psycho du dev 2 Flashcards

1
Q

à quoi servent Les travaux de psychologie génétique et d’épistémologie

A

visent à répondre à la question fondamentale de la construction des connaissances.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

qu’à mis Piaget en évidence sur l’intelligence

A

l’intelligence se construit progressivement, en passant par différentes étapes caractéristiques avant d’atteindre le niveau de
l’adulte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

qu’à mis Piaget en évidence sur l’enfant

A

l’enfant a des modes de pensée spécifiques qui obéissent à une certaine logique et qui le distinguent
entièrement de l’adulte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Apport original de la théorie de Piaget ?

A

notion du schème

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

c’est quoi un schème

A

l’enfant dès sa naissance possède que des réflexes et c’est à partir d’eux qu’il va construire des instruments de connaissances plus élaborés
“ Un schème est l’organisation d’une
action, sa structure, qui est transférable, généralisable d’une situation à une autre,
semblable ou analogue ”.
désigne la structure générale de l’action (ce n’est pas l’action elle-même, c’est une entité abstraite qui correspond à la structure d’une action, ou encore une organisation séquentielle d’actions susceptibles d’application répétée à un ensemble
de situations analogues).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Schème d’action

A

systèmes de mouvements et de perceptions coordonnés entre eux,
qui constituent toute conduite élémentaire susceptible de se répéter et de s’appliquer à de nouvelles situations : par exemple saisir un objet, le déplacer, le secouer, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Comment le schème se conserve ?

A

Au cours des répétitions, se consolide et s’affine par l’exercice et tend à se généraliser au contact du milieu par ex le schème de préhension ( différent du réflexes) désigne la structure
commune à toute activité consistant à saisir, quelles que soient par ailleurs les
particularités propres à l’objet saisi
Ex : tendre le bras puis ouvrir la main puis refermer la main… c’est une
organisation séquentielle d’actions qui peut être appliquée de manière répétitive…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

comment évolue le schème

A

Pendant toute la période sensori-motrice, les schèmes sont des schèmes d’action. Ensuite ces schèmes d’action vont progressivement s’intérioriser (pensée représentative), pour donner lieu plus tard aux schèmes pré- opératoires puis opératoires concrets et enfin opératoires formels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

que permet la coordination des schèmes ?

A

La coordination des schèmes d’action permet de former des systèmes organisés, de gestes d’abord (intelligence sensori-motrice), de notions ensuite (intelligence représentative : accès aux représentations mentales). Les « structures », motrices ou intellectuelles, ne sont pas autre chose que les lois d’organisation des ce système

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

qu’elle est la source de l’activité intelligente :

A

l’action, l’acte mental est une action intériorisée, représentée
une action mentale est une transformation qui fait passer
d’un état de départ à un état terminal

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

qu’est ce qui caractérise chaque stade :

A

la façon dont sont organisées les actions mentales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

moment decisif de l’action mental

A

ou elle devient réversible cad moment la transformation de la réalité que définit cette action, est associée la transformation inverse qui permet de revenir mentalement au point de départ. Cela suppose que les actions aient une structure analogue à la structure mathématique de groupe : il faut composer l’action directe avec
l’action inverse pour obtenir l’opération nulle, de même que, lorsqu’on ajoute un nombre et son opposé, le résultat est équivalent à celui de l’opération nulle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

acquisition de la notion de conservation :

A

où l’action directe et l’action inverse sont coordonnées entre elles et apparaissent comme les deux faces d’une même action.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Piaget distingue trois stades principaux

A

le stade de l’intelligence intuitive, caractérisé par l’absence de la notion de conservation ; le stade des opérations concrètes, en ce que les opérations peuvent porter seulement sur des objets matériels et le stade des opérations formelles, en ce que les opérations peuvent porter seulement sur des objets abstraits.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que comprend le stade des opération concrètes

A

Comprend une période pré-opératoire et une période opératoire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

que se passe t’il chez un enfant après deux ans ?

A

-schèmes sensori-moteur à schèmes mentaux
-schèmes d’action : x inconscient ou agir immédiatement mais est intériorisé
- L’enfant peut envisager mentalement des actions possibles avec leurs variantes et leurs connaissances
-même si l’enfant commence à imaginer des actions et leurs conséquences, ces pensées sont encore limitées à des actions concrètes et à des objets réels qui l’entourent.
-Il ne peut pas encore raisonner de manière abstraite ou manipuler des idées complexes uniquement dans sa tête, sans avoir besoin de voir ou de toucher les objets

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

à quel stade et âge l’enfant peut raisonner de manière abstraite ?

