Système urinaire et génital Flashcards
Pollakiurie
= augmentation de la fréquence des mictions
§ Pathologie prostatique:
̈ Hyperplasie
̈ Prostatite
̈ Cancer prostatique.
§ Cystite: infection urinaire basse, inflammation
§ Réduction de la capacité de la vessie par compression, tumeur vesicale, fibrose de la paroi
§ Ce qui entraine de la polyurie entraine de la pollakiurie.
Rétention urinaire
= incapacité à vider complètement la vessie
§ Obstacle mécanique :
̈ Prostate hyperplasie ou cancer
̈ Vessie: cancer ou calcul vésical
̈ sténose de l’urètre.
§ Affection neurologique : vessie neurogène (atteinte de la moëlle ou de la queue de cheval).
§ Anticholinergiques.
incontinence
= emission involontaire de l’urine
§ Affections cérébrales :
̈ coma, hydrocéphalie, démence.
§ Lésions médullaires s’accompagnant de vessie neurogène
̈ sclérose en plaque.
̈ Associé à de la retention urinaire et à un globe
§ Affections prostatiques :
̈ Hyperplasie (adénome),
̈ Cancer
̈ Après une prostatectomie radicale
dysurie
= miction lente, difficile ou douloureuse
§ Liée à une atteinte basse: Vessie, prostate, urètre
̈ inflammation
̈ obstacle,
̈ traumatisme.
§ Mictalgies: utilisées lorsque les douleurs sont à l’avant plan
polyurie
= quantité excessive d’urine >3L/J
§ Diabète sucré (diurèse osmotique).
§ Ingestion de grandes quantités de liquide (thé, café, alcool ; potomanie)
§ Hypercalcémie.
§ Insuffisance rénale chronique (défaut de concentration des urines).
§ Récupération d’une insuffisance rénale aiguë.
§ Diabète insipide.
§ Œdème traité par diurétiques (cirrhose, insuffisance cardiaque, syndrome néphrotique).
§ Hypertonique: Diabète sucré
§ Isotonique: Diurétique, Néphrite tubulo-interstitiel
§ Hypotonique: Diabète insipide (Central, Néphrogénique), Polydipsie primaire
oligurie
= quantité réduite d’urine <400mL/J
Etiologies variées
§ Prérénale
§ Rénale
§ Post rénale
anurie
= quantité négligeable d’urines <50mL/J
hématurie
= sang dans les urines
Manifestation clinique associées:
§ Colique néphrétiques
§ Mictalgies
§ Masse rénale, manifestation systémique de cancer rénal § Cylindre hématique: origine glomérulaire
Rein :
§ tumeur,
§ lithiase,
§ infarctus,
§ traumatisme,
§ glomérulonéphrite,
§ Tuberculose
Voies urinaires :
§ lithiase, tumeur, urétrite, tuberculose, shistosomiase.
Vessie :
§ tumeur, polype, cystite hémorragique (cyclophosphamide).
Prostate :
§ cancer, adénome, prostatite.
Anomalie de la coagulation.
douleur rénal
- Pyélonéphrite: infection du reins et des cavité rénale
- Très rarement une glomérulonéphrite
- Obstruction des voies urinaires avec hydronéphrose
- Parfois une tumeur avancée
- Colique néphrétique
–> le passage d’une lithiase dans l’uretère déclenche une douleur lombaire aiguë qui irradie vers l’aine
–> Parfois vers les organes génitaux et la face interne de la cuisse si la lithiase migre vers le bas uretère
–> Aucune position ne soulage le patient (« néphrétique : frénétique »).
–> Souvent nausées et vomissements liés à l’ileus réflexe. - Une hématurie accompagnant ce type de douleur est hautement suggestive d’urolithiase
oedème
§ Atteinte glomérulaire associée à une perte d’albumine
(albuminurie >3g/24h)
§ Hypoalbuminémie
̈ Association correspondant au syndrome néphrotique
§ Œdème des paupières, du visage
̈ Contrairement à la décompensation cardiaque pas d’orthopnée: œdème du visage le matin au réveil
§ En fonction de la cause: HTA, hématurie, insuffisance rénale
HTA
§ Fréquente dans les atteintes rénales aiguës ou
chronique
§ Elle-même cause majeure d’insuffisance rénale
sténose de l’artère rénale
§ Souffle audible
§ Pas de répercussion sur la fonction rénale si pas de facteurs précipitants (IEC)
Protéinurie importante
–> suggère une glomérulopathie
microalbuminurie
stades précoces de la néphropathie diabétique ou hypertensive
protéinurie Massive (> 3 g/jour) :
syndrome néphrotique.
Insuffisance rénale chronique
= due à la perte irréversible d’un grand nombre de néphrons (> 70%). Détérioration progressive de la fonction rénale
§ La néphropathie diabétique
§ la néphropathie hypertensive
§ les glomérulonéphrites
Symptomes:
§ Hématologique § Anémie
§ Cardiovasculaire
§ HTA, péricardite, atteintes coronaires, OPH
§ Digestive
§ Nausée, vomissement, anorexie, perte de poids
§ Neurologique
§ Central: coma, asterixis, confusion § Polyneuropathie
§ Osseux
§ Osteodystrophie rénale
§ Cutanée
§ Métabolique
§ Hyperkaliémie, hyponatrémie, hypocalcémie, acidose
Urémie?
