tissus épithéliales Flashcards
Les fonctions du tissu épithélial sont :
1- Protection physique : empêche le passage des organismes infectieux à la surface du corps et des organes, empêche la perte d’eau, protège contre l’abrasion.
2- Permet l’absorption (système digestif) et la filtration (système urinaire).
3- Excrétion des déchets du corps.
4- Sécrétions : certaines cellules directement intégrées dans le tissu épithélial libèrent des substances, alors que des structures spécialisées peuvent former des glandes exocrines ou endocrines.
5- Réception sensorielle : des terminaisons nerveuses dans l’épithélium permettent de fournir des informations, entre-autres sur le toucher et la température, alors que des épithéliums spécialisés (neuroépithélium) sont responsables du goût, de l’ouïe, de l’odorat et de l’équilibre.
Caractéristiques du tissu épithélial
1- Polarité 2- Jonctions spécialisées 3- Soutien par le tissu conjonctif et fixation à une membrane basale 4- Tissu innervé, mais avasculaire 5- Régénération
A. Structures extracellulaires de filaments d’actine :
Microvillosités
Stéréocils
Microvillosités :
Permettent à de nombreux épithéliums d’augmenter la surface de contact jusqu’à 30 fois pour favoriser l’absorption.
Dans les épithéliums très spécialisés pour l’absorption, comme l’intestin grêle et les tubules rénaux, on compte jusqu’à 3000 microvillosités par cellule, ce qui forme ce qu’on appelle la bordure en brosse.
Stéréocils :
Microvillosités très longues et immobiles qui agissent pour disperser les substances sécrétées par l’épithélium, par exemple dans l’épididyme, soit le conduit destiné à transporter les spermatozoïdes.
Elles ont aussi une fonction sensorielle au niveau de l’oreille interne et du nez.
Structures extracellulaires de microtubules (mobiles) :
Cils
Cils :
Permettent de propulser les substances le long des surfaces lisses grâce à un mouvement ondulatoire synchronisé.
On retrouve environs 300 cils par cellule dans les voies respiratoires (mucus contenant les débris et bactéries envoyés vers le pharynx) et le tractus génital féminin (ovule migre dans les trompes de Fallope)
Jonctions spécialisées
Les cellules épithéliales sont attachées les unes aux autres pour former des feuillets. Puisqu’on sait que les membranes plasmiques sont fluides, les jonctions permettent de maintenir la polarité des cellules en empêchant le déplacement des protéines spécialisées au pôle apicale et au pôle basal.
Soutien par le tissu conjonctif et fixation à une membrane basale
Les tissus conjonctifs soutiennent et renforcent l’épithélium.
L’épithélium est délimité du tissu conjonctif par la membrane basale composée de :
- Lame basale : ensembles de protéines extracellulaires sécrétées par le tissu épithélial.
- Lame réticulaire : composée de fibres réticulaires sécrétées par le tissu conjonctif.
L’épithélium est délimité du tissu conjonctif par la membrane basale composée de
- Lame basale : ensembles de protéines extracellulaires sécrétées par le tissu épithélial.
- Lame réticulaire : composée de fibres réticulaires sécrétées par le tissu conjonctif.
Lame basale
ensembles de protéines extracellulaires sécrétées par le tissu épithélial.
Lame réticulaire
composée de fibres réticulaires sécrétées par le tissu conjonctif.
Tissu innervé, mais avasculaire
Les terminaisons nerveuses du tissu épithélial permettent d’informer le corps des changements dans l’environnement.
Il n’y a pas de vaisseaux sanguins, puisque les nutriments sont acheminés par la surface apicale (nutriments absorbés de l’extérieur) ou la surface basale (en provenance du tissu conjonctif).
Régénération
Puisqu’il s’agit d’un tissu de surface, il est soumis à plusieurs stress de l’environnement, nécessitant le remplacement des cellules arrachées. Mitose rapide des cellules souches adjacentes à la membrane basale.
Classification du tissu épithélial de revêtement
- Selon le nombre de couches de cellules
• Simple : une seule couche ayant comme fonction l’absorption et la filtration. • Stratifié : deux couches de cellules ou plus qui ont comme fonction de protéger contre la friction et assurer la régénération des cellules basales au fur et à mesure que les cellules apicales sont arrachées. On nomme les épithéliums stratifiés selon la couche apicale. • Pseudostratifié : une seule couche de cellule qui semble stratifiée, puisque la hauteur des noyaux varie. Certaines cellules n’atteignent pas la surface apicale.
Selon la morphologie des cellules, qui sont hexagonales, mais dont leur hauteur varie.
• Squameuse : cellule et noyau aplati. • Cubique : aussi haute que large avec un noyau en son centre. • Prismatique : forme allongée en colonne avec un noyau ovale. • Transitionnelle : change de forme selon le degré d’étirement du tissu, surtout dans la vessie. Les cellules de surface sont polyédriques quand le tissu est relâché et aplaties quand le tissu est étiré.
Les glandes ont comme rôle d’élaborer et de sécréter des substances. Il existe plusieurs types de glandes classées selon :
- Leur composition cellulaire • Unicellulaire • Pluricellulaire
- L’endroit de déversement de leurs sécrétions • Endocrines • Exocrines
On les appelle glandes endocrines, puisqu’elles
libèrent leurs substances, les hormones, à l’intérieur du corps, soit dans le liquide interstitiel, par exocytose. Les hormones rejoignent ensuite le sang et la lymphe pour agir à titre de messager chimique sur leurs organes cibles.
Les glandes endocrines sont majoritairement
pluricellulaires et ne possèdent pas de conduits
On les appelle glandes exocrines, puisqu’elles
libèrent leurs substances à l’extérieur du corps, soit à la surface du corps ou dans les cavités des organes.
Glandes exocrines unicellulaires
• Principalement les cellules caliciformes qui sécrètent, par exocytose de vésicules, du mucus contenant la mucine (glycoprotéine). Le mucus agit comme lubrifiant des muqueuses. • Directement intégrées entre les cellules de l’épithélium du tube digestif et des voies respiratoires.
Glandes exocrines pluricellulaires
• Composées de deux parties : l’acinus, unité sécrétrice, et un conduit à paroi épithéliale qui achemine les sécrétions jusqu’à la surface de l’épithélium. • Formée par invagination de l’épithélium dans le tissu conjonctif.
- Classification structurale : • Selon le type de conduit, simple (non ramifié) ou composé (ramifié) • Selon la forme de l’acinus
▪ Tubulaire, alvéolaire ou tubuloalvéolaire
▪ Ramifié ou non