Tuto 4 Flashcards

1
Q

Quelles sont les structures passives qui limitent la flexion du poignet

A

ligament radio-carpiens dorsal et muscles antagonistes

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Q

Quelle est la SFM pour flexion poignet

A

étirement tissus mous

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3
Q

Quels sont les mouvements accessoires qui accompagnent la flexion du poignet

A

Radio-Carpienne : Glissement dorsal de la rangée proximale des os du carpe sur le CFCT et le radius.
(Roulement palmaire et glissement dorsal).
Médio-Carpienne : Glissement dorsal & roulement palmaire.

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Q

Quelles sont les structures passives qui limitent mouvement extension poignet

A

 Ligament radio-carpien palmaire.
 Complexe ligamentaire ulno-carpien.
 Muscles antagonistes.

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Q

Quelle est la SFM extension poignet

A

étirement tissus mous

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6
Q

Quels sont les mouvements accessoires avec l’extension poignet

A

RC : Glissement palmaire de la rangée proximale des os du carpe sur le CFCT et le radius.
(Roulement dorsal et glissement palmaire).
Médio-C : Glissement palmaire & roulement dorsal.

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7
Q

Quelles sont les structures passives qui limitent déviation ulnaire poignet

A

 Ligament collatéral radial.
 Ligament mi-carpien.
 Ligament interosseux.

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8
Q

Quelle est la SFM déviation ulnaire

A

étirement tissus mous

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9
Q

Quels sont les mouvements accessoires avec la déviation ulnaire

A

RC : Glissement radial de la rangée proximale sur le CFCT et le radius & roulement ulnaire.
Médio-C : Glissement radial.

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10
Q

Quelles sont les structures passives qui limitent déviation radiale poignet

A

 Ligament collatéral ulnaire.
 Ligament mi-carpien.
 Ligament interosseux.
 Contact entre radius et scaphoïde.

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11
Q

quelle est la SFM déviation radiale

A

os à os

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12
Q

quels sont les mouvements accessoires avec déviation radiale poignet

A

RC : Glissement ulnaire de la rangée proximale des os du carpe sur le CFCT et le radius & roulement radial.
Médio-C : Glissement ulnaire.

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13
Q

Décrire arthrocinématique de l’os scaphoïde et quel ligament limite mouvement pouce ext et flex

A

 Le scaphoïde roule sur le radius en flexion et en extension à une vitesse différente du lunatum, causant un léger déplacement entre le scaphoïde et le lunatum à la fin du mvt.
 Mouvement limité par le ligament scapho-lunaire.

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14
Q

Quelle est l’ostéocinématique de l’articulation médio-carpienne

A

 2 degrés de mouvement au compartiment médial (formé par l’articulation entre la surface convexe du capitatum et l’apex de l’hamatum avec celle concave des os scaphoïde, lunatum, triquetrum; ce compartiment est le principal lieu des mouvements)

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15
Q

Décrire l’arthrocinématique de l’articulation radio-carpienne lors du mouvement extension poignet

A

lunatum (convexe) roule dorsalement sur le radius (concave) et glisse en palmaire.

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16
Q

décrire arthrocinématique articulation médio-carpienne lors extension poignet

A

tête du capitatum (convexe) roule dorsalement sur le lunatum (concave) et glisse en palmaire.

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17
Q

décrire arthrocinématique articulation radio-carpienne lors flexion poignet

A

lunatum (convexe) roule antérieurement sur le radius (concave) et glisse en dorsal.

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18
Q

décrire arthrocinématique articulation médit-carpienne lors flexion poignet

A

tête du capitatum (convexe) roule antérieurement sur le lunatum (concave) et glisse en dorsal.

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19
Q

décrire arthrocinématique articulation radiocarpienne lors déviation ulnaire

A

 Scaphoïde, lunatum et triquetrum (convexe) : roulement ulnaire et glissent radial (+++).

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20
Q

arthrocinématique articulation médit-carpienne pour déviation ulnaire

A

 Capitatum : roulement ulnaire et glissement radial léger.

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21
Q

arthrocinématique articulation radio-carpienne lors déviation radiale

A

 Scaphoïde, lunatum et triquetrum : roulement radial et glissent ulnaire (+++).

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22
Q

arthrocinématique articulation médio-carpienne lors déviation radiale

A

 Capitatum : roulement radial et glissement ulnaire léger.

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23
Q

Lors de la flexion du pouce, quelles structures passives limitent le mouvement

A

 Ligament oblique dorsal carpo-métacarpien (oblique postérieur)
 Collatéral radial

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24
Q

quelle est la SFM flexion pouce

A

étirement tissus mous

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25
Q

quels sont les mouvements accessoires avec flexion pouce

A

Glissement et roulement ulnaire du 1er métacarpe (concave) sur le trapèze (convexe).

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26
Q

lors extension pouce, quelles structures passives limitent mouvement

A

 Ligament oblique palmaire carpo-métacarpien (oblique antérieur)
 Collatéral ulnaire

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27
Q

quelle est la SFM extension pouce

A

étirement tissus mous

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28
Q

quels sont les mouvements accessoires avec extension pouce

A

Glissement et roulement radial du 1er métacarpe (concave) sur le trapèze (convexe).

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29
Q

lors ABD pouce, quelles structures passives limitent le mouvement

A

 Ligament oblique dorsal carpo-métacarpien (oblique postérieur).
 Ligament oblique palmaire carpo-métacarpien (oblique antérieur).
 Premier intermétacarpien.
 Collatéral radial.
 Muscle adducteur du pouce.

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30
Q

quelle est la SFM ABD pouce

A

étirement tissus mous

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31
Q

quels sont les mouvements accessoires avec ABD pouce

A

Glissement dorsal du 1er métacarpe (convexe) sur le trapèze (concave).
Roulement palmaire.

