tissus tégumentaire Flashcards
épiderme
Composé de quatre types de cellules
kératinocytes (90%)
mélanocytes (8%)
macrophagocytes intraépidermiques (Langerhans)
cellules de Merkel
Kératinocytes (90%)
Ce sont les cellules qui produisent de la kératine, une protéine fibreuse permettant la protection (chaleur, imperméabilité, agents pathogènes). Les kératinocytes sont liés les uns aux autres par des desmosomes afin de former une barrière continue. o Ces cellules proviennent de la mitose rapide des cellules basales de l’épiderme, dont la vitesse de division est régulée par le facteur de croissance épithélial (EGF). Au fur et à mesure que les cellules sont poussées vers la surface apicale par les jeunes cellules sous-jacentes, elles accumulent de la kératine molle et meurent au cours du processus. o L’épiderme se renouvelle au 25 à 40 jours à la suite du frottement. Les endroits subissant des frottements intenses développent une callosité.
Mélanocytes (8%)
Cellules de forme étoilée située à la surface basale et qui produisent la mélanine, le pigment donnant la couleur à la peau.
Macrophagocytes intraépidermiques (aussi appelés cellules de Langerhans)
o Ces cellules sont produites dans la moelle osseuse. o Elles étendent leurs prolongements entre les kératinocytes. o Captent les substances étrangères afin d’éduquer le système immunitaire.
Cellules de Merkel
o Cellules peu abondantes à la jonction du derme, qui jouent un rôle dans les perceptions sensorielles du toucher.
Composé de quatre ou cinq couches/strates de cellules
Couche cornée : Couche claire (non représentée) : Couche granuleuse : Couche épineuse Couche basale :
Couche cornée
compose près du ¾ de l’épiderme et est contient entre 20 à 30 rangées de cellules mortes kératinisées (remplies de fibrilles de kératine) qui se détachent progressivement. Les cellules sont des sacs aplatis remplis de kératine.
Son rôle est de protéger contre l’abrasion, les agressions de l’environnement, la pénétration d’organismes et la perte d’eau, grâce aux glycolipides imperméables entre les cellules.
Couche claire (non représentée)
couche homogène plus pâle, composée de 3 à 5 couches de kératinocytes morts, formant la transition avec la couche suivante. Cette couche n’est présente que dans les peaux très épaisse.
Couche granuleuse :
mince couche de 3 à 5 épaisseurs de kératinocytes qui enclenchent le processus de kératinisation.
* Processus de kératinisation : La cellule enclenche un processus d’apoptose, puisqu’elles sont maintenant trop éloignées de la membrane basale pour recevoir des nutriments par diffusion. Les organites sont détruits, le noyau s’aplatie et il y a accumulation de kératine. On voit apparaître des granules lamellés qui sécrètent les glycolipides imperméables.
Couche épineuse
8 à 10 couches de kératinocytes vivants, contenant des filaments intermédiaires de prékératine, attachés aux desmosomes.
Contient des mélanocytes et des terminaisons nerveuses permettant le toucher.
Couche basale
couche la plus profonde fixée au derme, composée d’une seule couche de cellules se divisant par mitose. 10 à 25% de cette couche est composée de mélanocytes.
On classe les brûlures selon leur profondeur :
Premier degré touche l’épiderme et guéri sans intervention médicale, comme c’est le cas d’un coup de soleil. Toutefois, les rayons UV peuvent endommager l’ADN des cellules ou provoquer leur mort, ce qui peut engendrer un vieillissement prématuré de la peau ou un cancer.
- Deuxième degré touche l’épiderme et la couche superficielle du derme, provoquant l’apparition de liquide entre l’épiderme et le derme (cloques). Dans le cas d’une brûlure au deuxième degré profonde, la membrane basale est détruite, ce qui est problématique pour la régénération de la peau.
- Troisième degré touche toute l’épaisseur de la peau (épiderme et derme). Il n’y a pas de douleur ressentie, puisque les terminaisons nerveuses situées dans le derme ont été détruites.
