TD MP Flashcards
Définition :
- affection neurodégénérative fréquente et complexe.
- La maladie de Parkinson a une prédominance sous-corticale : perte progressive des neurones dopaminergiques de la substance noire.
- dysfonctionnement d’autres neurotransmetteurs et d’autres structures cérébrales des noyaux gris centraux (acétylcholine, sérotonine…)
histoire :
- se déclare vers 60-65 ans environ.
- Plus elle apparaît lorsque le sujet est âgé, plus sa progression et la perte d’autonomie seront rapides.
- Il y a une très légère prédominance chez les hommes qui est toujours discutée.
facteur de risque :
L’âge est un facteur de risque parce que les neurones de la substance noire deviennent de plus en plus
vulnérables.
Une exposition aux pesticides peut aussi entraîner la
maladie de parkinson, de même qu’une prise ancienne de neuroleptiques.
imagerie :
- cerveau est normal à part un manque de
pigmentation. - la quantité de neurones dopaminergiques est
fortement diminuée dans la substance noire. - Des neurones sont atrophiés et contiennent
des inclusions dans le cytoplasme - La spectrométrie par résonance magnétique donne le taux des substances, notamment des
neurotransmetteurs, que contient le cerveau. Cette technique non invasive pourrait devenir un outil de diagnostic précoce pour détecter la maladie.
différents signes de la MP:
- moteurs : (moitié de la dopamine a disparu,)
> augmentation du taux d’adénosine et de glutamate (tremblements, rigidité, akinésie) - non moteur : (facultatifs, dûs à un manque de dopamine)
> (troubles du
sommeil, anxiété, dépression…) et évoluent dans le temps. - profil sous cortico-frontale: principalement trouble exécutif, trouble apparent de la mémoire ( récupération altéré, mais avec indiçage ça va, stockage préservé)
diagnostic différentiel :
- corps de Léwy : même lésions neuropathologique élémentaire mais la MP présente un pôle plutôt moteur alors que la démence à corps de Lewy présente un pôle démence.
- dépression : plus élevée dans la MP avec une tristesse de l’humeur, une anhédonie, un sentiment de culpabilité
- syndrome anxieux généralisé : des attaques de panique ou troubles phobiques
2 formes d’apathie dans la MP :
- apathie hypodopaminergique (pste en début de maladie surtout)
- apathie hypocholinergique (corrélée aux troubles cognitifs)
- apathie liée à une éventuelle dépression associée.
> > Ces trois symptômes affectifs posent des pbs
diagnostiques parce qu’ils peuvent être confondus avec un ralentissement idéomoteur ou des pbs thérapeutiques.
3 phases de la MP :
- la période “lune de miel” : dure de 8 à 10 ans, stabilisation, symptôme peu manifeste
- la phase de fluctuation motrice : avec des périodes on et off ( dyskinésie, de dystonie et de troubles axiaux (pbs de marche, perte d’équilibre).
- la phase d’envahissement : trouble moteur très envahissant, trouble cognitif et trouble psychiatrique ( sommeil, ..), trouble de la déglutition, ..
traitement :
- médicamenteux : Les médicaments dopaminergiques et anticholinergiques seront principalement utilisés dans la maladie de parkinson comme la L-dopa.
- rééducation : permet d’améliorer des fonctions motrices de base et de remuscler les parties inférieures du corps ainsi que les extenseurs
différentes forme de la maladie :
- forme jeune et très jeune (15 à 20% des cas) :
> due a mutations génétiques, (difficultés pour marcher)
psychose est possible mais rare.
Le patient répond très bien au traitement
l’évolution de la maladie= plus de 30 ans.
- forme autour de 50 ans :
> forme classique de la maladie,
L-dopa efficace = disparaître tous les symptômes
rapidement des complications motrices
- forme entre 60 et 85 ans :
> forme la plus courante.
Elle est très classique
bonne réponse à la L-dopa,
la phase “Lune de miel” peut durer longtemps >
apparition des signes axiaux.
Le risque de chutes est plus grand
diminution des capacités fonctionnelles
qualité de vie est altérée
augmentation du risque d’institutionnalisation et de décès.
- forme âgée entre 85 et 90 ans :
> maladie s’aggrave plus rapidement,
la L-dopa n’a presque pas d’effet.
Pas de tremblements mais signes axiaux importants.
Le diagnostic peut être incertain car confondu avec une maladie neuro-évolutive ou vasculaire.
Il y a des troubles cognitifs dans 90% des cas et des démences entre 70 et 80% des cas.
Il y a une atteinte cognitive : c’est un syndrome dysexécutif modéré avec des troubles attentionnels et un ralentissement de la vitesse de traitement de
l’information, un déficit mnésique de récupération, des troubles visuo-constructifs.
Ce syndrome dysécécutif n’est pas un facteur de cause de la démence contrairement à la faiblesse de la fluence verbale et l’atteinte des fonctions visuo-constructives