sociale avec bastard Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’on entend par groupe social ?

A

Au sens large : ensemble d’individus qui présentent une caractéristique commune ayant un sens pour eux-mêmes ou pour celui qui perçoit. Mais tous les groupes ne sont pas équivalents

Tous ces groupes sont susceptibles d’être cible de stéréotypes, préjugés, discriminations, mais les catégories sociales plus spécifiquement

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2
Q

Qu’est-ce qu’on entend par stéréotype, préjugé et discrimination ?

A

C’est la conception tripartite des attitudes intergroupes

-Préjugé : Facette affective

-Stéréotype :Facette cognitive

-Discrimination :Facette comportementale

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3
Q

stéréotypes

A

Croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles (e.g., traits de personnalité) et les comportements d’un groupe de personnes. Mais pas nécessairement une croyance

● Propres à chacun et socialement partagés
● Inexacts mais avec un noyau de vérité (la question de la généralisation) car souvent basés sur l’expérience personnelle
● Descriptifs et prescriptifs (i.e., ce que les gens sont et ce qu’ils devraient
être)
● Positifs et négatifs

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4
Q

évaluation des préjugés

A

à l’égard d’un groupe social ou d’un individu en raison de son appartenance à un groupe social, qu’il(s) soi(en)t connu(s) ou pas.

⦿ Il s’agit donc d’un affect ou d’une émotion que l’on ressent à l’égard d’un groupe social ou d’un individu en raison de son appartenance sociale

● Cette évaluation peut être négativement valencée
* Ex : La peur, le sentiment de menace
● Elle peut être aussi positivement valencée
* Ex : L’admiration, le respect
● Elle peut être ambivalente
* Ex : La pitié ou l’envie

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5
Q

c’est quoi une discrimination ?

A

Comportement différencié, non justifiable objectivement, émis à l’encontre des
membres d’un groupe social donné ou d’un groupe social dans son ensemble.

● Certaines différentiations sont basées sur le groupe social d’appartenance
mais sont justifiables parce que légitimes selon les normes sociales en vigueur : par ex ne pas faire travailler les enfants

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6
Q

caractéristique d’une discrimination

A

● Peut être positive (traitement plus positif) ou négative (traitement plus
négatif)
● Peut être flagrante, subtile ou masquée (ex : discrimination indirecte)
● Au niveau interpersonnel (i.e., entre deux individus)
● Au niveau institutionnel (i.e., favorisée/perpétuée de manière structurelle)
● Au niveau culturel (i.e., favorisée par les standards de la culture dominante)

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7
Q

discrimination positive en psycho :

A

favoriser qqun ( pref un blanc à un noir)

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8
Q

discrimination négative :

A

discriminer qqun

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9
Q

trois niveaux de discrimination

A
  • Niveau interpersonnel
    -niveau institutionnel
    -niveau culturel
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10
Q

Niveau interpersonnel :

A

deux personnes. Comportement discriminatoire entre embauché ou
pas, répondre ou non à un courriel. L’acteur de la discrimination est identifiable. On peut identifier l’auteur de l’action (machin n’a pas embauché, a dit).

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11
Q

niveau institutionnel :

A

va passer par le fait qu’on va avoir inégalités entre groupes sociaux
qui vont durer dans le temps de manière structurelle car société organisée d’une certaine manière (ex: les personnes à mobilité réduites sont discriminées car elles ne peuvent accéder à extension. Mais personne n’a été à l’auteur de cette discrimination, le site a été organisé de cette manière).

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12
Q

niveau culturel :

A

idée ici que dans une culture donnée, on a des normes qui sont mises en avant, et on va favoriser ceux et celles qui se conforment à ces normes (ex: des recherches ont travaillé sur l’adaptation des étudiants dans le contexte universitaire selon leur situation.
Les cultures et modes de fonctionnement de celles-ci sont différentes. Les étudiants de classe sociale défavorisés arrivent à moins s’adapter, donc plus discriminé. Mais personne en est l’auteur.

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13
Q

que vont générer ces trois facettes ?

A

Ces trois facettes vont générer des inégalités sociales sur la base d’un ensemble de critères.

Les trois ensembles perpétuent des inégalités sociales.

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14
Q

qu’elle est la relation entre les trois ?

A

Avoir connaissance d’un stéréotype, ne veut pas dire qu’on y adhère; avoir des stéréotypes, ne veut pas dire faire des discriminations. On peut avoir
conscience de nos stéréotypes et contrôler leur impacte. On peut prendre conscience de discriminations, et construire stéréotypes pour contrôler ces différentes

→ Les 3 concepts entretiennent des relations complexes qui sont souvent modérées par d’autres facteurs, comme les normes sociales, les motivations de différents types, la charge cognitive, etc.

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15
Q

La question des relations intergroupes :

A

comprendre pourquoi les
individus pensent, ressentent et agissent de manière biaisée vis-àvis d’autrui en raison de son groupe social d’appartenance.