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32
Q

quelles structures passives limite ADD pouce

A

 Ligament oblique palmaire carpo-métacarpien (oblique antérieur)
 Contact des tissus mous

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33
Q

quelle est SFM add pouce

A

approximation tissus mous

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34
Q

quels sont les mouvements accessoires avec ADD pouce

A

Glissement palmaire du 1er métacarpe (convexe) sur le trapèze (concave).
Roulement dorsal.

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35
Q

Décrire arthrocinématique lors ABD pouce

A

Surface articulaire convexe du pouce bouge sur le diamètre concave du trapèze

Surface articulaire du méta (convexe) sur surface du trapèze (concave) : roulement palmaire et glissement dorsal

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36
Q

décrire arthrocinématique lors ADD pouce

A

Surface articulaire convexe du pouce bouge sur le diamètre concave du trapèze

Surface articulaire du méta (convexe) sur surface du trapèze (concave) : roulement dorsal et glissement palmaire

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37
Q

Arthrocinématique lors flexion pouce

A

o Rotation axiale médiale du méta (vers 3e méta).
o Surface du méta (concave) sur le diamètre convexe du trapèze : Glissement et roulement ulnaire (médiale)

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38
Q

arthrocinématique lors extension pouce

A

o Rotation axiale latérale du méta (s’éloigne du 3e méta).
o Surface du méta (concave) sur le diamètre convexe du trapèze : Glissement et roulement radial (latérale)

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39
Q

décrire arthrocinématique lors oppositions pouce (2 phases)

A
  • Phase 1 : ABD au niveau CMC
     Base du méta du pouce se déplace en direction palmaire sur la surface du trapèze
     Ce mouvement étire notamment le ligament oblique postérieur.
     Cet étirement et l’activation des muscles comme l’opposant du pouce mènent à la phase 2.
  • Phase 2 : Flex + rotation médiale au niveau CMC (spin)
     Méta tourne légèrement médialement, guidé par le sillon à la surface du trapèze vers sa face médiale.
     En fin d’opposition, on étire le ligament collatéral radial.
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40
Q

quel ligament est mis sous tension lors opposition du pouce et pourquoi

A

Spin médial du méta provoqué entre autres par ↑ de tension dans le ligament postérieur oblique.

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41
Q

Vrai ou Faux la position d’opposaon est la position de congruence maximale du pouce

A

vrai

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42
Q

dire la classe et le type articulation radio-carpienne

A

classe : synoviale composée et complexe
type : ovoïde modifiée

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43
Q

position congruence maximale pour radio-carpienne

A

extension poignet

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44
Q

position repos pour radio-carpienne

A

neutre avec légère déviation ulnaire

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45
Q

patron capsulaire articulation radio-carpienne

A

flex = ext

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46
Q

ostéocinématique radio-carpienne

A

2 degrés liberté

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47
Q

classe et type articulation pour médio-carpienne

A

classe : synoviale composée
type : regroupement articulation formant ovoïde modifié

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48
Q

position repos pour médio-carpienne

A

position neutre

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49
Q

ostéocinématique pour médio-carpienne

A

2 degrés mouvement au compartiment médial

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50
Q

classe et type articulation carpo-métacarpienne du pouce

A

classe : synoviale simple
type : articulation en selle (trapèze concave et 1er métacarpe convexe dans le plan ABD/ADD et inverse dans plan flex ext)

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51
Q

position congruence max pour carpo-métacarpienne pouce

A

oppositions complète

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52
Q

position repos pour articulation carpo-métacarpienne pouce

A

position neutre entre flex et ext

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53
Q

patron capsulaire pour carpo-métacarpienne pouce

A

ABD > ext

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54
Q

ostéocinématique carpo-métacarpienne pouce

A

2 ou 3 degrés liberté

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55
Q

Nommez les structures péri-articulaires de l’articulation radio-carpienne

A

-capsule fibreuse
-membrane interosseuse
-ligaments

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56
Q

nommez les ligaments de radio-carpienne

A

-ligament radio-carpien dorsal
-ligament collatéral radial
-ligament radio-carpien palmaire
-CFCT

57
Q

décrire localisation, fonction ligament radio-carpien dorsal

A

 S’étend du radius distal aux surfaces dorsales du lunatum et triquetrum.
 Renforce l’articulation en postérieur
 Guide les mouvements arthrocinématique des os dans la rangée proximale
 Les fibres qui s’attachent au lunatum résistent à la dislocation antérieure de cet os qui est souvent instable
 Beaucoup de mécanorécepteurs = rôle dominant dans la proprioception du poignet

58
Q

décrire localisation, fonction ligament collatéral radial

A

 Permet une faible stabilité latérale au poignet.
 C’est surtout les muscles extrinsèques comme le long abducteur et le court extenseur du pouce qui procurent une stabilité latérale au poignet.
 Épaississement de la surface externe de la partie palmaire-latérale de la capsule du poignet.

59
Q

décrire localisation et fonction radio-carpien palmaire

A

 Beaucoup plus forts et épais que les ligaments dorsaux.
 En général, ces ligaments ont leur origine sur la partie distale du radius et voyagent distalement dans la direction ulnaire pour finir sur l’os du carpe correspondant.
 Tendus au maximum à l’extension du poignet et donc aide à limiter l’accrochage entre la face dorsale du radius et les os du carpe.