A

opérations concrètes, et il ne se développe que vers l’âge de 7 ans.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

comparaison enfant de 2 et 6 ans

A
  • la différence est très
    grande du point de vue des activités cognitives, des moyens d’expression et des conduites sociales.
  • Mais critique : le comportement entre ces deux âges a toujours été traduit négativement en mettant en évidence leur limites de ces enfants pré-opératoires aux enfants opératoires (on dit pré-opératoire car échoue aux épreuves opératoire). Cependant, cette période est riche en progrès pour l’enfant
19
Q

progrès de la communication entre 2 et 6 ans

A

Entre 2 et 6 ans, l’enfant fait de gros progrès dans la communication. Ce n’est pas seulement savoir écouter et répondre. L’enfant apprend à contrôler sa parole et aussi à contrôler ses actions. Par exemple, quand il parle de ce qu’il fait, il prend plus de conscience de ce qu’il fait. Cela montre qu’il commence à penser à ses actions de manière plus réfléchie.

20
Q

identité qualitative et quantitative

A

Pour Piaget, l’acquisition d’invariants est un concept important. Cela signifie que l’enfant commence à comprendre ce qui reste le même dans différentes situations, même quand des choses changent autour de lui.

21
Q

exemple d’invariant

A

un invariant peut être le fait qu’un objet existe toujours, même quand on ne le voit plus (c’est le concept de permanence de l’objet). Quand un enfant apprend que les objets existent toujours, même s’ils sont cachés (comme un jouet sous une couverture),

22
Q

Quand commence à se dev la notion d’invariant

A

se développe à partir de la période sensori-motrice (2 ans environ).

23
Q

réversibilité :

A

Une fois que l’enfant entre dans la période opératoire (vers 7 ans), il peut faire des opérations mentales. Cela veut dire qu’il peut penser des actions et les annuler dans sa tête, en se disant par exemple : “Si je fais ça, et que je fais l’inverse après, ça revient à la même chose.” C’est ce qu’on appelle la réversibilité : c’est la capacité de comprendre qu’une action peut être annulée par une autre action opposée.

24
Q

definition identité dans le dev de l’enfant

A

se réfère à sa capacité à comprendre ce qui reste identique chez un objet, même quand cet objet change de forme ou de taille. Cela fait partie de ce qu’on appelle l’identité qualitative de l’objet.

25
Q

Que veut dire Piaget par conservation

A

il fait référence à l’idée que certaines propriétés des objets, comme leur quantité ou leur taille, restent les mêmes, même si l’apparence de l’objet change.

26
Q

exemple de conservation

A

la conservation des liquides
si l’enfant à des réponses fausses : n’a pas encore acquis la conservation quantitative des liquides.

27
Q

Les concepts de conservation et d’identité :

A

L’enfant a d’abord une compréhension qualitative des objets : il sait que ce sont les mêmes objets, mais il ne sait pas encore que leur quantité ne change pas (conservation quantitative).
Ce n’est que plus tard, autour de 7-8 ans, qu’il comprendra que la quantité d’un liquide ou d’un objet ne change pas, même si la forme ou l’apparence de ce dernier change (c’est-à-dire qu’il aura acquis la conservation quantitative).

28
Q

Exemple de la conservation de la longueur :

A

Piaget a aussi testé les enfants avec des fils de fer tordus. Si on redresse un des fils, l’enfant peut d’abord penser qu’il est plus long, ou que les deux fils ne sont plus de la même longueur.
À 4 ans, l’enfant pense que la longueur des fils change quand on les transforme, mais à 7-8 ans, il accepte que la longueur est conservée malgré la transformation.
Ce processus montre que les enfants passent par différentes étapes pour comprendre la conservation (longueur, quantité, etc.).

29
Q

Le développement de l’identité :

A

Piaget a aussi étudié comment les enfants comprennent l’identité des êtres vivants, y compris leur propre corps. À 4 ans, ils comprennent l’identité de leur propre corps mais ont du mal à comprendre que d’autres êtres vivants (comme les algues ou les humains) conservent leur identité au fil du temps.
À 7-8 ans, les enfants comprennent que les êtres humains, y compris eux-mêmes, restent les mêmes malgré les changements physiques.

30
Q

Conservation quantitative :

A

la quantité ou la longueur ne change pas.

31
Q

fonction en math :

A

st que y dépend de x. Cela signifie que y change lorsque x change, comme si les deux variables étaient liées l’une à l’autre.

32
Q

Avant 7-8 ans (stade pré-opératoire) :

A

-L’enfant remarque que certaines choses varient en même temps, mais de manière qualitative.
-Par exemple, il peut observer que si on tire sur une ficelle, un objet suspendu bouge aussi, mais il ne comprend pas encore la relation exacte entre les deux : comment la quantité de déplacement de l’objet dépend précisément de la force exercée ou de l’étirement de la ficelle.

