Système respiratoires Flashcards

1
Q

toux aigue

A

< 3 smeianes –> embolie pulmonaire complication TVP si oedème + toux
–> atteinte ORL, virose
–> irritation pleurale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

toux chronique

A

> 8 semaines
Tabagisme: BPCO, cancer bronchique
Asthme, Jetage postérieur dans les sinusite chronique
Reflux gastro œsophagien
IEC (inhibiteurs de l’enzyme de conversion: toux sèche)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Toux sèche

A

congestion des muqueuses des voies respiratoires supérieures (viroses trachéolaryngées)
inhalation de toxiques
maladies infectieuses
embolies pulmonaires, néoplasies..

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

toux productive

A

existence de sécrétions dans l’arbre trachéo-bronchique.
La toux grasse indique dans ce cas l’existence d’une bronchorrhée.
ne pas confondre avec déglutitions de sécrétions ORL

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Laryngites

A

Toux sèche (sans expectoration ), peut devenir productive des quantités variables de crachats
Maladie assez mineure aiguë avec enrouement . Souvent associée à la rhinopharyngite virale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Tracheobronchites

A

Toux sèche, peut devenir productive
Maladie virale aiguë, avec sensation de brulure rétrosternale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pneumonies Virales et à mycoplasme

A

Toux sèche, devenant souvent productive sous forme de crachats muqueux
maladie fébrile aiguë, malaise, maux de tête, et parfois de la dyspnée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Pneumonies bactériennes

A

Pneumococcique : crachats mucoïdes ou purulents; peuvent être striées de sang, diffusement rosâtre, couleur rouille

Klebsiella : similaire; ou collante, rouge, et gélatineuse

Maladie aiguë avec des frissons, une fièvre élevée, une dyspnée et des douleurs thoraciques. Souvent précédée par une infection aiguë des voies respiratoires supérieures
Se produit généralement chez les hommes plus âgés alcoolique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Jetage postérieur

A

Toux chronique ; crachats muqueux ou mucopurulent

tentatives répétées pour se nettoyer la gorge. Le jetage postérieur peut être visualisé dans la partie postérieure du pharynx . Associée à la rhinite allergique, avec ou sans sinusite

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Bronchite chronique

A

Toux chronique ; crachats muqueux ou Mucopurulent, parfois teinté de sang
TABAC Surinfections récurrentes . Respiration sifflante et dyspnée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Bronchiectasies

A

Toux chronique ; expectoration purulente , souvent abondante et nauséabondes ; peuvent être striées de sang ou sanglante
Surinfections récurrentes . Respiration sifflante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Tuberculose

A

Toux sèche ou crachats qui sont mucoïdes ou purulents ; peuvent être striées de sang ou sanglants
Au début , aucun symptôme . Plus tard: anorexie, perte de poids, fatigue, fièvre et sueurs nocturnes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Asthme

A

Toux, avec des crachats muqueux épais (moule bronchique) , en particulier à la fin d’une crise
Respiration sifflante, dyspnée épisodiques, mais la toux peut se produire seule. Souvent, histoire d’allergie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Reflux gastro-oesophagien

A

toux chronique , surtout la nuit ou tôt le matin
Respiration sifflante, surtout la nuit (souvent confondu avec l’asthme), enrouement début de matinée, raclage de gorge . Souvent, histoire de brûlures d’estomac et de régurgitations

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Abcès pulmonaire

A

Expectorations purulentes et nauséabondes ; peuvent être sanglantes
maladie fébrile . Souvent, une mauvaise hygiène dentaire et un épisode préalable de troubles de la conscience

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Cancer bronchique

A

Toux sèche à productive ; crachat peut être
striées de sang ou sanglant
Tabac. Dyspnée, perte de poids.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Insuffisance cardiaque gauche, sténose mitrale

