maladie --> symptômes Flashcards
Bronchite aigüe
= inflammation des bronches de gros et moyen calibre
—> régulièrement associée à une trachéite
—> origine virale
toux,
fièvre,
expectorations
jaune ou vert= virale
dyspnée
ronchi
sibilances
Bronchite chronique
(blue bloater) :
toux productive, (toux pendant 3 mois au cours des 2 dernières années)
crachats muceux, mucopurulent
dyspnée modérée,
cyanose (polyglobulie),
souvent obésité,
ronchi
sibilances,
surinfections fréquentes,
hypoxémie,
hypercapnie.
Emphysème
(pink puffer) :
dyspnée,
peu de toux,
pas de cyanose,
souvent maigre,
thorax en tonneau,
tachypnée,
pincement des lèvres en expiration,
tympanisme,
atténuation du murmure vésiculaire
des vibrations vocales,
expiration prolongée,
échanges gazeux mieux préservés que dans la bronchite chronique.
Asthme
dyspnée aigüe
respiration sifflante
toux,
expectorations (perlées, visqueuses)
cyanose,
recrutement des muscles accessoires, dépression inspiratoire des muscles
intercostaux,
signe de Hoover,
expiration active,
pouls paradoxal,
hyperinflation,
tympanisme,
temps expiratoire allongé,
sibilances
Cancer bronchique
toux,
hémoptysie,
atélectasie,
pneumonie,
dyspnée,
sibilances
Bronchiectasies
= dilatations bronchiques permanentes par inflammation et destruction de la paroi des
bronches de moyen calibre
toux,
bronchorrhée,
bronchites fréquentes
hémoptysies
dyspnée
cyanose,
hippocratisme digital
ronchi,
râles
Mucoviscidose
anomalie génétique du canal chlore, caractérisée par la production de sécrétions
déshydratées et trop visqueuses
insuffisance respiratoire progressive et infections récidivantes
insuffisance du pancréas exocrine
insuffisance gonadique
dyspnée
toux,
expectoration difficile (visqueuse),
cyanose
Pneumonie bactérienne
début brutal
fièvre,
toux productive
expectoration purulente et/ou rouillée
dyspnée,
douleur pleurale
signes de condensation, ronchi,
râles
heprès labial
confusion si hypoxémie et infection graves
Abcès pulmonaire
évolution plus insidieuse
fièvre,
transpiration nocturne
toux,
douleur pleurale
amaigrissement, hippocratisme digital
matité,
râles,
souffles caverneux
peut se rompre dans une bronche (vomique d’odeur fétide) ou dans la plèvre
(pneumothorax, emphysème)
Pneumopathies interstitielles
= Groupe hétérogène de maladies pulmonaires caractérisées par une lésion généralement
inflammatoire de la paroi et de l’interstitium alvéolaires pouvant évoluer vers la fibrose
Toux
Insuffisance respiratoire progressive
Asthénie,
anorexie,
amaigrissement
Râles secs,
hippocratisme digital,
coeur pulmonaire chronique
Embolie pulmonaire
dyspnée : discriminant si brutal, récent
douleur thoracique : peu discriminant, parfois médiane, plus
spécifique si de type « point de côté »
hémoptysie :
malaise avec lipothymie ou syncope : GRAVE
polypnée,
tachycardie
subfébrilité
T° > 39°C avec frissons peut être rarement rencontrée, ce n’est pas un argument
négatif
phlébite dans 1⁄3 des cas
cyanose, GRAVE
choc, GRAVE
insuffisance cardiaque droite GRAVE
Épanchement pleural
dyspnée
Matité de la base thoracique,
vibration vocale
murmure vésiculaire absents
souffle pleural
—> transsudat : insuffisance cardiaque, cirrhose, syndrome néphrotique, embolie P
—> exsudat : pneumonie, tuberculose, cancer, embolie P, pancréatite,…
Pneumothorax
Spontané
Toux,
traumatisme,
rupture d’une bulle d’emphysème ou d’un abcès.
D+ en « coup de poignard »,
dyspnée aigüe,
cyanose.