33
Q

Exemple de la poulie :

A

Piaget utilise un exemple avec une poulie, où un côté est relié à un ressort et l’autre côté à une masse suspendue. Quand on ajoute de la masse, le ressort s’étire. L’enfant de 4 à 6 ans comprend que la longueur du ressort et la masse sont liées, mais de façon qualitative : il sait qu’elles dépendent l’une de l’autre, mais sans savoir précisément comment. montre qu’il y a une covariation (les deux choses varient ensemble), mais cette relation est imprécise et qualitative à ce stade.

34
Q

Vers 7-8 ans (stade opératoire) :

A

commence à comprendre des relations quantitatives. Cela signifie qu’il réalise qu’il y a une relation précise entre les variables. Par exemple, il va comprendre que la masse suspendue détermine la quantité d’étirement du ressort de façon précise et mesurable. Il sait désormais que l’étirement du ressort est quantifiable, il peut imaginer comment cela fonctionne même s’il ne le voit pas toujours directement.

35
Q

centration :

A

C’est la tendance chez l’enfant pré-opératoire à se concentrer uniquement sur un seul aspect de la situation, généralement celui qui lui saute aux yeux, ignore autres infos pertinentes

36
Q

exemple de centration

A

Par exemple, dans l’épreuve de conservation des liquides, un enfant se focalise uniquement sur la hauteur du liquide dans un verre, sans tenir compte de la largeur du récipient. Cette pensée est très rigide et imprécise, car l’enfant ne considère qu’un seul aspect (ex. : la hauteur) et néglige les autres (ex. : la largeur).

37
Q

Décentration

A

C’est l’inverse de la centration. L’enfant apprend à diviser son attention et à coordonner plusieurs aspects d’une situation.

38
Q

exemple de décentration

A

dans le cas de la conservation des liquides, un enfant décentrait son attention de la hauteur pour aussi considérer la largeur du récipient, ce qui lui permet de comprendre que, même si la forme change, la quantité de liquide reste la même. Cela fait partie de l’évolution de la pensée de l’enfant, qui devient plus souple et complète.

39
Q

a quoi d’autre est liée la centration :

A

liée à la manière dont l’enfant traite les changements dans une situation. Par exemple, dans l’épreuve de conservation des liquides, il y a deux états : État initial : Les deux verres sont remplis du même niveau de liquide.
État final : Après le transvasement, les verres ont des apparences différentes (l’un est plus haut, l’autre plus large), mais ils contiennent la même quantité de liquide.

40
Q

sur quoi se concentre l’enfant pré-opératoire :

A

se concentre surtout sur les états statiques, ceux qui sont visibles immédiatement. Il ne perçoit pas bien la transformation qui relie les deux états (le changement de liquide d’un verre à l’autre). Par exemple, l’enfant voit seulement l’état final et ne pense pas à l’état initial, ni à la possibilité de revenir à l’état initial (réversibilité). La transformation (comme un transvasement) lui échappe.

41
Q

irréversibilité

A

C’est l’incapacité de l’enfant pré-opératoire à comprendre que certaines transformations peuvent être annulées. Par exemple, il ne comprend pas qu’après avoir versé l’eau d’un verre dans un autre, il peut remettre l’eau dans le premier verre et retrouver la même quantité.

42
Q

Renversabilité vs Réversibilité

A

La renversabilité est différente de la réversibilité. Piaget la définit comme la capacité à revenir au point de départ sans être conscient que l’action a été faite dans les deux sens (par exemple, l’enfant pourrait déplacer un objet sans comprendre que l’action pourrait être annulée). La réversibilité, en revanche, implique une conscience mentale de l’action dans les deux sens.

43
Q

opération :

A

Une opération est une action mentale qui peut être intériorisée (faite dans l’esprit sans manifestation extérieure) et réversible. Cela signifie que l’enfant peut imaginer qu’une action (comme l’ajout ou le retrait de liquide) peut être annulée par une action opposée. Par exemple, s’il ajoute du liquide dans un verre, il comprend qu’il peut en retirer pour revenir à l’état initial.

44
Q

caractéristique d’une opération

A

-Intériorisable : Elle peut être effectuée mentalement sans qu’il y ait besoin de l’exécuter physiquement.

-Réversible : L’action peut être annulée par une autre action inverse.

-Coordonnée à d’autres opérations : Les opérations ne sont pas isolées, elles font partie d’un système d’opérations où elles sont coordonnées les unes avec les autres. Par exemple, pour faire une addition, l’enfant doit aussi comprendre la soustraction comme l’action inverse.