L’urémie décrit les manifestations cliniques de l’insuffisance rénale chronique
§ Lorsque le débit de filtration glomérulaire estimé diminue à moins de < 10 mL/min (normale 90-130 mL/min)
Insuffisance rénale chronique
= Syndrome qui résulte le plus souvent de lésions des cellules tubulaires, dont la régénération restaure l’architecture et la fonction des reins. (Oligurie, anurie, dégradation rapide de la fonction rénale. Selon la cause sous-jacente : hypertension, hématurie, protéinurie, leucocyturie)
Caractéristique assez semblable à l’IRC
MAIS:
§ Pas de manifestations osseuses
§ Anémie parfois moins marquées
§ Problèmes phosphocalciques moins important à la phase initiale
§ « Teint urémique » moins marqué
néphrites aigues
§ hématurie, cylindres hématiques, protéinurie
§ Leucocyturie
§ insuffisance rénale oligurique
§ œdème (notamment pulmonaire)
§ hypertension.
§ Causes multiples : glomérulonéphrites aiguës
syndromes néphrotiques
§ Protéinurie importante (> 3.5 g/jour par 1.73 m2), hypoalbuminémie, œdèmes
§ hyperlipémie et lipidurie.
Causes:
§ Glomérulonéphrites
§ diabète sucré
§ lupus érythémateux
§ Amyloïdose.
§ Peut être idiopathique, surtout chez l’enfant.
Complications :
§ hypercoagulabilité (thrombose veineuse rénale), infections, carences, toxicités médicamenteuses.
L’hématurie microscopique peut être le seul signe d’un cancer, d’une lithiase ou d’une infection (tuberculose). V/F
Vrai
cancer rénal
§ Rôle prédisposant du tabagisme.
§ Hématurie intermittente et indolore, douleur du flanc, masse, amaigrissement. § Métastases pulmonaires
§ Syndromes paranéoplasiques (hypercalcémie, polyglobulie, …).
§ Cause de fièvre d’origine indéterminée avec gros syndrome inflammatoire
Infections urinaire
§ Microorganismes dans les urines (pour les bactéries, > 105 colonies/mm3) et leucocyturie.
§ Basse (cystite)
§ Pollakiurie, mictalgie, dysurie
§ haute (pyélonéphrite, abcès rénal).
§ Signes et symptômes d’infections basses et pyrexie, frissons, douleur rénal, point costo- lombaire douloureux à la percussion
§ Communautaires (E. coli dans 80% des cas) ou nosocomiales (cathétérisme ou sondage vésical).
§ Les facteurs de risque sont § le sexe féminin
§ l’activité sexuelle
§ la grossesse
§ l’obstruction des voies urinaires
§ la vessie neurogène, le reflux vésico-uretéral.
cystite
§ dysurie, pollakiurie, nycturie
§ faux besoins, mictions impérieuses
§ douleur suspubienne
§ urines troubles, parfois sanglantes.
§ Peut être asymptomatique chez le patient âgé, dans la vessie neurogène, le diabète ou le sondage vésical à demeure
Pyélonéphrite aigue
§ douleur lombaire (point costo-lombaire),
§ fièvre, frissons
§ nausées, vomissements
§ souvent dysurie et pollakiurie.
§ Peut évoluer vers le choc septique.
tubulopathies
§ Nombreuses maladies acquises (néphrotoxiques) ou héréditaires (reins polykystiques).
§ Polyurie et nycturie,
§ anomalies des électrolytes plasmatiques
§ acidose métabolique (respiration de Kussmaul)
urolithiases
§ Secondaires à la saturation de l’urine en substances insolubles par augmentation de leur excrétion et/ou épargne hydrique par le rein.
§ Les sels de calcium forment 80% des lithiases, et sont radio-opaques, l’acide urique est radio- transparent.
§ Favorisé par la malabsorption, des facteurs héréditaires, certains régimes….
§ Dans le bassinet, la lithiase est souvent asymptomatique ou responsable d’hématurie
(microscopique).
§ La migration dans l’uretère déclenche une douleur (colique néphrétique) et une hématurie.
§ Complications:
§ obstruction des voies urinaires
§ Infection
§ élimination de la lithiase dans les urines (filtrage pour identifier la composition du calcul)
uropathies obstructives
§ Doit être suspectée dans toute insuffisance rénale.
§ Obstacles possibles depuis le tube collecteur jusqu’à l’urètre.
§ Chez l’adulte, les causes fréquentes sont les tumeurs pelviennes, l’hyperplasie ou le cancer de la prostate, les lithiases.
§ Selon le site de l’obstruction, hydronéphrose, hydrouretère, globe vésical.
§ Evolution rapide ou insidieuse.