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16
Q

Le racisme scientifique

A

Jusqu’au début du XXe siècle, on s’intéressait peu à cette question

● La question du racisme et des inégalités n’était pas un enjeu sociétal

● La hiérarchie sociale existante était globalement considérée comme légitime
par ceux qui avaient le pouvoir et l’autorité pour produire la connaissance

● Au contraire, les productions scientifiques avaient plutôt pour objectif
d’expliquer et de justifier cet état du monde

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17
Q

1929: crise économique :

A

Grande dépression avec bouleversement de l’ordre social. La perte de statut pour les individus membres de groupes privilégiés remet en question l’essentialisation du positionnement dans la hiérarchie sociale.

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18
Q

Seconde Guerre Mondiale:

A

Comment n’importe quelle société peut produire des crimes de haine d’une telle ampleur?
Va causer une autre question: les crimes de haine de grande ampleur, ainsi que leur industrialisation. Institutionnalisation de ces crimes de haine.

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19
Q

qu’elles est la première tentative de réponse pour les questions sur la 2nd GM

A

la personnalité

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20
Q

qu’elles personnalités :

A

La personnalité autoritaire et la personnalité dominante

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21
Q

quel est le paradigme dominant :

A

la psychodynamique

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22
Q

contexte :

A

post seconde guerre mondiale et montée du fascisme

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23
Q

Pourquoi certains individus sont sensibles à l’idéologie fasciste ?

A

● Ces individus sont aux prises avec certains conflits intra-psychiques non
résolus
● Une petite enfance marquée par une éducation rigide et des châtiments
corporels
● Idéalisation des parents avec déplacement des pulsions agressives sur
l’exogroupe

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24
Q

cela aboutit à quoi ?

A

→ Aboutissent à une personnalité maladaptative
→ Concept de Personnalité autoritaire (Adorno, 1950)

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25
Q

Concept de Personnalité autoritaire (Adorno, 1950)

A

Se caractérise par :
● un conservatisme politique
● une vision traditionnelle du rôle des femmes
● de l’antisémitisme, du racisme, une prédisposition au fascisme
● des préjugés généralisés
* Une détestation des exogroupes en général

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26
Q

Quelles sont les structures psychologiques fondamentales au préjugé ?

A

→ Développement de l’échelle F (pour fascisme)

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27
Q

quelles notions ont permis de conceptualiser l’échelle F ?

A

Conformisme. Adhésion rigide aux valeurs conventionnelles de la classe moyenne.
● Soumission autoritariste. Attitude de soumission non- critique aux autorités morales idéalisées
du groupe d’appartenance.
● Agressivité autoritariste. Tendance à être sur le qui- vive, et à condamner, rejeter, et punir les
gens qui violent les valeurs conventionnelles.
● Anti-intraception. Opposition à ce qui relève de la subjectivité, de l’imaginaire, de la tendresse.
● Superstition et Stéréotypie. Croyance aux déterminants mystiques du destin individuel ;
disposition à penser dans des catégories rigides.
● Puissance et « Rigidité ». Préoccupation pour la dimension domination-soumission, fort-faible,
leader-suiveur ; identification aux figures du pouvoir ; affirmation exagérée de la force et de la
dureté.
● Destructivité et Cynisme. Hostilité générale, avilissement de l’humain.
● Projectivité. Disposition à croire qu’il y a dans le monde des choses dangereuses et sauvages ; il
s’agit de la projection vers l’extérieur d’impulsions émotionnelles inconscientes.
● Sexe. Souci exagéré des comportements sexuels.

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28
Q

échelle F joue quel rôle avec les préjugés ?

A

Constitueraient les structures psychologiques fondamentales au préjugé

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29
Q

Concept de Personnalité autoritaire (Adorno, 1950) : Limites méthodologiques et conceptuelles :

A

● Interprétation psychanalytique d’inspiration freudienne peu ou pas
supportée par les données
● Enquêtes menées auprès d’échantillons non représentatifs (biais de
sélection)
● Biais d’attentes des investigateurs et biais d’acquiescement dans les
réponses à l’échelle
● Les liens observés entre la personnalité autoritaire et les préjugés sont
corrélationnels et ne permettent donc pas d’établir un lien causal.
● Manque de contrôle des variables explicatives alternatives (niveau
d’éducation, classe sociale, etc.)
● Autoritarisme = trait de personnalité ?

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30
Q

concept de personnalité autoritaire révisée par Altemeyer

A

Serait la résultante de la co-existence chez un même individu de 3 groupes
d’attitudes :
- conformisme
-soumission
-agression

→ Fruit d’un apprentissage social par imitation
→ Liée à un refus de négocier de manière constructive avec tout ce qui est perçu
comme menaçant vis-à-vis des valeurs traditionnelles

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31
Q

conformisme :

A

Forte adhésion aux conventions sociales soutenues par les autorités établies

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32
Q

Soumission

A

Fort de gré de soumission aux autorités perçues comme établies et légitimes dans la société

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33
Q

Agression

A

dirigée vers les personnes qui sont sanctionnées par les autorités
légitimes

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34
Q

dev d’une échelle d’autoritarisme de droite

A

composé de 3 dimensions : Conformisme, Soumission, Agression

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35
Q

A cela s’ajoute le concept de ?