A

Souvent sec , en particulier à l’effort ou la nuit ; peut évoluer vers des expectorations mousseuses roses d’un œdème pulmonaire ou une hémoptysie franche
Dyspnée , orthopnée , dyspnée paroxystique nocturne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

embolie pulmonaire

A

Seche au productive expectos sombre, rouge vif, ou en mélange avec le sang
Dyspnée , anxiété, douleur thoracique, fièvre; facteurs qui prédisposent auxTVP

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

particules irritantes, produits chimique ou gaz

A

Variable . Il peut y avoir une période de latence entre l’exposition et les symptômes .
Exposition à des irritants . Yeux, du nez et de la gorge peuvent être affectées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

expectorations séreuse, fluide, mousseuse

A

oedème pulmonaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

muqeuse, viquese

A

asthme, bronchite non infectée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

purulente

A

surinfection bronchique, abcès, pneumonie, tuberculose

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Si les expectorations sont abondantes et modifiées par la position, on songera à des.

A

bronchectasies

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

hémoptysies

A

cancer bronchique
tuberculose pulmonaire
embolie pulmonaire
BPCO, bronchite chronique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

hémoptysies massives

A

Bronchectasies
Aspergillome
hémorragies alvéolaires diffuses
syndromes reins-poumons

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Une douleur aiguë «en coup de poignard

A

pneumothorax, une embolie pulmonaire, une dissection de l’aorte thoracique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

tumeur de Pancoast

A

sommet pulmonaire;
atteinte de C8 et TH1
douleur référée dans le bras.
Syndrome de Claude Bernard Horner pafois associé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

douleur thoracique Poumons/ plèvre début brutale

A
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Dyspnée associée à un trouble de l’oxygénation du sang
Causes primitivement pulmonaires

A

bronchospasme (asthme bronchique, bronchite,…)
embolie pulmonaire
Pneumonie
Pneumothorax
oedème pulmonaire non hémodynamique
oedème pulmonaire d’origine cardiaque
Emphysème
maladies interstitielles pulmonaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Dyspnée associée à un trouble de l’oxygénation du sang
Causes perturbant secondairement la ventilation

A

obstruction laryngée ou trachéale
épanchement pleural massif
atteintes des muscles respiratoires
maladies musculaire ou neuro
obésité extrême
atteinte douloureuse de la paroi thoracique: dyspnée antalgique, si très sévère peut entraîner une hypoxie
atteinte abdominale contrariant l’excursion du diaphragme: ascite massive, ballonnement par distension majeure de l’intestin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Dyspnée associée à un trouble de l’oxygénation du sang
Causes non liées à un problème pulmonaire

A

shunt cardiaque droit- gauche
intoxication au CO
Méthémoglobinémie
hémoglobine anormale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Dyspnée non associées à un trouble de l’oxygénation du sang

A

Associées à une hypoxémie tissulaire
anémie sévère
hémoglobine anormale avec affinité accrue pour l’oxygène
Non hypoxémiques
hyperventilation des acidoses métaboliques
dyspnée psychogène
dyspnée antalgique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Grandes dyspnées à début soudain

A

Inhalation de corps étranger, surtout chez l’enfant
Rétention de sécrétions ou inhalation d’aliments
Epiglottite aiguë à Haemophilus chez l’enfant
Asthme bronchique: inspiration rapide, expiration lente.
Dyspnée paroxystique nocturne, d’installation brutale typique de défaillance cardiaque gauche
Oedème pulmonaire aigu (hémodynamique ou non)
Embolie pulmonaire: dyspnée brutale avec polypnée.
Pneumothorax: dyspnée soudaine, avec douleur thoracique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

oedeme pulmonaire dyspnée

A

Polypné superficielle avec orthopnée
Souvent nocturne, angoissante avec sensation d’oppression.
Expectoration mousseuse, aérée, blanche ou rosée plus tardivement.
Le plus fréquemment décompensation cardiaque aigue ou sténose mitrale.