 Comprennent le :
 Ligament radio-scapho-capitatum
 Ligament radio-lunaire long
 Ligament radio-lunaire court

60
Q

Quelles sont les fonctions du complexe fibrocartilagineux triangulaire (CFCT)

A

 Relier les extrémités distales du radius et de l’ulna en permettant simultanément au radius (avec ses attaches au carpe) d’effectuer librement la pronation et la supination autour de l’ulna.
 Stabilisateur primaire de l’articulation radio-ulnaire distale.
 Renforce le côté ulnaire du poignet.
 Forme une partie de la concavité de l’articulation radio-carpienne.
 Aide à transférer une partie des forces de compression de la main vers le poignet (20%).

61
Q

Quels sont les symptômes d’une atteinte du CFCT

A

(dégénérescence ou inflammation) : douleur, instabilité articulaire (souvent un des premiers signes cliniques d’une PAR avancée), diminution de la force de préhension, crépitements, diminution du ROM au poignet et à l’avant-bras

62
Q

Le CFCT est composé de quoi ? nommez les structures

A

-triangle fibrocartilagineux
-ligaments capsulaires palmaires et dorsaux
-ligament ulno-carpien palmaire
-ligament collatéral ulnaire
-tendon extenseur ulnaire carpe

63
Q

Où s’attache le triangle fibrocartilagineux du CFCT

A

o S’attache directement ou indirectement à toutes les composantes du CFCT.

sa base s’attache le long de l’encoche ulnaire du radius et son apex, dans et proche d’une dépression sur la surface distale de l’ulna.

64
Q

Les côtés du triangle fibrocartilagineux du CFCT sont formés par quels ligaments et quelle articulation ?

A

ligaments capsulaires palmaires et dorsaux de l’articulation radio-ulnaire distale.

65
Q

la surface distale du disque du CFCT accepte quelle structures ?

A

accepte la surface convexe du lunatum et tu triquetrum à l’articulation radio-carpienne

66
Q

Décrire localisation et fonction du ligament ulno-carpien palmaire

A

o A son origine sur la face palmaire du disque articulaire et des autres aspects palmaires de l’articulation radio-ulnaire distale
o De cette origine, ce ligament se divise en 2 ligaments distincts :
 Ligament ulno-lunaire
 Ligament ulno-triquetaire
o Les deux ligaments s’insèrent distalement aux faces palmaires du lunatum et du triquetrum.

67
Q

décrire localisation et fonction ligament collatéral ulnaire

A

o Renforce (avec le fléchisseur et l’extenseur ulnaire du carpe et le ligament ulno-triquetaire) le côté ulnaire du poignet.
 Ces structures doivent être suffisamment flexible afin de permettre au radius et à la main de faire des rotations libres mais sécuritaires autour de l’ulna fixé durant la pro-supination.
o Épaississement de la partie médiale de la capsule du poignet

68
Q

À quoi sert le tendon extenseur ulnaire du carpe dans CFCT

A

 Permet une bonne stabilisation de la portion médiale du poignet !!!! en se contractant il coapte l’articulation.
 On tire sur les cordes pour que la tente soit plus serrée -> on renforce les tendons

69
Q

Qu’est-ce qui compose l’articulation médio-carpienne

A

articulation entre les rangées proximales et discales des os du carpe

70
Q

Vrai ou Faux. Le capitatum est convexe partout donc tout ce qui s’articule avec le capitatum est concave

71
Q

Quelle articulation nous permet de prendre des objets dans notre main et de les envelopper

A

carpe-métacarpienne du pouce

72
Q

Quelles sont les structures périarticulaires de l’articulation carpe-métacarpienne du pouce

A

capsule et 5 ligaments

73
Q

Décrire la capsule de l’articulation carpe-métacarpienne du pouce

A

 Naturellement lâche pour permettre un large ROM.
 Renforcée par les ligaments et par les muscles l’entourant.

74
Q

Quels sont les fonctions des ligaments de l’articulation carpe-métacarpienne du pouce

A

permettent :
 De contrôler l’ampleur et la direction de l’AA,
 De maintenir l’alignement
 De dissiper les forces produites par les muscles activés.

75
Q

Quels mouvements permettent de tendre les ligaments de l’articulation carpométacarpienne du pouce

A

ABD et opposition

76
Q

Pour le ligament oblique antérieur du pouce, nommez l’origine et l’insertion

A

O : tubercule palmaire du trapèze
i: base palmaire du méta du pouce

77
Q

nommez les position de tension maximale et de tension minimale pour la ligament oblique antérieur du pouce

A

maximal : extension complète pouce
minimale : flexion et ABD

78
Q

Pour le ligament collatéral ulnaire du pouce, nommez origine et insertion

A

O : ligament transverse du carpe
I: base palmaire ulnaire du méta du pouce

79
Q

nommez les positions de tension maximale pour ligament collatéral ulnaire du pouce

A

ABD et extension

80
Q

Nommez origine et insertion pour le ligament premier intermétacarpien du pouce

A

O : face dorso-radiale de la base du 2 méta
I : base palmaire ulnaire du méta du pouce, avec le ligament collatéral ulnaire

81
Q

Origine insertion du ligament oblique postérieur du pouce

A

O : coin postérieur radial du trapèze
I : base palmaire ulnaire du méta du pouce

82
Q

Quelles sont les positions de tension maximale pour ligament oblique postérieur du pouce

A

ABD, flexion et opposition

83
Q

Origine et insertion pour ligament collatéral radial du pouce

A

O : face radial du trapèze
I : face dorsale du méta du pouce

84
Q

Quelles positions entraînent une tension maximale dans le ligament collatéral radial du pouce

A

ABD flexion et opposition

85
Q

Quel est le rôle du ligament carpien transverse

A

il empêche que les tendons, lors de la flexion du poignet et des doigts, viennent se tendre comme sur un arc à flèches

86
Q

Où s’attache le ligament carpien transverse

A

en médial, piriforme et crochet hamatum
en latéral, tubercules du scaphoïde est du trapèze

