psycho du dev 7 Flashcards

1
Q

Piaget distingue deux types d’opérations qui organisent la pensée des enfants :

A

-les opérations logico-mathématiques

-les opérations infra-logiques.

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2
Q

Les opérations logico-mathématiques

A
  • se déroulent sur un plan abstrait

-organisation et la manipulation d’objets discrets ou discontinus

-se basent sur les différences, les ressemblances et les équivalences entre les éléments, permettant de structurer et de comparer les objets.

-Ces opérations sont fondamentales pour développer des concepts mathématiques tels que la classification, la sériation et le nombre.

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3
Q

exemple d’opération logico math

A

l’enfant va organiser une collection d’objets en fonction de leurs caractéristiques communes (forme, couleur, taille) et pourra aussi classer des éléments selon un ordre ou une hiérarchie logique.

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4
Q

noms des exemples d’experience logico math

A
  • Classification : Regrouper des objets selon des critères de ressemblance (par exemple, tous les objets rouges dans une catégorie).

-Sériation : Organiser des objets ou des éléments selon une relation d’ordre (ex. : du plus petit au plus grand).

-Nombre : Développer la capacité à compter et comprendre les relations entre les nombres (par exemple, l’ordre des nombres).

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5
Q

Ces opérations permettent de structurer les objets comment ?

A

en systèmes d’équivalences. Cela représente une capacité à voir non seulement les objets individuellement, mais aussi leurs relations entre eux.

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6
Q

Les opérations infra-logiques :

A

-se rapportent aux objets continus

-se concentrent sur les propriétés internes de ces objets.

-relations spatio-temporelles

-prenant en compte des propriétés physiques comme la substance, le poids et le volume

-relations à l’intérieur des objets eux-mêmes, et la façon dont ces objets se transforment tout en conservant certaines propriétés.

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7
Q

l’opération infra logique est associé à quoi ?

A

Ce type d’opération est souvent associé à la conservation, un concept central dans la théorie de Piaget.

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8
Q

exemple d’opération infra logique

A

-La conservation de la substance (la quantité de matière reste inchangée même si la forme de l’objet change).

-La conservation du poids (le poids reste le même malgré la modification de la forme ou du volume).

-La conservation du volume (la quantité de liquide reste la même, même si le récipient dans lequel il est contenu change de forme).

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9
Q

Les opérations infra-logiques sont également essentielles pour quoi ?

A

comprendre les propriétés invariantes des objets dans le monde physique.

Elles ne sont pas moins logiques que les opérations logico-mathématiques, mais elles portent sur des objets et des phénomènes physiques qui sont continus et qui évoluent dans l’espace et dans le temps.

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10
Q

Distinction clé entre opérations logico-mathématiques et infra-logiques

A

-Les opérations logico-mathématiques se focalisent sur les relations entre des objets distincts. Elles s’intéressent à la manière de classer et d’organiser les objets en fonction de leurs caractéristiques et de leurs relations mutuelles.

-Les opérations infra-logiques, en revanche, concernent les relations internes des objets, en particulier la manière dont ces objets se maintiennent identiques malgré les transformations ou les changements de forme. Elles sont liées à des propriétés physiques continues comme la substance, le volume ou le poids.

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11
Q

Les opérations logico-mathématiques sont focus sur ?

A

La classification : processus de regroupement des objets selon des critères de ressemblance. Cette opération permet à l’enfant de structurer son monde et de donner un sens à la diversité des objets qu’il rencontre.

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12
Q

Classification selon Piaget

A
  • Compréhension : Il s’agit des propriétés communes qui définissent une classe d’objets. Par exemple, tous les objets rouges partagent la même propriété (leur couleur).

-Extension : C’est l’ensemble des objets qui partagent cette propriété. Par exemple, tous les objets rouges sont regroupés dans une classe d’objets rouges.

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13
Q

Piaget souligne que l’un des défis majeurs de la classification est la…

A

coordination de l’extension et de la compréhension.

L’enfant doit non seulement comprendre les caractéristiques qui définissent une classe (comme la couleur ou la forme), mais aussi organiser ces objets dans des classes qui s’incluent les unes dans les autres.

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14
Q

Les conduites de classification spontanée

A

lui donner des objets différant par leurs formes, tailles et couleurs, puis de lui demander de les regrouper selon des critères de ressemblance.

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15
Q

première étape dans la classification spontanée

A

Entre 2 et 5 ans : À ce stade, l’enfant commence à faire des collections figurales. Il regroupe des objets selon des critères superficiels de ressemblance (comme la forme ou la couleur), mais il n’a pas encore une idée claire de la catégorie sous-jacente.