35
Q

embolie pulmonaire dyspnée

A

Dyspnée d’intensité variable, inconstante; parfois très brutale; parfois isolée.
Autres manifestations cliniques (douleur thoracique, hémoptysies).
Parfois associée à de la fièvre (forme pseudo infectieuse)

36
Q

cyanose centrale (désaturation du sang artériel SaO2 <85%)

A

Maladies pulmonaires: insuffisance respiratoire chronique (bronchite chronique, mucoviscidose) ou aiguë (pneumonie, crise d’asthme, œdème pulmonaire).
Maladies cardiaques: cardiopathies congénitales cyanogènes (shunt droit-gauche).
Hémoglobines anormales: méthémoglobinémie (héréditaire ou acquise suite à la prise de certains médicaments: dérivés nitrés, sulfamidés), sulfhémoglobinémie (mêmes médicaments, rare).
Altitude: réduction de la PiO2.

37
Q

Cyanose périphérique (SaO2 normale, mais augmentation de l’extraction d’O2):

A

Généralisée: bas débit cardiaque, choc.
Localisée: réduction locale du flux sanguin (exposition au froid, acrocyanose, phénomène de Raynaud, thrombose veineuse profonde).

38
Q

Contraction expiratoire des muscles abdominaux (expiration active),

A

paradoxe abdominal: perte du recul élastique du poumon
indiquent une obstruction bronchique sévère.

39
Q

Fremitus vocal

A

détection des vibrations transmises à la main à partir du larynx, au travers des bronches, des poumons et de la paroi thoracique
«Dites 33»
«Say 99»
augmenter: dans la condensation
diminuée: dans le pneumothorax, emphysème, épanchement pleural

40
Q

Percussion

A

Matité:
Épanchement
Condensation
poche de pneumectomie
Tympanisme:
Pneumothorax
Emphysème
bulle d’emphysème

41
Q

wheezing

A

sifflement expiratoire cf rétrécissement bronchique

42
Q

Stridor

A

plus grave (ressemble plus à une voix).
inspiratoire et expiratoire.
rétrécissement rigide et extrathoracique (donc non sujet aux différences de pressions intra thoraciques)niveau laryngé ou trachéal

43
Q

Murmure vésiculaire

A

doux
audible en inspiration et au début de l’expiration
en périphérie du thorax. NORMAL

44
Q

Diminution généralisée de l’intensité du murmure vésiculaire

A

Obésité
Hypoventilation
hyperinflation pulmonaire (emphysème)

45
Q

Diminution localisée du murmure vésiculaire

A

occlusion bronchique (atélectasie)
interfaces empêchant la transmission soit eau (épanchement, condensation pulmonaire…), soit air (pneumothorax)

46
Q

Pectoriloquie aphone

A

la voix chuchotée devient distincte. Suggère une condensation

47
Q

Bronchophonie (ou résonance vocale):
transmission exagérée de la voix dont les hautes fréquences deviennent intelligibles.

A

condensation

48
Q

Egophonie: Dites «iiiiiii»
Devient «éééééé»: caractère nasillard et chevrotant de la voix, audible à la partie supérieure d’un épanchement pleural ou

A

une condensation

49
Q

Sibilances

A

«Wheezing»: sifflement de tonalité aiguë.
Généralement mieux perçues en expiration
suggèrent un rétrécissement du calibre bronchique (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive).

50
Q

Ronchi:

A

ronflement de tonalité grave.
Mieux audibles en expiration, modifiables à la toux
ils indiquent généralement la présence de sécrétions bronchiques.

51
Q

Crépitants

A

Non modifié par la toux
fins (bruit de cheveux froissés, velcro), le plus souvent en fin d’inspiration.
surviendront préférentiellement mais pas exclusivement, aux bases pulmonaires.
Pneumonie, fibrose interstitielle, insuffisance cardiaque et œdème pulmonaire.