87
Q

Le tunnel carpien est traversé par…

A

le nerf médian et les 9 tendons des fléchisseurs des doigts extrinsèques

88
Q

Quels sont les 9 tendons qui passent par le tunnel carpien

A

-4 tendons du fléchisseurs superficiel des doigts
-4 tendons fléchisseur profond des doigts
-1 tendon long fléchisseur pouce

89
Q

Expliquer d’un point de vue anatomique le test de Finkelstein

A
  • Mise en tension maximale du court extenseur du pouce et du long abducteur du pouce (dans la première loge) par flexion du pouce et déviation ulnaire (avec le point fermé autour du pouce et thérapeute qui effectue une déviation ulnaire).
  • Ne pas oublier extension du coude.
  • Positif si : reproduction de la douleur de consultation
  • Indique : Atteinte du long ABD et/ou court extenseur du pouce
90
Q

Expliquer d’un point de vue anatomique le tests de hand elevation

A

pour le nerf médian
- Le patient élève ses mains au-dessus de sa tête pendant 3 minutes, avec le poignet en neutre ou en flexion
- Positif si : Symptômes sont reproduits dans la distribution du nerf médian
- Indique : Syndrome du tunnel carpien

91
Q

Expliquer du point de vue anatomique le test de tinel

A

-action de percuter sur un nerf, peu importe le nerf
- Le nerf médian passe en antérieur aux os du carpe dans le canal carpien.
- Ainsi, en percutant le poignet sur la face palmaire a/n du ligament transverse, on touche le nerf médian, et s’il est déjà comprimé par un syndrome du tunnel carpien, des engourdissements et picotements seront ressentis dans les territoires qu’il innerve, soit dans le pouce et les 2,5 doigts radiaux, en distal.
- Positif si : reproduction des engourdissent du patient
- Indique : Syndrome du tunnel carpien
*Peut être extrapolé à n’importe quel nerf. Si on n’indique pas quel nerf, alors c’est le nerf médian qui est testé.

92
Q

Expliquer d’un point de vue anatomique le test de phalen

A
  • La flexion du poignet jumelée à la compression compriment le tunnel carpien où se trouve le nerf médian.
  • Dans le cas d’un syndrome, le nerf est davantage comprimé, au point de créer des engourdissements et picotements dans les territoires qu’il innerve, soit dans le pouce et les 2,5 doigts radiaux, en distal.
  • Positif si : reproduction des engourdissements du patient
  • Indique : Syndrome du tunnel carpien
93
Q

Expliquer d’un point de vue anatomique le test de compression au poignet Nakmura

A
  • Pt: Assis, coude à 90 º de flexion et le poignet en neutre de pro/supi et en déviation ulnaire maximale
  • PHT: Applique une force axiale tout en amenant une pronation et supination en maintenant la DU
  • Positif si : Dlr reproduite
  • Indique : Atteinte du CFCT, syndrome d’abuttement de l’ulna, d’arthrose ou une blessure lunotriquetrale
94
Q

Expliquer la physiopathologie d’une lésion du TFCC

A

Origine traumatique :
 Chutes sur la main avec l’avant-bras en pronation et le poignet en hyperextension (FOOSH).
 Blessures provoquées par les contrecoups lors de l’utilisation de certains outils rotatifs, ou encore lors d’une mauvaise frappe au golf (traction/rotation)
 Patients sont souvent vus des mois suivant le début des symptômes; s’ils se souviennent d’un trauma, il s’agit souvent d’une chute avec le mécanisme de lésion ou des blessures de traction ou rotation.

Origine dégénérative : Atteintes chroniques qui pourraient être liées à des mises en charge sur le côté ulnaire du poignet (produit une destruction du CFCT et des structures environnantes). Est souvent associée à un syndrome d’impaction ulnaire.

95
Q

Quels sont les S&S d’une lésion du CFCT

A
  • Douleur du côté ulnaire du poignet (certains ne peuvent pas localiser la douleur sur le côté ulnaire sans l’évaluation).
  • Des symptômes mécaniques et des clics sont parfois présents (semblent plus évidents avec des activités en rotation comme tourner une clé ou un volant de véhicule).
  • Douleur dans la tabatière ulnaire (en distal de l’ulna, entre le fléchisseur et l’extenseur ulnaire du carpe). Est un endroit normalement sensible à la palpation, donc il faut comparer avec le côté sain.
  • Déformation au niveau du poignet (le processus styloïde de l’ulna ressort en dorsal et l’éminence hypothénar ressort en palmaire, car le CFCT ne retient plus les os du carpe en ulnaire).
  • Instabilité du poignet.
  • Douleur au mouvement.
96
Q

Expliquer le tx d’une lésion de CFCT

A
  • Pour une lésion périphérique du TFCC : 4 à 6 semaines à guérir (IMMOBILISATION, tx conservateur)
  • Si chirurgie (lésion périphérique) : immobilisés pour 3-4 semaines (long plâtre) et immobilisé dans un autre type de plâtre pour 2-3 semaines (moyen plâtre qui limite la rotation du poignet). La force de préhension revient à 85% de son niveau avant la blessure et 95% des patients retournent au travail et à leurs sports
     Immobilisation entraine raideur et perte de force…
  • Pour une lésion centrale, ne guérit pas vraiment (symptômes peuvent partir par contre). Les lésions centrales nécessitent un tx seulement si douloureux. Sinon, ne cause pas vraiment d’instabilité
    o Lésion centrale : on peut faire chx de débridement qui ne nécessite pas d’immobilisation, on encourage même les patients à commencer à utiliser leur main immédiatement.
97
Q

Pourquoi la fracture du scaphoïde n’est parfois pas visible à la première radiographie

A
  • Fracture stable, peut ne pas être visible à la première radiographie, le trait de fracture n’apparaît parfois que quelques semaines plus tard.
    o L’inflammation peut faire en sorte qu’on ne la voit pas bien à la radiographie et son orientation fait en sorte que la visualisation de la ligne de fracture est impossible.
98
Q

Le système de classification de Russe pour la fracture du scaphoïde est faite selon….

