange proximale ou moyenne pour que l’IPP ou l’IPD puisse aller dans un plus grand ROM.
décrire exercice glissement tendon extenseur
- Le glissement différentiel des tendons extenseurs des doigts peut être effectué de la façon suivante :
o Montrer au patient comment fléchir passivement les articulations MCP et IP des doigts avec la main opposée en maintenant activement les autres doigts en extension.
Si le patient a de la difficulté : commencer par mettre la main atteinte sur la table, paume vers le haut et stabiliser 3 des 4 doigts contre la table en faisant une flexion passive d’un des doigts.
Demander au patient de maintenir les doigts collés sur la table activement, tout en gardant un des doigts fléchis passivement.
quand est-ce-quon utilise Mobilisation des tissus cicatriciels pour les adhérences tendineuses
- Ces exercices sont utilisés lorsque des restrictions se produisent en raison des adhérences entre les tendons ou entre les tendons et les tissus environnants.
o La contraction du muscle n’entraîne alors pas de mouvement de l’articulation ou des articulations distales par rapport au site de la cicatrice immobile.
quelles sont les techniques pour mobiliser tissu cicatriciel adhésif
o Application d’un massage par friction directement sur l’adhérence.
o Techniques d’étirements actifs et passifs.
o Techniques de glissement tendineux (déjà décrites plus haut).
S&S adhérences tendons fléchisseurs doigts
o Articulations distales à la cicatrice ne fléchissent pas lorsque le muscle se contracte.
o Mouvement passif en flexion des articulations distales des adhérences est possible s’il n’y a pas de restrictions capsulaires.
o Le ROM complet d’extension des articulations distales à la cicatrice n’est pas possible activement ou passivement car incapacité du tendon à glisser distalement.
Quels exercices peuvent aider à augmenter mobilité si adhérence fléchisseurs doigts
- Commencer par déplacer passivement le tendon dans une direction distale en étendant les doigts aussi loin que possible et maintenir la position pour permettre le fluage.
o Faire une contraction du muscle pour créer une force d’étirement contre l’adhérence (en suivant les positions décrites dans la section « exercices de glissement des tendons fléchisseurs »). - Si les étirements actifs et passifs ne libèrent pas l’adhérence :
o Étendre les articulations MCP et IP aussi loin que possible, les stabiliser et appliquer un massage par friction a/n de l’adhérence, alors que le tendon est maintenu dans sa position tendue.
Appliquer la force d’étirement du massage à travers le tendon et dans une direction longitudinale, à la fois proximale et distale.
Dans le sens proximal : demander au patient de contracter simultanément le muscle fléchisseur (pour augmenter la force d’étirement). - Après le massage par friction, demandez au patient de répéter les exercices de glissement des tendons fléchisseurs pour utiliser toute mobilité acquise.
S&S adhérences tendons extenseurs doigts
- Si les tendons extenseurs ou le mécanisme extenseur ont une mobilité restreinte en raison d’adhérences, l’action musculaire n’est pas transmise à travers le mécanisme pour faire l’extension de l’articulation ou des articulations distales à la restriction.
o Donc le muscle force, mais aucun mouvement ne se produit.
o Sans glissement libre, un décalage de l’extenseur peut en résulter.
Nommez des exercices pour enlever adhérences tendons extenseurs doigts
- Étirer l’adhérence dans une direction distale en fléchissant passivement l’articulation en aval du site.
o Poursuivre ceci en demandant au patient d’essayer d’étendre activement l’articulation et de mettre une tension sur la cicatrice dans une direction proximale. - Appliquez un massage par friction au niveau de l’adhérence avec le tendon maintenu tendu en maintenant l’articulation à la fin de son amplitude de flexion.
o Appliquez ce massage sur les fibres et dans une direction distale et proximale.
o Dans le sens proximal : demandez au patient de contracter activement les extenseurs pour aider à l’effort de mobilisation. - Faites suivre ces techniques de mobilisation par des exercices de glissement tendon extenseur, comme décrit dans la section précédente.
précautions pour exercices enlever adhérences tendons extenseurs doigts
PRÉCAUTIONS : Si le décalage de l’extenseur augmente (c’est-à-dire que la flexion augmente, mais qu’il n’y a pas d’extension active dans le ROM augmenté), le tendon distal par rapport à l’adhérence, plutôt que l’adhérence elle-même, est étiré. Ne continuez pas avec des étirements passifs en flexion, mais mettez plutôt l’accent sur le massage par friction appliqué sur le tissu cicatriciel
Comment les CMC du côté ulnaire (4e 5e doigts) contribue de façon importante à la mobilité de la main ?
Permet à la face palmaire ulnaire de la main de se replier vers le centre de celle-ci, la rendant plus profonde -> flexion et rotation « interne » des métacarpiens ulnaires vers le pilier central