52
Q

Râles de déplissement

A

Râles inspiratoires et expiratoires précoces
traduction d’ une fermeture anormale des voies aériennes en expiration, celles-ci vont se réouvrir, en début d’inspiration (ou plus tard dans l’expiration)
de faible fréquence, disparaissant après quelques respirations
audibles à la bouche, non modifiés par la position
sans signification pathologique

53
Q

Râles sous- crépitants

A

ancienne nomenclature
d’un peu plus basse fréquence que les crépitants
également expiratoire
présence de sécrétions dans les bronchioles
Se retrouvent essentiellement en cas de
oedème pulmonaire (défaillance cardiaque gauche)
«râles de stase»

54
Q

Frottement pleural

A

Secs
aux deux temps
comme du cuir neuf, impression de va et vient

55
Q

condition normal

A

percussion: Normale (résonant)
trachée: Ligne médiane
bruits respiratoires: Murmure Vésiculaire, sauf au niveau de la trachée et des troncs bronchiques
bruits adventices: Non, parfois râles déplissement
fremitus et transmission de la voie: Normal

56
Q

bronchite chronique

A

percussion: Normale
trachée: Ligne médiane
bruits respiratoires: Murmure vésiculaire
bruits adventices: Aucun, Sous-Crépitants, rhonchi, sibilances
fremitus: Normal

57
Q

decompensation cardiaque gauche

A

P: Normale
T: Ligne médiane
B.R: Mumrure vésiculaire
B.A: Crépitants
F: Normal

58
Q

consolidation

A

P: Matité
T: Ligne médiane
B.R: Bruits bronchiques dans la zone atteinte
B.A: Crépitants
F: bronchophonie, pectoriloquie aphone

59
Q

atélectasie

A

P: Matité
T: Déviation du côté atteint
B.R: Murmure vésicualire diminué voir absent
B.A: Non
F: En général absent (à cause du bouchon muqueux)

60
Q

epanchement pleural

A

P: Matité
T: Shift du côté opposé au côté atteint
B.R: Diminué ou absent
B.A: Aucun sauf parfois friction pleurale
F: Diminué ou absent

61
Q

Pneumothorax

A

P: Tympanique
T: Shift du côté opposé au côté atteint si sous tension
B.R: Diminué ou absent
B.A: Aucun
F: Diminué ou absent

62
Q

emphysème

A

P: Tympanique
T: Ligne médiane
B.R: Diminué ou absent
B.A: Aucun ou bronchite chronique associée
F: Diminué

63
Q

Asthme

A

P: Normal ou parfois tympanique en cas d’hyperinflation
T: Ligne médiane
B.R: Couverts par les sibilances
B.A: Sibilances
F: Diminué

64
Q

L’insuffisance respiratoire aiguë

A

asthme,
pneumonie,
œdème pulmonaire,
pneumothorax.

65
Q

L’insuffisance respiratoire chronique

A

Obstructive:
- Bronchopneumopathie chronique obstructive
- Bronchiectasies
- Mucoviscidose
- Asthme persistant
Restrictive parenchymateuse:
- Pneumopathies interstitielles (fibrose idiopathique)
Restrictive extraparenchymateuse:
- Anomalies de la cage thoracique
- Pathologie neuromusculaire (paralysie diaphragmatique, traumatisme cervical, Guillain-Barré, myasthénie)

66
Q

Maladie des bronches

A

Bronchite aigue
Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
Asthme
Cancer bronchique
Bronchiectasies
Muciviscidose

67
Q

Bronchite aigue

A

Inflammation des bronches de gros et moyen calibre
régulièrement associée à une trachéite,
Origine virale.
Toux, fièvre, expectorations.
Ronchi et sibilances.

68
Q

BPCO

A

Obstruction des voies aériennes
Progressive
peu ou pas réversible complètement.
Bronchite chronique: toux productive pendant 3 mois au cours de 2 années consécutives.
Emphysème: dilatation des espaces aériens distaux associée à une destruction de leur paroi et à une raréfaction du tissu pulmonaire (tissu élastique, vaisseaux). Formation de bulles qui peuvent se rompre (pneumothorax).

69
Q

Bronchite chronique

A

Bronchite chronique à l’avant plan («Blue Bloater»)
Toux productive
dyspnée modérée
cyanose (polyglobulie).
Souvent obésité.
Ronchi et sibilances.
Surinfections fréquentes.
Hypoxémie, hypercapnie.

