sociale avec bastard Flashcards
Qu’est-ce qu’on entend par groupe social ?
Au sens large : ensemble d’individus qui présentent une caractéristique commune ayant un sens pour eux-mêmes ou pour celui qui perçoit. Mais tous les groupes ne sont pas équivalents
Tous ces groupes sont susceptibles d’être cible de stéréotypes, préjugés, discriminations, mais les catégories sociales plus spécifiquement
Qu’est-ce qu’on entend par stéréotype, préjugé et discrimination ?
C’est la conception tripartite des attitudes intergroupes
-Préjugé : Facette affective
-Stéréotype :Facette cognitive
-Discrimination :Facette comportementale
stéréotypes
Croyances partagées concernant les caractéristiques personnelles (e.g., traits de personnalité) et les comportements d’un groupe de personnes. Mais pas nécessairement une croyance
● Propres à chacun et socialement partagés
● Inexacts mais avec un noyau de vérité (la question de la généralisation) car souvent basés sur l’expérience personnelle
● Descriptifs et prescriptifs (i.e., ce que les gens sont et ce qu’ils devraient
être)
● Positifs et négatifs
évaluation des préjugés
à l’égard d’un groupe social ou d’un individu en raison de son appartenance à un groupe social, qu’il(s) soi(en)t connu(s) ou pas.
⦿ Il s’agit donc d’un affect ou d’une émotion que l’on ressent à l’égard d’un groupe social ou d’un individu en raison de son appartenance sociale
● Cette évaluation peut être négativement valencée
* Ex : La peur, le sentiment de menace
● Elle peut être aussi positivement valencée
* Ex : L’admiration, le respect
● Elle peut être ambivalente
* Ex : La pitié ou l’envie
c’est quoi une discrimination ?
Comportement différencié, non justifiable objectivement, émis à l’encontre des
membres d’un groupe social donné ou d’un groupe social dans son ensemble.
● Certaines différentiations sont basées sur le groupe social d’appartenance
mais sont justifiables parce que légitimes selon les normes sociales en vigueur : par ex ne pas faire travailler les enfants
caractéristique d’une discrimination
● Peut être positive (traitement plus positif) ou négative (traitement plus
négatif)
● Peut être flagrante, subtile ou masquée (ex : discrimination indirecte)
● Au niveau interpersonnel (i.e., entre deux individus)
● Au niveau institutionnel (i.e., favorisée/perpétuée de manière structurelle)
● Au niveau culturel (i.e., favorisée par les standards de la culture dominante)
discrimination positive en psycho :
favoriser qqun ( pref un blanc à un noir)
discrimination négative :
discriminer qqun
trois niveaux de discrimination
- Niveau interpersonnel
-niveau institutionnel
-niveau culturel
Niveau interpersonnel :
deux personnes. Comportement discriminatoire entre embauché ou
pas, répondre ou non à un courriel. L’acteur de la discrimination est identifiable. On peut identifier l’auteur de l’action (machin n’a pas embauché, a dit).
niveau institutionnel :
va passer par le fait qu’on va avoir inégalités entre groupes sociaux
qui vont durer dans le temps de manière structurelle car société organisée d’une certaine manière (ex: les personnes à mobilité réduites sont discriminées car elles ne peuvent accéder à extension. Mais personne n’a été à l’auteur de cette discrimination, le site a été organisé de cette manière).
niveau culturel :
idée ici que dans une culture donnée, on a des normes qui sont mises en avant, et on va favoriser ceux et celles qui se conforment à ces normes (ex: des recherches ont travaillé sur l’adaptation des étudiants dans le contexte universitaire selon leur situation.
Les cultures et modes de fonctionnement de celles-ci sont différentes. Les étudiants de classe sociale défavorisés arrivent à moins s’adapter, donc plus discriminé. Mais personne en est l’auteur.
que vont générer ces trois facettes ?
Ces trois facettes vont générer des inégalités sociales sur la base d’un ensemble de critères.
Les trois ensembles perpétuent des inégalités sociales.
qu’elle est la relation entre les trois ?