A

personnalité dominante : Socialisation non-affective pendant l’enfance

Qui entraine la perception du monde comme compétitif et fort hiérarchisé

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36
Q

vient de quelle théorie

A

Vient de la Théorie de la dominance sociale (Sidanius, Pratto et Bobo, 1996) : S’intéresse aux formes extrêmes d’hostilité intergroupe (e.g., crimes de haine)

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37
Q

c’est quoi la dominance sociale

A

désir fondamental que son propre endogroupe primaire (…) soit considéré comme meilleur à et dominant par rapport à des exogroupes pertinents (Sidanius et al., 1994)

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38
Q

La théorie donne lieu à des « mythes » de deux types :

A
  • Ceux qui ont pour objectif de renforcer la hiérarchie sociale, tel que le
    conservatisme, le sexisme, le racisme, etc.
  • Ceux qui ont pour objectif d’atténuer la hiérarchie sociale, tel que le
    féminisme, le multiculturalisme, etc.
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39
Q

Pourquoi et comment les hiérarchies sociales se maintiennent?

A

Chaque société est caractérisée par un groupe hégémonique au sommet et des groupes dominés à la base. Les
conflits intergroupes résultent de la lutte des groupes pour maintenir leur place dans la hiérarchie sociale. Deux forces antagonistes qui se heurtent.
Ces deux forcent vont être représentés par des croyances, idéologies portées par le haut de la hiérarchie et la basse hiérarchie.

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40
Q

que determine le degré d’ODS

A

détermine l’adhésion à l’un ou l’autre de ces types de mythes antagonistes

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41
Q

comment se manifeste un fort niveau d’ODS

A
  • Une stéréotypisation négative des exogroupes
  • Des attributions internes et négatives pour expliquer les échecs des
    exogroupes (e.g., ils sont stupides, fainéants, etc.)
  • Une discrimination active et une tendance à la violence à leur endroit
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42
Q

Développement de quoi par : Duarte, Dambrun & Guimond, 2004

A

l’échelle d’orientation à la dominance sociale

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43
Q

Deux dimensions :

A

● Opposition à l’égalité : degré auquel les individus désirent et soutiennent les
inégalités sociales entre les groupes, indépendamment des conséquences
pour leur propre groupe

● Dominance basée sur des groupes : degré auquel les individus cautionnent la
domination de leur groupe d’appartenance sur quelque exogroupe que ce
soit

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44
Q

exemple d’items ?

A
  • L’égalité des groupes devrait être notre idéal (R)
  • On devrait accorder des chances égales dans la vie à tous les groupes (R)
  • C’est probablement une bonne chose qu’il y ait certains groupes au sommet et
    d’autres au plus bas niveau
  • Parfois, il faut maintenir les autres groupes à leur place
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45
Q

relation entre autoritarisme de droite et préjugés

A

Ensemble, l’autoritarisme de droite et l’orientation à la dominance sociale
seraient donc au cœur de la personnalité à préjugés

Les autoritaires de droite et les orientés à la dominance sociale auraient plus
tendance à avoir des préjugés envers les exogroupes, de manière non
différenciée
● Notion de préjugés généralisés
● Ensemble, ces variables expliqueraient 50% de la variance des préjugés

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46
Q

c’est quoi une personnalité à préjugés

A

qui tend à juger autrui ou des situations de manière précipitée, souvent en s’appuyant sur des idées préconçues, généralisées et stéréotypées.

Ces jugements ne reposent généralement pas sur une connaissance approfondie ou sur des faits vérifiables, mais plutôt sur des croyances, des traditions culturelles ou des influences sociales.

47
Q

trait de personnalité : des personnalité à préjugés

A

prédispositions individuelles persistantes et durables dans le temps
● Les scores aux deux échelles changent en fonction de facteurs sociaux
(position sociale, niveau d’éducation)
● Et ne sont que peu liés aux traits de personnalité du Big Five :
* Caractère consciencieux : travailleur, organisé, efficace, consciencieux,
etc.
* Agréabilité : tolérant, doux, gentil, altruiste, etc.
* Ouverture à l’expérience : créatif, intellectuel, curieux, etc.
* Extraversion : vif, sociable, bavard, assertif, etc.
* Stabilité émotionnelle : inquiet, anxieux, complexé, vulnérable au
stress, etc.