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16
Q

exemple de la première étape

A

il pourrait grouper un carré rouge et un rectangle bleu en se basant sur des critères incohérents, comme le fait qu’ils soient tous les deux “au centre” ou “dans la même zone”.

-Ce raisonnement est ce que Piaget appelle un raisonnement transductif : l’enfant fait des liens entre des objets sans prendre en compte une logique plus abstraite.

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17
Q

deuxième étape

A

Entre 5 et 7 ans : collections non figurales L’enfant commence à être plus systématique dans ses classifications, mais il peut encore mélanger des critères de classification. À cet âge, l’enfant commence à classer des objets en fonction de leurs ressemblances, mais il n’a pas encore acquis une compréhension complète des relations logiques et de l’inclusion entre ces catégories.

Par exemple, il pourrait classer des objets selon la taille et la couleur sans se soucier de l’ordre hiérarchique entre les catégories.

18
Q

collections non figurales

A

Cela signifie qu’il commence à regrouper des objets qui se ressemblent d’une manière ou d’une autre, mais sans que ces regroupements soient basés sur des critères très complexes ou systématiques. Ces “petits tas” d’objets sont fondés sur des ressemblances simples, comme la couleur, la forme, ou d’autres propriétés observables.

19
Q

exemple de collections non figurales

A

Par exemple, un enfant pourrait prendre plusieurs objets et les organiser en tas selon une caractéristique observable, comme :

Mettre tous les carrés ensemble,
Mettre les triangles dans un autre tas,
Puis subdiviser chaque groupe selon la couleur (tous les carrés rouges d’un côté, tous les carrés bleus de l’autre).

20
Q

Ces collections non figurales montrent

A

un début de systématisation

20
Q

Les débuts d’emboîtements

A

L’enfant commence à faire des emboîtements (ou classifications) dans le sens où il peut organiser des objets en sous-collections.

implique la hiérarchie des catégories : comprendre que les sous-classes, À cet âge, cette capacité à concevoir cette hiérarchie de manière systématique n’est pas encore complètement développée.

20
Q

exemple d’emboitement

A

Par exemple, après avoir regroupé tous les carrés, il peut créer deux sous-groupes distincts, un pour les carrés rouges et un pour les carrés bleus. Cependant, il n’a pas encore la capacité de comprendre que les sous-groupes font partie d’un groupe plus large.

20
Q

La différence entre collections et classes

A

Une collection est simplement un groupe d’objets réunis par une caractéristique commune (par exemple, tous les carrés ou tous les objets rouges).

une classe suppose que l’enfant comprenne que certaines collections font partie d’un tout plus large.

Autrement dit, il n’a pas encore compris la notion d’inclusion, c’est-à-dire qu’il ne saisit pas que les carrés rouges et bleus sont tous deux des carrés.

20
Q

exemple de classe

A

Par exemple, un enfant de 5-7 ans pourrait être capable de séparer les carrés rouges des carrés bleus, mais il ne comprend pas encore que les deux groupes sont des sous-ensembles d’une même catégorie, celle des carrés. Il les perçoit comme deux ensembles distincts, sans voir leur relation d’inclusion.

20
Q

troisième étape

A

à partir de 7 ans : L’enfant est capable de classer des objets selon un critère défini de manière plus précise (par exemple, uniquement par la couleur ou uniquement par la forme), et il commence à comprendre que certaines catégories d’objets peuvent être regroupées sous des classes plus larges (par exemple, tous les animaux sous la catégorie “êtres vivants”).

21
Q

Dans le développement cognitif de l’enfant que décrit Piaget

A

Piaget décrit l’évolution des capacités de classification comme un processus graduel qui passe par plusieurs étapes, allant de simples regroupements arbitraires à une organisation hiérarchique et logique des objets.

21
Q

De la classification figurative à la classification plus systématique (2-5 ans)

A

Lorsqu’on donne à un enfant plusieurs objets ayant des différences et des similitudes

il forme plutôt des configurations isolées, souvent organisées selon des relations spatiales. Ces configurations peuvent être des alignements, des cercles ou des formes complexes, parfois associées à une signification personnelle, comme un triangle au-dessus d’un carré pour former une maison.

21
Q

comment sont disposés les éléments dans ces regroupements

A

Les éléments ne sont pas disposés de manière aléatoire, mais selon des critères locaux de similitude, tels que la forme ou la couleur.