Premier degré touche (brulure)
l’épiderme et guéri sans intervention médicale, comme c’est le cas d’un coup de soleil. Toutefois, les rayons UV peuvent endommager l’ADN des cellules ou provoquer leur mort, ce qui peut engendrer un vieillissement prématuré de la peau ou un cancer.
Deuxième degré touche (brulure)
l’épiderme et la couche superficielle du derme, provoquant l’apparition de liquide entre l’épiderme et le derme (cloques). Dans le cas d’une brûlure au deuxième degré profonde, la membrane basale est détruite, ce qui est problématique pour la régénération de la peau.
Troisième degré touche (brulure)
toute l’épaisseur de la peau (épiderme et derme). Il n’y a pas de douleur ressentie, puisque les terminaisons nerveuses situées dans le derme ont été détruites.
Dans le cas des brûlures au deuxième degré profondes et des brûlures au troisième degré, on procède à l’auto-greffe, c’est-à-dire
qu’on utilise la peau saine du patient pour refermer la blessure avant qu’une infection ne se développe.
Les types de greffe : (peau)
- La greffe de peau mince ou demi-épaisse (épiderme et une portion du derme); - La greffe totale (épiderme, derme et annexe, mais la région donneuse ne peut plus se régénérer); - La greffe de peau cultivée en laboratoire à partir des cellules du patient.
Fonctions du système tégumentaire
Barrière protectrice du corps Régule la température et la perte d’eau Sensation cutanée Fonction métabolique Excrétion
Structures de la peau
épiderme, derme, hypoderme
Épiderme :
épithélium stratifié squameux kératinisé.
Derme :
tissu conjonctif, partie vascularisée qui transmet par diffusion les nutriments à l’épiderme.
Hypoderme
composé de tissu adipeux, cette structure ne fait pas partie de la peau et est intimement liée au derme.
Barrière protectrice du corps
chimique, physique, biologique
Barrière chimique
plusieurs mécanismes contre les agents pathogènes, comme pH acide, substances bactéricides du sébum, antibiotiques naturels appelés défensine humaine. La mélanine protège contre les mutations de l’ADN causées par les rayons UV.
Barrière physique
la kératine protège contra l’abrasion, la continuité de la peau protège contre l’entrée des pathogènes, les glycoprotéines imperméabilisent la peau.
Barrière biologique
macrophagocytes intradermiques (première ligne de défense) et macrophagocytes du derme (seconde ligne de défense) captent les antigènes, puis les présentent aux lymphocytes afin d’activer la réponse immunitaire.
Régule la température et la perte d’eau
La transpiration normale est de 500 ml de sueur par jour et permet de libérer la chaleur produite par nos réactions métaboliques afin de maintenir une homéostasie. Lorsque la température extérieure augmente, nous pouvons perdre jusqu’à 12 litres de sueur.
Sensation cutanée
Par les récepteurs sensoriels cutanés, nous pouvons percevoir : ▪ La température (thermorécepteurs) ▪ La douleur (nocicepteurs) ▪ Les stimulations mécaniques, comme les pressions (mécanorécepteurs)
Fonction métabolique
Les rayons du soleil sont impliqués dans la synthèse de la vitamine D, essentielles à l’absorption du calcium et du phosphore dans le système digestif. Les rayons permettent de former le cholécalciférol, précurseur de la vitamine D, à partir de cholestérol circulant dans le sang. Le cholécalciférol est modifié en vitamine D dans le foie et les reins.
Excrétion
Élimination dans la sueur d’eau et de sel, ainsi qu’une faible quantité de déchets azotés.
Psoriasis
Maladie génétique chronique auto-immune, causée par un gène provoquant des dérèglements du système immunitaire tout au long de la vie. Les poussées, causées par des signaux erronés du système immunitaire, provoquent une régénération trop rapide des cellules de l’épiderme qui subissent une mauvaise kératinisation. Ainsi, il y a formation de plaques rouges et d’écailles blanches, provoquant des démangeaisons et parfois des saignements. Pour atténuer les symptômes, il existe des onguents inhibants le système immunitaire (cortisone) ou des traitements par photothérapie à rayon UV qui réduisent la division cellulaire.