● Méta-analyse de Sibley & Duckitt, 2008 : examiner les liens entre AD, ODS,
traits du Big Five et préjugés

48
Q

Trait de personnalité : prédispositions individuelles persistantes et durables dans
le temps :

A

● Les scores changent en fonction de facteurs sociaux (position sociale, niveau
d’éducation)

● Et ne sont que peu liés aux traits de personnalité du Big Five (consciensosité,
agréabilité, ouverture à l’expérience, extraversion, stabilité émotionnelle)

→ Méta-analyse de Sibley & Duckitt, 2008

49
Q
A
50
Q
A
51
Q

Étude de Sibley & Duckitt (2008) :

A

Cette méta-analyse, basée sur 71 études et 22 068 participants, explore les relations entre :

Les traits du Big Five
Les attitudes AD et ODS
Les préjugés

52
Q

Relations clés dans l’étude :

A

-Big Five et AD (Autoritarisme de droite)
-Big Five et ODS (Orientation à la dominance sociale)
-Big Five et préjugés
AD, ODS et préjugés :

53
Q

Big Five et AD (Autoritarisme de droite)

A

Corrélation négative entre ouverture à l’expérience et AD (-0.36) : les personnes ouvertes d’esprit sont moins susceptibles d’avoir des attitudes autoritaires.

Corrélation positive entre caractère consciencieux et AD (+0.15) : les personnes disciplinées et organisées sont légèrement plus susceptibles d’avoir des attitudes autoritaires.

54
Q

Big Five et ODS (Orientation à la dominance sociale)

A

Corrélation négative entre ouverture à l’expérience et ODS (-0.16) : les personnes ouvertes d’esprit sont moins dominantes socialement.

Corrélation négative entre agréabilité et ODS (-0.29) : les personnes agréables (tolérantes et altruistes) sont moins orientées vers la dominance sociale.

55
Q

Big Five et préjugés :

A

Corrélation négative entre agréabilité et préjugés (-0.22) : les personnes agréables sont moins enclines aux préjugés.

Corrélation négative entre ouverture à l’expérience et préjugés (-0.30) : les personnes ouvertes d’esprit ont moins de préjugés.

56
Q

AD, ODS et préjugés :

A

Corrélation positive entre AD et préjugés (+0.49) : les attitudes autoritaires sont fortement liées aux préjugés.

Corrélation positive entre ODS et préjugés (+0.50) : une orientation à la dominance sociale est également liée aux préjugés

57
Q

c’est quoi le bigfive ?

A

(ou modèle des cinq grands facteurs de personnalité) est une théorie qui décrit la personnalité humaine à travers cinq traits principaux.

Ces dimensions de la personnalité permettent d’expliquer et de prédire comment les individus se comportent dans différentes situations sociales.

58
Q

traits du Big Five et leur rôle dans les préjugés :

A

Les traits du Big Five sont les suivants :

Ouverture à l’expérience : Curiosité, créativité, ouverture aux nouvelles idées.

Agréabilité : Gentillesse, tolérance, altruisme.

Caractère consciencieux : Organisation, discipline.

Extraversion : Sociabilité, expressivité.

Stabilité émotionnelle : Résilience face au stress.

Les préjugés sont surtout négativement corrélés à l’ouverture à l’expérience et à l’agréabilité, car ces traits encouragent la tolérance et l’ouverture aux différences.

59
Q

Duckitt & Sibley, 2010 ont intégré quels facteurs ?

A

Intégration de facteurs situationnels et dispositionnels

60
Q

ces facteurs ont été mit en place pour expliquer quoi ?

A

Les antécédents de l’autoritarisme de droite et de l’orientation à la
dominance sociale :
* La perception du monde comme dangereux d’une part et comme étant
un lieu de compétition d’autre part
* L’ouverture à l’expérience et l’agréabilité (traits du Big 5)

● Leurs conséquences :
* Conservatisme politique
* Nationalisme
* Intolérance
* Ethnocentrisme (favoritisme endogroupe)
* Préjugé vis-à-vis des minorités (biais exogroupe)

61
Q

exemple de déterminant de personnalité et contextuels = perception du système social :

A

faible agréabilité (personnalité) = perception du monde comme compétitifs= dominance, inégalités, compétition ( contextuels) = orientation à la dominance sociale (idéologies)

faible ouverture à l’exogroupe (personnalité)= perception du monde comme dangereux= danger et menace (contextuels) = autoritarisme de droite (idéologies)

Orientation à la dominance et autoritarisme à droite donne du conservatisme politique, du nationalisme, intolérance, éthnocentrisme et préjugés et discriminations vis-àvis des minorités

62
Q

qui prédit les préjugés :

A

AD et ODS prédisent les préjugés : MAIS s’apparentent plus à des idéologies qu’à des traits de personnalité.

● Système d’idées générales constituant un corps de doctrines philosophiques
et politiques à la base d’un comportement individuel ou collectif (Définition
Larousse)

● Ces idéologies seraient endossées afin de satisfaire certains besoins
* Réduction du sentiment de menace pour l’AD
* Maintien de la hiérarchie sociale pour l’ODS

● Le rôle des idéologies est important dans le cadre de l’étude des relations
intergroupes, nous y reviendrons plus tard dans le semestre

⦿ La conceptualisation de l’AD et de l’ODS en termes de traits de personnalité
néglige un facteur déterminant des relations intergroupes

→ Précisément le type de relation entretenues par les groupes en présence, les
facteurs situationnels et socio-structurels

63
Q

Modèle de Dukitt:

A

l’autoritarisme et dominance sont des caractéristiques qui ne sont pas des
traits de personnalité, mais des idéologies. Un trait de personnalité est inhérent à la
personne, une idéologie est un ensemble de croyance à laquelle on va adhérer.