A

 La localisation de la fracture.
 La chronicité.
 Le type de fracture : déplacée ou non.
 Le modèle de fracture : stable ou instable.

99
Q

Décrire physiopathologie de la fracture du scaphoïde

A
  • FOOSH injury : chute avec un poignet en extension, qui crée une dorsiflexion forcée du poignet.
  • Impact violent directement sur la face dorso-latérale du poignet (tabatière anatomique).
100
Q

Quels sont les S&S d’une fracture du scaphoïde

A
  • Léger œdème ou ecchymose (sauf dans la tabatière anatomique).
  • Peut être associé à des lésions ligamentaires du poignet (particulièrement des dissociations scaphoïde-lunatum ou des dislocations péri-lunaire).
  • Douleur à la supination résistée.
  • Sensibilité à la palpation de la tabatière anatomique (très spécifique).
101
Q

Quelles sont les complications possibles avec une fracture du scaphoïde

A

Pseudarthrose (fausse articulation due à une non-union. La non-union arrive dans 50% des cas de fractures instables ou déplacées) :
 Due à une immobilisation dont la durée ou la force sont insuffisantes. Un peu, même minime, traumatise le cal conjonctivovasculaire et empêche la consolidation de la fracture.
 La pseudarthrose s’accompagne (dans 50% des cas) d’instabilité du carpe associant la bascule dorsale du capitatum et le déplacement horizontal du scaphoïde, ce qui favorise le contact avec le processus styloïde du radius et entraine une arthrose secondaire.
 Les S&S sont : douleur à la mobilisation du poignet et à l’effort, vive sensibilité à la mobilisation du scaphoïde.

Nécrose avasculaire (55% des cas de fractures instables ou déplacées)
 Peut résulter d’un trauma initial, surtout en cas de fracture de la partie proximale du scaphoïde. Cette portion se trouve alors coupée de son apport vasculaire, lequel provient de la partie distale de l’os.
 Peut-être secondaire à la pseudarthrose (qui empêche la revascularisation) ou apparaître après une greffe destinée à corriger une pseudarthrose.

Difformité :
Une guérison du scaphoïde avec un déformation de 5 degrés en flexion provoque une perte de 24% de l’extension du poignet

102
Q

Quels sont les bons prédicateurs d’une fracture du scaphoïde

A

Excellent prédicteur pour une fracture du scaphoïde :
- Dlr mvt résisté de supination
- Palpation dlr de la tabatière anatomique
- Compression du scaphoïde (déviation radiale pour comprimer le scaphoïde)
*FAIRE LE TEST DE FAIRE UNE SUPINATION RÉSISTÉE AVEC PALPATION DE LA TABATIÈRE ANATOMIQUE : ENTRAINE DOULEUR  TRÈS PRÉDICTEUR DE FRACTURE DU SCAPHOÏDE

103
Q

Quels sont les tx pour une fracture du scaphoïde

A
  • Si on soupçonne une fracture du scaphoïde : immobilisation plâtrée des métas au coude et des radiographies doivent être reprises 2-3 semaines plus tard (résorption de l’os autour de la ligne de fracture par les macrophages peuvent être suffisants pour permettre l’identification de la lésion aux rayons X). Un CT scan ou une IRM peuvent être réalisé si on a besoin d’élucider la fracture avant 2-3 semaines, car l’image fournie est plus claire.
  • Fracture au scaphoïde distal guérit plus facilement : 6 à 8 semaines d’immobilisation
  • Fracture au scaphoïde prox prend plus de temps à guérir : 3 à 6 mois d’immobilisation (- vascularisé)
  • Les fractures qui n’ont pas été trouvées et traitées à l’intérieur de 4 semaines sont beaucoup plus à risque de ne pas s’unir et doivent être considérés plus rapidement pour la chirurgie
104
Q

Expliquer la différence entre ténosynovite et tendinite

A

il y a des tendons qui n’ont pas de gaine, donc pour ceux-ci, on ne peut pas parler de ténosynovite. S’il y a présence d’une gaine, il peut se produite une ténosynovite et une tendinite sur le même tendon.

tendinopathie = pas inflammation
ténosynovite = inflammation

105
Q

Comment les mouvements résistes et les mouvements actifs/passifs peuvent aider à déterminer s’il s’agit d’une tendinite ou d’une ténosynovite

A
  • La différence entre les mouvements résistés et les mouvements actifs/passifs : les mouvements résistés n’impliquent pas un glissement du tendon (indique davantage une tendinite) mais un mouvement actif/passif implique un glissement du tendon (indique davantage une ténosynovite).
106
Q

