psycho du dev 5 Flashcards

1
Q

L’égocentrisme au début du stade préopératoire

A

-entre 2 et 7 ans
-a du mal à différencier son propre point de vue de celui des autres.
-Il croit que tout le monde voit et pense comme lui, et il ramène tout à son propre vécu.
Par exemple, si un enfant est en train de jouer et de penser à un objet, il imagine que tout le monde partage la même idée ou interprétation de cet objet.
-Cet égocentrisme est aussi lié à une croyance spontanée : l’enfant pense que ses idées et perceptions sont les seules possibles. C’est pourquoi, dans cette phase, il n’éprouve pas le besoin de convaincre les autres, car il n’a pas encore conscience que les autres peuvent penser différemment.

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2
Q

exemple d’égocentrisme

A

Un enfant peut par exemple dire que “le soleil suit mes mouvements”, parce qu’il ne comprend pas que le soleil est un objet distant et qu’il n’est pas lié à sa propre présence.

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3
Q

Le manque de prise en compte des perspectives des autres

A

L’enfant n’a pas encore développé la capacité de se décentrer, c’est-à-dire de considérer que d’autres personnes peuvent avoir des pensées, des points de vue ou des expériences différentes des siennes. Cette capacité se développera au fur et à mesure de son développement cognitif.

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4
Q

Les sous-stades du stade préopératoire

A

Le stade préopératoire se divise en deux phases :

-La pensée préconceptuelle (de 2 à 4-5 ans): L’enfant utilise des préconcepts, des notions encore vagues et incomplètes, qui ne sont pas encore des concepts pleinement formés.

-La pensée intuitive (de 4-5 à 7 ans) : L’égocentrisme commence à diminuer, et l’enfant devient progressivement capable de se décentrer. Il commence à mieux comprendre que d’autres peuvent penser différemment de lui.

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5
Q

La pensée préconceptuelle

A

-Entre 2 et 4-5 ans, l’enfant commence à utiliser des préconcepts, qui sont des représentations ou des idées associées à des mots, mais qui ne sont pas encore des concepts généraux comme ceux d’un adulte.

-Les préconcepts sont souvent des notions floues et individuelles, qui ne respectent pas encore les règles de la logique abstraite.

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6
Q

exemple de préconcept

A

Un enfant peut appeler tous les hommes “papa”, parce que dans son esprit, “papa” est associé à certains traits (ex : celui qui fume la pipe, celui qui me porte dans ses bras, etc.). sans comprendre qu’il s’agit d’un concept générique qui désigne simplement “un homme adulte”

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7
Q

Absence de généralité et de distinction des identités

A

Un autre exemple de préconcept est qu’un enfant pourrait appeler toutes les limaces qu’il rencontre sur le chemin “la limace”, sans se rendre compte qu’il y en a plusieurs, ou sans comprendre qu’il existe une classe d’objets appelée “limaces”.

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8
Q

Le rôle des images et des symboles

A

La pensée préconceptuelle est marquée par l’usage d’images et de symboles, plutôt que de concepts abstraits. Cela signifie que, pour un enfant de cet âge, le mot “chien” évoque avant tout une image spécifique comme son chien
L’adulte, en revanche, pense le mot “chien” de manière plus abstraite, en le reliant à une catégorie plus large qui inclut tous les chiens.

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9
Q

Le déclin de l’égocentrisme et la décentration progressive

A

En grandissant, l’enfant commence à réduire son égocentrisme, notamment grâce à des expériences sociales et des interactions avec les autres.

-Cela marque le passage vers la pensée intuitive (entre 4 et 7 ans), où l’enfant commence à comprendre que les autres ont leurs propres points de vue et idées.

-C’est le début de la décentration, où l’enfant apprend à se détacher de sa propre perspective pour en adopter d’autres.

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10
Q

raisonnement transductif

A

-Le raisonnement transductif consiste à relier des cas ou des événements particuliers sans les inscrire dans une règle générale.

-Il est marqué par des généralisations erronées ou indues, fondées sur des liens entre des éléments observés de manière isolée.

-Cela amène souvent l’enfant à faire des connections illogiques, caractérisé par l’absence de logique rigoureuse et par une sorte de fusion des catégories en fonction de ce que l’enfant voit à un moment donné.

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11
Q

exemples de raisonnement transductif

A
  • Exemple 1 (exemple classique de Piaget) :
    Un enfant observe un voisin qui a une bosse et entend ses parents dire que ce voisin a la grippe. Plus tard, après que le voisin a guéri, l’enfant remarque que la bosse a disparu et en conclut que la guérison a effacé la bosse, sans faire la distinction entre la bosse, un symptôme spécifique, et la maladie en général. L’enfant assimile à tort la maladie à l’absence de la bosse, sans comprendre que la bosse est un symptôme spécifique d’une maladie, et non une conséquence générale de toute guérison.