21
Q

exemple de ce regroupement d’éléments

A

un enfant peut placer un carré vert puis un triangle vert, suivi d’un grand triangle rouge et ainsi de suite, sans nécessairement établir une relation globale entre les objets. L’enfant prend donc en compte les ressemblances et les différences entre les éléments, mais ces relations ne sont pas encore complètement coordonnées.

22
Q

qu’est ce qui dominent ?

A

Les relations spatiales : ce qui signifie que les objets sont regroupés plus par leur positionnement ou leur disposition visuelle que par des catégories abstraites.

22
Q

Exemple : des relations spatiales

A

Un enfant peut organiser les jetons comme suit : un carré vert, suivi d’un triangle vert, puis d’un grand triangle rouge, et ainsi de suite. Ce regroupement ne repose pas sur une idée globale de « toutes les formes » ou « toutes les couleurs », mais sur des relations locales, comme les éléments similaires étant placés côte à côte, et l’orientation des objets (ex. : un carré sous un triangle pour faire une « maison »).

23
Q

Les débuts de la classification non figurale (5-7 ans)

A

où les objets sont regroupés en fonction de leurs caractéristiques communes. À ce stade, l’enfant fait des petits tas d’objets fondés sur des ressemblances

il n’a pas encore intégré l’idée d’inclusion ou de hiérarchie entre les classes.

les sous-collections ne sont pas encore coordonnées : Par exemple, l’enfant ne sait pas que les carrés (rouges et bleus) font partie d’une même classe plus large que les seules sous-collections des carrés rouges et des carrés bleus.

L’enfant peut réunir les triangles et les carrés en groupes distincts, mais il n’arrive pas encore à les organiser en fonction d’une relation d’inclusion (les triangles et les carrés sont tous des formes géométriques, mais l’enfant ne voit pas encore la classe formes géométriques dans son ensemble).

24
Q

a quel âge apparait la classification hiérarchique et l’inclusion

A

Vers 8 ans, l’enfant commence à atteindre un niveau supérieur de classification hiérarchique.

25
Q

que réussi à faire l’enfant dans la classification hiérarchique

A

À ce stade, il réussit à faire des regroupements plus complexes et hiérarchisés, en prenant en compte à la fois des classes générales et des sous-classes. Il est capable de considérer qu’un sous-ensemble appartient à une classe plus large et peut organiser les objets selon plusieurs critères à la fois.

26
Q

exemple de classification hiérarchisé

A

si on lui présente des ronds bleus, des ronds rouges, des triangles bleus et des carrés bleus, l’enfant saura qu’il peut considérer l’ensemble des ronds comme une catégorie qui comprend deux sous-groupes (les ronds bleus et les ronds rouges) et que les ronds bleus font partie à la fois de la classe des ronds et de la classe des objets bleus.

27
Q

Au stade de la classification hiérarchique l’enfant est capable de faire quoi ?

A

l’enfant est capable de faire des emboîtements de classes, c’est-à-dire de voir les relations d’inclusion entre les classes et sous-classes. Il comprend que tous les ronds ne sont pas bleus, mais que les ronds bleus font partie à la fois de la classe des ronds et de la classe des bleus.

28
Q

Piaget utlise quelles épreuves pour vérifier que l’enfant a atteint un niveau de classification opératoire ?

A

Parmi elles, deux sont particulièrement importantes : la compréhension de “tous” et de “quelques”, et la quantification de l’inclusion.

29
Q

Compréhension de “tous” et de “quelques” :

A

Piaget demande à l’enfant de répondre à des questions concernant des collections d’objets (par exemple, des ronds bleus, des carrés bleus, etc.). Voici un exemple de question :

“Tous les ronds sont-ils bleus ?”
“Tous les bleus sont-ils ronds ?”
“Tous les carrés sont-ils rouges ?”
“Tous les rouges sont-ils carrés ?”

30
Q

réponse de l’épreuve de Piaget

A

Les enfants de 5 ans répondront souvent incorrectement, car ils n’ont pas encore une vision complète des relations d’inclusion.

À 7-8 ans, cependant, l’enfant répondra correctement, montrant qu’il peut comprendre les relations d’inclusion et de totalité entre les catégories.

31
Q

exemple de réponse de cette épreuve

A

Un enfant de 5 ans pourrait répondre “Non” à la question “Tous les ronds sont-ils bleus ?” en disant que c’est parce qu’il y a des carrés rouges, alors qu’il se focalise sur les objets visibles dans l’ensemble sans prendre en compte la classe entière des ronds.

32
Q
A