Quelle est la physiopathologie de la ténosynovite de Dequervain

A
  • Ténosynovite sténosante du premier compartiment dorsal du poignet qui cause de la dlr a/n de la face radiale du poignet, et qui est exacerbée par le mouvement du pouce, déviation radiale et ulnaire.
  • Ténosynovite se produit à cause d’un épaississement des tendons dans le 1er compartiment dorsal et un rétrécissement du compartiment lui-même. Cette disproportion de grosseur fait en sorte que les tendons glissent moins bien (perte de mouvement de glissement), ce qui crée une douleur significative avec les mouvements du pouce et du poignet à irritation à inflammation.
107
Q

quelles sont les causes de la ténosynovite de Dequervain

A
  • Trauma (peu fréquent).
  • Un surmenage mécanique tendineux et une apparition insidieuse.
  • Pour l’épaississement des tendons dans le 1er compartiment dorsal et le rétrécissement du compartiment lui-même : L’ABD répétitive du pouce et la déviation ulnaire répétitive du poignet produisent une augmentation de la tension sur les tendons du premier compartiment dorsal ce qui augmente la friction sur le rétinaculum des extenseurs menant à une enflure des tendons et à un rétrécissement du compartiment.
  • Variations anatomiques du 1er compartiment dorsal du poignet (ex. : chez 80% des patients, le premier compartiment est séparé en 2, ce qui fait en sorte que chaque tendon à son petit compartiment).
    *FEMMES QUI ONT UN BÉBÉ : TIENNENT LE BÉBÉ AVEC POIGNET EN FLEXION ET EXTENSION DU POUCE !!!
    GUITARISTE OU VIOLONISTE
108
Q

Quels sont les facteurs de risque au travail pouvant mener à une ténosynovite de Dequervain

A
  • Préhension d’objets avec pince digitale, combinée à des mouvements du poignet.
  • Application d’une pression avec le pouce, associée à une déviation du poignet.
  • Mouvements répétés de flexion et extension du pouce avec efforts.
109
Q

Quels sont les S&S d’une ténosynovite de Dequervain

A
  • Douleur au niveau radial du poignet, surtout lors du mouvement du poignet (déviation ulnaire) et du pouce : est localisée, à l’examen, près du processus styloïde du radius.
  • Douleur à l’étirement actif ou passif des tendons du LAP/CEP, et pression et percussion douloureuses.
  • Douleur peut irradier dans le pouce (phalange proximale) ou remonter le long de la face latérale de l’avant-bras (1/3 distal).
  • Test de Finkelstein positif (très spécifique).
  • Peut impliquer crépitements (dû au frottement entre la gaine et les tendons)
110
Q

Quels sont les tx pour une ténosynovite de Dequervain

A
  • Immobilisation peut être tentée pour un patient qui ne veut pas d’injection ou d’opération (mais inefficace dans 70% des cas). La douleur revient quand on arrête l’immobilisation (REPOS PASSIF AVEC UNE ORTHÈSE POUR LIMITER +++ LES MOUVEMENTS DES TENDONS 6à 8 sem : en raison de la gaine)
  • Injections de corticostéroïdes : taux de succès de 80% avec 2 injections.
  • Opération : si les deux autres n’ont pas fonctionné, on réduit la sténose du canal et on restaure le glissement des tendons dans le compartiment.
111
Q

Quelles sont les complications possibles avec des injections de corticostéroïdes ou opération d’une ténosynovite de Dequervain

A
  • Injection de cortico : dépigmentation de la peau au site de l’injection, nécrose graisseuse, atrophie sous-cutanée, infection ou blessure à un nerf
  • Opération : endommager les branches superficielles antébrachiale latérale cutanée et superficielle (nerf radial) à névrome douloureux, subluxation des tendons lors des mvts au poignet ou au pouce.
112
Q

Décrire test de supination, son utilité et ses résultats et sa fiabilité

A
  • Patient : Assis, coude à 90°, en supination, toute la main en appui sous la table
  • Physio : Demande au pt de forcer contre la table pour essayer de la lever.
  • Mouvement : Forcer contre la table.
  • Test + : Dlr a/n ulna & incapacité de forcer = Atteinte du TFCC.
    *Pas très fiable. Si douleur dans la tabatière, pourrait ressembler plus à fracture du scaphoïde.
113
Q

Décrire le test de sweater finger sign, son utilité et ses résultats

A
  • Patient : Assis
  • Physio : Demande de fermer le poing
  • Mouvement : Flexion active des MCP – IPP – IPD.
  • Test + :
     Si flexion phalange distale est impossible, indique une déchirure des fléchisseurs profonds des doigts. (Commun au 4e doigt).
     Si en passif on n’est pas capable non plus : contracture et test négatif.
114
Q

Décrire le test de froment, son utilité et ses résultats

A
  • Patient : Tient un bout de papier entre le pouce et l’index
  • Physio : Tire sur le papier
  • Mouvement : Essaie de retenir le papier (sans faire de flexion du pouce !!!!)
  • Test + : Si flexion de IPD du pouce. Indique une paralysie de l’ADD du pouce, donc atteinte du nerf ulnaire ou C8.
115
Q

décrire le test de Allen, son utilité et ses résultats

A
  • Patient : Ouvre et ferme la main plusieurs fois, puis fait un poing.
  • Physio : Comprime artères radiale et ulnaire sur la face antérieure du poignet.
  • Mouvement :
     Physio demande au patient d’ouvrir sa main.
     Ensuite, il relâche une des deux artères en remarquant si la circulation a/n main revient.
     Répéter avec l’autre artère.
  • Test + : Si la main ne change pas de couleur (ne redevient pas rouge si est blanche) en 5-6s. = atteinte d’une des 2 artères.
116
Q

Décrire réponse tissulaire pour une lésion tendineuse aiguë

A

4-6 jours
réaction inflammatoire

  • Changements vasculaires
  • Exsudation de ¢ et d’agents chimiques
  • Formation d’un caillot
  • Phagocytose, neutralisation des irritants
  • Activité fibroblastique
  • Formation de nouveaux lits capillaires
117
Q

décrire réponse tissulaire pour une lésion tendineuse phase subaiguë

A

prolifération, réparation, guérison

  • Le caillot se résout
  • Retrait des stimuli nocicepteurs
  • Croissance de lits capillaires
  • Augmentation de l’activité fibroblastique, de la formation de collagène et formation d’un tissu de granulation
  • Tissu est donc très fragile !!!!
118
Q

décrire réponse tissulaire pour une lésion tendineuse phase chronique

A

maturation et remodelage

  • Maturation de tissu conjonctif
  • Contraction du tissu cicatriciel
  • Remodelage de la cicatrice
  • Alignement du collagène selon le stress
119
Q

