psycho du dev 7 Flashcards
Piaget distingue deux types d’opérations qui organisent la pensée des enfants :
-les opérations logico-mathématiques
-les opérations infra-logiques.
Les opérations logico-mathématiques
- se déroulent sur un plan abstrait
-organisation et la manipulation d’objets discrets ou discontinus
-se basent sur les différences, les ressemblances et les équivalences entre les éléments, permettant de structurer et de comparer les objets.
-Ces opérations sont fondamentales pour développer des concepts mathématiques tels que la classification, la sériation et le nombre.
exemple d’opération logico math
l’enfant va organiser une collection d’objets en fonction de leurs caractéristiques communes (forme, couleur, taille) et pourra aussi classer des éléments selon un ordre ou une hiérarchie logique.
noms des exemples d’experience logico math
- Classification : Regrouper des objets selon des critères de ressemblance (par exemple, tous les objets rouges dans une catégorie).
-Sériation : Organiser des objets ou des éléments selon une relation d’ordre (ex. : du plus petit au plus grand).
-Nombre : Développer la capacité à compter et comprendre les relations entre les nombres (par exemple, l’ordre des nombres).
Ces opérations permettent de structurer les objets comment ?
en systèmes d’équivalences. Cela représente une capacité à voir non seulement les objets individuellement, mais aussi leurs relations entre eux.
Les opérations infra-logiques :
-se rapportent aux objets continus
-se concentrent sur les propriétés internes de ces objets.
-relations spatio-temporelles
-prenant en compte des propriétés physiques comme la substance, le poids et le volume
-relations à l’intérieur des objets eux-mêmes, et la façon dont ces objets se transforment tout en conservant certaines propriétés.
l’opération infra logique est associé à quoi ?
Ce type d’opération est souvent associé à la conservation, un concept central dans la théorie de Piaget.
exemple d’opération infra logique
-La conservation de la substance (la quantité de matière reste inchangée même si la forme de l’objet change).
-La conservation du poids (le poids reste le même malgré la modification de la forme ou du volume).
-La conservation du volume (la quantité de liquide reste la même, même si le récipient dans lequel il est contenu change de forme).
Les opérations infra-logiques sont également essentielles pour quoi ?
comprendre les propriétés invariantes des objets dans le monde physique.
Elles ne sont pas moins logiques que les opérations logico-mathématiques, mais elles portent sur des objets et des phénomènes physiques qui sont continus et qui évoluent dans l’espace et dans le temps.
Distinction clé entre opérations logico-mathématiques et infra-logiques
-Les opérations logico-mathématiques se focalisent sur les relations entre des objets distincts. Elles s’intéressent à la manière de classer et d’organiser les objets en fonction de leurs caractéristiques et de leurs relations mutuelles.
-Les opérations infra-logiques, en revanche, concernent les relations internes des objets, en particulier la manière dont ces objets se maintiennent identiques malgré les transformations ou les changements de forme. Elles sont liées à des propriétés physiques continues comme la substance, le volume ou le poids.
Les opérations logico-mathématiques sont focus sur ?
La classification : processus de regroupement des objets selon des critères de ressemblance. Cette opération permet à l’enfant de structurer son monde et de donner un sens à la diversité des objets qu’il rencontre.
Classification selon Piaget
- Compréhension : Il s’agit des propriétés communes qui définissent une classe d’objets. Par exemple, tous les objets rouges partagent la même propriété (leur couleur).
-Extension : C’est l’ensemble des objets qui partagent cette propriété. Par exemple, tous les objets rouges sont regroupés dans une classe d’objets rouges.
Piaget souligne que l’un des défis majeurs de la classification est la…
coordination de l’extension et de la compréhension.
L’enfant doit non seulement comprendre les caractéristiques qui définissent une classe (comme la couleur ou la forme), mais aussi organiser ces objets dans des classes qui s’incluent les unes dans les autres.
Les conduites de classification spontanée
lui donner des objets différant par leurs formes, tailles et couleurs, puis de lui demander de les regrouper selon des critères de ressemblance.
première étape dans la classification spontanée
Entre 2 et 5 ans : À ce stade, l’enfant commence à faire des collections figurales. Il regroupe des objets selon des critères superficiels de ressemblance (comme la forme ou la couleur), mais il n’a pas encore une idée claire de la catégorie sous-jacente.
exemple de la première étape
il pourrait grouper un carré rouge et un rectangle bleu en se basant sur des critères incohérents, comme le fait qu’ils soient tous les deux “au centre” ou “dans la même zone”.
-Ce raisonnement est ce que Piaget appelle un raisonnement transductif : l’enfant fait des liens entre des objets sans prendre en compte une logique plus abstraite.
deuxième étape
Entre 5 et 7 ans : collections non figurales L’enfant commence à être plus systématique dans ses classifications, mais il peut encore mélanger des critères de classification. À cet âge, l’enfant commence à classer des objets en fonction de leurs ressemblances, mais il n’a pas encore acquis une compréhension complète des relations logiques et de l’inclusion entre ces catégories.
Par exemple, il pourrait classer des objets selon la taille et la couleur sans se soucier de l’ordre hiérarchique entre les catégories.
collections non figurales
Cela signifie qu’il commence à regrouper des objets qui se ressemblent d’une manière ou d’une autre, mais sans que ces regroupements soient basés sur des critères très complexes ou systématiques. Ces “petits tas” d’objets sont fondés sur des ressemblances simples, comme la couleur, la forme, ou d’autres propriétés observables.
exemple de collections non figurales
Par exemple, un enfant pourrait prendre plusieurs objets et les organiser en tas selon une caractéristique observable, comme :
Mettre tous les carrés ensemble,
Mettre les triangles dans un autre tas,
Puis subdiviser chaque groupe selon la couleur (tous les carrés rouges d’un côté, tous les carrés bleus de l’autre).
Ces collections non figurales montrent
un début de systématisation
Les débuts d’emboîtements
L’enfant commence à faire des emboîtements (ou classifications) dans le sens où il peut organiser des objets en sous-collections.
implique la hiérarchie des catégories : comprendre que les sous-classes, À cet âge, cette capacité à concevoir cette hiérarchie de manière systématique n’est pas encore complètement développée.
exemple d’emboitement
Par exemple, après avoir regroupé tous les carrés, il peut créer deux sous-groupes distincts, un pour les carrés rouges et un pour les carrés bleus. Cependant, il n’a pas encore la capacité de comprendre que les sous-groupes font partie d’un groupe plus large.
La différence entre collections et classes
Une collection est simplement un groupe d’objets réunis par une caractéristique commune (par exemple, tous les carrés ou tous les objets rouges).
une classe suppose que l’enfant comprenne que certaines collections font partie d’un tout plus large.
Autrement dit, il n’a pas encore compris la notion d’inclusion, c’est-à-dire qu’il ne saisit pas que les carrés rouges et bleus sont tous deux des carrés.
exemple de classe
Par exemple, un enfant de 5-7 ans pourrait être capable de séparer les carrés rouges des carrés bleus, mais il ne comprend pas encore que les deux groupes sont des sous-ensembles d’une même catégorie, celle des carrés. Il les perçoit comme deux ensembles distincts, sans voir leur relation d’inclusion.