-Exemple 2 :
Lorsqu’on présente à l’enfant un ensemble d’objets, comme des formes géométriques et on lui demande de les regrouper “par ce qui va bien ensemble”, l’enfant va, par exemple, regrouper des objets de la même forme (tous les carrés ensemble), ou de la même couleur (tous les objets rouges ensemble), mais sans tenir compte de critères plus abstraits ou logiques comme la taille ou la couleur de manière systématique. Chaque fois, l’enfant va changer de critère pour justifier ses regroupements sans se rendre compte de la nécessité de suivre un critère constant.

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12
Q

Centration représentative

A

-Cela signifie que l’enfant, lorsqu’il raisonne, se concentre sur un aspect particulier d’un objet ou d’une situation sans tenir compte des autres aspects.

-L’enfant assimile l’objet ou la situation de manière globale et incomplète, en se focalisant sur une seule caractéristique.

-Par exemple, l’enfant va peut-être se concentrer uniquement sur la forme d’un objet (comme un carré) sans prendre en compte sa couleur ou sa taille.

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13
Q

la centration peut elle faire commettre des erreurs à l’enfant ?

A

Ce mode de raisonnement conduit à des erreurs de logique, car l’enfant ne peut pas encore faire le lien entre différents critères de manière abstraite. Il fusionne des éléments disparates qu’il perçoit en même temps, mais il ne les relie pas de manière cohérente ou logique.

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14
Q

Exemple de centration

A

Si l’enfant voit un objet rond rouge et un autre carré rouge, il peut les associer uniquement sur la base de la couleur (rouge) ou sur la forme (carré et rond), sans faire un lien entre les deux critères. Cela empêche l’enfant de raisonner de manière plus systématique et cohérente.

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15
Q

Raisonnement transductif = absence de réversibilité?

A

Le raisonnement transductif est également marqué par l’absence de réversibilité, ce qui signifie que l’enfant ne peut pas revenir en arrière sur ses propres raisonnements. En d’autres termes, si l’enfant observe que “le soleil est vivant parce qu’il bouge”, il ne sera pas capable de comprendre que d’autres objets qui bougent, comme les nuages, ne sont pas vivants, ou que “tout ce qui bouge” n’est pas forcément vivant. L’enfant se base sur des cas particuliers, sans avoir encore la capacité de généraliser ou de comprendre les principes universels qui gouvernent ces phénomènes.

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16
Q

exemple de raisonnement transductif

A

L’enfant peut dire que le soleil est vivant parce qu’il bouge, que les animaux sont vivants parce qu’ils bougent aussi, mais il pourrait ne pas généraliser cette idée aux nuages, car il croit que les nuages bougent à cause du vent, et non d’une activité propre à leur “nature”. Ce raisonnement est basé sur des observations particulières et ne tient pas compte d’une logique systématique qui permettrait de tirer une règle générale.

17
Q

le syncrétisme =

A
  • ll s’agit de l’impossibilité de l’enfant à analyser les objets ou événements en termes distincts. L’enfant appréhende la réalité de manière globale, comme un tout, sans distinguer les différentes parties ou causes possibles d’un phénomène. C’est un raisonnement subjectif et immédiat, où tout semble relié à tout sans lien logique réel.

-Le syncrétisme signifie que l’enfant ne fait pas la distinction entre divers éléments qui pourraient constituer un raisonnement cohérent. L’ensemble de ses idées est souvent un mélange de différentes observations sans les relier de façon logique.

18
Q

exemple de syncrétisme :

A

Pourquoi le soleil ne tombe-t-il pas ? L’enfant pourrait répondre : “Parce qu’il est jaune”. Il n’établit pas de lien causal logique, mais associe simplement deux éléments (la couleur du soleil et sa stabilité) qu’il a perçus ensemble, sans raisonner en termes de gravité ou de lois physiques.

19
Q

Le réalisme :

A

L’enfant croit que tout ce qu’il perçoit est lié à son propre monde ou à son activité. Par exemple, il peut penser que le rêve “se passe” dans la pièce où il dort, ou que la pensée se trouve dans son ventre.

20
Q

L’animisme :

A

L’enfant donne des caractéristiques humaines (comme des émotions ou des intentions) aux objets inanimés. Par exemple, il peut croire que le soleil se couche parce qu’il a “du chagrin”, ou que les arbres sont vivants.

21
Q

L’artificialisme :

A

L’enfant pense que le monde a été fait pour l’homme et que les objets naturels ont été créés par des êtres humains. Par exemple, il peut croire que les montagnes ont été placées là par des personnes très fortes.

22
Q

De 4-5 à 7 ans : la pensée intuitive

A

Le développement de la pensée chez l’enfant de 4-5 à 7 ans passe par une phase appelée pensée intuitive, qui se divise en deux niveaux : l’intuition simple (ou pensée intuitive non articulée), puis l’intuition articulée. À ce stade, l’enfant commence à dépasser les limitations de la pensée préconceptuelle, mais reste encore loin de la logique formelle des opérations concrètes qui apparaîtront plus tard.