64
Q

Conceptualisation autoritarisme et droite et dominance:

A

Contexte = personnalité x situation.

65
Q

Facteur déterminant de l’hostilité intergroupe (entre endogroupe et exogroupe) :

A

la compétition pour l’accès à des ressources limitées (Sherif,
1966)

66
Q

Il y a stéréotypes, préjugés et discrimination pourquoi ?

A

parce qu’il y a conflit d’intérêt entre les groupes sociaux

Les individus sont motivés à maintenir/acquérir des avantages pour leur groupe d’appartenance.

es menaces qui pèsent sur ces avantages donnent lieu à des réactions intergroupes négatives
● Ces menaces peuvent être de nature économique, politique, de valeur, etc

67
Q

quel climat favorise l’hostilité :

A

un climat de crise économique favorise l’émergence d’hostilité vis-à-vis des groupes sociaux auxquels ont attribue le désir de s’accaparer les ressources.

68
Q

De ce postulat de départ émerge une hypothèse

A

si la compétition intergroupe pour les ressources est à l’origine de l’hostilité intergroupe, alors la coopération pour l’accès aux ressourcer et donc pour l’atteinte d’un but commun réduirait l’hostilité intergroupe.

● Notion d’interdépendance négative
* Compétition

● Notion d’interdépendance positive
* Coopération

69
Q

Solidarité endogroupe:

A

permet de maximiser ressource pour endogroupe, mais va donner
lieu à préjugé envers exogroupe.

70
Q

Pour tester hypothèse: créer situation de compétition entre deux groupes:

A

temps 1 : compétition pour les ressources = hostilité intergroupe= solidarité endogroupe
temps 2: coopération pour l’atteinte d’un but commun= attitudes intergroupes positives= solidarité intergroupe

71
Q

La caverne des voleurs (1954), Etude de terrain, camp d’été pour garçons :

A

● Première phase :
Enfants issus d’un milieu socio-économique plutôt aisé, équilibrés sur le plan psychologique

  • Deux groupes sont constitués, Les Aigles et les Serpents, mais chaque groupe ignore l’existence de l’autre
  • Chacun des deux groupes construit sa dynamique interne et sa culture de groupe, imagine un
    emblème pour le groupe
72
Q

La caverne des voleurs (1954), Etude de terrain, camp d’été pour garçons seconde phase :

A

● Seconde phase :
* Après une semaine, on informe chaque groupe de l’existence de l’autre

→ Les deux groupes commencent à développer de l’hostilité l’un vis-à-vis de l’autre

  • On créé de la compétition entre eux (ex : matches de baseball, concours de montage de tente)

→ Les deux groupes commencent à adopter des conduites discriminatoires (ex : raids pour
saccager la cabane du groupe rival)

73
Q

La caverne des voleurs (1954), Etude de terrain, camp d’été pour garçons
● Troisième phase :

A
  • On tente de faire la promotion du contact entre les deux groupes, mais l’hostilité persiste
  • On induit la coopération via la nécessité de s’allier pour atteindre un but commun (Ex : pousser un
    bus bloqué, récolter de l’eau pour le camp)
  • … ce qui donne lieu à des attitudes intergroupes positives !
74
Q

conclusion de la caverne :

A

● La présence d’enjeux réels maximise l’hostilité/l’harmonie

● Va au-delà de processus exclusivement intra-individuels

● Les stéréotypes et les préjugés ont une fonction : ils permettent de maximiser la cohésion entre les membres de l’endogroupe et de maintenir l’hostilité vis-à-vis de l’exogroupe de manière à protéger
l’accès aux ressources

→ Le conflit pour les ressources semble être un déterminant de l’émergence du biais intergroupe
→ Le conflit pour les ressources est-il pour autant une condition nécessaire à l’émergence du biais
intergroupe (i.e., pas de biais sans conflit) ?

75
Q

Groupe minimal et biais intergroupe (Tajfel, Billig, Bundy & Flament, 1971) Phase 1 :

A

Création de groupes arbitraires sur la base de la préférence pour un peintre :
* Les participants savent qu’il existe deux groupes qui se distinguent par la préférence pour l’un ou l’autre des peintres
* Les participants ne rencontrent pas les membres de l’endogroupe, ni de l’exogroupe

76
Q

Groupe minimal et biais intergroupe (Tajfel, Billig, Bundy & Flament, 1971) Phase 2

A

Allocation de points à l’endogroupe et à l’exogroupe par choix de paires de points sur une
matrice :
● Exemple avec une première matrice (matrice A) :
→ Les participants choisissent l’option qui maximise leur gain
→ Une autre interprétation de ce résultat ?

Allocation de points à l’endogroupe et à l’exogroupe par choix de paires de points sur une
matrice :
● Exemple avec une seconde matrice (matrice B) : → Les participants choisissent l’option qui maximise la différence avec l’exo-groupe, même quand ils auraient pu
choisir l’option qui maximise leur gain !