Avoir connaissance d’un stéréotype, ne veut pas dire qu’on y adhère; avoir des stéréotypes, ne veut pas dire faire des discriminations. On peut avoir
conscience de nos stéréotypes et contrôler leur impacte. On peut prendre conscience de discriminations, et construire stéréotypes pour contrôler ces différentes
→ Les 3 concepts entretiennent des relations complexes qui sont souvent modérées par d’autres facteurs, comme les normes sociales, les motivations de différents types, la charge cognitive, etc.
La question des relations intergroupes :
comprendre pourquoi les
individus pensent, ressentent et agissent de manière biaisée vis-àvis d’autrui en raison de son groupe social d’appartenance.
Le racisme scientifique
Jusqu’au début du XXe siècle, on s’intéressait peu à cette question
● La question du racisme et des inégalités n’était pas un enjeu sociétal
● La hiérarchie sociale existante était globalement considérée comme légitime
par ceux qui avaient le pouvoir et l’autorité pour produire la connaissance
● Au contraire, les productions scientifiques avaient plutôt pour objectif
d’expliquer et de justifier cet état du monde
1929: crise économique :
Grande dépression avec bouleversement de l’ordre social. La perte de statut pour les individus membres de groupes privilégiés remet en question l’essentialisation du positionnement dans la hiérarchie sociale.
Seconde Guerre Mondiale:
Comment n’importe quelle société peut produire des crimes de haine d’une telle ampleur?
Va causer une autre question: les crimes de haine de grande ampleur, ainsi que leur industrialisation. Institutionnalisation de ces crimes de haine.
qu’elles est la première tentative de réponse pour les questions sur la 2nd GM
la personnalité
qu’elles personnalités :
La personnalité autoritaire et la personnalité dominante
quel est le paradigme dominant :
la psychodynamique
contexte :
post seconde guerre mondiale et montée du fascisme
Pourquoi certains individus sont sensibles à l’idéologie fasciste ?
● Ces individus sont aux prises avec certains conflits intra-psychiques non
résolus
● Une petite enfance marquée par une éducation rigide et des châtiments
corporels
● Idéalisation des parents avec déplacement des pulsions agressives sur
l’exogroupe
cela aboutit à quoi ?
→ Aboutissent à une personnalité maladaptative
→ Concept de Personnalité autoritaire (Adorno, 1950)
Concept de Personnalité autoritaire (Adorno, 1950)
Se caractérise par :
● un conservatisme politique
● une vision traditionnelle du rôle des femmes
● de l’antisémitisme, du racisme, une prédisposition au fascisme
● des préjugés généralisés
* Une détestation des exogroupes en général
Quelles sont les structures psychologiques fondamentales au préjugé ?
→ Développement de l’échelle F (pour fascisme)
quelles notions ont permis de conceptualiser l’échelle F ?
Conformisme. Adhésion rigide aux valeurs conventionnelles de la classe moyenne.
● Soumission autoritariste. Attitude de soumission non- critique aux autorités morales idéalisées
du groupe d’appartenance.
● Agressivité autoritariste. Tendance à être sur le qui- vive, et à condamner, rejeter, et punir les
gens qui violent les valeurs conventionnelles.
● Anti-intraception. Opposition à ce qui relève de la subjectivité, de l’imaginaire, de la tendresse.
● Superstition et Stéréotypie. Croyance aux déterminants mystiques du destin individuel ;
disposition à penser dans des catégories rigides.
● Puissance et « Rigidité ». Préoccupation pour la dimension domination-soumission, fort-faible,
leader-suiveur ; identification aux figures du pouvoir ; affirmation exagérée de la force et de la
dureté.
● Destructivité et Cynisme. Hostilité générale, avilissement de l’humain.
● Projectivité. Disposition à croire qu’il y a dans le monde des choses dangereuses et sauvages ; il
s’agit de la projection vers l’extérieur d’impulsions émotionnelles inconscientes.
● Sexe. Souci exagéré des comportements sexuels.
échelle F joue quel rôle avec les préjugés ?
Constitueraient les structures psychologiques fondamentales au préjugé
Concept de Personnalité autoritaire (Adorno, 1950) : Limites méthodologiques et conceptuelles :
● Interprétation psychanalytique d’inspiration freudienne peu ou pas
supportée par les données
● Enquêtes menées auprès d’échantillons non représentatifs (biais de
sélection)
● Biais d’attentes des investigateurs et biais d’acquiescement dans les
réponses à l’échelle
● Les liens observés entre la personnalité autoritaire et les préjugés sont
corrélationnels et ne permettent donc pas d’établir un lien causal.