23
Q

De 4 à 5 ½ ans : intuition simple

A

L’intuition simple est marquée par des intuitions globales et indifférenciées. L’enfant procède à des découpages du réel en se concentrant sur un seul aspect d’une situation ou d’un objet, sans tenir compte des autres aspects. Par exemple, l’enfant peut être capable de réaliser qu’il y a autant de jetons rouges que de jetons bleus, mais il les place plus ou moins espacés, en se basant uniquement sur la longueur de la rangée, sans prendre en compte le nombre exact de jetons.

24
Q

exemple d’intuition simple :

A

Un expérimentateur place une rangée de 6 jetons bleus et demande à l’enfant de placer autant de jetons rouges qu’il y a de jetons bleus. L’enfant, entre 4 et 5 ans, va créer une rangée de même longueur que celle de l’expérimentateur, mais sans s’assurer que le nombre de jetons est identique. Il base son raisonnement uniquement sur la configuration globale (la longueur de la rangée) plutôt que sur une correspondance exacte entre le nombre de jetons.

25
Q

caractéristique de l’intuition simple :

A

L’enfant, dans cette phase, ne fait pas de mise en relation entre les différentes centrations successives. Ainsi, son raisonnement peut paraître contradictoire pour un observateur extérieur, mais il lui est logique, car il ne réalise aucune interconnexion entre les différents aspects de la situation.

26
Q

De 5 ½ à 7-8 ans : pensée intuitive articulée

A

À partir de 5 ½ ans, l’enfant entre dans la phase de la pensée intuitive articulée. Ici, l’enfant commence à décentrer sa pensée et à articuler ses intuitions. Cela signifie qu’il est capable de prendre en compte plusieurs aspects d’une situation et de les mettre en rapport, mais de manière intuitive et non logique. Il commence à passer d’une pensée globalisée à une analyse plus structurée, mais cette analyse reste encore influencée par les perceptions immédiates.

27
Q

exemple de pensée intuitive articulée

A

Dans les mêmes conditions qu’auparavant, un enfant de 5-6 ans va mettre un jeton rouge en face de chaque jeton bleu, établissant une correspondance terme à terme. Cela montre qu’il commence à articuler ses intuitions, en prenant en compte non seulement la configuration de la rangée, mais aussi le nombre de jetons.

Cependant, si l’on déplace les jetons de manière à les espacer ou à les regrouper en paquets, l’enfant pourrait dire que les deux ensembles ne sont plus égaux, même s’il sait qu’aucun jeton n’a été ajouté ou retiré. Cela montre que son raisonnement est encore influencé par les indices perceptifs et que la réversibilité du raisonnement (c’est-à-dire la capacité à inverser une transformation mentale) n’est pas encore acquise. L’égalité perçue entre les deux ensembles dépend de la configuration visuelle des jetons, et non de leur correspondance logique.

28
Q

Transition vers des raisonnements logiques

A

La pensée intuitive reste encore un raisonnement prélogique, ce qui signifie qu’elle ne repose pas sur des principes de logique formelle. L’enfant manifeste une forme de logique dans certaines situations, mais celle-ci est limitée par la perception immédiate et l’absence de réversibilité. Le raisonnement reste syncrétique et non réversible, ce qui fait que l’enfant peut percevoir deux configurations comme égales dans un cas, mais pas dans un autre, sans avoir conscience de l’incohérence logique.

29
Q

Le déclin de l’égocentrisme et l’émergence de la décentration

A

Au fur et à mesure que l’enfant évolue, il se décentre progressivement. L’égocentrisme, qui caractérisait la pensée de l’enfant plus jeune, cède la place à une plus grande capacité à considérer les points de vue d’autrui. Cela se reflète non seulement dans le raisonnement, mais aussi dans les comportements sociaux, comme l’imitation et le jeu.

30
Q

Imitation

A

L’imitation devient plus réfléchie et moins centrée sur le moi. L’enfant commence à imiter non seulement des actions, mais aussi à les structurer de manière plus cohérente. Il peut commencer à reproduire des actions avec plus de détail et d’intention, notamment en imitant des adultes ou des enfants plus âgés

31
Q

Jeu symbolique :

A

Le jeu symbolique évolue également. Alors qu’il était principalement égocentrique et basé sur une assimilation pure du réel, il devient plus cohérent et réaliste entre 4 et 7 ans. L’enfant commence à reproduire des séquences ordonnées et cherche à rendre son jeu plus proche de la réalité. Ce changement reflète une capacité accrue à décentrer et à considérer différents points de vue dans ses interactions sociales.

32
Q

l’égocentrisme social

A

égocentrisme intellectuel évolue également vers un égocentrisme social, qui se manifeste dans le langage. Avant 3 ans, l’enfant utilise un langage égocentrique, qui est principalement centré sur lui-même et ses propres besoins.

33
Q

Le langage

A

À partir de 4 ans, le langage commence à se socialiser. L’enfant devient plus conscient des autres et commence à adapter son langage en fonction des attentes sociales. Cette évolution se poursuit jusqu’à l’âge de 7-8 ans, où les conversations deviennent plus complexes, avec des échanges où les points de vue sont pris en compte.

34
Q
A