Asymétrie de la ventilation,
tympanisme,
absence de murmure vésiculaire,
emphysème sous-cutané.
migraine
—> prodromes
—> manifestations neurologiques associées : « migraine accompagnée »
—> hémicranie pulsatile à localisation temporale ou rétro-oculaire
—> effet favorable de la pression et du froid
—> facteurs déclenchants de la crise migraineuse : psychiques, anxiété, relaxation après stress,
alimentaire (chocolat, alcool, vins), hormonaux (oestrogènes), autres (odeurs, insomnies,…)
artérites inflammatoires (Maladie de Horton = artérite à cellules géantes)
—> patients âgés de plus de 50 ans
—> concerne préférentiellement le réseau artériel cervical
céphalées temporales exacerbées par l’attouchement des artères
temporales qui peuvent présenter un caractère inflammatoire cliniquement décelable
association de troubles visuels (avec risque de cécité),
claudication de la mâchoire
DEG
fièvre
anémie
Céphalées de tension (tension headache)
=céphalées de contraction musculaire
- associées au surmenage, manque de sommeil, émotions
- le plus souvent chronique ; parfois de forme aigüe
- concerne l’entièreté du crâne, est décrite comme une sensation de pression comprimant tte la tête
Syndrome de Horton (cluster headache)
- débute à tout âge
- céphalée unilatérale : topographie trigéminée étendue au départ oculaire
- quotidien, à la même heure, durant 30 à 120 min
- dure 4 à 16 semaines puis disparait pendant des mois
- symptomatologie oculaire associée (oeil rouge et larmoyant)
- déclenché par l’alcool, des substances vasodilatatrices
Syndrome méningé
- céphalée nucale continue
- associée à de la photophobie
- des nausées,
- des vomissements en jet
- flexion de la nuque augmente la douleur
- conscience peut être altérée
- ce type de douleurs se rencontre dans les méningites et en cas d’hémorragie sous-arachnoïdienne
(due à une rupture d’une anévrysme cérébral)
Hypertension intracrânienne :
- céphalée récente, rapidement progressive,
- nausées et vomissements
- caractère atroce cf broiement du crâne, souvent nocturne
- augmente à la toux, à l’effort
- signes visuels fréquents (brouillard, paralysie du VI)
- bradycardie associée fréquente
- FO (fond d’oeil) : stase papillaire, oedème papillaire
Infarctus myocardique
(quand on voit le patient il a l’air limite mourant, moche, pâle, transpirant)
- analogue à l’angor, généralement + sévère, non soulagés par les dérivés nitrés
- souvent au repos
- associé parfois à de l’essoufflement,
- des transpirations,
- des nausées et des
- vomissements
—> facteurs de risques : âge, sexe M, hérédité, HTA, hypercholestérolémie, tabac, stress, obésité
Péricardite :
(inflammation du péricarde, enveloppe autour du coeur)
- la douleur thoracique peut être forte ou « brute »
- exacerbée en position couché et à la respiration ample
- soulagée en se penchant vers l’avant (typique)
- parfois associée à une dyspnée et de la fièvre
dissection aortique
(déchirement de l’aorte)
- sévère sensation de « déchirement », douleur interscapulaire
- parfois associé à une ischémie dans les autres régions si l’approvisionnement en sang est
compromise, par ex, AVC (ischémie vasculaire cérébrale), douleurs abdominales (ischémie
mésentérique), paraplégie (ischémie de la moelle épinière)
Spasme oesophagien
- douleur précordiale qui peut imiter l’angine de poitrine
- parfois même soulagée par les dérivés nitrés (souvent plus lentement, en plus de 5 min)
- contrairement à l’angine de poitrine, il est sans rapport avec l’effort et se produit souvent au repos
Reflux gastro-oesophagien
- sensation de brûlure remontant de l’estomac ou de la partie inférieure du thorax vers le cou
- exacerbée en se penchant, lors d’effort ou en position couchée
- surtout après un repas
- associé au pyrosis (sensation de brûlure)