70
Q

Emphysème

A

Emphysème à l’avant plan («pink puffer»).
Dyspnée
peu de toux, pas de cyanose.
Souvent maigre, thorax en tonneau.
Tachypnée, pincement des lèvres en expiration.
Tympanisme, atténuation du murmure vésiculaire et des vibrations vocales, expiration prolongée.
Echanges gazeux mieux préservés que dans la bronchite chronique.

71
Q

Asthme

A

Hyperréactivité bronchique en réponse à divers stimuli
allergiques, inflammatoires, médicamenteux, environnementaux),
se manifestant par des crises réversibles de bronchospasme, entrecoupées de périodes asymptomatiques.
Classification selon l’intensité et la fréquence des crises, de léger intermittent à sévère persistant.
L’asthme peut être extrinsèque (allergique) ou intrinsèque.
Dyspnée aiguë
respiration sifflante
toux, expectorations (perlées, visqueuses).
Cyanose, recrutement des muscles accessoires, dépression inspiratoire des muscles intercostaux, signe de Hoover, expiration active, pouls paradoxal, hyperinflation, tympanisme, temps expiratoire allongé, sibilances.
Dans l’asthme allergique, possibilité d’autres manifestations allergiques (rhinite, eczéma).
Mal asthmatique: crise grave et prolongée malgré l’administration de bronchodilatateurs (urgence).

72
Q

Cancer bronchique

A

Principale cause de décès par cancer. Rôle prépondérant du tabac.
Clinique et modes de présentation variés, peut être longtemps asymptomatique (15 % des cancers bronchiques sont découverts par hasard).
Manifestations locales:
toux, hémoptysie, atélectasie, pneumonie, dyspnée, sibilances.
Envahissement ou obstruction des structures voisines
Dissémination par voie lymphatique: adénopathies.
Dissémination par voie sanguine (métastases): cerveau, os, foie, espace péridural, ganglions, …
Signes généraux: amaigrissement, anorexie, fièvre.
Syndromes paranéoplasiques:
hypercalcémie,
sécrétion inappropriée d’ADH,
hippocratisme digital.

73
Q

Bronchiectasie

A

Dilatations bronchiques permanentes par inflammation et destruction de la paroi des bronches de moyen calibre.
Toux, bronchorrhée, bronchites fréquentes
hémoptysies.
Dyspnée
cyanose, hippocratisme digital.
Ronchi, râles.

74
Q

mucovisidose

A

Anomalie génétique du canal chlore, caractérisée par la production de sécrétions déshydratées et trop visqueuses.
Iléus méconial chez le nouveau-né,
insuffisance respiratoire progressive et infections récidivantes,
insuffisance du pancréas exocrine
insuffisance gonadique.
Dyspnée,
toux, expectoration difficile (visqueuse), cyanose,
hippocratisme digital,
maigreur, stéatorrhée, retard staturo-pondéral, souvent stérilité.

75
Q

Maladie des poumons

A

Infections
Pneumopathies interstitielles
Pneumoconioses

76
Q

infection: Pneumonie bactérienne

A

Pneumoniebactérienne:
Début brutal
fièvre, toux productive,
expectoration purulente et/ou rouillée
dyspnée, douleur pleurale
signes de condensation, ronchi, râles.
Herpès labial.
Confusion si hypoxémie et infection graves.

77
Q

Infection : Abcès

A

Abcès:
évolution plus insidieuse
fièvre, transpiration nocturne
toux, douleur pleurale.
Amaigrissement, hippocratisme digital.
Matité, râles, souffle caverneux.
Peut se rompre dans une bronche (vomique d’odeur fétide) ou dans la plèvre (pneumothorax, empyème).