Quels sont les signes cliniques pour une lésion tendineuse phase aiguë

A
  • Inflammation
  • Douleur avant la résistance tissulaire
120
Q

Quels sont les signes cliniques pour une lésion tendineuse phase subaiguë

A
  • ↓ inflammation
  • Douleur correspondant à la résistance tissulaire
121
Q

Quels sont les signes cliniques pour une lésion tendineuse phase chronique

A
  • Absence d’inflammation
  • Douleur après la résistance tissulaire
122
Q

Quels sont les objectifs et interventions en physiothérapie pour une lésion tendineuse en phase de protection

A
  • Contrôler les effets de l’inflammation : GREC (glace, repos, élévation, compression).
  • Prévenir les effets délétères du repos : AA passive, massage et contractions musculaires sélectives
123
Q

Quels sont les objectifs et interventions en physio pour une lésion tendineuse en phase de mouvement contrôlé

A
  • Développer une cicatrice mobile : étirements sélectifs, mobilisation/manipulation des restrictions
  • Promouvoir la guérison : stabilisations actives, avec résistance, en chaine ouverte ou fermée, endurance musculaire, exercices d’endurance cardiopulmonaire, qui progressent en intensité et en amplitude
124
Q

Quels sont les objectifs et interventions en physio pour une lésion tendineuse en phase de retour à la fonction

A
  • Augmentation de la force tensile de la cicatrice : exercices progressifs d’endurance et de force
  • Développement de l’indépendance fonctionnelle : exercices fonctionnels, entrainement spécifique
125
Q

Lors d’une lésion aigue, expliquer comment on peut faire de la prévention contre les effets négatifs de l’immobilisation

A

maintenir l’intégrité et la mobilité des tissus mous et de l’articulation :
 Mouvements passifs sans aller dans la douleur, spécifiques à la structure impliquée.
 Activation musculaire ou stimulation électrique.
 Mouvements spécifiques au tissu :
 Devraient être dirigés à la structure affectée pour prévenir les adhérences anormales des fibrilles qui peuvent se créer.

Intensité du mouvement :
 Devrait être assez doux pour que les fibrilles ne se détachent pas du site de guérison. Le dosage des mouvements passifs dépend de la sévérité de la lésion.
 Tout mouvement est bénéfique à ce stade, mais cela ne devrait pas augmenter l’inflammation ou la douleur.
 Pas de mouvement actif (sauf si c’est une maladie chronique comme la PAR).

Mouvement général :
 Mvt actif approprié dans les régions avoisinantes pour maintenir l’intégrité des tissus non affectés.
 Aide également à la circulation sanguine et au drainage lymphatique.

126
Q

Dans une lésion en phase aigue, comment peut-on protéger le tissus lésé

A

contrôler la douleur, l’œdème, les spasmes
 Froid, compression, élévation, massage (48h).
 Immobiliser le membre (taping, orthèse, attèle)
 Éviter les positions stressant le tendon.
 Oscillations douces de grade 1 ou 2 dans des positions sans douleur.

127
Q

En général, expliquer les grandes lignes des interventions pour une lésion en phase aigue

A

1) Éduquer le patient sur la durée anticipée des symptômes, sur ce que le patient peut faire pendant cette période, précautions et CI

2) Protéger le tissu lésé : contrôler la douleur, l’oedème, les spasmes avec du froid, compression, élévation, massage, immobiliser le membre (tapin, orthèse, attèle), oscillation grade 1-2

3) Prévention contre effets négatifs de l’immobilisation : maintenir l’intégrité et la mobilité des tissus mous de l’articulation avec des mouvements passifs sans douleur, activation musculaire ou stimulation électrique, mouvements spécifiques aux tissus, faible intensité

4) Réduire enflure à l’articulation si symptômes sont présents : peut nécessiter intervention médicale en cas d’enflure rapide, fournit protection (orthèse ou plâtre)

5) Maintenir intégrité et fonction régions associées avec exercices actifs assistés, actifs, résistes, exercices aérobiques

128
Q

Pour une lésion en phase aigue, décrivez les modalités d’intervention spécifiques et le dosage pour le ROM passif

A

 Permet de maintenir la mobilité des articulations, ligaments, tendons et des muscles ainsi que d’améliorer la dynamique des fluides et de maintenir la nutrition dans l’articulation.
 Gains dus à la diminution de douleur, enflure et réaction de protection musculaire.
 Aucun étirement à ce stade.

129
Q

Pour une lésion en phase aiguë, expliquer les modalités d’intervention et le dosage pour les techniques de mobilisation/manipulation

A

 Oscillations de grade 1 ou 2 et techniques de glissements articulaires entraine une augmentation dynamique des fluides pour maintenir la santé du cartilage.
 Peuvent inhiber ou bloquer la douleur.

130
Q

Pour une lésion aigue, expliquer les modalités d’intervention et le dosage pour l’activation musculaire

A

 Douces contractions musculaires isométriques à très faible intensité.
 Contraction musculaire entraine : activation de la circulation et contribue à la dynamique des fluides.
 Si l’atteinte est a/n du muscle : on fait l’activation musculaire dans la position de muscle raccourci.
 Si l’atteinte est a/n de l’articulation : la position dictée par la douleur, généralement la position de repos articulaire est la plus confortable.
 Si toléré, on peut faire l’activation musculaire dans plusieurs positions.