● Manque de contrôle des variables explicatives alternatives (niveau
d’éducation, classe sociale, etc.)
● Autoritarisme = trait de personnalité ?
concept de personnalité autoritaire révisée par Altemeyer
Serait la résultante de la co-existence chez un même individu de 3 groupes
d’attitudes :
- conformisme
-soumission
-agression
→ Fruit d’un apprentissage social par imitation
→ Liée à un refus de négocier de manière constructive avec tout ce qui est perçu
comme menaçant vis-à-vis des valeurs traditionnelles
conformisme :
Forte adhésion aux conventions sociales soutenues par les autorités établies
Soumission
Fort de gré de soumission aux autorités perçues comme établies et légitimes dans la société
Agression
dirigée vers les personnes qui sont sanctionnées par les autorités
légitimes
dev d’une échelle d’autoritarisme de droite
composé de 3 dimensions : Conformisme, Soumission, Agression
A cela s’ajoute le concept de ?
personnalité dominante : Socialisation non-affective pendant l’enfance
Qui entraine la perception du monde comme compétitif et fort hiérarchisé
vient de quelle théorie
Vient de la Théorie de la dominance sociale (Sidanius, Pratto et Bobo, 1996) : S’intéresse aux formes extrêmes d’hostilité intergroupe (e.g., crimes de haine)
c’est quoi la dominance sociale
désir fondamental que son propre endogroupe primaire (…) soit considéré comme meilleur à et dominant par rapport à des exogroupes pertinents (Sidanius et al., 1994)
La théorie donne lieu à des « mythes » de deux types :
- Ceux qui ont pour objectif de renforcer la hiérarchie sociale, tel que le
conservatisme, le sexisme, le racisme, etc. - Ceux qui ont pour objectif d’atténuer la hiérarchie sociale, tel que le
féminisme, le multiculturalisme, etc.
Pourquoi et comment les hiérarchies sociales se maintiennent?
Chaque société est caractérisée par un groupe hégémonique au sommet et des groupes dominés à la base. Les
conflits intergroupes résultent de la lutte des groupes pour maintenir leur place dans la hiérarchie sociale. Deux forces antagonistes qui se heurtent.
Ces deux forcent vont être représentés par des croyances, idéologies portées par le haut de la hiérarchie et la basse hiérarchie.
que determine le degré d’ODS
détermine l’adhésion à l’un ou l’autre de ces types de mythes antagonistes
comment se manifeste un fort niveau d’ODS
- Une stéréotypisation négative des exogroupes
- Des attributions internes et négatives pour expliquer les échecs des
exogroupes (e.g., ils sont stupides, fainéants, etc.) - Une discrimination active et une tendance à la violence à leur endroit
Développement de quoi par : Duarte, Dambrun & Guimond, 2004
l’échelle d’orientation à la dominance sociale
Deux dimensions :
● Opposition à l’égalité : degré auquel les individus désirent et soutiennent les
inégalités sociales entre les groupes, indépendamment des conséquences
pour leur propre groupe
● Dominance basée sur des groupes : degré auquel les individus cautionnent la
domination de leur groupe d’appartenance sur quelque exogroupe que ce
soit
exemple d’items ?
- L’égalité des groupes devrait être notre idéal (R)
- On devrait accorder des chances égales dans la vie à tous les groupes (R)
- C’est probablement une bonne chose qu’il y ait certains groupes au sommet et
d’autres au plus bas niveau - Parfois, il faut maintenir les autres groupes à leur place
relation entre autoritarisme de droite et préjugés
Ensemble, l’autoritarisme de droite et l’orientation à la dominance sociale
seraient donc au cœur de la personnalité à préjugés
Les autoritaires de droite et les orientés à la dominance sociale auraient plus
tendance à avoir des préjugés envers les exogroupes, de manière non
différenciée
● Notion de préjugés généralisés
● Ensemble, ces variables expliqueraient 50% de la variance des préjugés