§ Selon la cause et la rapidité d’installation, douleur, modification du volume urinaire (diminution ou augmentation), dégradation de la fonction rénale, hématurie, infection urinaire, hypertension artérielle
hyperplasie bénigne de la prostate
§ Très fréquente au-delà de 50 ans, principale cause d’obstruction des voies urinaires, ne
semble pas prédisposer au cancer.
§ L’hypertrophie du détrusor vésical tente de compenser la compression de l’urètre.
§ Mictions impérieuses, début de la miction retardée, diminution de la force du jet, puis fin de miction en goutte-à-goutte
§ pollakiurie, nycturie lors de la réduction de la capacité de la vessie,
§ incontinence par regorgement.
§ Prostate agrandie, souple et lisse au toucher rectal (consistance « bout du nez »).
§ Globe vésical si obstruction de l’urètre.
cancer prostatique
§ Très fréquent
§ Mêmes plaintes que dans l’adénome, dysurie plus fréquente.
§ Des douleurs osseuses (dos, hanche) par métastases sont parfois la plainte initiale.
§ Prostate dure et irrégulière au toucher rectal (consistance comme le front)
écoulements vaginaux Blanchâtre “cottage-chesse” avec douleur et prurit
candidose
ecoulements vaginaux
fréquents:
- Malodorant lié à une vaginose bactérienne
- Blanchâtre “cottage-chesse” avec douleur et prurit dans les candidose
moins fréquents:
§ Chlamydia
§ Gonoccoque
§ Trichomonas
prurit valvulaire
§ Candidose
§ Eczéma, dermatite atopique
§ Herpès
§ Plus rarement condylomes, trichomonas, lichen
dyspareunie
= « J’ai mal quand j’ai bon »: Douleurs durant les rapports sexuels
Superficielle
§ Atteinte vulvo-vaginale (ulcération, infection, Bartholinite) Profonde
§ Infection: PID
§ Endométriose
Psychologique
métroragie
perte sanglante entre les regles
menoragie
regles trop abondantes ou prolongées
dysmenorhe
regles douloureuse
écoulements urétéraux
= Ecoulement purulent, mucoïde plus ou moins abondant
§ Souvent associé à de la dysurie
§ Brulure en lammes de rasoires
§ Traire pour expulser le pus
Causes:
§ Urétrites gonnococcique
§ Urétrite à Chlamydia
§ Plus rarement: Herpès, trichomonas, mycoplamse
douleurs anales
Gono/ chlamydia
ulcération génitales
§ Herpès
̈ Prurit, Douleurs, dysurie (précédentslesulcérationsmultiples)
§ Excoriation suite au grattage (candidose)
moins fréquents:
§ Syphilis: Classiquement non douloureux et unique
§ Maladie de Behcet (ulcération bipolaire)
§ Séroconversion VIH: trois semaines après le contact infectant
masses génitales
§ Condylomes
§ Papilles coronal normales
§ Molluscum contagiosum
Prurit
morpions
gale
deramtite
adénopathies
herpes, chlamydia
Adénopathies généralisées:
§ Syphilis secondaire
§ VIH
masse scrotale
§ Hydrocèle : épanchement dans la tunique vaginale du testicule, indolore et translucide.
§ Hernie scrotale : glissement d’une hernie inguinale. Le doigt ne peut isoler le testicule.
§ Cancer : masse nodulaire dure généralement indolore et non translucide.
asse testiculaire
§ Varicocèle : varices des veines du cordon spermatique, mieux perçues en position debout avec une manœuvre de Valsalva. Cause fréquente de stérilité.
§ Spermatocèle, kyste épididymaire : formations kystiques indolores. Torsion possible (douleur).
orichite, épididymite
§ inflammation locale (difficulté d’individualiser les deux structures).
§ IST ou bactéries du tube digestif
§ L’orchite peut être ourlienne.
§ L’épididymite est souvent associée à une urétrite ou une prostatite.
torsion testiculaire
§ douleur aiguë et intense, nausées, vomissements, inflammation,
§ adolescents et jeunes hommes.
§ Absence de fièvre et d’infection urinaire.
§ Urgence chirurgicale
Excoriation, grattage
§ Pédiculose pubienne
§ Gale
hypertrophie clitoridienne
syndrome adreno-génitaux, prise d’androgène, tumeurs virilisantes (voir endocrino)
ulcération génitale
§ Herpès
§ Behcet (Ulcération bipolaire, origine méditerranéenne)
§ Chancre syphilitique
§ Kyste épidermoïde
bartholinite
§ Palpé entre le pouce et l’index à la recherche
d’un gonflement ou d’une douleur
§ Vérifier si il y a un écoulement
pathologies interne
- écoulements jaunatre: Cervicite, PID –> Chlamydia, N. Gonnorrhea,
- Condylomes
- Cancer du col
- Inspectez le vagin au retrait du speculum: Vaginite (candida, trichomonas, vaginose bactérienne)
toucher vaginal: douleur au col de l’utérus
cervicite
ovaires masses annexielles (durant palpation)
- Cancer
- Kystes
- Abcès
- GEU