78
Q

Infections: pneumonie atypique

A

Pneumonie atypique
Toux sèche
Malaise
Frissons
Evolution plus lente

79
Q

Pneumopathies interstitielle

A

Groupe hétérogène de maladies pulmonaires caractérisées par une lésion généralement inflammatoire de la paroi et de l’interstitium alvéolaires pouvant évoluer vers la fibrose.
Etiologie souvent inconnue.
Toux
insuffisance respiratoire progressive
asthénie, anorexie, amaigrissement.
Râles secs, hippocratisme digital, cœur pulmonaire chronique
Parfois signes de maladies sytstémiques

80
Q

Pneumoconiose

A

Maladies pulmonaires qui résultent de l’inhalation prolongée de particules inorganiques, généralement minérales.
Anthracosilicose: inhalation de poussières de charbon et de silice (mineurs de fond). Association avec le tabagisme, tableau de BPCO. Des nodules pseudo-tumoraux peuvent être observés à la radiographie du thorax.
Asbestose: inhalation de fibres d’amiante. Tableau de fibrose pulmonaire évoluant vers l’insuffisance respiratoire. Association avec le cancer bronchique (surtout si tabagisme) et le cancer de la plèvre (mésothéliome).

81
Q

Embolie pulmonaire

A

affection fréquente; trop souvent non diagnostiquée
présentation sémiologique très variée; souvent peu spécifique.
Résulte d’une thrombose veineuse profonde liée à:
immobilisation et thrombophlébite
insuffisance cardiaque congestive
insuffisance respiratoire chronique, cancer,
oestroprogéstatifs (surtout si associé à tabagisme),
Obésité
mauvais état veineux des membres inférieurs
grossesse.
Symptômes de l’embolie pulmonaire
Dyspnée
surtout discriminant si brutal, récent, sans autre cause évidente
douleur thoracique
peu discriminant, parfois médiane (dd avec coronarite), plus spécifique si de type “point de côté»
Hémoptysie
symptôme de grande valeur présent seulement dans 1/3 des cas
malaise avec lipothymie ou syncope
peu spécifique mais alarme car signe de gravité en cas d’embolie
Signes de l’embolie pulmonaire
polypnée, tachycardie>100/min, subfébrilité
fréquentes mais peu spécifiques
T°>39° avec frisson peut être rarement rencontrée, ce n’est pas un argument négatif
phlébite (membre inférieur ou pelvienne) dans 1/3 des cas
Cyanose, choc, insuffisance cardiaque droite sont des signes de gravité (transfert du malade en soins intensifs).
Certaines manifestations peuvent faire errer le diagnostic
sans que l’on puisse l’éliminer sur leur base
dyspnée asthmatiforme, douleurs abdominales, lombaires, nausées et vomissements, fièvre avec frissons.

82
Q

Epanchement pleural

A

Excès de liquide dans l’espace pleural.
Exsudat est défini par un rapport protéines (liquide pleural / sérum) > 0.5, un rapport LDH (liquide pleural / sérum) > 0.6, ou une concentration de LDH dans le liquide pleural > 2/3 de la limite supérieure de la normale des LDH sériques.
Transsudat: insuffisance cardiaque, cirrhose, syndrome néphrotique, embolie pulmonaire.
Exsudat: pneumonie, cancer, embolie pulmonaire, pancréatite, ….
Sang (hémothorax): généralement traumatique, parfois néoplasique.
Pus (pyothorax, empyème): associé à une infection pulmonaire (pneumonie, abcès).

Symptômes et signes
Dyspnée si épanchement important. Matité de la base thoracique, vibration vocale et murmure vésiculaire absents, souffle pleural. Signes de l’affection causale

83
Q

Pneumothorax

A

Air dans la cavité pleurale.
Spontané
toux, traumatisme, rupture d’une bulle d’emphysème ou d’un abcès.
Douleur «en cou de poignard», dyspnée aiguë, cyanose. Asymétrie de la ventilation, tympanisme, absence de murmure vésiculaire, emphysème sous-cutané.
Peut être suffocant par compression du poumon opposé (insuffisance respiratoire aiguë) ou du médiastin (choc obstructif). Urgence.