77
Q

Tâche de répartition :

A

Chaque participant devait distribuer des points ou des récompenses monétaires (ou fictives) à d’autres participants, mais ils savaient seulement à quel groupe appartenait la personne (endogroupe ou exogroupe).
Ils n’avaient pas d’interaction directe avec les autres participants, seulement des informations sur leur appartenance groupale

78
Q

Options de répartition :

A

Les participants pouvaient choisir de répartir les points de manière :
Égalitaire : Donner les mêmes points aux deux groupes.

Favorisant leur groupe : Donner plus de points à leur endogroupe.

Maximisant la différence : Réduire les points totaux pour l’autre groupe, même si cela ne profite pas beaucoup à leur propre groupe.

79
Q

Résultats :

A

Les participants favorisaient systématiquement leur propre groupe (endogroupe), même s’ils n’avaient aucun lien affectif, culturel ou pratique avec ses membres.

Beaucoup préféraient maximiser la différence entre les groupes, même si cela signifiait que leur propre groupe recevait moins de points.

Par exemple, un participant pouvait choisir 7 points pour l’endogroupe et 1 point pour l’exogroupe, plutôt que 13 points pour l’endogroupe et 13 points pour l’exogroupe.

80
Q

Conclusion de l’expérience

A

-Catégorisation sociale :
Le simple fait d’être assigné à un groupe, même de manière arbitraire et sans interaction directe, suffit à créer une identification à l’endogroupe.

-Favoritisme intragroupe :
Les individus montrent une préférence instinctive pour leur propre groupe, même en l’absence de conflit ou de compétition significative.

-Biais intergroupe :
Les participants sont prêts à discriminer l’exogroupe (par exemple, réduire ses gains), même si cela n’apporte aucun avantage concret à leur groupe.

81
Q

Théorie de l’identité sociale (Tajfel, 1979) :

A

Cette expérience a contribué au développement de cette théorie, qui explique que les individus cherchent à renforcer leur estime de soi en s’identifiant à un groupe et en comparant favorablement leur groupe aux autres.

82
Q

théorie de l’identité sociale

A

Simple catégorisation et évaluations implicite de l’endogroupe et de l’exogroupe (Xiao & Van Bavel, 2019)

● Participants catégorisés comme appartenant au groupe des ROUGES ou des BLEUS sur la base de leurs
préférences artistiques

● Phase d’apprentissage : Sur un écran d’ordinateur, on leur présente des visages de prétendus membres
des groupes Rouge et Bleu (identifiés par la couleur du fond)

● VI :
* Amorce (endo, exo) – Intra
* Cible (images positives, négatives) – Intra
● VD : temps de réponse pour catégoriser les images
en « bon » ou « mauvais »

⦿ Plus rapides pour qualifier les images négatives de « mauvaises » quand l’amorce est exogroupe plutôt qu’endogroupe
→ La reconnaissance des images négatives est plus facilitée par les amorces exogroupes que par les amorces endogroupes

⦿ Pas de différence lorsque l’image est positivement valencée
→ Différenciation entre les deux groupes sur la dimension négative
→ L’amorce (endo vs exogroupe) facilite le traitement des images négatives

83
Q

Groupe minimal et biais intergroupe (Tajfel, Billig, Bundy & Flament, 1971) conclusion

A

Suffit à générer du favoritisme endogroupe :
* Maximisation de la différenciation intergroupe
* Le traitement défavorable de l’exogroupe peut-être un effet secondaire
* Certains résultats suggèrent que l’objectif n’est pas toujours de moins bien traiter l’exogroupe mais peut-être de mieux traiter l’endogroupe
→ Favoritisme endogroupe vs dénigrement exogroupe

84
Q

Groupe social :

A

une collection d’individus qui se perçoivent comme membres d’une même catégorie, qui attachent une certaine valeur émotionnelle à cette définition d’eux- mêmes et qui ont atteint un certain
degré de consensus concernant l’évaluation de leur groupe et de leur appartenance à celui-ci.
→ Catégorisation sociale
→ Valeur émotionnelle associée
⦿ Un continuum pour situer les comportements sociaux

85
Q

Interactions interpersonnelles :

A

Interactions déterminées par les caractéristiques individuelles et les relations interpersonnelles

Ex : members d’une même fratrie, conjoints, amis

Comportement
Inter-individuel

86
Q

Interactions intergroupes

A

Interactions déterminées par les appartenances à des categories sociales différentes

Ex : Soldats de deux armées ennemies

Comportement Intergroupe : Comportement intergroupe typique : conflit intergroupe
Cf Théorie du conflit réaliste

87
Q

Comportement intergroupe :

A

tout comportement produit par un ou plusieurs individus à l’encontre d’un ou
plusieurs individus basé sur l’identification des protagonistes comme appartenant à différentes catégories sociales

88
Q

interactions intergroupes =

A

Identité sociale

89
Q

Interactions interpersonnelles =

A

Identité individuelle

90
Q

comment ces interactions fonctionnent ?