131
Q

Pour une lésion en phase aigue, expliquer les modalités d’intervention et le dosage pour le massage

A

 Bouger les fluides.
 Prévenir les adhésions (doucement et avec précaution).
 Massage transverse aux fibres pour maintenir la mobilité ou pour lisser les fibres.
 Lésion tendineuse : le tendon doit être maintenu en position étiré.
 Lésion musculaire : le muscle doit être en position raccourcie.

132
Q

Pour une lésion en phase aiguë, expliquer les modalités d’intervention et les dosages pour les interventions aux régions associées

A

 ROM (actif ou passif, dépendamment de la position p/r au tissu lésé et l’effet sur le tissu lésé).
 Exercices avec résistance (doivent être fait par des muscles qui ne sont pas touchés par la lésion).
 Activités fonctionnelles.

133
Q

Expliquer les grandes lignes d’intervention pour une lésion subaiguë

A

1) Éduquer le patient sur le temps de guérison anticipé, l’importance de suivre les principes, enseigner des exercices à la maison

2)Promouvoir la guérison des tissus blessés en surveillant la réponse du tissu à la progression d’exercices, protéger les tissus en guérison avec des dispositifs d’assistance et rester alerte aux S&S

3) Restaurer les tissus mous, muscles et/ou mobilité articulaire avec exercice ROM passif vers actif-assisté et actif, augmenter mobilité cicatrice

4)Développer contrôle neuro musculaire, l’endurance musculaire et la force en utilisant exercices isométriques angles multiples, initier ROM actif, soulever poids et exercice stabilisation, progresser vers exercice isotonique

5)maintenir intégrité et fonction des régions associées avec renforcement progressif, exercices stabilisation, activités fonctionnels faible intensité

134
Q

Quels sont les S&S à surveiller lors d’une lésion en phase aigue ou subaiguë

A

 Douleur qui ne diminue pas 4h après les exercices/l’activité et qui ne se résout pas dans les 24h (revient au niveau de base).
 Douleur qui arrive plus vite ou qui est plus intense qu’à la session d’exercice précédente.
 Diminution progressive du ROM suite à plusieurs sessions d’exercices.
 Œdème, rougeur, chaleur au tissu en guérison.
 Faiblesse progressive suite à plusieurs sessions d’exercices.
 Diminution de l’utilisation fonctionnelle du membre atteint.

135
Q

Lors d’une lésion subaiguë, expliquer les modalités pour des exercices isométriques sous-maximaux à angles multiples

A

 Permet d’initier le contrôle et le renforcement des muscles dans la région impliquée sans imposer de stress au tissu cicatriciel encore faible.
 Peuvent aider le patient à prendre conscience de l’utilisation adéquate des bons muscles.
 Positionnement (les angles et l’intensités sont déterminer par l’absence de douleur) :
 Lésion musculaire : position raccourcie et de repos de façon à ce que la nouvelle cicatrice ne soit pas tirée de chaque côté.
 Lésion articulaire : position de repos.

136
Q

Lors d’une lésion subaiguë, expliquer les modalités pour les exercices de ROM actif

A

 Utilisé pour développer le contrôle du mouvement.
 Initialement :
 Mouvement isolé et dans un seul plan. Mettre l’emphase sur le contrôle du mouvement.
 Utiliser des mvts combinés ou des patterns diagonaux pour faciliter la contraction du muscle désiré.

137
Q

Pour une lésion subaiguë, expliquer les modalités pour les exercices d’endurance musculaire

A

 Les fibres à contraction lente sont les premières à s’atrophier quand il y a une immobilisation, donc l’emphase est mise sur l’endurance
 Initialement :
 ROM actif avec emphase sur le contrôle.
 Progression :
 Exercices à faible intensité, plusieurs répétitions, légère résistance.
 Corriger les mauvais patrons de mouvement et informer le patient qu’il est beaucoup mieux d’arrêter l’exercice si les muscles se fatiguent que de continuer et de faire des compensations.

138
Q

Pour une lésion subaigue, expliquer les modalités pour les exercices de mise en charge protégés

A

 Mise en charge partielle selon la tolérance du tissu en guérison peut être utilisée très tôt pour charger la région de manière contrôlée et pour stimuler les co-contractions stabilisantes des muscles.
 Initialement :
 Le renforcement aide le patient à développer la conscience des contractions musculaires appropriées et aide à développer un contrôle lorsque le pt transfert le poids de côté ou de face.
 Progression :
 Augmentation de l’amplitude de mouvement
 Diminution du support.
 Éventuellement, on peut ajouter une résistance afin d’augmenter la force des muscles stabilisateurs.

139
Q

Expliquer l’initiation et la progression es étirements pour une lésion en phase subaiguë

A

 But : Augmenter la mobilité et stimuler un alignement approprié de la cicatrice en développement.

Plusieurs techniques possibles :
Réchauffer les tissus.
o Modalités thermiques.
o ROM actif.

Technique de relaxation musculaire :
o Essentiel pour éviter que les contractions ne nuisent à l’étirement.
o On peut utiliser le PNF hold relax.

Mobilisations des articulations :
o Oscillations de grade 3 ou 4, glissements et distractions.
o Permet de faire de l’espace pour pouvoir mieux étirer et pour ne pas écraser les cartilages vulnérables.

Techniques d’étirement :
o Passif, auto-étirement, mécanique prolongée.
o Combiné à des techniques d’inhibition neuromusculaire pour relaxer et allonger les muscles croisant l’articulation.

Massage :
o Massage de friction transverse pour défaire les adhésions.

Utilisation du nouveau ROM.
o Si le patient n’utilise pas le ROM gagné, il le reperdra… Il doit donc apprendre à avoir le contrôle dans le ROM gagné et ce, en utilisant celui-ci.
o Comment ? technique d’auto-étirement, exercice avec faible poids dans le nouveau ROM.