A

⦿ La simple catégorisation en groupe minimal a suffi à déplacer l’interaction sur le pôle intergroupe

⦿ Le type d’interaction détermine l’identité pertinente dans ce contexte

⦿ Le type d’identité saillante peut aussi déterminer la manière dont l’interaction est appréhendée (pôle interpersonnel ou intergroupe)

⦿ Le type d’identité saillante détermine la manière dont on appréhende autrui

91
Q

● L’intégration de l’appartenance groupale au=

A

concept de soi → Identification au groupe

92
Q

Raison de l’attachement au groupe

A

● Besoin d’appartenance comme motivation sociale de base
* Théorie du besoin d’appartenance (Baumeister & Leary, 1995) : Santé, survie, reproduction
* Partage émotionnel

93
Q

● Besoin de contrôle et de réduction de l’incertitude

A
  • L’affiliation au groupe comme réponse au stress
  • Vivre dans un environnement physique et social prévisible et dans lequel on peut avoir confiance
  • Via la comparaison intragroupe afin de valider les opinions et croyances individuelles
94
Q

Besoin de sens et de survie symbolique

A

L’appartenance au groupe comme source de sens, de but

95
Q

Pas n’importe quel groupe :

A

cohérent, avec des normes sociales claires, porteurs de sens et contextuellement pertinent pour la définition de soi

96
Q

Théorie de la distinctivité optimale (Brewer, 1991) :

A

le « bon » groupe est celui qui permet une
bonne balance entre besoin d’appartenance et besoin d’unicité

97
Q

L’appartenance à un groupe n’est pas nécessairement choisie

A

● Forcée vs choisie : Appartenance ethnique vs métier

98
Q

Identification au groupe (Leach et al., 2008)

A

● Force et nature du lien qui unit les membres d’une catégorie à leur groupe et intégration de l’identité du
groupe au concept de soi
● Détermine la mesure dans laquelle le fait d’appartenir à un groupe affecte les personnes et ses
conséquences sociales
● Entre en jeu dans les dynamiques intragroupes et intergroupes

99
Q

La définition de soi en fonction du groupe :

A

la mesure dans laquelle les appartenances groupales contribuent au concept de soi

100
Q

L’investissement du soi dans le groupe :

A

affects positifs liés à l’appartenance de groupe et sentiment de liens avec ses membres par ex : solidarité, satisfaction

101
Q

comment se fait l’Identification au groupe et dynamique intragroupe

A

● Normes, culture, rôles et hiérarchie
● Cognitions sociales partagées et soutien social
● Attirance sociale au-delà de l’attirance interpersonnelle
● Implique l’interdépendance positive des membres du groupe
● Prédit la conformité aux normes du groupe
● Et la cohésion au sein du groupe
● Motivation accrue à protéger le groupe et son image des ennemis extérieurs… et intérieurs (cf TD2)

102
Q

comment arriver à l’intergroupe

A

Besoin de valorisation de soi via des identité personnelle et sociale positive—-Affiliation à des groupes sociaux valorisés—Comparaison sociale (intergroupe)

● Si les individus ont intégré leur appartenance groupale à leur concept de soi → Identification au groupe
● Si la dimension de comparaison est pertinente
* Tout élément de différenciation intergroupe n’est pas pertinent, c’est le contexte de la comparaison qui
détermine la dimension de comparaison pertinente
● Si l’exogroupe de comparaison est pertinent
* Encore une fois, c’est le contexte qui détermine quel exogroupe est pertinent

103
Q

exemple de comparaison sociale :

A

haut statut : Identité sociale satisfaisante = Maintient de l’estime de soi = tentatives de conserver/étendre sa supériorité

bas statut : Identité sociale non satisfaisante = restauration de l’estime de soi = recherche de changement (Stratégies de gestion de l’identité sociale négative)

104
Q

Le statut renvoie à quoi ?

A

à la supériorité de l’un ou l’autre des groupes sur la dimension de comparaison

Par exemple : en conduite les femmes sont bas statut contrairement aux hommes et pour les soins c’est l’inverse

105
Q

Stratégies de gestion de l’identité sociale négative :

A

-mobilité individuelle : valorisation du soi
-compétition sociale : valorisation de soi via la valorisation du groupe
-créativité sociale : pareil que le deuxième

106
Q

La mobilité individuelle :

A

→ Se distancier physiquement et/ou psychologiquement de l’endogroupe et se rapprocher de l’exogroupe
● Implique la dé-identification d’avec l’endogroupe
● Objectif : Valorisation du soi qui n’apporte rien à l’endogroupe : cette stratégie est purement individuelle
* L’individu améliore sont estime de lui-même en changeant de statut via un changement de groupe.
* Le statut de l’endogroupe d’origine reste inchangé
● Coping primaire : stratégie proactive centrée sur le problème
● Exemple de l’ascenseur social : désigne la possibilité de changement de statut social, influencée par des facteurs individuels, familiaux, éducatifs et structurels. il peut être plus motivé à se battre pour améliorer sa situation. À l’inverse, la perception de la rigidité sociale (l’idée que les classes sociales sont figées) peut engendrer un sentiment de frustration et de résignation.

107
Q

La compétition sociale :

A

→ S’engager collectivement dans des actions sociales afin de renverser/supprimer l’asymétrie de statut
● Implique l’identification avec l’endogroupe et le conflit intergroupe pour renverser l’ordre social
● Objectif : Valorisation du groupe
● L’individu améliore son estime de lui-même en changeant le statut du groupe.
● Coping primaire : stratégie proactive centrée sur le problème
● Exemple : les différents mouvements de mobilisation collectives : blm ou les gilets jaunes

108
Q

La créativité sociale :

A

→ Valoriser le groupe en redéfinissant ou en modifiant les dimensions sur lesquelles se fondent la comparaison intergroupe
-Implique l’identification d’avec l’endogroupe

● Objectif : Valorisation du groupe
* L’individu améliore son estime de lui-même en changeant sa perception de la situation

Coping secondaire : restructuration cognitive
→ Il s’agit de changer la perception que l’on a de son groupe social sans pour autant changer la situation
● Exemple : le mouvement « Black is beautiful » aux Etats-Unis dans les années 1960
→ Les caractéristiques du groupe (physiques, culturels) dénigrés par les majoritaires sont revalorisés par le
mouvement.

109
Q

c’est quoi le coping ?

A

st la manière dont une personne gère ses émotions, ses pensées et ses comportements face à des situations stressantes. Les stratégies de coping peuvent être orientées vers la résolution du problème ou vers la gestion des émotions, et elles varient en fonction des individus et des situations

110
Q

deux types d’évaluations dans les coping :

A

-Évaluation primaire : L’individu évalue si une situation est perçue comme menaçante, stressante ou bénéfique.

-Évaluation secondaire : L’individu évalue ses ressources disponibles pour faire face à cette situation et décide des stratégies de coping à adopter.

111
Q

Becker (2012) : Créativité sociale et compétition sociale : étude 1

A

● Plusieurs formes de créativité sociale (Etude 1, divisée en 6 sous-études) :
* Changer la dimension de comparaison (e.g., se comparer sur la dimension de sociabilité plutôt que sur la dimension de la réussite économique)
* Changer le groupe de comparaison (e.g., des femmes des années 2000 se comparent aux femmes des
années 50 plutôt qu’aux hommes des années 2000 en termes de réussite économique) Ré-évaluer positivement l’attribut (e.g., valoriser plutôt que dénigrer la différence)
● Plusieurs populations : classe moyenne, femmes, immigrés
● Plusieurs types d’actions collectives : manifestation, distribution de flyers, signer des pétitions
→ Plus il y a engagement dans ces différentes stratégies de créativité sociale, moins il y a intention de
s’engager dans des actions collectives au bénéfice du groupe
→ Plus il y a engagement dans ces différentes stratégies de créativité sociale, moins il y a intention de
s’engager dans des actions collectives au bénéfice du groupe
→ Pourquoi ? Parce que la créativité sociale réduit le sentiment de privation relative, c’est-à-dire le sentiment
que l’endogroupe a moins accès aux ressources et avantages divers que l’exogroupe (Etude 2)

112
Q

Pourquoi la créativité sociale réduit le sentiment de privation relative ?

A

Autrement dit, en étant créatif et en trouvant de nouvelles idées ou solutions, le groupe peut améliorer sa position sociale ou économique, ou encore augmenter son accès aux ressources et avantages, ce qui diminue le sentiment que ce groupe est défavorisé par rapport à un autre groupe (l’exogroupe).

Cela signifie que la créativité sociale permet à un groupe de trouver des moyens d’améliorer sa situation et d’atteindre des résultats équivalents ou supérieurs à ceux de l’exogroupe, ce qui réduit le sentiment d’injustice sociale et de frustration causé par la privation relative.

113
Q

exemple de cette créativité sociale qui réduit le sentiment de privation relative :

A

Imaginons un groupe social qui, historiquement, a eu moins d’accès à des ressources ou des opportunités que d’autres groupes.
Ce groupe pourrait ressentir une privatisation relative en se comparant à un groupe voisin qui bénéficie de plus d’avantages.
Cependant, si ce groupe utilise la créativité sociale pour développer de nouvelles méthodes, de nouvelles ressources ou de nouvelles façons d’atteindre ses objectifs, cela pourrait réduire la frustration liée à ce sentiment de privation, car le groupe trouverait des moyens de compenser ou d’améliorer sa situation.
Cela peut entraîner un sentiment de plus grande égalité et une réduction des tensions intergroupes.

114
Q

c’est quoi la privation relative ?

A

La privation relative est un concept central en psychologie sociale qui désigne le sentiment qu’un individu ou un groupe est défavorisé par rapport à d’autres, même si, objectivement, ils ne sont pas nécessairement dans une situation de pénurie absolue. Ce phénomène repose donc sur une perception de désavantage social, plutôt que sur une analyse purement objective des ressources ou des avantages.